Raymond Marcellin

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Raymond Marcellin
Illustration.
Raymond Marcellin en 1950.
Fonctions
Député français

(8 ans, 9 mois et 29 jours)
Élection 5 juin 1988
Réélection 28 mars 1993
Circonscription 1re du Morbihan
Législature IXe, Xe et XIe (Cinquième République)
Groupe politique UDF (1988-1993)
UDFC (1993-1997)
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur François Goulard

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Morbihan
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UDF

(4 ans, 8 mois et 30 jours)
Élection 21 juin 1981
Circonscription 1re du Morbihan
Législature VIIe (Cinquième République)
Groupe politique UDF
Prédécesseur Paul Chapel
Successeur Proportionnelle par département

(1 mois et 1 jour)
Élection 25 novembre 1962
Circonscription 1re du Morbihan
Législature IIe (Cinquième République)
Groupe politique RI
Prédécesseur Léonce Franco
Successeur Jean Grimaud

(3 ans, 7 mois et 8 jours)
Élection 30 novembre 1958
Circonscription 1re du Morbihan
Législature Ire (Cinquième République)
Groupe politique RI
Prédécesseur Aucun (circonscription créée)
Successeur Léonce Franco

(12 ans et 7 jours)
Élection 10 novembre 1946
Réélection 17 juin 1951
2 janvier 1956
Circonscription Morbihan
Législature Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique IPAS
Président du conseil régional de Bretagne

(7 ans, 6 mois et 2 jours)
Prédécesseur André Colin
Successeur Yvon Bourges
Sénateur français

(6 ans, 8 mois et 29 jours)
Élection
Circonscription Morbihan
Ministre de l'Agriculture et du Développement rural

(2 mois et 26 jours)
Président Georges Pompidou
Alain Poher (intérim)
Premier ministre Pierre Messmer
Gouvernement Messmer III
Prédécesseur Jacques Chirac
Successeur Christian Bonnet
Ministre de l'Intérieur

(5 ans, 8 mois et 27 jours)
Président Charles de Gaulle
Alain Poher (intérim)
Georges Pompidou
Premier ministre Georges Pompidou
Maurice Couve de Murville
Jacques Chaban-Delmas
Pierre Messmer
Gouvernement Pompidou IV
Couve de Murville
Chaban-Delmas
Messmer I et II
Prédécesseur Christian Fouchet
Successeur Jacques Chirac
Ministre de l'Industrie

(1 an, 2 mois et 24 jours)
Président Charles de Gaulle
Premier ministre Georges Pompidou
Gouvernement Pompidou III
Prédécesseur Michel Maurice-Bokanowski
Successeur Olivier Guichard
Maire de Vannes

(12 ans et 2 jours)
Prédécesseur Francis Decker
Successeur Paul Chapel
Président du conseil général du Morbihan

(34 ans)
Prédécesseur Paul Ihuel
Successeur Jean-Charles Cavaillé
Ministre de la Santé publique et de la Population

(3 ans, 7 mois et 23 jours)
Président Charles de Gaulle
Premier ministre Georges Pompidou
Gouvernement Pompidou I et II
Prédécesseur Joseph Fontanet
Successeur Jean-Marcel Jeanneney (Affaires sociales)
Conseiller général du Morbihan

(45 ans)
Circonscription Canton de Sarzeau
Prédécesseur M. de Maluquer
Successeur Henri Bénéat
Biographie
Nom de naissance Raymond Jean Gustave Antoine Marcellin
Date de naissance
Lieu de naissance Sézanne (Marne, France)
Date de décès (à 90 ans)
Lieu de décès Paris 8e (France)
Sépulture Cimetière du Montparnasse
Nationalité Française
Parti politique CNIP (1951-1962)
FNRI (1962-1977)
PR (1977-1997)
UDF (1978-1998)
Diplômé de Université de Strasbourg
Profession Avocat

Signature de Raymond Marcellin
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Raymond Marcellin, né le à Sézanne (Marne) et mort le à Paris 8e, est un homme politique français.

Ministre de l'intérieur de 1968 à 1974, il est l'incarnation du retour à l'ordre musclé après les événements de mai 1968.

Parlementaire de 1946 à 1997, il est aussi maire de Vannes et président du conseil général du Morbihan et du conseil régional de Bretagne.

Biographie

Jeunesse et études

Raymond Marcellin effectue ses études secondaires au collège de Meaux. Il suit ensuite des études à la faculté de droit de l'université de Paris et de l'université de Strasbourg[1].

Il obtient un doctorat en droit pour une thèse soutenue à l'université de Strasbourg en 1941[1].

Parcours professionnel

Mobilisé en , il est fait prisonnier lors de la déroute de l'armée française de 1940. Il s'évade et occupe des fonctions au sein du régime de Vichy.

Il est lié à Maurice Bouvier-Ajam, directeur de l'Institut d'études corporatives et sociales, chargé de « diffuser les idées sociales de la Révolution nationale par l'illustration de la doctrine corporative du Maréchal dans les milieux professionnels et les organisations de jeunesse ». Marcellin dirige alors le bureau d'orientation et de formation professionnelle, puis est nommé secrétaire général de l'Institut ; c’est à ce titre qu’il est décoré de l’ordre de la Francisque.

Il s’engage par ailleurs dans la Résistance, via le sous-réseau Druides, affilié au réseau de renseignement Alliance de Marie-Madeleine Fourcade[2]. Ce parcours complexe, de « vichysto-résistant » selon l'expression forgée par Jean-Pierre Azéma, lui valut donc d’être décoré par Vichy, puis de voir reconnaître son action résistante.

Il devient avocat à la cour d’appel de Paris en 1945. Implanté en Bretagne, il assume les fonctions de maire de Vannes, président du conseil général du Morbihan, président de la région de Bretagne, sénateur et député du Morbihan.

Parcours politique

Débuts

Revendiquant un « anticommunisme absolu », il se lance en politique en 1945. En , il rejoint l'Union gaulliste fondée par René Capitant. Il est chargé d'implanter le mouvement dans le Morbihan, qu'il ne connaît alors que par quelques courts séjours touristiques. Il y dispose du soutien du quotidien gaulliste Bretagne-Sud et du résistant Louis-Alexandre Audibert, délégué régional de l'Union gaulliste pour la Bretagne.

Lors du référendum du 13 octobre 1946, il prend position contre le projet constitutionnel. Candidat aux élections législatives qui suivent, il obtient d'abord le soutien du Parti paysan puis de l'Union gaulliste, après le retrait en sa faveur du général Audibert. Son programme appelle alors à la défense de l'agriculture, du commerce et de l'industrie, au soutien à l'enseignement privé, à l'exclusion des ministres communistes du Gouvernement et au « sauvetage du franc ».

Sa liste ayant obtenue 11,18% des suffrages (contre 45,5% pour le MRP, 17,52% pour le PCF et 12,8% pour la SFIO), il est élu député à la place du MRP sortant Marie Texier-Lahoulle. A l'Assemblée nationale, il s'apparente au groupe du Parti républicain de la Liberté qu'il quitte dès . Il siège ensuite au sein du groupe « Action républicaine et sociale » puis, à partir de , il préside le groupe « Union démocratique des indépendants » rassemblant des députés proches du RPF du général de Gaulle n'ayant toutefois pas adhéré au mouvement[3]

Ministre de seize gouvernements entre 1948 et 1974, il est plusieurs fois sous-secrétaire d'État, secrétaire d'État sous la IVe République. Il adhère en 1951 au Centre national des indépendants et paysans, dont il devient le secrétaire général[4].

Sous la Cinquième République

Plusieurs fois ministre sous la Cinquième République, il soutient le gouvernement de Georges Pompidou et provoque, aux côtés de Valéry Giscard d'Estaing, une scission au sein du CNIP aboutissant à la création des républicains indépendants. Proche de Georges Pompidou, il incarne un courant des Républicains indépendants plus proches du pompidolisme que du giscardisme libéral, ce qui explique que son parcours ministériel s'arrête avec l'élection de Giscard à la présidence. Il continue alors son engagement électoral breton.

Au ministère de l'Intérieur, qu'il assume sous trois Premiers ministres, il reçoit de Georges Pompidou la mission de remettre de l'ordre après les troubles créés par les événements de Mai 1968 et dissout aussi bien des groupes d'extrême droite que d'extrême gauche. Il est à l'origine d'une loi très controversée, la loi dite « anti-casseur » du qui punit de 1 à 5 ans de prison toute personne participant à une manifestation où des dégradations sont commises[5]. Raymond Marcellin obtient par ailleurs des crédits supplémentaires pour renforcer les effectifs des forces de l'ordre, qui passent de 140 000 à 180 000 hommes[6].

En 1971, le ministre prépare un projet de loi visant à instaurer un contrôle administratif a priori sur la déclaration des associations. Le projet est retoqué par le Conseil constitutionnel.

Ministre de l’Intérieur

Marcellin se fait remarquer de Pompidou et du général de Gaulle durant les évènements de Mai 68, durant lesquels il les abreuve de notes très précises sur les agitations et où il leur fait part de son idée selon laquelle ces évènements sont issus d'une volonté de mettre à genoux la république[7]. Il est nommé Ministre de l'Intérieur le , poste qu'il conserve jusqu'au . Il succède à Christian Fouchet à ce poste à la suite des événements de Mai 68. Le président de la République, Charles de Gaulle, salua son arrivée par la phrase « Enfin Fouché, le vrai », en référence au très autoritaire ministre de la police de Napoléon Bonaparte[8].

Marcellin est plusieurs fois croqué par les caricaturistes sous les traits d'un CRS, en raison de ses démêlés avec les mouvements gauchistes, consécutifs aux événements de mai 68. Il y gagne aussi le surnom de « Raymond la matraque ».

Le , il obtient par décret présidentiel la dissolution de 11 mouvements d'extrême gauche. Le , il fait prononcer par le conseil des ministres la dissolution d'Occident, mouvement d'extrême droite, puis, le , la dissolution simultanée de la Ligue communiste (extrême gauche) et du mouvement Ordre nouveau (extrême droite).

En 1970, il fait saisir toutes les semaines le journal La Cause du Peuple et met finalement en détention ses deux directeurs de publication[9].

En 1971, il poursuit en diffamation l'éditeur (Éditions du Seuil) et l'auteur (Denis Langlois) du livre "Les Dossiers noirs de la police française"[10].

En 1972, il cosigne des circulaires qui subordonnaient la délivrance d’une carte de séjour à l'obtention d'un contrat de travail et d’un logement décent. Ces circulaires mettent fin aux régularisations automatiques. Marquant une étape dans le durcissement de la politique d'immigration française, elles font aussi l'objet des premières manifestations d'étrangers en situation irrégulière et sont par la suite assouplies.

Il est au centre de l'affaire des émeutes du 21 juin 1973 à Paris, car soupçonné d'avoir sous-équipé les policiers qui ont été chargés d'empêcher l'extrême-gauche de perturber un meeting du mouvement Ordre nouveau (extrême droite), afin d'obtenir la dissolution de la Ligue communiste, après une menace de grève des syndicats de policiers, choqués par les neuf blessés graves ans leurs rangs lors de ces émeutes du 21 juin 1973 à Paris[11]. L'ampleur de la manifestation a été sous-évaluée et les tirs de grenades lacrymogènes inexistants.

Au cours de la même année, il est à l'origine de l'affaire des plombiers : le , des agents de la Direction de la surveillance du territoire (DST), déguisés en plombiers, sont surpris en train d'installer un micro espion dans les bureaux de l'hebdomadaire Le Canard enchaîné[12], ce qui est la cause de son exfiltration vers le ministère de l'Agriculture, quelques mois plus tard.

En , victime du « gang des saucissonneurs » dans son appartement parisien, Raymond Marcellin est retrouvé bâillonné et ligoté[13].

Sépulture de Raymond Marcellin au cimetière du Montparnasse.

Il meurt le dans le 8e arrondissement de Paris[14].

Détail des mandats et fonctions

Au gouvernement

  • Sous-secrétaire d'État à l'Intérieur du gouvernement Henri Queuille (1) (du au )
  • Sous-secrétaire d'État à l'Industrie et au Commerce du gouvernement Georges Bidault (2) (du au )
  • Secrétaire d'État à l'Industrie et au Commerce du gouvernement Georges Bidault (2) (du au )
  • Secrétaire d'État à la Présidence du Conseil du gouvernement Edgar Faure (1) (du au )
  • Secrétaire d'État à la Présidence du Conseil du gouvernement Antoine Pinay (du au )
  • Secrétaire d'État à la Fonction publique et à la Réforme administrative du gouvernement Félix Gaillard (du au )
  • Ministre de la Santé publique et de la Population du gouvernement Georges Pompidou (1) (du au )
  • Ministre de la Santé publique et de la Population du gouvernement Georges Pompidou (2) (du au )
  • Ministre de l'Industrie du gouvernement Georges Pompidou (3) (du au )
  • Ministre délégué, auprès du Premier ministre, chargé du Plan et de l'Aménagement du territoire du gouvernement Georges Pompidou (4) (du au )
  • Ministre de l'Intérieur du gouvernement Georges Pompidou (4) (du au )
  • Ministre de l'Intérieur du gouvernement Maurice Couve de Murville (du au )
  • Ministre de l'Intérieur du gouvernement Jacques Chaban-Delmas (du au )
  • Ministre de l'Intérieur du gouvernement Pierre Messmer (1) (du au )
  • Ministre de l'Intérieur du gouvernement Pierre Messmer (2) (du au )
  • Ministre de l'Agriculture et du Développement rural du gouvernement Pierre Messmer (3) (du 1er mars au )

Au Parlement

Au niveau local

Décorations

Raymond Marcellin a reçu les décorations suivantes[15] :

  • Grand officier des ordres nationaux d’Italie, d’Espagne, de Grèce, des Pays-Bas, de Suède.

Publications

  • L'Ordre public et les groupes révolutionnaires, éditions Plon, Paris, 1968
  • L'Importune Vérité : dix ans après mai 68, un ministre de l'Intérieur parle, éditions Plon, Paris, 1978
  • La Guerre politique, éditions Plon, Paris, 1985
  • L'Expérience du pouvoir, éditions La Table ronde, Paris, 1990

Notes et références

  1. a et b Éric Alary, « Raymond Marcellin : l’exemple d’une implantation politique locale et le début d’une carrière nationale », dans La recomposition des droites : en France à la Libération, 1944-1948, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-2523-8, lire en ligne), p. 313–323
  2. Fourcade, tome 2, p. 56 (cité dans Guérin 2010, p. 1444).
  3. Alary 2004, p. 313-323.
  4. Gilles Richard, « La renaissance de la droite modérée à la libération. La fondation du CNIP », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 65, no 1,‎ , p. 59–69 (DOI 10.3406/xxs.2000.2872, lire en ligne, consulté le )
  5. http://unicaen.free.fr/documents/1970-1971.pdf#page=4&zoom=auto,-274,392
  6. « Projet de loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure », sur www.senat.fr (consulté le )
  7. Beau, Nicolas., Dans l'oeil des RG, Paris, Robert Laffont, 245 p. (ISBN 978-2-221-22081-8 et 2-221-22081-1, OCLC 1125270238, lire en ligne)
  8. « Raymond Marcellin, le Fouché breton », sur cairn.info, (consulté le )
  9. « Quand Léo Ferré soutenait La Cause du Peuple en chanson », sur Acrimed,
  10. « Procès de violences policières », sur L'Obs,
  11. "21 juin 1973 : quand l’extrême gauche écrasait le fascisme dans l’œuf" par Mathieu Dejean le 15 janvier 2023 dans Médiapart [1]
  12. Voir lecourrier.ch.
  13. « R. Marcellin “saucissonné” dans sa lingerie », Le Nouvel Observateur, 16 mai 2000.
  14. Insee, « Acte de décès de Raymond Jean Gustave Antoine Marcellin », sur MatchID
  15. Biographie du Who's Who.

Voir aussi

Bibliographie

  • Éric Alary, « Raymond Marcellin : l'exemple d’une implantation politique locale et le début d’une carrière nationale », dans Gilles Richard et Jacqueline Sainclivier (dir.), La recomposition des droites : en France à la Libération, 1944-1948, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 389 p. (ISBN 2-7535-0016-9, lire en ligne), p. 313–323.
  • Marie-Madeleine Fourcade, L'Arche de Noé, t. 2, Paris, éditions Fayard, coll. « Le Livre de poche » (no 3140), (réimpr. 1998) (1re éd. 1968), 446 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Alain Guérin (préf. Marie-Madeleine Fourcade, Henri Rol-Tanguy), Chronique de la Résistance : La Résistance : Chronique illustrée (1930-1950), Place des éditeurs (Livre-Club Diderot), (1re éd. 1972-1976), 1812 p. (ISBN 978-2-258-08853-5, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes

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v · m
Ministère de l'Intérieur
IIIe République
(1871 - 1940)
Régime de Vichy
(1940 - 1944)
France libre
(1941 - 1944)
Gouvernement provisoire
(1944 - 1946)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
v · m
IIIe République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
v · m
Troisième République
(1915-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
CFLN et GPRF
(1943-1946)
Quatrième République
(1946-1958)
Cinquième République
(depuis 1959)
En italique : les ministres délégués, secrétaires d'État ou sous-secrétaires d'État seuls titulaires du portefeuille de la Santé
v · m
Gouvernement Henri Queuille I (11 septembre 1948 - 5 octobre 1949)
Sous la présidence de Vincent Auriol
Finances et Affaires économiques Henri Queuille


Henri Queuille
Vice-président du Conseil et Justice
Affaires étrangères Robert Schuman
Intérieur Jules Moch
Défense nationale Paul Ramadier
Éducation nationale Yvon Delbos
Travaux publics, Transports et Tourisme Christian Pineau
Industrie et Commerce Robert Lacoste
Agriculture Pierre Pflimlin
Outre-Mer Paul Coste-Floret
Travail et Sécurité sociale Daniel Mayer
Reconstruction et Urbanisme Eugène Claudius-Petit
Anciens combattants et Victimes de la guerre Robert Bétolaud
Santé publique et Population Pierre Schneiter
Marine marchande André Colin
Liste des sous-secrétaires d’État et hauts-commissaires
(← SCHUMAN II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BIDAULT II →)
v · m
Gouvernements Georges Bidault II et III (28 octobre 1949 - 24 juin 1950)
Sous la présidence de Vincent Auriol
Vice-présidents du Conseil


Georges Bidault
Intérieur
Ministre d'État et Information Pierre-Henri Teitgen
Justice René Mayer
Affaires étrangères Robert Schuman
Défense nationale René Pleven
Finances et Affaires économiques Maurice Petsche
Éducation nationale Yvon Delbos
Travaux publics, Transports et Tourisme
Industrie et Commerce
Agriculture
Outre-Mer Jean Letourneau
Travail et Sécurité sociale
Reconstruction et Urbanisme Eugène Claudius-Petit
Anciens combattants et Victimes de la guerre Louis Jacquinot
Santé publique et Population Pierre Schneiter
PTT
Liste des sous-secrétaires d’État
(← QUEUILLE I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (QUEUILLE II →)
v · m
Gouvernement Edgar Faure I (20 janvier - 28 février 1952)
Sous la présidence de Vincent Auriol
Finances Edgar Faure


Edgar Faure
Vice-présidents
Ministres d'État
Défense nationale Georges Bidault
Justice Léon Martinaud-Déplat
Affaires étrangères Robert Schuman
Intérieur Charles Brune
Affaires économiques Robert Buron
Budget Pierre Courant
Éducation nationale André Marie
Travaux publics, Transports et Tourisme Antoine Pinay
Industrie et Énergie Jean-Marie Louvel
Commerce Édouard Bonnefous
Agriculture Camille Laurens
Outre-Mer Louis Jacquinot
Travail et Sécurité sociale Paul Bacon
Reconstruction et Urbanisme Eugène Claudius-Petit
Anciens combattants et Victimes de la guerre Emmanuel Temple
Santé publique et Population Paul Ribeyre
PTT Roger Duchet
Marine marchande André Morice
Information Paul Coste-Floret
Armement Maurice Bourgès-Maunoury
Liste des sous-secrétaires d’État
(← PLEVEN II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PINAY →)
v · m
Gouvernement Antoine Pinay (8 mars - 23 décembre 1952)
Sous la présidence de Vincent Auriol
Finances et Affaires économiques Antoine Pinay


Antoine Pinay
Vice-président Henri Queuille
Ministre d'État
Justice Léon Martinaud-Déplat
Affaires étrangères Robert Schuman
Intérieur Charles Brune
Défense nationale René Pleven
Éducation nationale André Marie
Travaux publics, Transports et Tourisme André Morice
Industrie et Commerce Jean-Marie Louvel
Agriculture Camille Laurens
Outre-Mer Pierre Pflimlin
Travail et Sécurité sociale Pierre Garet
Reconstruction et Urbanisme Eugène Claudius-Petit
Anciens combattants et Victimes de la guerre Emmanuel Temple
Santé publique et Population Paul Ribeyre
PTT Roger Duchet
Liste des sous-secrétaires d’État
(← FAURE I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MAYER →)
v · m
Gouvernement Félix Gaillard (6 novembre 1957 - 15 avril 1958)
Sous la présidence de René Coty
Justice Robert Lecourt


Félix Gaillard
Affaires étrangères Christian Pineau
Éducation nationale, Jeunesse et Sport René Billères
Intérieur Maurice Bourgès-Maunoury
Défense nationale et Forces armées Jacques Chaban-Delmas
Finances, affaires économiques et Plan Pierre Pflimlin
Travaux publics, Transports et Tourisme Édouard Bonnefous
Industrie et Commerce Paul Ribeyre
Agriculture Roland Boscary-Monsservin
Outre-Mer Gérard Jaquet
Travail et Sécurité sociale Paul Bacon
Santé Félix Houphouët-Boigny
Reconstruction et Urbanisme Pierre Garet
Anciens combattants et Victimes de la guerre Antoine Quinson
Algérie Robert Lacoste
Sahara Max Lejeune
Liste des secrétaires et sous-secrétaires d’État
(← BOURGÈS-MAUNOURY) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PFLIMLIN →)
v · m
Gouvernements Georges Pompidou I, II, III et IV (14 avril 1962 - 10 juillet 1968)
Sous la présidence de Charles de Gaulle
Ministres d'État


Georges Pompidou
Affaires culturelles André Malraux
Justice
Affaires étrangères
Intérieur
Armées Pierre Messmer
Finances et Affaires économiques
Éducation nationale
Équipement et Logement
Industrie
Travaux publics et Transports
Agriculture
Travail et Affaires sociales
Santé publique et Population
Construction Jacques Maziol
Anciens combattants et Victimes de guerre
Postes et Télécommunications
Outre-Mer
Coopération
Information
Premier ministre et ministres délégués
Rapatriés
Jeunesse et Sports
Fonction publique
Recherche scientifique et Questions atomiques et spatiales
Liste des secrétaires d’État
(← DEBRÉ) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (COUVE DE MURVILLE →)
v · m
Gouvernement Maurice Couve de Murville (10 juillet 1968 - 20 juin 1969)
Sous la présidence de Charles de Gaulle (Ve République)
Ministres d'État


Maurice Couve de Murville
Affaires culturelles André Malraux
Affaires sociales Maurice Schumann
Relations avec le Parlement Roger Frey
Justice
Affaires étrangères Michel Debré
Intérieur Raymond Marcellin
Armées Pierre Messmer
Finances et Affaires économiques François-Xavier Ortoli
Éducation nationale Edgar Faure
Équipement et Logement Albin Chalandon
Industrie André Bettencourt
Agriculture Robert Boulin
Transports Jean Chamant
Anciens combattants et Victimes de guerre Henri Duvillard
Postes et Télécommunications Yves Guéna
Ministres délégués
Liste des secrétaires d’État
(← POMPIDOU IV) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHABAN-DELMAS →)
v · m
Gouvernement Jacques Chaban-Delmas (20 juin 1969 – 5 juillet 1972)
Sous la présidence de Georges Pompidou
Ministres d'État


Jacques Chaban-Delmas
Défense nationale Michel Debré
Affaires culturelles
Relations avec le Parlement puis Réformes administratives Roger Frey
Outre-mer
Justice René Pleven
Affaires étrangères Maurice Schumann
Intérieur Raymond Marcellin
Finances et Affaires économiques Valéry Giscard d'Estaing
Éducation nationale Olivier Guichard
Développement industriel et scientifique François-Xavier Ortoli
Équipement et Logement Albin Chalandon
Postes et Télécommunications Robert Galley
Agriculture
Transports
Travail, Emploi et Population Joseph Fontanet
Santé publique et Sécurité sociale Robert Boulin
Anciens combattants et Victimes de guerre Henri Duvillard
Ministres délégués
Liste des secrétaires d’État
(← COUVE DE MURVILLE) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MESSMER I →)
v · m
Gouvernements Pierre Messmer I, II et III (5 juillet 1972 - 27 mai 1974)
Sous la présidence de Georges Pompidou
Ministres d'État


Pierre Messmer
Défense nationale
Travail et Affaires sociales
Justice
Affaires étrangères
Intérieur
Économiques et Finances Valéry Giscard d'Estaing
Éducation nationale Joseph Fontanet
Équipement, Logement, Aménagement du territoire et Tourisme Olivier Guichard
Affaires culturelles
Agriculture et Développement rural
Développement industriel et scientifique
Santé publique et Sécurité sociale
Transports
Postes et Télécommunications
Anciens combattants et Victimes de Guerre André Bord
Commerce et Artisanat
Réformes administratives Alain Peyrefitte
Protection de la nature et de l’Environnement
Relations avec le Parlement
Information
Outre-Mer Bernard Stasi
Fonction publique Philippe Malaud
Ministres délégués
Liste des secrétaires d’État
(← CHABAN-DELMAS) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHIRAC I →)
v · m
v · m
Collaboration en :
Prélude
Début
 v · m Participants
Participants
A – B
C – F
G – L
M – P
R – Z
Gouvernements
  • Laval V
  • Flandin II
  • Darlan
  • Laval VI
Parties et
organisations
Juridique
et traités
Idéologie
et politique
Portée
géographique
  • Zone libre (État français)
  • Zone occupée
  • Algérie (départements)
  • Syrie et Liban (mandat)
  • Maghreb
    • Maroc (protectorat)
    • Tunisie (protectorat)
  • Afrique-Occidentale française
    • Côte d'Ivoire (colonie)
    • Dahomey (colonie)
    • Guinée française (colonie)
    • Haute-Volta (colonie)
    • Mauritanie (colonie)
    • Niger (colonie)
    • Sénégal (colonie)
    • Soudan (colonie)
    • Togo (colonie)
  • Afrique-Équatoriale française
    • Tchad (territoire)
    • Moyen-Congo (colonie)
    • Oubangui-Chari (territoire)
    • Cameroun (colonie)
  • Asie et Océanie
    • Annam (protectorat)
    • Cambodge (protectorat)
    • Cochinchine (colonie)
    • Inde (colonies)
    • Indochine (fédération) Article de qualité
    • Laos (protectorat)
    • Nouvelles-Hébrides (condominium)
    • Kouang-Tchéou-Wan (territoire)
    • Tonkin (protectorat)
Presse et
propagande
Antisémitisme
et persécution
Lois
Administration
Rafles
Discrimination
et spoliation
Camps
Déportation
Armée
Forces armées
Régulières
Milices
Auxiliaires
Batailles
Officiers
Dissolution
Répercussions
et impact
Histoire
et médias
Histoire et
historiographie
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