Jules Dufaure

Jules Dufaure
Illustration.
Portrait de Jules Dufaure (Par Antoine Samuel Adam-Salomon, années 1870, conservé au Philadelphia Museum of Art).
Fonctions
Sénateur inamovible

(4 ans, 10 mois et 15 jours)
Prédécesseur Auguste Casimir-Perier
Successeur Marcellin Berthelot
Député français

(5 ans et 6 mois)
Élection 8 février 1871
Réélection 20 février 1876
Circonscription Charente-Inférieure (Arrondissement de Marennes)
Législature Assemblée nationale de 1871
Ire (Troisième République)
Groupe politique Centre gauche
Successeur Frédéric Mestreau

(17 ans, 4 mois et 1 jour)
Élection 21 juin 1834
Réélection 4 novembre 1837
6 mars 1839
9 juillet 1842
1er août 1846
24 avril 1848
14 mai 1849
Circonscription Charente-Inférieure
Président du Conseil des ministres français

(1 an, 1 mois et 22 jours)
Président Patrice de Mac Mahon
Jules Grévy
Gouvernement Dufaure V
Législature IIe (Troisième République)
Prédécesseur Gaëtan de Rochebouët
Successeur William Henry Waddington

(9 mois et 19 jours)
Président Patrice de Mac Mahon
Gouvernement Dufaure III et IV
Législature Assemblée nationale de 1871
Ire (Troisième République)
Prédécesseur Louis Buffet (Vice-président du Conseil)
Successeur Jules Simon
Ministre de la Justice

(1 an, 1 mois et 22 jours)
Président Patrice de Mac Mahon
Jules Grévy
Président du Conseil Lui-même
Gouvernement Dufaure V
Prédécesseur François Lepelletier
Successeur Philippe Le Royer

(1 an, 9 mois et 3 jours)
Président Patrice de Mac Mahon
Président du Conseil Lui-même (1876)
Vice-président du Conseil Louis Buffet (1875-1876)
Gouvernement Buffet
Dufaure III et IV
Prédécesseur Adrien Tailhand
Successeur Louis Martel

(2 ans, 3 mois et 5 jours)
Président Adolphe Thiers (1871-1873)
Chef de l'État Adolphe Thiers (1871)
Vice-président du Conseil Lui-même
Gouvernement Dufaure I et II
Prédécesseur Adolphe Crémieux
Successeur Jean Ernoul
Vice-président du Conseil des ministres

(2 ans, 3 mois et 5 jours)
Président Adolphe Thiers
Gouvernement Dufaure I et II
Législature Assemblée nationale de 1871
Prédécesseur Louis Jules Trochu (indirectement, président du gouvernement de la Défense nationale)
Successeur Albert de Broglie
Ministre de l’Intérieur

(4 mois et 28 jours)
Président Louis-Napoléon Bonaparte
Président du Conseil Odilon Barrot
Gouvernement Barrot II
Prédécesseur Léon Faucher
Successeur Ferdinand Barrot

(2 mois et 7 jours)
Chef de l'État Eugène Cavaignac
Président du Conseil Eugène Cavaignac
Gouvernement Cavaignac
Prédécesseur Adrien Recurt
Successeur Léon de Malleville
Vice-président de la Chambre des députés

(5 ans, 6 mois et 29 jours)
Ministre des Travaux publics

(9 mois et 18 jours)
Monarque Louis-Philippe Ier
Président du Conseil Jean-de-Dieu Soult
Gouvernement Soult II
Prédécesseur Adrien de Gasparin
Successeur Hippolyte François Jaubert
Biographie
Nom de naissance Jules Armand Stanislas Dufaure
Date de naissance
Lieu de naissance Saujon, France
Date de décès (à 82 ans)
Lieu de décès Rueil-Malmaison, France
Nationalité Française
Enfants Gabriel Dufaure
Amédée Dufaure
Profession Avocat

Signature de Jules Dufaure

Jules Dufaure
Chefs du gouvernement français
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Jules Armand Stanislas Dufaure né le 14 frimaire an VII () à Saujon (Charente-Inférieure) et mort le à Rueil-Malmaison (Seine-et-Oise), est un avocat et homme d'État français d'orientation libérale, plusieurs fois ministre sous la monarchie de Juillet, la Seconde République et la Troisième République.

Biographie

Famille et jeunesse

Il est le fils de Pierre Stanislas Dufaure (1770-1858), officier de marine et maire de Grézac (Charente-Maritime, alors appelée « Charente-Inférieure »), et de Catherine de Chal (1776-1836).

Il suit ses études secondaires à l'école des Oratoriens de Vendôme (à la même époque que Balzac), puis des études de droit à Paris. Reçu avocat, il s'inscrit au barreau de Saintes, puis à celui de Bordeaux (1820). Premier avocat à plaider sans avoir écrit d'avance sa plaidoirie, il ne tarde pas à acquérir une grande réputation.

Il épouse Claire Jaubert (1820-1878), fille de l'orientaliste Pierre-Amédée Jaubert ; de ce mariage, sont nés deux fils, Gabriel et Amédée, tous deux députés, et une fille, épouse d'Édouard de Monicault, officier de marine et fils d'Alexis de Monicault.

Sous la monarchie de Juillet

Le , il est élu député libéral par le 7e collège électoral de la Charente-Inférieure (Saintes)[1] ; il est réélu dans cet arrondissement jusqu'en 1848 : le , le [2], le 2 mars et le , le [3] et le [4]. À la Chambre des députés, il siège avec le tiers parti, se fait bientôt remarquer comme orateur d'affaires et conquiert une haute situation parlementaire par ses discours à la tribune ou dans les bureaux par ses rapports.

En 1836, sous le ministère Thiers, il est nommé conseiller d'État et cette circonstance détermina le premier renouvellement de son mandat législatif. Il se retire, à la chute du cabinet, avec Thiers, dont il est devenu le collaborateur, et entre avec lui dans une farouche opposition au ministère Molé.

Dufaure portraituré par Jean-Baptiste Isabey en 1844.

À la chute de celui-ci, il brave la consigne de non-participation donnée par Thiers et entre le dans le ministère Soult comme ministre des Travaux publics. Il soutient en cette qualité les grandes discussions qui s'ouvrirent au Parlement sur les modalités de réalisation des chemins de fer. Il quitte le ministère le et ne fait pas partie du second ministère Thiers, qu'il ne combat cependant pas. Néanmoins, il attaque vivement le projet de loi sur les fortifications de Paris. Il se signale également comme rapporteur du projet de loi sur l'expropriation pour cause d'utilité publique.

En 1842, il est nommé vice-président de la Chambre des députés avec l'appui du gouvernement ; il est renommé en 1845, mais cette fois grâce à l'appui de l'opposition. Il est rapporteur de la loi sur les chemins de fer de 1842 et joua un rôle déterminant dans le vote de la loi qui créa un tracé général de six lignes partant de Paris.

Louis Marie de Lahaye Cormenin évoque en ces termes son talent parlementaire : « Lorsqu'il demande la parole à la fin de la séance, c'est que la discussion s'égare et qu'il est temps de conclure. Il la prend, il la ramène dans ses voies ; il trace autour de ses débords les circonvallations puissantes de son raisonnement ; il dévide, il enroule ses preuves comme une ménagère fait tourner son fuseau sous ses doigts agiles ; ainsi il pousse ses fils dans toutes les directions ; il les rassemble, il les entre-croise et il en compose une maille si souple, si serrée et si forte que son adversaire enveloppé est obligé de mettre un genou en terre devant l'Assemblée et de s'avouer vaincu. »[5]

En août 1846, Dufaure se rapproche politiquement d'Alexis de Tocqueville et de quelques autres députés (Francisque de Corcelle, Jean-Charles Rivet, Adolphe Billault). Ils créent ensemble le parti de la « Jeune Gauche ». Malgré son hostilité grandissante à la politique de Louis-Philippe en 1847, il blâme vivement la « campagne des Banquets » et, lorsque le ministère Guizot est mis en accusation par l'opposition dynastique, il lance aux ministres en passant devant leur banc : « Si vous aviez laissé faire le banquet, c'est alors que vous auriez mérité d'être mis en accusation ! »

Sous la Deuxième République et le Second Empire

Dufaure caricaturé par Cham, 1850.

Dufaure accepte la proclamation de la République après la Révolution de 1848 et est élu le représentant de la Charente-Inférieure à l'Assemblée constituante[6].

Du 13 octobre au , il est ministre de l'Intérieur dans le gouvernement du général Cavaignac.

Du 2 juin au , il est ministre de l'Intérieur sous la présidence de Louis-Napoléon Bonaparte.

Il se retire de la vie politique après le coup d'État du , devenant membre du conseil de l'ordre puis bâtonnier du barreau de Paris. Il revient à la politique quelques années plus tard, en tant que membre de l'Union libérale. Malgré plusieurs échecs aux élections législatives — notamment en 1859, en 1862 et en 1867 — il continue de lutter contre Napoléon III lors de nombreux procès politiques mettant en cause des personnalités de l'opposition libérale ou républicaine tels que le duc d'Aumale, Prévost-Paradol et Émile de Girardin, ou encore lors du célèbre « Procès des Treize » en 1864. Il est également directeur de campagne de Thiers lors de son élection à Paris en 1869 et s'oppose au référendum plébiscitaire de Napoléon III en 1870.

Le , il est élu à l'Académie française en remplacement du duc Étienne-Denis Pasquier.

Sous la Troisième République

Dufaure photographié par Pierre Petit.

En 1871, il est élu député par cinq départements.

Député modéré en 1871, il est nommé ministre de la Justice et vice-président du Conseil de février 1871 à mai 1873.

Le premier gouvernement Jules Dufaure, aussi appelé « gouvernement de Versailles » a été le troisième gouvernement de la Troisième République naissante, en France, du 19 février 1871 au 18 mai 1873. Il est dirigé par Jules Dufaure en tant que « vice-président du Conseil des ministres », sous l'autorité du chef du pouvoir exécutif, Adolphe Thiers, devenu, après août 1871 (loi Rivet), président de la République.

Bien que de courte durée son action marqua profondément l'histoire de France. En effet, avec l'appui de l'armée régulière, il doit alors affirmer son autorité sur l'ensemble du territoire français lors de la guerre civile qui l'oppose aux communes insurrectionnelles, dont la commune de Paris. Ces dernières, militairement organisées autour de la garde nationale, sont vaincues à la suite de la campagne de 1871 à l'intérieur ce qui permet à la démocratie représentative de s'imposer durablement face aux volontés de démocratie directe.

Le deuxième gouvernement Jules Dufaure a été le quatrième gouvernement de la Troisième République encore provisoire, du 18 mai 1873 au 24 mai 1873. Il a été dirigé par Jules Dufaure en tant que « vice-président du Conseil des ministres », sous l'autorité du président de la République Adolphe Thiers.

Jules Dufaure est ministre de la Justice dans le cabinet Buffet en 1875. C'est en tant que garde des Sceaux qu'il a contribué à la création du droit administratif français : lors d'une séance du Tribunal des conflits durant laquelle les voix se partageaient, il a dû voter et a choisi la compétence du Conseil d'État et non de la Cour de cassation. L'arrêt en question est aujourd'hui connu sous le nom d'arrêt Blanco rendu le , il est considéré comme l'arrêt fondateur du droit administratif français[7].

Il est élu sénateur inamovible en août 1875.

La commission des Trente présidée par Batbie, en , réunie dans une des salles du musée de Versailles, d'après un dessin de G. Janet et un croquis de Pelcoq gravure Amédée Daudenarde.

Dufaure est vice-président du conseil pour la troisième fois en février 1876, puis nommé président du Conseil en mars : c'est le quatrième gouvernement Dufaure de mars à décembre 1876. Il est le premier sous la Troisième République à porter ce titre.

Il est de nouveau président du conseil en décembre 1877 après la crise du 16 mai avec le triomphe de la coalition républicaine. En janvier, il est confronté à une nouvelle majorité, hostile, qui lui demande d'épurer certaines administrations[8]. Après la mort de Thiers, Dufaure devient le chef de l'aile modérée du bloc des gauches qui oblige Mac Mahon à « se soumettre ».

Avec son Gouvernement il assurera encore l'intérim de ce dernier le , jour de l'élection du président Jules Grévy.

Les 14 mois du cinquième gouvernement Dufaure constituent une année de calme relatif, avec la tenue de l'Exposition universelle de 1878 et le congrès de Berlin. Mais endeuillé par la disparition de son épouse et âgé de 80 ans à la fin de l'année 1878, Dufaure préfère se retirer lors de la démission de Mac Mahon en , à la suite de l'ultimatum posé concernant l'épuration de la fonction publique et en particulier du commandement militaire.

Mandats électifs

  • 1834 : député de la Charente-Inférieure, élu à Saintes
  • 1842 : vice-président de la Chambre
  • 1845 : vice-président de la Chambre
  • 1848 : représentant de la Charente-Inférieure à l'Assemblée constituante
  • 1848 : député de la Charente-Inférieure à l'Assemblée nationale
  • 1871 : député de la Charente-Inférieure
  • 1876 : député de la Charente-inférieure, élu à Marennes
  • 1876 : sénateur inamovible

Fonctions ministérielles

Généalogie

Ascendance de Jules Dufaure
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Michel Dufaure
 
 
 
 
 
 
 
François Dufaure
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Hélène Neveu
 
 
 
 
 
 
 
Pierre Dufaure
(22/05/1746 à Ambérac - 1797)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Louise de Livenne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pierre Stanislas Dufaure
(10/06/1770 - 10/01/1858 à Saujon)
enseigne de vaisseau, maire de Grézac
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Étienne Barré
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Marie Anne Barré
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Marie Anne Brochet
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Jules Armand Stanislas Dufaure
(04/12/1798 à Saujon - 27/06/1881 à Rueil-Malmaison)
président du Conseil des ministres français
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Charles de Chal
conseiller du roi
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Jean-Baptiste de Chal
(23/08/1738 - ???? )
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Hélène Louise Germain
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Catherine de Chal
(04/09/1776 à Saujon - 1836 à Bordeaux)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Eustelle Bernard
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Distinctions

Notes et références

  1. 319 voix sur 431 votants et 574 inscrits contre 73 à M. Brown.
  2. 354 voix sur 442 votants et 628 inscrits.
  3. 353 voix sur 464 votants et 668 inscrits contre 40 à M. Oudet, 33 à M. Boscal de Réals et 24 à M. Lemercier.
  4. 422 voix sur 493 votants et 704 inscrits contre 12 à M. Oudet.
  5. Cité par le Dictionnaire des parlementaires français.
  6. 5e sur 12 par 68 197 voix sur 111 907 votants et 136 016 inscrits.
  7. Ce rôle de Dufaure est rappelé par le rapport du Tribunal des conflits pour 2005, p. 44.
  8. Alfred Colling, La Prodigieuse Histoire de la Bourse, Paris, Société d'éditions économiques et financières, , p. 294.

Voir aussi

Bibliographie

  • « Jules Dufaure », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition].
  • Jean-Louis Berthet, Jules Dufaure : L'Homme de la République (1898-1881), Le Croit Vif, , 393 p. (ISBN 978-2-36199-557-7).
  • Jean-Pierre Machelon, « Dufaure Jules Armand Stanislas 1798-1881 », dans Jean-Marie Mayeur et Alain Corbin (dir.), Les immortels du Sénat, 1875-1918 : les cent seize inamovibles de la Troisième République, Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Histoire de la France aux XIXe et XXe siècles » (no 37), , 512 p. (ISBN 2-85944-273-1, lire en ligne), p. 312-315.
  • Jean-Pierre Machelon, « Dufaure et la réforme de la justice », dans Pierre Allorant, Walter Badier et Jean Garrigues (dir.), Les dix décisives : 1869-1879, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 450 p. (ISBN 978-2-7535-8386-3, lire en ligne), p. 309-318.
  • Georges Picot, M. Dufaure. Sa vie et ses discours, Paris, Calmann-Lévy, 1883.
  • Benoît Yvert (dir.), Premiers ministres et présidents du Conseil. Histoire et dictionnaire raisonné des chefs du gouvernement en France (1815-2007), Paris, Perrin, 2007, 916 p.

Liens externes

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  • Nécrologie parue dans Le Figaro, 28 juin 1881
  • Nécrologie parue dans Le Petit Journal, 29 juin 1881
Voir ce modèle.
Jules Dufaure
Précédé par Suivi par
Louis Jules Trochu
Vice-président du Conseil des ministres
-
Albert de Broglie
Louis Buffet
Président du Conseil des ministres
-
Jules Simon
Gaëtan de Rochebouët
Président du Conseil des ministres
-
William Henry Waddington
Antoine Sénard
Ministre français de l'Intérieur
13 octobre 1848 - 20 novembre 1848
Léon de Malleville
Léon Faucher
Ministre français de l'Intérieur
2 juin 1849 - 31 octobre 1849
Ferdinand Barrot


Louis Buffet
Ministre français de l'Intérieur
-
Amable Ricard


François Lepelletier
Ministre français de la Justice
Philippe Le Royer


Adrien Tailhand
Ministre français de la Justice
Louis Martel


Adolphe Crémieux
Ministre français de la Justice
Jean Ernoul
Voir ce modèle.
Précédé par Suivi par
Étienne-Denis Pasquier
Jules Dufaure
1863-1881
Victor Cherbuliez
v · m
Composition de l'Académie française au jour de son élection (23 avril 1863)
Par numéro
de fauteuil
Par date
d'élection
v · m
Composition de l'Académie française au jour de sa mort (27 juin 1881)
Par numéro
de fauteuil

1. Émile Augier
2. Alexandre Dumas fils
3. Jules Dufaure
4. Franz de Champagny
5. Edmond Rousse
6. Louis de Viel-Castel
7. Émile Ollivier
8. Jules Simon
9. Victorien Sardou
10. Victor de Laprade

Par date
d'élection
v · m
Gouvernements Jules Dufaure III et IV (23 février 1876 - 3 décembre 1876)
Sous la présidence de Patrice de Mac Mahon
Justice et Cultes Jules Dufaure


Jules Dufaure
Président du Conseil
Affaires étrangères Louis Decazes
Intérieur
Finances Léon Say
Guerre
Marine et Colonies
Instruction publique et Beaux-Arts
Travaux publics
Agriculture et Commerce
Liste des sous-secrétaires d’État
(← BUFFET) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (SIMON →)
v · m
Gouvernement Jules Dufaure V (13 décembre 1877 - 30 janvier 1879)
Sous la présidence de Patrice de Mac Mahon
Justice Jules Dufaure


Jules Dufaure
Président du Conseil
Affaires étrangères William Waddington
Intérieur Émile de Marcère
Finances Léon Say
Guerre
Marine et Colonies Louis Pierre Alexis Pothuau
Instruction publique, Cultes et Beaux-Arts Agénor Bardoux
Travaux publics Charles de Freycinet
Agriculture et Commerce Pierre-Edmond Teisserenc de Bort
Liste des sous-secrétaires d’État
(← ROCHEBOUËT) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (WADDINGTON →)
v · m
Gouvernement Louis Buffet (10 mars 1875 - 23 février 1876)
Sous la présidence de Patrice de Mac Mahon
Intérieur Louis Buffet


Louis Buffet
Vice-président du Conseil
Justice Jules Dufaure
Affaires étrangères Louis Decazes
Finances Léon Say
Guerre Ernest Courtot de Cissey
Marine et Colonies Louis Raymond de Montaignac de Chauvance
Instruction publique, Cultes et Beaux-Arts Henri Wallon
Travaux publics Eugène Caillaux
Agriculture et Commerce Camille de Meaux
Liste des sous-secrétaires d’État
(← DE CISSEY) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DUFAURE III →)
v · m
Présidents du Conseil des ministres de la IIIe République française
Présidence de
Adolphe Thiers
  • 1871 : Jules Dufaure
    • I
    • II
Patrice de Mac Mahon
Jules Grévy
Sadi Carnot
Jean Casimir-Perier
Félix Faure
Émile Loubet
Armand Fallières
Raymond Poincaré
Paul Deschanel
Alexandre Millerand
Gaston Doumergue
Paul Doumer
Albert Lebrun
v · m
Gouvernements Jules Dufaure I et II (19 février 1871 - 24 mai 1873)
Sous la présidence d'Adolphe Thiers
Justice Jules Dufaure


Jules Dufaure
Vice-président du Conseil
Affaires étrangères
Intérieur
Finances
Guerre
Marine et Colonies Louis Pierre Alexis Pothuau
Instruction publique, Cultes et Beaux-Arts
Travaux publics
Agriculture et Commerce
Cultes Oscar Bardi de Fourtou (1873)
Liste des sous-secrétaires d’État
(← DEFENSE NATIONALE) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DE BROGLIE I →)
v · m
Gouvernement Cavaignac (28 juin - 20 décembre 1848)
Guerre Louis Juchault de Lamoricière

Louis Eugène Cavaignac
Président du Conseil
Finances Michel Goudchaux
Justice
Intérieur
Agriculture et Commerce Charles Gilbert Tourret
Travaux publics
Affaires étrangères
  • Jules Bastide (homme politique, 1800-1879)
  • Marie-Alphonse Bedeau
  • Jules Bastide (homme politique, 1800-1879)
Instruction publique et Cultes
Marine et Colonies
(← COMMISSION EXÉCUTIVE) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BARROT I →)
v · m
Gouvernements Odilon Barrot I et II (20 décembre 1848 - 30 octobre 1849)
Sous la présidence de Louis-Napoléon Bonaparte
Justice Odilon Barrot

Odilon Barrot
Président du Conseil
Affaires étrangères
Finances Hippolyte Passy
Intérieur
Travaux publics
Marine et Colonies Victor Destutt de Tracy
Guerre Joseph Marcellin Rulhières
Instruction publique et Cultes Alfred de Falloux
Agriculture et Commerce
(← CAVAIGNAC) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (HAUTPOUL →)
v · m
Gouvernement Jean-de-Dieu Soult II ( - )
Sous le règne de Louis-Philippe Ier
Affaires étrangères Nicolas Soult

Nicolas Soult
Président du Conseil
Intérieur Tanneguy Duchâtel
Justice et Cultes Jean-Baptiste Teste
Guerre Virgile Schneider
Finances Hippolyte Passy
Marine et Colonies Guy-Victor Duperré
Instruction publique Abel-François Villemain
Travaux publics Jules Dufaure
Agriculture et Commerce Laurent Cunin-Gridaine
Liste des sous-secrétaires d’État
(← MINISTÈRE DE TRANSITION) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (THIERS II →)
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