Jules Moch
Pour les articles homonymes, voir Moch.
Jules Moch | ||
Jules Moch en 1950. | ||
Fonctions | ||
---|---|---|
Ministre français de l'Intérieur | ||
– (15 jours) | ||
Président | René Coty | |
Président du Conseil | Pierre Pflimlin | |
Gouvernement | Pflimlin | |
Prédécesseur | Maurice Faure | |
Successeur | Émile Pelletier | |
Ministre de la Défense nationale | ||
– (1 an et 30 jours) | ||
Président | Vincent Auriol | |
Président du Conseil | René Pleven Henri Queuille | |
Gouvernement | Pleven I Queuille III | |
Prédécesseur | René Pleven | |
Successeur | Georges Bidault | |
Vice-président du Conseil des ministres | ||
– (3 mois et 10 jours) | ||
Avec | Henri Queuille | |
Président | Vincent Auriol | |
Président du Conseil | Georges Bidault | |
Gouvernement | Bidault II | |
Ministre de l'Intérieur | ||
– (2 ans, 2 mois et 14 jours) | ||
Président | Vincent Auriol | |
Président du Conseil | Robert Schuman André Marie Robert Schuman Henri Queuille Georges Bidault | |
Gouvernement | Schuman I Marie Schuman II Queuille I Bidault II | |
Prédécesseur | Édouard Depreux | |
Successeur | Henri Queuille | |
Ministre des Travaux publics, des Transports et de la Reconstruction | ||
– (2 ans et 3 jours) | ||
Président du Conseil | Charles de Gaulle Félix Gouin Georges Bidault Léon Blum Paul Ramadier | |
Gouvernement | De Gaulle II Gouin Bidault I Blum III Ramadier | |
Prédécesseur | René Mayer | |
Successeur | Christian Pineau | |
Député français | ||
– (4 ans, 3 mois et 27 jours) | ||
Élection | 25 novembre 1962 | |
Circonscription | 3e de l'Hérault | |
Législature | IIe (Cinquième République) | |
Groupe politique | SOC | |
Prédécesseur | Cerf Lurie | |
Successeur | Pierre Arraut | |
– (13 ans et 29 jours) | ||
Élection | 21 octobre 1945 | |
Réélection | 2 juin 1946 10 novembre 1946 17 juin 1951 2 janvier 1956 | |
Circonscription | Hérault | |
Législature | Ire Constituante IIe Constituante Ire, IIe et IIIe (Quatrième République) | |
Groupe politique | SOC | |
– (4 ans, 6 mois et 17 jours) | ||
Élection | 3 mai 1936 | |
Circonscription | Hérault | |
Législature | XVIe (Troisième République) | |
Groupe politique | SOC | |
– (7 ans, 11 mois et 30 jours) | ||
Élection | 29 avril 1928 | |
Réélection | 8 mai 1932 | |
Circonscription | Drôme | |
Législature | XIVe et XVe (Troisième République) | |
Groupe politique | SOC | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Paris (France) | |
Date de décès | (à 92 ans) | |
Lieu de décès | Cabris (France) | |
Nationalité | Française | |
| ||
modifier |
Jules Salvador Moch (prononcer /ʒyl mɔk/) est un homme politique français, né le à Paris 16e et mort le à Cabris (Alpes-Maritimes). Il est ministre à plusieurs reprises sous la Troisième République et surtout la Quatrième République.
Biographie
Milieu familial et formation
D'origine juive, son père, le capitaine Gaston Moch[1], avait été le condisciple à Polytechnique du capitaine Alfred Dreyfus[2].
Lui-même est polytechnicien (promotion X 1912) et ingénieur en chef du Génie maritime militaire. À la déclaration de la guerre de 1914, il est incorporé dans le Génie. Il se bat en première ligne et reçoit la croix de Guerre. Il participe à la guerre des mines, est cité quatre fois mais, gazé, il finit la guerre dans un centre d'instruction. La paix revenue, il choisit le génie maritime.
Il adhère à la SFIO en octobre 1924 et est élu député de la Drôme de 1928 à 1936. Il s'impose comme l'un des meilleurs techniciens de la SFIO. Foncièrement anticommuniste, depuis un voyage en URSS en 1921, il n'hésite pas à écrire qu'une bonne partie de la doctrine marxiste est dépassée. En 1931, il se fait remarquer en suggérant, dans le cadre de l'affaire de l'Aéropostale, la liquidation de la compagnie aérienne éponyme, prise dans un scandale de corruption[3]. Les autres députés se rallient à sa position.
Ministre de Léon Blum et opposant aux accords de Munich
Ayant perdu, aux législatives de , son mandat de député de la Drôme[4], Jules Moch ne participa pas officiellement au premier gouvernement du Front populaire, mais Léon Blum le nomme Secrétaire général du gouvernement. À ce titre il participe à tous les Conseils des ministres et conseil de Cabinet[5]. Il coordonne les actions transversales comme l'aide à l'Espagne républicaine (ventes fictives d'armes vers d'autres pays, qui se retrouvaient en Espagne et transit des brigades internationales). Il préside un petit comité qui groupe Gaston Cusin représentant Vincent Auriol, ministre des Finances, et Jean Moulin représentant Pierre Cot, ministre de l'Aviation[6].
En 1937, à la faveur d'une élection partielle, il retrouve un siège de député, dans l'Hérault, et Léon Blum l'appelle au gouvernement, le , comme sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil, puis, en mars-avril 1938, dans le second cabinet, comme ministre des Travaux publics et des Transports.
En octobre 1938, il s'oppose aux accords de Munich, et ne vote leur ratification à la Chambre des députés que par discipline de parti, cédant notamment à l'insistance de Léon Blum. Il fut ensuite, avec Léon Blum, un des animateurs de la tendance de la SFIO prônant la fermeté face à Hitler ; il s'oppose ainsi à Marceau Pivert.
Seconde Guerre mondiale
En 1938, officier de marine et convaincu que toutes les reculades devant Hitler ne feront que convaincre ce dernier de faire la guerre, et, voulant être combattant, il demande à l'amiral Darlan, chef d'état-major de la Marine, d'être mobilisable malgré ses 45 ans. Il accepte d'effectuer une période militaire d'un mois, mi , pour sa formation sur les matériels modernes. Il y devient alors capitaine de corvette.
La guerre déclarée, il est incorporé dans la Marine, sa première mission est de superviser la démagnétisation de la flotte (pour éviter les mines magnétiques), puis il est affecté au navire amiral de la flotte de Méditerranée, le croiseur Émile Bertin.
Cette flotte est transférée en Écosse pour soutenir le débarquement en Norvège. Il est muté sur l'escorteur Maillé-Brézé (ces deux navires sont très endommagés alors qu'il n'est pas à bord). Pour son action pour la démagnétisation de la Flotte il est nommé capitaine de frégate[7].
Muté au Centre de recherche de la Marine de Toulon, il passe à Bordeaux où le gouvernement s'est replié et rencontre Darlan qui, devenu défaitiste, le déçoit. Il va à Alger pour mettre à l'abri les documents secrets du Centre de recherche. De retour à Toulon, il apprend l'Armistice.
Le , il fait partie des quatre-vingts parlementaires qui votent contre les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Il est pour cette raison surveillé par Vichy, qui le fait même arrêter le . Il est incarcéré à Pellevoisin (Indre), en compagnie de Vincent Auriol, Marx Dormoy, Georges Mandel et Paul Reynaud, puis transféré à Aubenas et à Vals-les-Bains.
Au début de 1941, il est libéré par l'amiral Darlan. Il entre alors dans la Résistance, participe à X-Libre[8], un groupe de résistants de Polytechnique, et crée le mouvement 1793, qui se livre à des sabotages dans l'Aude et l'Ardèche.
Ayant demandé son transfert à Londres pour être intégré dans les Forces navales françaises libres, de nombreux contretemps l'obligent à passer par l'Espagne et il perd 4 mois. Il est déçu par de Gaulle car il estime que celui-ci n'a pas bien compris ce qu'était la Résistance intérieure. Il expose au Général que le Comité d'action socialiste est derrière lui « non parce qu'il est général mais bien qu'il le soit[9]. »
L'amiral Auboyneau lui demande de créer une école de formation accélérée à l'artillerie de marine. Il effectue au nom du général de Gaulle des missions au Liban et en Afrique noire, ce qui lui vaut d'être nommé capitaine de vaisseau.
Informé du futur débarquement en Provence, il obtient, sans en parler au général de Gaulle, son incorporation sur le croiseur Émile Bertin remis en état, comme directeur de l'artillerie. Instruit sur les procédures d'appui-feu américaines, cette incorporation permet l'inclusion du croiseur dans la division navale américaine désignée pour soutenir la vague d'assaut de la plage de Saint-Raphaël (zone CAMEl, 36e division d'infanterie américaine)[10],[11].
Son fils André, lieutenant au 6e bataillon de chasseurs alpins et dirigeant un groupe de résistants, meurt en combattant en à Corenc en Isère[12],[13].
Député et ministre de la Quatrième République
Il est membre de l'Assemblée consultative à Alger et Paris (1944), puis des deux Assemblées nationales constituantes (1945-1946) puis de l'Assemblée nationale (1946-1958 et 1962-1967). À huit reprises, il est ministre pendant la Quatrième République : Travaux publics et Transports (1945-1947), Intérieur (1947-1950), Défense (1950-1951). Jules Moch est vice-président du conseil de 1949 à 1950.
De 1951 à 1960, Jules Moch est le délégué de la France à la Commission du désarmement de l'ONU, et refuse, pour cette raison, d'entrer dans un gouvernement.
Il fait exception à ce principe pour entrer dans l'éphémère gouvernement Pierre Pflimlin de , comme ministre de l'Intérieur. Mais le gouvernement se heurte au putsch d'Alger, et Jules Moch ne peut que constater l'impuissance de son action sur une administration policière soumise aux pressions et émotions putschistes. Ainsi échoue-t-il à faire reprendre la Corse par les CRS qu'il y a envoyés.
Fonctions ministérielles
Au ministère des Transports
Comme ministre des Transports, il contribue à la reconstruction des chemins de fer, des ports, des routes et de l'aviation.
Ministre de l'Intérieur
En 1947, il est nommé ministre de l'intérieur en vue de se confronter aux grèves de novembre-, qui font suite à l'arrestation de militants communistes à Marseille puis l'assassinat d'un jeune manifestant par des mafieux du quartier « chaud ». Dans un contexte de pénurie générale, de stagnation des salaires et de répression syndicale dans le bassin minier du Nord, la majorité « unitaire » de la CGT reprend ce mouvement sous son égide, et la confrontation s'amplifie. Jules Moch montre une grande fermeté pour assurer la reprise du travail[14],[15]. Le point d'orgue des troubles se situe dans la nuit du 2 au , lorsque des saboteurs provoquent le déraillement du train Paris-Tourcoing, occasionnant ainsi 16 morts et environ trente blessés[14],[16],[17]. Pour l'historien Philippe Robrieux, « l'initiative de ce déraillement revient à d'anciens activistes de la clandestinité qui croyaient ainsi arrêter un train de CRS »[18]. Quelle que soit l'origine de cette attaque, elle est dénoncée par tous les partis.
Le coup de Prague de suscite de vives inquiétudes et fait craindre des événements comparables en France[19]. Pour rationaliser son dispositif, Jules Moch crée grâce à la loi du les inspecteurs généraux de l'administration en mission extraordinaire (IGAME), qui préfigurent les premiers préfets régionaux et la mise en place ultérieure d'une administration territoriale au niveau régional[20].
Le , Henri Queuille, président du Conseil (de tendance radicale) depuis le — il forme le cinquième cabinet de la Troisième Force depuis l'éviction des ministres communistes en mars 1947 et la fin du tripartisme —, dénonce le « caractère insurrectionnel » des grèves en cours dans les mines. Ces nouvelles grèves, qui prennent des allures révolutionnaires notamment dans les charbonnages du Nord, sont déclenchées en octobre 1948 par la CGT en raison d'un retard des salaires sur les prix de plus de 30 % — l'inflation étant alors un mal chronique malgré l'aide américaine — et de la suppression des avantages acquis à la Libération, décidée par le ministre de l'Industrie, Robert Lacoste[21].
Pour contrer la grève, Jules Moch mobilise 60 000 CRS et soldats, qui se heurtent aux 15 000 grévistes retranchés dans les puits, et leur imposent, fin novembre une cuisante reprise du travail. À la faveur de la lassitude des travailleurs et des divisions des syndicats, la répression est sévère, avec plus de 3 000 licenciements, six morts et de nombreux blessés[22]. Les communistes gardent contre Jules Moch un profond ressentiment[23].
Règlement judiciaire des grèves de 1948
Très tardivement, en 2011, plus de vingt ans après le décès de Jules Moch, la cour d'appel de Versailles[24] a reconnu l’illégalité de ces licenciements pour faits de grève. Dix-sept mineurs, survivants de la grande grève de 1947, ont obtenu, chacun, une indemnisation de 30 000 euros[25],[26]. Le pourvoi en cassation demandé par Christine Lagarde, alors ministre de l'Économie, a abouti à l'annulation de la condamnation des Charbonnages de France pour licenciements abusifs[27].
En , Christiane Taubira, ministre de la Justice, demande au ministre des Finances, Michel Sapin, l'indemnisation des mineurs grévistes et de leurs ayants droit[28].
À la Défense et aux Affaires étrangères
Au ministère de la Défense, il contribue à la modernisation de l'armée, met sur pied la participation française à la guerre de Corée et contribue à la mise en œuvre de l'OTAN. Alors qu'il est rapporteur de la Commission des affaires étrangères, il s'oppose cependant à la Communauté européenne de défense, ce qui lui vaut d'être exclu temporairement de la SFIO le .
Acteur de l'alliance diplomatique et militaire franco-israélienne
En 1947, comme ministre de l'Intérieur, il fait autoriser les escales en Corse des avions américains alimentant clandestinement en armes la Haganah et l'Irgoun[29], organisations paramilitaires sionistes en Palestine. Il facilite, par ailleurs, le transit par la France des Juifs en partance pour Israël. Combattant la tendance qu'il décèle de la part du Quai d'Orsay à ménager la Ligue arabe, Jules Moch prône le soutien à l'État d'Israël, et contribue à façonner l'un des traits dominants de la diplomatie de la Quatrième République.
C'est Jules Moch, qui, en , dans le cadre de son mandat à l'ONU, rend publique la secrète et intense coopération militaire franco-israélienne dans le domaine du nucléaire[30].
Au même moment, et aligné en cela sur la position de Pierre Mendès France, Jules Moch prend ses distances avec la campagne franco-anglaise de Suez, menée par Guy Mollet en coordination avec le gouvernement israélien, estimant notamment que Nasser n'est pas « le nouvel Hitler »[31].
Dirigeant de la Troisième Force
Il combat à la fois les gaullistes (RPF) et les communistes (PCF) et est un des leaders de la Troisième Force, sous la Quatrième République et dans les premières années de la Cinquième.
Battu par un candidat UNR aux élections législatives de 1958, il redevient député en 1962 grâce à un accord départemental[32] passé entre le PCF et la SFIO qui retire son candidat Raoul Calas (député de l'Hérault de 1946 à 1951 et de 1956 à 1958) arrivé en tête[33] au premier tour du scrutin. Jules Moch se justifie en déniant à ce soutien toute portée politique stratégique, au-delà de la coalition des « non » au gaullisme[34].
En 1967, il ne se représente pas et se retire de la vie politique. La circonscription est reprise par le PC. Jules Moch se consacre notamment à ses livres, à des conférences internationales scientifiques et au projet de pont sur la Manche, plus coûteux mais plus rentable qu'un tunnel.
Opposant à l'Union de la gauche
Issu de la génération socialiste qui est marquée par le stalinisme, la guerre froide et les combats anticommunistes, Jules Moch prend une position hostile à l'Union de la gauche dans les années 1970 ; il démissionne pour ces raisons du Parti socialiste le . En 1977, alors que François Mitterrand engrange les succès de sa stratégie d'union, Jules Moch affiche sa position d'opposant irréductible en publiant son dernier ouvrage politique : Le Communisme, jamais ![35].
Détail des mandats et fonctions
Au gouvernement
- Ministre des Transports du gouvernement Léon Blum (2) (du au )
- Ministre des Transports et Travaux publics du gouvernement Charles de Gaulle (2) (du au )
- Ministre des Transports et Travaux publics du gouvernement Félix Gouin (du au )
- Ministre des Transports et Travaux publics du gouvernement Georges Bidault (1) (du au )
- Ministre des Transports, Travaux publics et de la Reconstruction du gouvernement Léon Blum (3) (du au )
- Ministre des Transports et Travaux publics du gouvernement Paul Ramadier (1) (du au )
- Ministre des Affaires économiques, des Travaux publics, des Transports, de la Reconstruction et de l'Urbanisme, et (à partir du ) Président du conseil du Plan du gouvernement Paul Ramadier (2) (du au )
- Ministre de l'Intérieur du gouvernement Robert Schuman (1) (du au )
- Ministre de l'Intérieur du gouvernement André Marie (du au )
- Ministre de l'Intérieur du gouvernement Robert Schuman (2) (du au )
- Ministre de l'Intérieur du gouvernement Henri Queuille (1) (du au )
- Vice-président du conseil et ministre de l'Intérieur du gouvernement Georges Bidault (2) (du au )
- Ministre de la Défense nationale du gouvernement René Pleven (1) (du au )
- Ministre de la Défense nationale du gouvernement Henri Queuille (3) (du au )
- Ministre de l'Intérieur du gouvernement Pierre Pflimlin (du au )
À l’Assemblée nationale
- Député (SFIO) de la Drôme (1928-1936)
- Député (SFIO) de l'Hérault (1937-1941, 1945-1958, 1962-1967)
Publications
- La Russie des Soviets, Paris : éd. Île-de-France, 1925.
- Socialisme et rationalisation, L'Eglantine, Bruxelles, 1927.
- Le Rail et la Nation, Paris : Librairie Valois, 1931.
- Capitalisme et Transports, Paris : Librairie Valois, 1932.
- L'Espagne républicaine : l'œuvre d'une révolution, Paris : éd. Rieder, 1933 (avec Germaine Picard-Moch).
- Arguments socialistes, éd. de la Liberté, 1945.
- Le Communisme et la France, Société parisienne d'imprimerie, 1948.
- Confrontations (Doctrines - Déviations - Expériences - Espérances), éd. Gallimard, 1952 ; nouv. éd., Socialisme à l'ère atomique. Nouvelles confrontations, éd. Plon, 1974.
- Yougoslavie, terre d'expérience, éd. du Rocher, Monaco, 1953.
- Alerte, le problème crucial de la Communauté Européenne de défense, éd. Robert Laffont, 1954.
- La Folie des hommes (au sujet de la bombe atomique), éd. Robert Laffont, 1955.
- URSS : les yeux ouverts, éd. Robert Laffont, 1956.
- Washington D. Smith, banquier de Wall Street, éd. Robert Laffont, 1957.
- En retard d'une paix, éd. Robert Laffont, 1958.
- Socialisme vivant : dix lettres à un jeune, éd. Robert Laffont, 1960.
- En 1961, paix en Algérie, éd. Robert Laffont, 1961.
- Le Pont sur la Manche, Paris, éd. Robert Laffont, 1962, 248 pages.
- Non à la force de frappe, éd. Robert Laffont, 1963.
- Histoire du réarmement allemand depuis 1950, éd. Robert Laffont, 1965.
- Rencontres avec Darlan et Eisenhower, éd. Plon, 1968.
- Destin de la paix, Le Mercure de France, 1969.
- Rencontres avec Léon Blum, éd. Plon, 1970.
- Le Front populaire : grande espérance, éd. Perrin, 1971.
- Rencontres avec Charles de Gaulle, éd. Plon, 1971.
- Une si longue vie, éd. Robert Laffont, 1976.
- Le Communisme, jamais !, éd. Plon, 1977.
Notes et références
- ↑ Archives numérisées de l'état civil de Paris, acte de naissance no 16/326/1893, avec mention marginale du décès (consulté le 5 juillet 2012).
- ↑ Jean-Claude Maitrot, « Moch Jules (1893-1985) », sur universalis.fr, Encyclopædia Universalis (consulté le ).
- ↑ Nicolas Neiertz, « Argent, politique et aviation. L'affaire de l'aéropostale (1931-1932) », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 24, no 1, , p. 29–40 (DOI 10.3406/xxs.1989.2183, lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Battu par le candidat radical, M. Pecherot notice biographique sur le site de l'Assemblée nationale.
- ↑ Jules Moch, Une si longue vie, Paris, Robert Laffont, , page 113.
- ↑ Une si longue vie, p. 132.
- ↑ Une si longue vie, pages 156-160.
- ↑ Bernard Lévi, « Une racine d'X-Résistance : le groupe X-Libre (1941-1944) », La Jaune et la Rouge, no 601, , p. 52-53 (lire en ligne).
- ↑ Une si longue vie, page 168.
- ↑ « Dragoon », Magazine 39-45, N°97/98, .
- ↑ « Emile-Bertin ».
- ↑ « Corenc en 1939-1945 » sur le site de l'AJPN.
- ↑ Une place porte le nom d'André Moch à Corenc, en Isère où un monument commémoratif rappelle le combat.
- ↑ a et b Mencherini 2017.
- ↑ Méchoulan 1999, p. 239.
- ↑ Méchoulan 1999, p. 240.
- ↑ « “Un sabotage” : en 1947, à Agny, l’attentat du train postal coûtait la vie à vingt personnes », sur La Voix du Nord (consulté le ).
- ↑ Philippe Robrieux, Histoire intérieure du Parti communiste (tome 2), Fayard, , 253 p.
- ↑ Méchoulan 1999, p. 251.
- ↑ Méchoulan 1999, p. 248-249.
- ↑ « La face obscure du socialisme », entretien, marianne.net, 4 mai 2014.
- ↑ Pierre Outteryck, « La grève des mineurs de 1948 », site CGT [PDF].
- ↑ Les députés communistes l'accueillent à l'Assemblée au cri de « Heil Hitler » : Joël Kotek, Dan Kotek, L'Affaire Lyssenko, Paris, Éditions Complexe, 1986 (ISBN 978-2870271872), p. 126-127.
- ↑ CA de Versailles, jugement du 10 mars 2011.
- ↑ Laurence Mauriaucourt, « Grève de 1948 : charbons gagnants », humanite.fr, 21 mars 2011.
- ↑ Delphine Saubaber, « Justice pour les mineurs grévistes de 1948 », lexpress.fr, 2 avril 2011.
- ↑ Camille Raad, « Nouveau coup dur pour les mineurs grévistes de 1948, qui résistent encore », sur lavoixdunord.fr, La Voix du Nord, (consulté le ).
- ↑ AFP, « Mme Taubira veut indemniser des mineurs grévistes de 1948 », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
- ↑ Charles Reich « Jules Moch », sur le site du judaïsme alsacien.
- ↑ Jérémy Sebbane, Pierre Mendès France et la question du Proche-Orient : (1940-1982) lire en ligne.
- ↑ Site du judaïsme alsacien.
- ↑ L'accord, motivé par « la gravité de la situation politique et des menaces précises qui pèsent sur les libertés fondamentales des citoyens en raison des visées dictatoriales du régime gaulliste » (affiche reproduite dans Les Cahiers du communisme de décembre 1962), concerne le désistement du socialiste Alfred Crouzet en faveur de Paul Balmigère dans la circonscription de Béziers-Bédarieux et de Raoul Calas en faveur de Jules Moch dans la circonscription de Sète-Pézenas.
- ↑ « Notes sur le second tour des élections législatives de novembre 1962 », Revue française de science politique, année 1963, no 2, p. 320 [1].
- ↑ Dans l'interview qu'il accorde au quotidien communiste La Marseillaise entre les deux tours de scrutin (édition du 22 novembre 1962), Jules Moch déclare notamment : « Si je veux remercier Calas et ses amis pour leur geste politique, ce ne sont pas ses conséquences locales immédiates qui doivent retenir notre attention. Peu importe ce qui se passe dans une circonscription : ce qui compte, c'est l'évolution sur le plan national. Or en de multiples coins du pays des ententes de formes d'ailleurs diverses se nouent qui ont toutes un trait commun : il s'agit de faire échec au plus grand nombre possible de candidats de l'U.N.R. » (Cahiers du communisme, décembre 1962, p. 48).
- ↑ « Avant-propos », Jules Moch, Le communisme, jamais !, Plon, 1977
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
- Jules Moch, sur Wikimedia Commons
Bibliographie
- Claude Bagheriche, Jules Moch et les communistes. 1947-1948, mémoire de maîtrise, Paris-XII, 1988.
- Fabienne Chabod, Jules Moch, un socialiste de gouvernement. 1945-1951, mémoire de maîtrise, université de Besançon, 1986.
- Olivier Dedieu, « Jules Moch, député de l’Hérault (1937-1967) : la réussite ambivalente d’un parachutage en Languedoc », Parlement(s) : revue d'histoire politique, no HS 7 « Vie et pratiques politiques en terres méditerranéennes », , p. 90-101 (lire en ligne).
- Béatrice Grand, Jules Moch, un polytechnicien socialiste. 1893-1985, mémoire de DEA, Paris-XII, 1992.
- Éric Kocher-Marboeuf, « Le maintien de l'ordre lors des grèves de 1947 », dans Serge Berstein et Pierre Milza (dir.), L'année 1947, Paris, Presses de Sciences Po, , 531 p. (ISBN 2-7246-0786-4, présentation en ligne).
- Éric Méchoulan, Jules Moch : un socialiste dérangeant, Bruxelles / Paris, Bruylant / Librairie générale de droit et de jurisprudence, coll. « Histoires », , 588 p. (ISBN 2-8027-1282-9 et 2-275-01858-1).
- Éric Méchoulan, « Le pouvoir face aux grèves « insurrectionnelles » de novembre et décembre », dans Serge Berstein et Pierre Milza (dir.), L'année 1947, Paris, Presses de Sciences Po, , 531 p. (ISBN 2-7246-0786-4, présentation en ligne), p. 389-408.
- Éric Méchoulan, « Jules Moch et la défense de l'Europe (1950-1951) », Revue historique des armées, no 3 « Guerre froide et Crises en Asie », , p. 89-97.
- Éric Méchoulan, « Jules Moch, ingénieur de l'artillerie navale en politique », Cols bleus, no 2528, , p. 12-14 (lire en ligne).
- Robert Mencherini (préf. Maurice Agulhon), Guerre froide, grèves rouges : les grèves « insurrectionnelles » de 1947 : Parti communiste, stalinisme et luttes sociales en France (nouvelle édition augmentée), Paris, Syllepse, coll. « Collection Histoire », , 364 p. (ISBN 978-2-84950-548-9, OCLC 989689856, BNF 45241658) [présentation en ligne sur WorldCat].Première édition de 1998 : Guerre froide, grèves rouges : Parti communiste, stalinisme et luttes sociales en France : les grèves « insurrectionnelles » de 1947-1948, Paris, Syllepse, coll. « Utopie critique », , 307 p. (ISBN 2-907993-83-6, OCLC 406449990, BNF 37030268) [présentation en ligne de Sylvain Boulouque (2000)], [présentation en ligne de Danielle Tartakowsky (1999)].
- « Jules Moch », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition].
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative aux beaux-arts :
- National Portrait Gallery
- Ressource relative à la vie publique :
- Base Sycomore
- Ressource relative à la recherche :
- Persée
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Deutsche Biographie
- Enciclopedia italiana
- Munzinger
- Store norske leksikon
- Treccani
- Universalis
- Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- Archives nationales (France)
- IdRef
- LCCN
- GND
- Belgique
- Pays-Bas
- Pologne
- Israël
- NUKAT
- Suède
- Tchéquie
- WorldCat
v · m Gouvernement Léon Blum I (4 juin 1936 - 21 juin 1937) | |||||
---|---|---|---|---|---|
Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
Vice-président du Conseil | Édouard Daladier | Léon Blum Président du Conseil | |||
Ministres d'État | |||||
Défense nationale et Guerre | Édouard Daladier | ||||
Justice | Marc Rucart | ||||
Intérieur |
| ||||
Affaires étrangères | Yvon Delbos | ||||
Finances | Vincent Auriol | ||||
Marine | Alphonse Gasnier-Duparc | ||||
Air | Pierre Cot | ||||
Éducation nationale | Jean Zay | ||||
Économie nationale | Charles Spinasse | ||||
Travaux publics | Albert Bedouce | ||||
Commerce | Paul Bastid | ||||
Agriculture | Georges Monnet | ||||
Colonies | Marius Moutet | ||||
Travail | Jean-Baptiste Lebas | ||||
Pensions | Albert Rivière | ||||
Postes, Télégraphe et Téléphone | Robert Jardillier | ||||
Santé publique | Henri Sellier | ||||
| |||||
(← SARRAUT II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHAUTEMPS III →) |
v · m Gouvernement Léon Blum II (13 mars 1938 - 8 avril 1938) | |||||
---|---|---|---|---|---|
Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
Vice-président du Conseil | Édouard Daladier | Léon Blum Président du Conseil | |||
Ministres d'État | |||||
Coordination des services | Vincent Auriol | ||||
Trésor | Léon Blum | ||||
Défense nationale et Guerre | Édouard Daladier | ||||
Affaires étrangères | Joseph Paul-Boncour | ||||
Propagande | Ludovic-Oscar Frossard | ||||
Éducation nationale | Jean Zay | ||||
Intérieur | Marx Dormoy | ||||
Justice | Marc Rucart | ||||
Budget | Charles Spinasse | ||||
Agriculture | Georges Monnet | ||||
Travaux publics | Jules Moch | ||||
Colonies | Marius Moutet | ||||
Travail | Albert Sérol | ||||
Postes, Télégraphe et Téléphone | Jean-Baptiste Lebas | ||||
Santé publique | Fernand Gentin | ||||
Marine militaire | César Campinchi | ||||
Air | Guy La Chambre | ||||
Commerce | Pierre Cot | ||||
| |||||
(← CHAUTEMPS IV) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DALADIER III →) |
v · m Gouvernements Charles de Gaulle I et II (10 septembre 1944 - 20 janvier 1946) | ||
---|---|---|
Ministres d'État | Charles de Gaulle | |
Justice | ||
Affaires étrangères | Georges Bidault | |
Intérieur | Adrien Tixier | |
Guerre | ||
Marine | Louis Jacquinot | |
Air | Charles Tillon | |
Économie nationale | ||
Finances | ||
Production industrielle | ||
Agriculture | François Tanguy-Prigent | |
Ravitaillement |
| |
Colonies |
| |
Éducation nationale |
| |
Travail et Sécurité sociale | ||
Transports et Travaux publics |
| |
PTT | ||
Information | ||
Prisonniers, Déportés et Réfugiés | Henri Frenay | |
Santé | François Billoux | |
Afrique du Nord | Georges Catroux | |
Reconstruction et Urbanisme | Raoul Dautry | |
Population | Robert Prigent | |
(← LAVAL VI) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (GOUIN →) |
v · m Gouvernement Félix Gouin (26 janvier - 12 juin 1946) | |||||
---|---|---|---|---|---|
Vice-présidents du Conseil | Félix Gouin | ||||
Justice | Pierre-Henri Teitgen | ||||
Affaires étrangères | Georges Bidault | ||||
Intérieur | André Le Troquer | ||||
Armées | Edmond Michelet | ||||
Armement | Charles Tillon | ||||
Économie nationale et Finances | André Philip | ||||
Agriculture | François Tanguy-Prigent | ||||
Production industrielle | Marcel Paul | ||||
Éducation nationale | Marcel-Edmond Naegelen | ||||
Transports et Travaux publics | Jules Moch | ||||
PTT | Jean Letourneau | ||||
Outre-Mer | Marius Moutet | ||||
Travail et Sécurité sociale | Ambroise Croizat | ||||
Santé publique et Population | Robert Prigent | ||||
Ravitaillement | Henri Longchambon | ||||
Reconstruction et Urbanisme | François Billoux | ||||
| |||||
(← DE GAULLE II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BIDAULT I →) |
v · m Gouvernement Georges Bidault I (24 juin - 28 novembre 1946) | |||||
---|---|---|---|---|---|
Vice-présidents du Conseil | Georges Bidault | ||||
Ministres d'État | |||||
Affaires étrangères | Georges Bidault | ||||
Justice | Pierre-Henri Teitgen | ||||
Intérieur | Édouard Depreux | ||||
Armées | Edmond Michelet | ||||
Armement | Charles Tillon | ||||
Finances | Robert Schuman | ||||
Économie nationale | François de Menthon | ||||
Agriculture | François Tanguy-Prigent | ||||
Production industrielle | Marcel Paul | ||||
Éducation nationale | Marcel-Edmond Naegelen | ||||
Transports et Travaux publics | Jules Moch | ||||
Outre-Mer | Marius Moutet | ||||
Travail et Sécurité sociale | Ambroise Croizat | ||||
PTT | Jean Letourneau | ||||
Reconstruction et Urbanisme | François Billoux | ||||
Santé publique | René Arthaud | ||||
Population | Robert Prigent | ||||
Anciens combattants et Victimes de la guerre | Laurent Casanova | ||||
Ravitaillement | Yves Farge | ||||
| |||||
(← GOUIN) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BLUM III →) |
v · m Gouvernement Léon Blum III (16 décembre 1946 - 16 janvier 1947) | |||||
---|---|---|---|---|---|
Affaires étrangères | Léon Blum | Léon Blum | |||
Ministres d'État | |||||
Justice | Paul Ramadier | ||||
Intérieur | Édouard Depreux | ||||
Défense nationale | André Le Troquer | ||||
Économie nationale et Finances | André Philip | ||||
Agriculture | François Tanguy-Prigent | ||||
Production industrielle | Robert Lacoste | ||||
Éducation nationale | Marcel-Edmond Naegelen | ||||
Transports, Travaux publics et Reconstruction | Jules Moch | ||||
Outre-Mer | Marius Moutet | ||||
Travail et Sécurité sociale | Daniel Mayer | ||||
PTT | Eugène Thomas | ||||
Santé publique et Population | Pierre Ségelle | ||||
Anciens combattants et Victimes de la guerre | Max Lejeune | ||||
| |||||
(← BIDAULT I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (RAMADIER I →) |
v · m Gouvernements Paul Ramadier I et II (22 janvier 1947 - 19 novembre 1947) | |||||
---|---|---|---|---|---|
Sous la présidence de Vincent Auriol | |||||
Ministres d'État | Paul Ramadier | ||||
Justice | André Marie | ||||
Affaires étrangères | Georges Bidault | ||||
Intérieur | Édouard Depreux | ||||
Défense nationale | |||||
Guerre | |||||
Marine | |||||
Air | |||||
Finances | Robert Schuman | ||||
Économie nationale |
| ||||
Agriculture | |||||
Production industrielle | Robert Lacoste | ||||
Reconstruction et Urbanisme |
| ||||
Commerce | |||||
Éducation nationale | Marcel-Edmond Naegelen | ||||
Transports et Travaux publics | Jules Moch | ||||
Outre-Mer | |||||
Travail et Sécurité sociale | |||||
Santé publique et Population | |||||
Jeunesse, Arts et Lettres | Pierre Bourdan | ||||
Anciens combattants et Victimes de la guerre | |||||
PTT | Eugène Thomas | ||||
| |||||
(← BLUM III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (SCHUMAN I →) |
v · m Gouvernement Robert Schuman I (24 novembre 1947 - 19 juillet 1948) | |||||
---|---|---|---|---|---|
Sous la présidence de Vincent Auriol | |||||
Justice | André Marie | Robert Schuman | |||
Affaires étrangères | Georges Bidault | ||||
Intérieur | Jules Moch | ||||
Forces armées | Pierre-Henri Teitgen | ||||
Finances et Affaires économiques | René Mayer | ||||
Industrie et Commerce | Robert Lacoste | ||||
Agriculture | Pierre Pflimlin | ||||
Éducation nationale | |||||
Outre-Mer | Paul Coste-Floret | ||||
Travaux publics et Transports | Christian Pineau | ||||
Travail et Sécurité sociale | Daniel Mayer | ||||
Santé publique et Population | Germaine Poinso-Chapuis | ||||
Reconstruction et Urbanisme | René Coty | ||||
Anciens combattants et Victimes de la guerre | François Mitterrand | ||||
| |||||
(← RAMADIER III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MARIE →) |
v · m Gouvernement André Marie (26 juillet - 28 août 1948) | |||||
---|---|---|---|---|---|
Sous la présidence de Vincent Auriol | |||||
Vice-présidents du Conseil | André Marie | ||||
Ministres d'État | |||||
Justice | Robert Lecourt | ||||
Affaires étrangères | Robert Schuman | ||||
Intérieur | Jules Moch | ||||
Finances et Affaires économiques | Paul Reynaud | ||||
Forces armées | René Mayer | ||||
Éducation nationale | Yvon Delbos | ||||
Travaux publics et Transports | Christian Pineau | ||||
Industrie et Commerce | Robert Lacoste | ||||
Agriculture | Pierre Pflimlin | ||||
Outre-Mer | Paul Coste-Floret | ||||
Travail et Sécurité sociale | Daniel Mayer | ||||
Reconstruction et Urbanisme | René Coty | ||||
Anciens combattants et Victimes de la guerre | André Maroselli | ||||
Santé publique et Population | Pierre Schneiter | ||||
| |||||
(← SCHUMAN I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (SCHUMAN II →) |
v · m Gouvernement Robert Schuman II (5 septembre - 7 septembre 1948) | |||||
---|---|---|---|---|---|
Sous la présidence de Vincent Auriol | |||||
Affaires étrangères | Robert Schuman | Robert Schuman | |||
Vice-président du Conseil | André Marie | ||||
Justice | Robert Lecourt | ||||
Intérieur | Jules Moch | ||||
Finances et Affaires économiques | Christian Pineau | ||||
Défense nationale | René Mayer | ||||
Éducation nationale | Michel Tony-Révillon | ||||
Travaux publics et Transports | Henri Queuille | ||||
Industrie et Commerce | Robert Lacoste | ||||
Agriculture | Pierre Pflimlin | ||||
Outre-Mer | Paul Coste-Floret | ||||
Travail et Sécurité sociale | Daniel Mayer | ||||
Reconstruction et Urbanisme | René Coty | ||||
Anciens combattants et Victimes de la guerre | Jules Catoire | ||||
Santé publique et Population | Pierre Schneiter | ||||
| |||||
(← MARIE) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (QUEUILLE I →) |
v · m Gouvernement Henri Queuille I (11 septembre 1948 - 5 octobre 1949) | |||||
---|---|---|---|---|---|
Sous la présidence de Vincent Auriol | |||||
Finances et Affaires économiques | Henri Queuille | Henri Queuille | |||
Vice-président du Conseil et Justice | |||||
Affaires étrangères | Robert Schuman | ||||
Intérieur | Jules Moch | ||||
Défense nationale | Paul Ramadier | ||||
Éducation nationale | Yvon Delbos | ||||
Travaux publics, Transports et Tourisme | Christian Pineau | ||||
Industrie et Commerce | Robert Lacoste | ||||
Agriculture | Pierre Pflimlin | ||||
Outre-Mer | Paul Coste-Floret | ||||
Travail et Sécurité sociale | Daniel Mayer | ||||
Reconstruction et Urbanisme | Eugène Claudius-Petit | ||||
Anciens combattants et Victimes de la guerre | Robert Bétolaud | ||||
Santé publique et Population | Pierre Schneiter | ||||
Marine marchande | André Colin | ||||
| |||||
(← SCHUMAN II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BIDAULT II →) |
v · m Gouvernements Georges Bidault II et III (28 octobre 1949 - 24 juin 1950) | |||||
---|---|---|---|---|---|
Sous la présidence de Vincent Auriol | |||||
Vice-présidents du Conseil |
| Georges Bidault | |||
Intérieur |
| ||||
Ministre d'État et Information | Pierre-Henri Teitgen | ||||
Justice | René Mayer | ||||
Affaires étrangères | Robert Schuman | ||||
Défense nationale | René Pleven | ||||
Finances et Affaires économiques | Maurice Petsche | ||||
Éducation nationale | Yvon Delbos | ||||
Travaux publics, Transports et Tourisme | |||||
Industrie et Commerce | |||||
Agriculture | |||||
Outre-Mer | Jean Letourneau | ||||
Travail et Sécurité sociale | |||||
Reconstruction et Urbanisme | Eugène Claudius-Petit | ||||
Anciens combattants et Victimes de la guerre | Louis Jacquinot | ||||
Santé publique et Population | Pierre Schneiter | ||||
PTT | |||||
| |||||
(← QUEUILLE I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (QUEUILLE II →) |
v · m Gouvernement René Pleven I (12 juillet 1950 - 28 février 1951) | |||||
---|---|---|---|---|---|
Sous la présidence de Vincent Auriol | |||||
Ministres d'État | René Pleven | ||||
Justice | René Mayer | ||||
Affaires étrangères | Robert Schuman | ||||
Intérieur | Henri Queuille | ||||
Défense nationale | Jules Moch | ||||
Finances et Affaires économiques | Maurice Petsche | ||||
Budget | Edgar Faure | ||||
Éducation nationale | Pierre-Olivier Lapie | ||||
Travaux publics, Transports et Tourisme | Antoine Pinay | ||||
Industrie et Commerce | Jean-Marie Louvel | ||||
Agriculture | Pierre Pflimlin | ||||
Outre-Mer | François Mitterrand | ||||
Travail et Sécurité sociale | Paul Bacon | ||||
Reconstruction et Urbanisme | Eugène Claudius-Petit | ||||
Anciens combattants et Victimes de la guerre | Louis Jacquinot | ||||
Santé publique et Population | Pierre Schneiter | ||||
PTT | Charles Brune | ||||
Marine marchande | Gaston Defferre | ||||
Information | Albert Gazier | ||||
Ministre sans portefeuille | Paul Giacobbi | ||||
| |||||
(← QUEUILLE II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (QUEUILLE III →) |
v · m Gouvernement Henri Queuille III (10 mars - 10 juillet 1951) | |||||
---|---|---|---|---|---|
Sous la présidence de Vincent Auriol | |||||
Intérieur | Henri Queuille | Henri Queuille | |||
Vice-présidents du Conseil | |||||
Ministres d'État | Jean Letourneau | ||||
Justice | René Mayer | ||||
Défense nationale | Jules Moch | ||||
Finances et Affaires économiques | Maurice Petsche | ||||
Budget | Edgar Faure | ||||
Éducation nationale | Pierre-Olivier Lapie | ||||
Affaires étrangères | Robert Schuman | ||||
Travaux publics, Transports et Tourisme | Antoine Pinay | ||||
Industrie et Commerce | Jean-Marie Louvel | ||||
Agriculture | Pierre Pflimlin | ||||
Outre-Mer | François Mitterrand | ||||
Travail et Sécurité sociale | Paul Bacon | ||||
Reconstruction et Urbanisme | Eugène Claudius-Petit | ||||
Anciens combattants et Victimes de la guerre | Louis Jacquinot | ||||
Santé publique et Population | Pierre Schneiter | ||||
PTT | Charles Brune | ||||
Marine marchande | Gaston Defferre | ||||
Information | Albert Gazier | ||||
| |||||
(← PLEVEN I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PLEVEN II →) |
v · m Gouvernement Pierre Pflimlin (13 mai - 28 mai 1958) | ||
---|---|---|
Sous la présidence de René Coty | ||
Vice-président du Conseil | Guy Mollet | Pierre Pflimlin |
Ministres d'État | ||
Justice | Robert Lecourt | |
Affaires étrangères | René Pleven | |
Intérieur |
| |
Algérie | André Mutter | |
Défense nationale et Forces armées | Pierre de Chevigné | |
Finances, affaires économiques et Plan | Edgar Faure | |
Éducation nationale | Jacques Bordeneuve | |
Travaux publics, Transports et Tourisme | Édouard Bonnefous | |
Industrie et Commerce | Paul Ribeyre | |
Agriculture | Roland Boscary-Monsservin | |
Outre-Mer | André Colin | |
Travail et Sécurité sociale | Paul Bacon | |
Santé | André Maroselli | |
Reconstruction et Urbanisme | Pierre Garet | |
Anciens combattants et Victimes de la guerre | Vincent Badie | |
Information | Albert Gazier | |
Institutions européennes | Maurice Faure | |
(← GAILLARD) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DE GAULLE III →) |
- Portail de la politique française
- Portail de la culture juive et du judaïsme
- Portail de la Drôme
- Portail de l’Hérault
- Portail de la France