Robert Schuman

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Robert Schuman
Illustration.
Robert Schuman en 1949.
Fonctions
Président de l'Assemblée parlementaire européenne

(1 an, 11 mois et 28 jours)
Prédécesseur Hans Furler
Successeur Hans Furler
Ministre de la Justice

(11 mois et 1 jour)
Président René Coty
Président du Conseil Edgar Faure
Gouvernement Faure II
Prédécesseur Emmanuel Temple
Successeur François Mitterrand
Président du Conseil des ministres français

(6 jours)
Président Vincent Auriol
Gouvernement Schuman II
Législature 1re
Coalition Troisième Force
MRP-SFIO-RAD-AD-UDSR
Prédécesseur André Marie
Successeur Henri Queuille

(7 mois et 25 jours)
Président Vincent Auriol
Gouvernement Schuman I
Législature 1re
Coalition Troisième Force
MRP-SFIO-RAD-AD-UDSR-PRL
Prédécesseur Paul Ramadier
Successeur André Marie
Ministre des Affaires étrangères

(4 ans, 5 mois et 13 jours)
Président Vincent Auriol
Président du Conseil André Marie
Lui-même
Henri Queuille
Georges Bidault
René Pleven
Edgar Faure
Antoine Pinay
Gouvernement Marie
Schuman II
Queuille I
Bidault II et III
Queuille II
Pleven I
Queuille III
Pleven II
Faure I
Pinay
Prédécesseur Georges Bidault
Successeur Georges Bidault
Ministre des Finances

(10 mois et 2 jours)
Président Vincent Auriol
Président du Conseil Paul Ramadier
Gouvernement Ramadier I
Ramadier II
Prédécesseur André Philip
Successeur René Mayer

(5 mois et 22 jours)
Chef de l'État Georges Bidault
Président du Conseil Georges Bidault
Gouvernement Bidault I
Prédécesseur André Philip
Successeur André Philip
Député français

(16 ans, 11 mois et 3 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
30 novembre 1958
Circonscription Moselle (1945-1958)
4e de la Moselle (1958-1962)
Législature 1re Constituante
2e Constituante
Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Ire (Cinquième République)
Groupe politique MRP (1945-1958)
RPCD (1958-1962)
Successeur Maurice Schnebelen

(22 ans, 6 mois et 15 jours)
Élection 30 novembre 1919
Réélection 25 mai 1924
29 avril 1928
8 mai 1932
3 mai 1936
Circonscription Moselle
Législature XIIe, XIIIe, XIVe, XVe et XVIe (Troisième République)
Groupe politique ERD (1919-1924)
URD (1924-1928)
NI (1928-1932)
DP (1932-1942)
Sous-secrétaire d'Etat aux Réfugiés

(24 jours)
Président Albert Lebrun
Président du Conseil Philippe Pétain
Gouvernement Pétain
Sous-secrétaire d'Etat à la Vice-présidence du Conseil

(2 mois et 26 jours)
Président Albert Lebrun
Président du Conseil Paul Reynaud
Gouvernement Reynaud
Prédécesseur André Février (indirectement)
François de Tessan (indirectement)
Successeur Raphaël Alibert
Biographie
Nom de naissance Jean-Baptiste Nicolas Robert Schuman
Date de naissance
Lieu de naissance Luxembourg (Luxembourg)
Date de décès (à 77 ans)
Lieu de décès Scy-Chazelles (Moselle,
France)
Sépulture Église Saint-Quentin de Scy-Chazelles
Nationalité Allemande (1886-1919)
Française (1919-1963)
Parti politique URL (1919-1931)
PDP (1931-1940)
MRP (1945-1963)
Profession Personnalité politique
Avocat
Religion Catholicisme
Résidence rue de Verneuil (Paris),
Scy-Chazelles (Moselle)

Signature de Robert Schuman

Robert Schuman
Présidents du Parlement européen
Présidents du Conseil des ministres français
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Robert Schuman (/ʁɔbɛʁ ʃuman/), né Jean-Baptiste Nicolas Robert Schuman le à Luxembourg (Luxembourg) et mort le à Scy-Chazelles (Moselle), est un homme d'État français. Sous-secrétaire d'État pendant la Troisième République, ministre pendant la Quatrième République, notamment aux Affaires étrangères, puis président du Conseil des ministres à deux reprises, Schuman a exercé par ailleurs les fonctions de président du Parlement européen.

Il est considéré comme l'un des pères fondateurs de la construction européenne aux côtés de Jean Monnet, Konrad Adenauer, Johan Willem Beyen, Paul-Henri Spaak, Joseph Bech et Alcide De Gasperi.

L'Église catholique a entamé le procès canonique en vue de sa béatification. Le , il est déclaré vénérable par le pape François.

Biographie

Enfance

Maison natale de Robert Schuman à Clausen, un quartier de la ville de Luxembourg.

Le père de Robert Schuman, Jean-Pierre Schuman (1837-1900), est né français de langue luxembourgeoise[1] à Évrange, un village lorrain à la frontière franco-luxembourgeoise. En 1871, après l'annexion d'une partie de la Lorraine par l'Allemagne, il devient allemand. La mère de Robert Schuman, Suzanne Eugénie Duren (1864-1911)[2], une Luxembourgeoise née à Bettembourg, acquiert la nationalité allemande lors de son mariage avec Jean-Pierre Schuman. Bien qu'il soit né à Clausen, un faubourg de la ville de Luxembourg — où sa maison natale existe toujours, à moins de 300 mètres du bâtiment du secrétariat général du Parlement européen qui porte son nom — Robert Schuman est allemand de naissance[3] en tant que citoyen du Reichsland d'Alsace-Lorraine.

Le jeune Robert Schuman fréquente l'école primaire et secondaire (l'Athénée) dans la capitale du Grand-Duché, où il apprend notamment le français, sa langue maternelle étant le luxembourgeois, sa deuxième l'allemand standard. Puisque le diplôme luxembourgeois n'est pas reconnu en Allemagne, il passe, en 1904, son Abitur (baccalauréat) au lycée Fabert de Metz, alors ville allemande.

Son père étant mort en 1900 alors qu'il n'avait que 14 ans, Robert Schuman vit douloureusement la mort de sa mère en 1910. À 24 ans, n'ayant plus ni père ni mère, le jeune homme songe un moment au sacerdoce avant d'y renoncer sur les conseils d'un ami. Il poursuit alors ses études supérieures de droit en Allemagne à Bonn, Berlin, Munich et Strasbourg, puis ouvre un cabinet d'avocat à Metz, en . Parallèlement à ses études, il s'investit à la Conférence Olivaint dont il demeure un fidèle compagnon de route.

Première Guerre mondiale

En 1913, il préside la partie francophone du grand rassemblement laïc catholique, le Katholikentag, tenu à Metz. Un an plus tard, la Première Guerre mondiale éclate. Bien que réformé de l'armée en 1908 pour raisons médicales[4], il est incorporé comme simple soldat dans l'armée allemande en 1914 et affecté en 1915 à l'administration territoriale (Kreis) à Bolchen, devenue Boulay.

Huit jours après l'Armistice, le , les troupes françaises entrent dans Metz et il faut changer l'administration et les structures politiques locales. Robert Schuman devient alors membre de la commission municipale de Metz. C'est par ce biais que Robert Schuman, âgé de 32 ans, entre dans la vie politique[5].

Entre-deux-guerres

Portrait de Robert Schuman, député de la Moselle (1929).

Par le traité de Versailles, l'Alsace-Lorraine redevient française à l'été 1919. Le district de Lorraine (Bezirk Lothringen) devient le nouveau département de la Moselle, dont Metz reste la préfecture, bien différent de l'ancien département qui avait existé entre 1790 et 1871. Schuman, devenu citoyen français, est candidat de l'Union républicaine lorraine, il est élu lors des élections de comme député de la Moselle et fait son entrée au Parlement.

Lors des débats à l'Assemblée sur l'introduction intégrale du droit français en Alsace-Moselle, il milite pour le maintien du concordat et du statut scolaire. À l'été 1924, il parle au nom de 21 députés alsaciens et mosellans sur 24 ; le il avertit : « poursuivre la réalisation d’un tel programme serait non seulement contraire aux principes démocratiques si souvent invoqués dans la déclaration ministérielle mais ce serait jeter dans notre région un trouble grave au sujet duquel nous déclinons toute responsabilité ». Le lendemain, le quotidien Le Lorrain (Metz), estime que « M. Schuman a donné au gouvernement un solennel avertissement ».

En , il affirme son rejet de l'école laïque républicaine dans la revue Notre Droit : « L'école laïque est la grande machine à déchristianiser la France. Nous la repoussons »[6].

Robert Schuman se distancie de la mouvance autonomiste et œuvre pour une solution mixte qui favorise l'assimilation juridique progressive en conservant des dispositions essentielles aux yeux des Alsaciens-Mosellans. Il cultive les relations avec les Alsaciens et relativise la critique dune domination alsacienne dans le Reichsland. Surtout, il s'allie avec le syndicaliste alsacien Henri Meck, fondateur des syndicats chrétiens et député de Molsheim[7], qui connaît bien la Moselle. Le compromis accepté par le Parlement donne naissance au droit local en Alsace et en Moselle en tant que dispositif particulier au sein du droit français.

Il siège en tant que député jusqu'en 1940. Il est membre de la commission de législation civile et criminelle de 1919 à 1929 et de 1939 à 1940, de la commission d’Alsace-Lorraine de 1919 à 1940, secrétaire de cette commission de 1920 à 1927, vice-président de 1927 à 1929, président de 1929 à 1936. À partir de 1936, il siège au conseil général de la Moselle pour le canton de Cattenom.

Seconde Guerre mondiale

En 1938, la crainte d'une nouvelle guerre « fratricide » lui fait accueillir positivement les accords de Munich mais la Seconde Guerre mondiale éclate en . En , dans la mesure où il est un élu mosellan, Robert Schuman est nommé sous-secrétaire d'État pour les réfugiés dans le gouvernement Paul Reynaud. Après l'offensive allemande du , Robert Schuman estime dès le qu'il « faut mettre bas les armes »[8]. Le , il est confirmé à son poste de sous-secrétaire d'État et fait ainsi partie du premier gouvernement Pétain. Le , il vote pour les pleins pouvoirs au maréchal Pétain[9].

La Moselle est annexée de fait par le Reich nazi quelques jours plus tard, intégrée au Gau Westmark — dont le chef-lieu est Sarrebruck — et Robert Schuman, rentré en Moselle, est arrêté par la Gestapo et mis au secret dans la prison de Metz, avant d'être transféré à Neustadt en Rhénanie-Palatinat le , grâce à un allègement de ses conditions de détention obtenu par Heinrich Welsch.

Durant son assignation en résidence surveillée, il s'entretient avec ses visiteurs en luxembourgeois, de façon qu’on ne puisse pas suivre ses conversations[10].

Âgé de 56 ans, il s'évade et réussit à rejoindre la zone libre dans la Vienne le , en franchissant la ligne de démarcation à Vernon après avoir passé dix jours à l'abbaye de Ligugé[11]. Il passe également par la Trappe de Notre-Dame-des-Neiges, en Ardèche. Il s'installe à Lyon où vivaient beaucoup de Mosellans expulsés. Par l'intermédiaire de son ami le commissaire de police Charles-Albert Watiez, il garde un contact étroit avec beaucoup de réfugiés et il participe au comité lorrain qui se met en place à Lyon avec Robert Sérot, Gabriel Hocquard, Ségolène de Wendel, Paul Durand, le docteur Melchior et René Jager[12].

À la Libération, le ministre de la Guerre, André Diethelm, exige que « soit vidé sur-le-champ ce produit de Vichy » en parlant de Schuman[13]. Cette qualification vient de son vote du et comme « ex-ministre de Pétain[13] ». Son vote des pleins pouvoirs à Pétain le met sous le coup de l'inéligibilité automatique[14] prévue par l'ordonnance du et, comme ancien ministre de Pétain, il est frappé « d’indignité nationale »[13]. Soucieux de reprendre des responsabilités politiques, il finit par écrire au général de Gaulle, le , pour lui demander de revenir sur cette décision[13]. Des alliés de Schuman interviennent auprès du chef du gouvernement provisoire pour appuyer cette demande. Charles de Gaulle décide que l'affaire soit classée[13].

En effet, le , Schuman avait été reconduit par le maréchal Pétain, sans être consulté, dans les fonctions qu'il occupait au sein du cabinet de Paul Reynaud, démissionnaire[15]. Quelques jours après cette nomination, Schuman remettait sa démission au gouvernement Pétain, sans y avoir siégé[15] ; membre involontaire d'un cabinet de transition qu'il n'a jamais vu, il subit néanmoins, au lendemain de la guerre, des vexations pour avoir fait partie du gouvernement Pétain[15].

La commission de la Haute Cour prononce un non-lieu en sa faveur concernant son inéligibilité[13],[16], le et Robert Schuman reprend sa carrière dans la politique française[17]. Il devient le premier parlementaire ayant voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain à devenir ministre après la Libération[16].

IVe République

Sous la IVe République, il retrouve son siège de député de la Moselle, de 1946 à 1962. Le , il accueille Winston Churchill à Metz en compagnie du général Julliot, gouverneur de Metz. Winston Churchill prononce un discours en faveur de l'unité européenne[18].

Il est ministre des finances en 1946 dans le gouvernement Bidault, puis devient président du Conseil des ministres fin 1947 (MRP) et ministre des Affaires étrangères de 1948 à 1952[19]. Il est l'un des grands négociateurs de tous les traités majeurs de cette période marquée par la nécessité d'organiser l'Europe de l'Ouest sur les plans politique, économique et militaire avec l'aide des États-Unis (Conseil de l'Europe, pacte de l'Atlantique nord, CECAetc.) et le début de la Guerre froide en Europe.

Il est ministre de la justice entre et . Il cosigne alors avec le général Kœnig une circulaire disposant que les plaintes faisant suite à « de prétendues infractions » attribuées aux forces de l’ordre soient classées sans suite[20],[21].

Temps de la construction européenne

Article détaillé : Histoire de l'Union européenne.

Son collaborateur et ami Jean Monnet lui fait part de l'urgente nécessité pour la France de se faire un allié de l'Allemagne et rédige un projet destiné à initier une fédération européenne. Ayant fait accepter le projet en un temps record par les ministres des Affaires économiques du Royaume-Uni, des trois pays du Benelux et de l'Italie réunis dans le plus grand secret à Paris le , puis par Konrad Adenauer auprès de qui il a dépêché un émissaire spécial et enfin par le gouvernement Bidault en conseil des ministres le en fin de matinée[22], Robert Schuman concrétise l’initiative en proposant par sa déclaration du 9 mai 1950, de placer la production franco-allemande du charbon et de l’acier sous une Haute Autorité commune, dans une organisation ouverte à la participation des autres pays d'Europe. Suivi de rencontres discrètes, comme à Luxeuil-les-Bains en [23], le plan Schuman entraîne la signature du traité de Paris le qui crée la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) qui est à l'origine de l'Union européenne[24],[25].

C'est le , que tous les ans le Jour de l'Europe commémore ce qui constitue, selon Jacques Delors, le geste politique le plus important de ces dernières décennies.

En 1953, chargé du dossier marocain (le Maroc, comme protectorat, dépendait des Affaires étrangères), Schuman tente de s'opposer à la déposition du sultan Sidi Mohammed, ce qui lui vaut d'être évincé du gouvernement. Le sultan Sidi Mohamed a été déposé le alors que Robert Schuman n'est plus ministre depuis 8 mois.

Dans le cadre de son implication dans la construction européenne, Robert Schuman a des contacts avec le comité américain pour une Europe unie à partir du début des années 1950 jusqu'en 1960[26],[27]. En 1951, Robert Schuman accepte notamment de participer à une réunion de promotion organisée aux États-Unis par le comité américain afin de convaincre l'élite américaine de soutenir le fédéralisme européen[28],[29].

Il est président du Mouvement européen international de 1955 à 1961. Pendant cette période, il est également, de 1958 à 1960, le premier président du Parlement européen, lequel lui décerne, à la fin de son mandat, le titre de Père de l'Europe. En 1958, il est lauréat du prix international Charlemagne.

Loisirs

Robert Schuman est bibliophile. En particulier, tout au long de sa vie, il collectionne les autographes et les ouvrages liés à la Lorraine et la Lotharingie au sens large. Sa collection compte plus de 6 000 objets. Elle est dispersée aux enchères en 1965, à l'exception d'un legs de 23 documents à l'Institut catholique de Paris[30].

Fin de vie

Maison de Robert Schuman à Scy-Chazelles.

Robert Schuman se retire de la politique en 1962 et retrouve sa maison de Scy-Chazelles. Pendant les derniers mois de sa vie, il s'intéresse à l'actualité politique et européenne même s'il prend la décision de ne pas intervenir publiquement.

Robert Schuman meurt à soixante-dix-sept ans le à son domicile de Scy-Chazelles, près de Metz. Ses obsèques sont célébrées le dans la cathédrale de Metz.

En 1966, sa dépouille est transférée dans la petite église fortifiée Saint-Quentin, en face de sa maison devenue la Maison de Robert Schuman, qui appartient au conseil départemental de la Moselle.

Mandats politiques

Robert Schuman est :

Fonctions gouvernementales

  • Sous-secrétaire d'État aux réfugiés :
  • Ministre des finances du au  :
    • Gouvernement Bidault I du au ,
    • Gouvernement Ramadier I du au ,
    • Gouvernement Ramadier II du au  ;
  • Président du Conseil :
    • Gouvernement Robert Schuman (1) du au ,
    • Gouvernement Robert Schuman (2) du au  ;
  • Ministre des Affaires étrangères du au  :
    • Gouvernement Marie du au ,
    • Gouvernement Queuille I du au ,
    • Gouvernement Bidault II du au ,
    • Gouvernement Queuille II du 2 au ,
    • Gouvernement Pleven I du au ,
    • Gouvernement Queuille III du au ,
    • Gouvernement Pleven II du au ,
    • Gouvernement Faure I du au ,
    • Gouvernement Pinay du au  ;
  • Ministre de la Justice, garde des Sceaux du au  :
    • Gouvernement Faure II du au .

Distinctions et récompenses

Hommages

De nombreux hommages sont rendus à Robert Schuman :

  • le Parlement européen décerne à sa mémoire le « prix Robert Schuman pour l'Europe » ;
  • l'université de Bonn, où il a été étudiant en droit, décerne à sa mémoire une médaille et un prix Robert Schuman ;
  • la Fondation Robert-Schuman à Bruxelles décerne un prix à son nom et organise des colloques européens et internationaux ;
  • la Fondation Alfred Toepfer décerne aussi chaque année un prix Robert Schuman pour l'Unité européenne ;
  • les villes de Luxembourg, Trèves, Metz et Sarrebruck ont instauré en 1991 le plus important prix d'art de la Grande Région, le Prix d'art Robert Schuman.
  • à Bruxelles, le rond-point séparant le Berlaymont du Justus Lipsius porte son nom et par extension, la gare et la station de métro en dessous ainsi que le tunnel ferroviaire ;
  • le ministre Christian Fouchet a inauguré le sous le nom lycée Robert-Schuman un nouveau lycée à Metz ;
  • en 1972, le lycée de jeunes filles de la ville de Luxembourg a été renommé Lycée Robert Schuman au moment de l'entrée en vigueur de la mixité dans les lycées au Luxembourg[31] ;
  • le , un monument en hommage aux Pères fondateurs de l'Europe, réalisé par l'artiste russe Zourab Tsereteli, est dévoilé devant la maison de Schuman à Scy-Chazelles. Les statues représentent les quatre fondateurs de l'Europe Alcide De Gasperi, Robert Schuman, Jean Monnet et Konrad Adenauer.
  • le Centre de Congrès de l'Eurométropole de Metz inauguré en dans le quartier de l'Amphithéâtre porte le nom de Robert Schuman[32],[33],[34] ;
  • le , lors de la journée de l'Europe, les élus départementaux mosellans rencontrent une délégation de la Sarre voisine, avec son ministre-président, à Scy-Chazelles, dans la maison de Robert Schuman. Il s'agit de déterminer une date pour célébrer le vote solennel et à l'unanimité, par le Conseil départemental de la Moselle, de la demande de différenciation territoriale par un eurodépartement. Ce projet est placé d'emblée sous le haut patronage de Robert Schuman, dont le parcours de vie est marqué à la fois par l'histoire locale, nationale et par sa vision de l'espace européen.
  • Plusieurs lieux portent le nom de Robert Schuman :
    • le square Robert Schumann à Montrouge,
    • le square Robert-Schuman à Paris,
    • le boulevard Robert-Schuman à Nantes,
    • l'institut universitaire de technologie de Strasbourg,
    • le rond-point Robert Schuman, au cœur du quartier européen à Bruxelles.
  • Robert Schuman (timbre allemand de 1968).
    Robert Schuman
    (timbre allemand de 1968).
  • Square Robert Schuman (Montrouge).
    Square Robert Schuman (Montrouge).
  • Statue dans le square Robert-Schuman (Paris).
    Statue dans le square Robert-Schuman (Paris).
  • Monument en hommage aux Pères fondateurs de l'Europe devant la maison de Robert Schuman à Scy-Chazelles.
    Monument en hommage aux Pères fondateurs de l'Europe devant la maison de Robert Schuman à Scy-Chazelles.
  • Rond-point Robert-Schuman à Bruxelles.
    Rond-point Robert-Schuman à Bruxelles.

Procès en béatification

Un procès en béatification de Robert Schuman a été ouvert par l'Église catholique : Pierre Raffin, évêque de Metz, a autorisé l'ouverture du procès en 1990. En 2004, le procès diocésain a été clos[35]. En 2021, le pape François reconnait ses « vertus héroïques » qui lui permettent désormais d'être vénérable[36]. Selon le dossier établi par le diocèse de Metz : « le statut de vénérable atteste de l'héroïcité des vertus du "serviteur de Dieu" »[37].

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Robert Schuman, sur Wikimedia Commons
  • Robert Schuman, sur Wikiquote

Bibliographie

  • (en) Richard J. Aldrich, « OSS, CIA and European Unity : The American Committee on United Europe, 1948-60 », Diplomacy and Statecraft, vol. 8, no 1,‎ , p. 184-227 (lire en ligne)
  • Georges Ditsch, « Un grand Lorrain dans la tourmente (Robert Schuman 1939-1945) », Les Cahiers du Pays Thionvillois, no 1,‎
  • Jean-Claude Delbreil, Jean El Gammal (Dir.) et François Roth, Dictionnaire des Parlementaires lorrains de la Troisième République, Metz, Serpenoise, (ISBN 2-87692-620-2, OCLC 85885906, lire en ligne), p. 307-312
  • Thierry Grosbois, « La stratégie de Ford à l'égard de l'intégration européenne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Helsinki Congress of the International Economic History Association, (consulté le )
  • Ghislain Knepper, Robert Schuman : la politique pour vocation, Paris, Éditions Salvator, , 154 p. (ISBN 978-2-7067-2210-3)
  • Margriet Krijtenburg (trad. Béatrice et Ghislaine Râtel), L'Europe de Schuman. Ses racines, Metz, Éditions des Paraiges, .
  • René Lejeune, Robert Schuman : une âme pour l'Europe, Paris, Saint Paul, , 223 p. (ISBN 2-85049-339-2).
  • René Lejeune, Robert Schuman, père de l'Europe 1863-1963 : la politique, chemin de sainteté, Paris, Fayard, .
  • Raymond Poidevin, Robert Schuman : homme d'État, 1886-1963, Paris, Imprimerie nationale, coll. « Personnages » (no 6), , 520 p. (ISBN 2-11-080885-3, présentation en ligne), [présentation en ligne], [présentation en ligne], [présentation en ligne].
  • François Roth, Robert Schuman : du Lorrain des frontières au père de l'Europe, Paris, Fayard, , 656 p. (ISBN 978-2-213-63759-4, présentation en ligne), [présentation en ligne].
  • Sylvain Schirmann (dir.), Robert Schuman et les pères de l'Europe : cultures politiques et années de formation, Bruxelles, Peter Lang, coll. « Publications de la Maison de Robert Schuman. Études et travaux » (no 1), , 361 p. (ISBN 978-90-5201-423-4, présentation en ligne).
  • Gilbert Trausch (dir.), Le Luxembourg face à la construction européenne, Centre d'études et de recherches européennes Robert Schuman, , 263 p.

Articles connexes

Liens externes

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    • WorldCat
  • François Roth, « Robert Schuman »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur archivesdefrance.culture.gouv.fr, Archives de France (consulté le )
  • « Procès Schuman – Le procès diocésain en vue de la béatification de Robert Schuman a été clôturé samedi 29 mai », sur mis en archive par wikiwix.com, diocèse de Metz, (consulté le )
  • « La déclaration de Robert Schuman (Paris, 9 mai 1950) », sur cvce.eu, Centre virtuel de la connaissance sur l'Europe
  • « 9 mai 1950 – La Communauté européenne du charbon et de l'acier », sur Hérodote.net
  • Sabine Renard-Darson, « Robert Schuman à Poitiers et à Ligugé », sur vrid-memorial.com, Association VRID – Vienne résistance internement déportation, (consulté le )
  • François Roth, Père de l’Europe ou saint en veston ?, (lire en ligne)
  • « Fanfare Grand-Ducale de Clausen, 150e anniversaire », sur fofa (consulté le )
  • Site officiel du Centre européen Robert Schuman à Scy-Chazelles
  • Fondation Robert Schuman
  • (de) Collection de documents du président du Comité allemand pour la béatification de Robert Schuman, Hans-August Lücker, déposée aux Archives historiques de l'Union européenne à Florence.

Références

  1. Trausch 1996.
  2. « Demeures et familles section de Messancy 1re partie : Famille Duren », sur messancy-histoire.be (consulté le )
  3. Fanfare Grand-Ducale.
  4. « Biographie de Robert Schuman », sur centre-robert-schuman.org (consulté le )
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  6. René Lejeune, Robert Schuman, Père de l'Europe 1886-1963, Editions du Jubilé, , p.82
  7. Bruno Béthouart, « La France, Robert Schuman et l’Europe »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Historisch-Politische Mitteilungen, (ISSN 2194-4040, DOI 10.7788/hpm.2000.7.1.197, consulté le ), p. 197–217
  8. Europaforum.lu - 2008.
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  13. a b c d e et f Raymond Poidevin, « Robert Schuman : un itinéraire étonnant », dans Robert Schuman, Beauchesne, coll. « Politiques et Chrétiens », (lire en ligne), p. 9-15.
  14. Jean-Pierre Maury, « Ordonnance du 21 avril 1944 relative à l'organisation des pouvoirs publics en France après la Libération – Articles 18 et 21 », sur mjp.univ-perp.fr, université de Perpignan, (consulté le ).
  15. a b et c Lejeune 1986, p. 82.
  16. a et b Gilles Richard, Histoire des droites en France : de 1815 à nos jours, Perrin, (lire en ligne).
  17. Roth - 11 novembre 2013.
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  20. « Des historiens soulignent l'emploi « systématique » de la torture par l'armée française en Algérie », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. Sylvie Thénault, Une drôle de justice; Les magistrats dans la guerre d'Algérie, Paris, La Découverte, , 338 p. (ISBN 2707195588 et 9782707195586), note 20, La pérennisation du système
  22. « La discrétion nécessaire », sur cvce.eu (consulté le ).
  23. Francis Gouge, « Et si l’Europe était née dans un village de Haute-Saône ? », sur lemonde.fr, (consulté le )
  24. La CECA - Herodote.
  25. Déclaration Schuman.
  26. Aldrich 1997, p. 204,221.
  27. Deloire et Dubois 2012, p. 165,170.
  28. Aldrich 1997, p. 203.
  29. Grosbois 2006, p. 9.
  30. « Quand Robert Schuman confiait une partie de ses « trésors » à l’ICP », sur hypotheses.org (consulté le )
  31. « Historique du lycée », sur lrsl.lu (consulté le )
  32. « Un nouveau centre de congrès dans le Grand Est », sur metz-congres.com (consulté le )
  33. « Metz Congrès-Robert Schuman », sur metz.fr (consulté le )
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  35. Procès diocésain Schuman 2004.
  36. Robert Schuman a fait un premier pas vers la béatification, Le Figaro
  37. « Scy-Chazelles. Robert Schuman déclaré vénérable par le pape François », sur www.republicain-lorrain.fr (consulté le )
Voir ce modèle.
Fonctions politiques
Précédé par Suivi par
Paul Ramadier
Président du Conseil des ministres (France)
-
André Marie
André Marie
Président du Conseil des ministres (France)
-
Henri Queuille
Georges Bidault
Ministre français des Affaires étrangères
-
Georges Bidault
André Philip
André Philip
Ministre français des Finances
-
-
André Philip
Jules Moch
Hans Furler
Président du Parlement européen
1958-1960
Hans Furler
Emmanuel Temple
Ministre français de la Justice
-
François Mitterrand
v · m
Présidents du Conseil des ministres de la IVe République française
Présidence de
Vincent Auriol
René Coty
Voir aussi : Liste des chefs du gouvernement français
v · m
IIIe République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
France libre
(1941-1944)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
v · m
Ministres français de la Justice (depuis 1871)
IIIe République
(1870-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
Gouvernement provisoire
(1944-1946)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
  • Ministère de la Justice
  • Ministre de la Justice
v · m
Assemblée commune (1952-1958)
Assemblée parlementaire (1958-1962)
Parlement européen nommé (1962-1979)
Parlement européen élu (depuis 1979)
Gouvernements dont Robert Schuman fut membre
v · m
Gouvernement Paul Reynaud (22 mars 1940 - 16 juin 1940)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Ministre d'État, vice-président du Conseil


Paul Reynaud
Président du Conseil
Ministre d'État
Défense nationale et Guerre Édouard Daladier
Affaires étrangères
Intérieur
Armements Raoul Dautry
Finances
Travail Charles Pomaret
Justice Albert Sérol
Marine César Campinchi
Marine marchande Alphonse Rio
Air Laurent Eynac
Éducation nationale
Anciens combattants et Pensions Albert Rivière
Agriculture Paul Thellier
Ravitaillement Henri Queuille
Colonies
Travaux publics
Santé publique
Postes, Télégraphe, Téléphone et Transmissions Alfred Jules-Julien
Information
Commerce et Industrie
Blocus Georges Monnet
Liste des sous-secrétaires d’État
(← DALADIER V) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PÉTAIN →)
v · m
Gouvernement Philippe Pétain (16 juin - 10 juillet 1940)
Sous la présidence de Albert Lebrun
Ministre d'État, vice-président du Conseil Camille Chautemps


Philippe Pétain
Président du Conseil
Ministre d'État
Justice Charles Frémicourt
Défense nationale Maxime Weygand
Guerre Louis Colson
Marine marchande et militaire François Darlan
Air Bertrand Pujo
Affaires étrangères Paul Baudouin
Intérieur
Finances et Commerce Yves Bouthillier
Colonies Albert Rivière
Éducation nationale Albert Rivaud
Travaux publics et Information Ludovic-Oscar Frossard
Agriculture et Ravitaillement Albert Chichery
Travail et Santé publique
Anciens combattants et Famille française Jean Ybarnégaray
Transmissions André Février
Liste des sous-secrétaires d’État, des haut-commissaires et des commissaires
(← REYNAUD) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (LAVAL V →)
v · m
Gouvernement Georges Bidault I (24 juin - 28 novembre 1946)
Vice-présidents du Conseil


Georges Bidault
Ministres d'État
Affaires étrangères Georges Bidault
Justice Pierre-Henri Teitgen
Intérieur Édouard Depreux
Armées Edmond Michelet
Armement Charles Tillon
Finances Robert Schuman
Économie nationale François de Menthon
Agriculture François Tanguy-Prigent
Production industrielle Marcel Paul
Éducation nationale Marcel-Edmond Naegelen
Transports et Travaux publics Jules Moch
Outre-Mer Marius Moutet
Travail et Sécurité sociale Ambroise Croizat
PTT Jean Letourneau
Reconstruction et Urbanisme François Billoux
Santé publique René Arthaud
Population Robert Prigent
Anciens combattants et Victimes de la guerre Laurent Casanova
Ravitaillement Yves Farge
Liste des sous-secrétaires d’État
(← GOUIN) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BLUM III →)
v · m
Gouvernements Paul Ramadier I et II (22 janvier 1947 - 19 novembre 1947)
Sous la présidence de Vincent Auriol
Ministres d'État


Paul Ramadier
Justice André Marie
Affaires étrangères Georges Bidault
Intérieur Édouard Depreux
Défense nationale
Guerre
Marine
Air
Finances Robert Schuman
Économie nationale
Agriculture
Production industrielle Robert Lacoste
Reconstruction et Urbanisme
Commerce
Éducation nationale Marcel-Edmond Naegelen
Transports et Travaux publics Jules Moch
Outre-Mer
Travail et Sécurité sociale
Santé publique et Population
Jeunesse, Arts et Lettres Pierre Bourdan
Anciens combattants et Victimes de la guerre
PTT Eugène Thomas
Liste des hauts-commissaires et sous-secrétaires d’État
(← BLUM III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (SCHUMAN I →)
v · m
Gouvernement Robert Schuman I (24 novembre 1947 - 19 juillet 1948)
Sous la présidence de Vincent Auriol
Justice André Marie


Robert Schuman
Affaires étrangères Georges Bidault
Intérieur Jules Moch
Forces armées Pierre-Henri Teitgen
Finances et Affaires économiques René Mayer
Industrie et Commerce Robert Lacoste
Agriculture Pierre Pflimlin
Éducation nationale
Outre-Mer Paul Coste-Floret
Travaux publics et Transports Christian Pineau
Travail et Sécurité sociale Daniel Mayer
Santé publique et Population Germaine Poinso-Chapuis
Reconstruction et Urbanisme René Coty
Anciens combattants et Victimes de la guerre François Mitterrand
Liste des hauts-commissaires et sous-secrétaires d’État
(← RAMADIER III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MARIE →)
v · m
Gouvernement André Marie (26 juillet - 28 août 1948)
Sous la présidence de Vincent Auriol
Vice-présidents du Conseil


André Marie
Ministres d'État
Justice Robert Lecourt
Affaires étrangères Robert Schuman
Intérieur Jules Moch
Finances et Affaires économiques Paul Reynaud
Forces armées René Mayer
Éducation nationale Yvon Delbos
Travaux publics et Transports Christian Pineau
Industrie et Commerce Robert Lacoste
Agriculture Pierre Pflimlin
Outre-Mer Paul Coste-Floret
Travail et Sécurité sociale Daniel Mayer
Reconstruction et Urbanisme René Coty
Anciens combattants et Victimes de la guerre André Maroselli
Santé publique et Population Pierre Schneiter
Liste des hauts-commissaires et sous-secrétaires d’État
(← SCHUMAN I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (SCHUMAN II →)
v · m
Gouvernement Robert Schuman II (5 septembre - 7 septembre 1948)
Sous la présidence de Vincent Auriol
Affaires étrangères Robert Schuman


Robert Schuman
Vice-président du Conseil André Marie
Justice Robert Lecourt
Intérieur Jules Moch
Finances et Affaires économiques Christian Pineau
Défense nationale René Mayer
Éducation nationale Michel Tony-Révillon
Travaux publics et Transports Henri Queuille
Industrie et Commerce Robert Lacoste
Agriculture Pierre Pflimlin
Outre-Mer Paul Coste-Floret
Travail et Sécurité sociale Daniel Mayer
Reconstruction et Urbanisme René Coty
Anciens combattants et Victimes de la guerre Jules Catoire
Santé publique et Population Pierre Schneiter
Liste des sous-secrétaires d’État
(← MARIE) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (QUEUILLE I →)
v · m
Gouvernement Henri Queuille I (11 septembre 1948 - 5 octobre 1949)
Sous la présidence de Vincent Auriol
Finances et Affaires économiques Henri Queuille


Henri Queuille
Vice-président du Conseil et Justice
Affaires étrangères Robert Schuman
Intérieur Jules Moch
Défense nationale Paul Ramadier
Éducation nationale Yvon Delbos
Travaux publics, Transports et Tourisme Christian Pineau
Industrie et Commerce Robert Lacoste
Agriculture Pierre Pflimlin
Outre-Mer Paul Coste-Floret
Travail et Sécurité sociale Daniel Mayer
Reconstruction et Urbanisme Eugène Claudius-Petit
Anciens combattants et Victimes de la guerre Robert Bétolaud
Santé publique et Population Pierre Schneiter
Marine marchande André Colin
Liste des sous-secrétaires d’État et hauts-commissaires
(← SCHUMAN II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BIDAULT II →)
v · m
Gouvernements Georges Bidault II et III (28 octobre 1949 - 24 juin 1950)
Sous la présidence de Vincent Auriol
Vice-présidents du Conseil


Georges Bidault
Intérieur
Ministre d'État et Information Pierre-Henri Teitgen
Justice René Mayer
Affaires étrangères Robert Schuman
Défense nationale René Pleven
Finances et Affaires économiques Maurice Petsche
Éducation nationale Yvon Delbos
Travaux publics, Transports et Tourisme
Industrie et Commerce
Agriculture
Outre-Mer Jean Letourneau
Travail et Sécurité sociale
Reconstruction et Urbanisme Eugène Claudius-Petit
Anciens combattants et Victimes de la guerre Louis Jacquinot
Santé publique et Population Pierre Schneiter
PTT
Liste des sous-secrétaires d’État
(← QUEUILLE I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (QUEUILLE II →)
v · m
Gouvernement Henri Queuille II (2 - 4 juillet 1950)
Sous la présidence de Vincent Auriol
Intérieur Henri Queuille


Henri Queuille
Vice-président du Conseil Georges Bidault
Ministres d'État
Justice René Mayer
Affaires étrangères Robert Schuman
Défense nationale René Pleven
Finances et Affaires économiques Maurice Petsche
Budget Edgar Faure
Éducation nationale André Morice
Travaux publics, Transports et Tourisme Maurice Bourgès-Maunoury
Industrie et Commerce Jean-Marie Louvel
Outre-Mer Paul Coste-Floret
Travail et Sécurité sociale Paul Bacon
Reconstruction et Urbanisme Eugène Claudius-Petit
Anciens combattants et Victimes de la guerre Louis Jacquinot
Santé publique et Population Pierre Schneiter
PTT Charles Brune
Marine marchande Lionel de Tinguy du Pouët
Agriculture Pierre Pflimlin
Liste des sous-secrétaires d’État
(← BIDAULT III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PLEVEN I →)
v · m
Gouvernement René Pleven I (12 juillet 1950 - 28 février 1951)
Sous la présidence de Vincent Auriol
Ministres d'État


René Pleven
Justice René Mayer
Affaires étrangères Robert Schuman
Intérieur Henri Queuille
Défense nationale Jules Moch
Finances et Affaires économiques Maurice Petsche
Budget Edgar Faure
Éducation nationale Pierre-Olivier Lapie
Travaux publics, Transports et Tourisme Antoine Pinay
Industrie et Commerce Jean-Marie Louvel
Agriculture Pierre Pflimlin
Outre-Mer François Mitterrand
Travail et Sécurité sociale Paul Bacon
Reconstruction et Urbanisme Eugène Claudius-Petit
Anciens combattants et Victimes de la guerre Louis Jacquinot
Santé publique et Population Pierre Schneiter
PTT Charles Brune
Marine marchande Gaston Defferre
Information Albert Gazier
Ministre sans portefeuille Paul Giacobbi
Liste des sous-secrétaires d’État
(← QUEUILLE II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (QUEUILLE III →)
v · m
Gouvernement Henri Queuille III (10 mars - 10 juillet 1951)
Sous la présidence de Vincent Auriol
Intérieur Henri Queuille


Henri Queuille
Vice-présidents du Conseil
Ministres d'État Jean Letourneau
Justice René Mayer
Défense nationale Jules Moch
Finances et Affaires économiques Maurice Petsche
Budget Edgar Faure
Éducation nationale Pierre-Olivier Lapie
Affaires étrangères Robert Schuman
Travaux publics, Transports et Tourisme Antoine Pinay
Industrie et Commerce Jean-Marie Louvel
Agriculture Pierre Pflimlin
Outre-Mer François Mitterrand
Travail et Sécurité sociale Paul Bacon
Reconstruction et Urbanisme Eugène Claudius-Petit
Anciens combattants et Victimes de la guerre Louis Jacquinot
Santé publique et Population Pierre Schneiter
PTT Charles Brune
Marine marchande Gaston Defferre
Information Albert Gazier
Liste des sous-secrétaires d’État
(← PLEVEN I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PLEVEN II →)
v · m
Gouvernement René Pleven II (11 août 1951 - 7 janvier 1952)
Sous la présidence de Vincent Auriol
Ministres d'État


René Pleven
Vice-président Georges Bidault (MRP)
Défense nationale Maurice Bourgès-Maunoury (MRP)
Finances et Affaires économiques René Mayer (PRS)
Justice Edgar Faure (PRS)
Affaires étrangères Robert Schuman (MRP)
Intérieur Charles Brune (PRS)
Budget Pierre Courant (CNIP)
Éducation nationale André Marie (PRS)
Travaux publics, Transports et Tourisme Antoine Pinay (CNIP)
Industrie et Énergie Jean-Marie Louvel
Commerce Pierre Pflimlin (MRP)
Agriculture
Outre-Mer Louis Jacquinot
Travail et Sécurité sociale Paul Bacon (MRP)
Reconstruction et Urbanisme Eugène Claudius-Petit (UDSR)
Anciens combattants et Victimes de la guerre Emmanuel Temple (CNIP)
Santé publique et Population Paul Ribeyre (CNIP)
PTT
Marine marchande André Morice (PRS)
Information Robert Buron (MRP)
Liste des sous-secrétaires d’État
(← QUEUILLE III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (FAURE I →)
v · m
Gouvernement Edgar Faure I (20 janvier - 28 février 1952)
Sous la présidence de Vincent Auriol
Finances Edgar Faure


Edgar Faure
Vice-présidents
Ministres d'État
Défense nationale Georges Bidault
Justice Léon Martinaud-Déplat
Affaires étrangères Robert Schuman
Intérieur Charles Brune
Affaires économiques Robert Buron
Budget Pierre Courant
Éducation nationale André Marie
Travaux publics, Transports et Tourisme Antoine Pinay
Industrie et Énergie Jean-Marie Louvel
Commerce Édouard Bonnefous
Agriculture Camille Laurens
Outre-Mer Louis Jacquinot
Travail et Sécurité sociale Paul Bacon
Reconstruction et Urbanisme Eugène Claudius-Petit
Anciens combattants et Victimes de la guerre Emmanuel Temple
Santé publique et Population Paul Ribeyre
PTT Roger Duchet
Marine marchande André Morice
Information Paul Coste-Floret
Armement Maurice Bourgès-Maunoury
Liste des sous-secrétaires d’État
(← PLEVEN II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PINAY →)
v · m
Gouvernement Antoine Pinay (8 mars - 23 décembre 1952)
Sous la présidence de Vincent Auriol
Finances et Affaires économiques Antoine Pinay


Antoine Pinay
Vice-président Henri Queuille
Ministre d'État
Justice Léon Martinaud-Déplat
Affaires étrangères Robert Schuman
Intérieur Charles Brune
Défense nationale René Pleven
Éducation nationale André Marie
Travaux publics, Transports et Tourisme André Morice
Industrie et Commerce Jean-Marie Louvel
Agriculture Camille Laurens
Outre-Mer Pierre Pflimlin
Travail et Sécurité sociale Pierre Garet
Reconstruction et Urbanisme Eugène Claudius-Petit
Anciens combattants et Victimes de la guerre Emmanuel Temple
Santé publique et Population Paul Ribeyre
PTT Roger Duchet
Liste des sous-secrétaires d’État
(← FAURE I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MAYER →)
v · m
Gouvernement Edgar Faure II (23 février 1955 - 24 janvier 1956)
Sous la présidence de René Coty
Ministre délégué


Edgar Faure
Justice Robert Schuman
Affaires étrangères Antoine Pinay
Intérieur
Défense nationale
Finances et Affaires économiques Pierre Pflimlin
Outre-Mer Pierre-Henri Teitgen
Éducation nationale Jean Berthoin
Travaux publics, Transports et Tourisme Édouard Corniglion-Molinier
Industrie et Commerce André Morice
Agriculture Jean Sourbet
Travail et Sécurité sociale Paul Bacon
Reconstruction et Urbanisme Roger Duchet
Santé publique et Population Bernard Lafay
Anciens combattants et Victimes de la guerre
Affaires marocaines et tunisiennes Pierre July
Marine marchande Paul Antier
PTT Édouard Bonnefous
Liste des sous-secrétaires d’État
(← MENDÈS FRANCE) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MOLLET →)
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