Michel Barnier

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Michel Barnier
Illustration.
Michel Barnier en 2014.
Fonctions
Négociateur en chef de l'Union européenne chargé de la préparation des relations futures avec le Royaume-Uni

(1 an, 4 mois et 15 jours)
Président Jean-Claude Juncker
Ursula von der Leyen
Gouvernement Juncker
von der Leyen
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Fonction supprimée
Négociateur en chef chargé de la préparation et de la conduite des négociations avec le Royaume-Uni

(3 ans, 1 mois et 14 jours)
Président Jean-Claude Juncker
Gouvernement Juncker
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Fonction supprimée
Commissaire européen au Marché intérieur et aux Services

(4 ans, 8 mois et 22 jours)
Président José Manuel Durão Barroso
Prédécesseur Charlie McCreevy
Successeur Elżbieta Bieńkowska
(Marché intérieur, Industrie, Entrepreneuriat et PME)
Jonathan Hill
(Stabilité financière, Services financiers et Union du marché des capitaux)
Député européen

(6 mois et 27 jours)
Élection 7 juin 2009
Circonscription Île-de-France
Législature 7e
Groupe politique PPE
Successeur Constance Le Grip
Ministre de l'Agriculture et de la Pêche

(2 ans et 4 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Premier ministre François Fillon
Gouvernement Fillon II
Prédécesseur Christine Lagarde
Successeur Bruno Le Maire
Ministre des Affaires étrangères

(1 an et 2 mois)
Président Jacques Chirac
Premier ministre Jean-Pierre Raffarin
Gouvernement Raffarin III
Prédécesseur Dominique de Villepin
Successeur Philippe Douste-Blazy
Commissaire européen à la Politique régionale

(4 ans, 6 mois et 18 jours)
Président Romano Prodi
Gouvernement Commission Prodi
Prédécesseur Monika Wulf-Mathies
Successeur Jacques Barrot
Sénateur français

(2 ans et 1 jour)
Élection
Circonscription Savoie

(29 jours)
Élection 24 septembre 1995
Circonscription Savoie
Ministre délégué aux Affaires européennes

(2 ans et 15 jours)
Président Jacques Chirac
Premier ministre Alain Juppé
Gouvernement Juppé I et II
Prédécesseur Alain Lamassoure
Successeur Pierre Moscovici
Ministre de l'Environnement

(2 ans, 1 mois et 11 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Édouard Balladur
Gouvernement Balladur
Prédécesseur Ségolène Royal
Successeur Corinne Lepage
Président du conseil général de la Savoie

(17 ans et 6 mois)
Prédécesseur Louis Besson
Successeur Hervé Gaymard
Député français

(4 ans, 10 mois et 8 jours)
Élection 12 juin 1988
Réélection 12 juin 1988
Circonscription 2e de la Savoie
Législature IXe et Xe (Cinquième République)
Groupe politique RPR
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Hervé Gaymard

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Savoie
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique RPR

(7 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection 19 mars 1978
Réélection 21 juin 1981
Circonscription 2e de la Savoie
Législature VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politique RPR
Prédécesseur Maurice Blanc
Successeur Proportionnelle par département
Conseiller général de la Savoie

(26 ans et 8 jours)
Circonscription Canton de Bourg-Saint-Maurice
Prédécesseur Alexis Borrel
Successeur Jacqueline Poletti
Biographie
Nom de naissance Michel Jean Barnier
Date de naissance (73 ans)
Lieu de naissance La Tronche (France)
Nationalité Française
Parti politique UDR (jusqu’en 1976)
RPR (1976-2002)
UMP (2002-2015)
LR (depuis 2015)
Diplômé de École supérieure de commerce de Paris

Michel Barnier
Présidents du Conseil départemental de la Savoie
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Michel Barnier Écouter, né le à La Tronche (Isère), est un homme politique français.

Membre des principaux partis gaullistes successifs (UDR, RPR, UMP, LR), il s'engage en politique en 1973, d'abord en Savoie, puis au niveau national et européen. Il est élu député pour la première fois en 1978.

Après avoir été plusieurs fois ministre (Environnement, Affaires européennes, Affaires étrangères, Agriculture et Alimentation) et deux fois commissaire européen (Politique régionale puis Marché intérieur et Services financiers), il est à partir de 2016 négociateur en chef pour l'Union européenne chargé de mener les négociations liées au Brexit puis prend la tête de la force opérationnelle formée pour finaliser celles-ci et négocier les futures relations avec le Royaume-Uni.

Candidat au congrès des Républicains de 2021 pour l'élection présidentielle de 2022, il est éliminé à l'issue du premier tour, arrivant en troisième position avec 23,9 % des voix.

Situation personnelle

Origines et famille

Michel Barnier est le fils de Jean Barnier, patron d'une petite entreprise industrielle de gainerie[1],[2], savoyard et franc-maçon, et de son épouse, Denise Durand, une catholique de gauche pratiquante[3],[4] à l’origine d’une section en Haute-Savoie pour la Ligue contre la violence routière. Il est, en outre, le benjamin d'une fratrie de trois garçons[5],[6].

En janvier 1982, il épouse Isabelle Altmayer, avocate de formation. De 2007 à 2010, elle est chargée de mission auprès de Roselyne Bachelot quand Michel Barnier est ministre de l'Agriculture et de la Pêche. Depuis 2016, elle est responsable de la communication et de la recherche de fonds pour la fondation « La Vie au Grand Air », spécialisée dans la protection de l'enfance[7]. Elle est, par ailleurs, l'arrière-petite-fille du général Victor Altmayer[8], la petite-fille du général René Altmayer[8] et la sœur des producteurs Éric et Nicolas Altmayer[9].

Le couple a trois enfants. L'aîné, Nicolas Barnier, est engagé en politique. En 2017, il est collaborateur parlementaire de Grégory Besson-Moreau, député La République en marche. En 2019, il se présente sans succès aux élections européennes en Belgique pour le parti Mouvement réformateur (libéraux francophones) avec le soutien d'Emmanuel Macron[10],[11]. En 2021, il est chargé de mission à la présidence du Sénat[12],[7].

Formation

Après des études secondaires au lycée Jean-Moulin d'Albertville puis au lycée du Parc à Lyon, Michel Barnier fait ses études supérieures à l’École supérieure de commerce de Paris, dont il sort diplômé en 1972 (dans la même promotion que Jean-Pierre Raffarin)[13]. Durant ses études à Paris, Michel Barnier est membre de la Conférence Olivaint[14],[15].

Parcours politique

Débuts et ascension

Michel Barnier se consacre ensuite à la politique, après avoir adhéré dès l'adolescence à l'UDR, le parti gaulliste, et été jeune cadre de l'Union des jeunes pour le progrès[13]. Il est successivement chargé de mission au cabinet de Robert Poujade, ministre de l'Environnement (1973-1974), conseiller général de Savoie pour le canton de Bourg-Saint-Maurice (1973-1999) — « plus jeune conseiller général de France à 22 ans »[13] —, chargé de mission au cabinet de Pierre Mazeaud, secrétaire d'État chargé de la Jeunesse et des Sports (1974-1976), conseiller technique au cabinet d'Antoine Rufenacht, secrétaire d'État auprès du Premier ministre (1976-1977), puis secrétaire d'État au Commerce et à l'Artisanat (1977-1978).

Il est élu député de la Savoie à l’issue des élections législatives de 1978. À 27 ans, il est le plus jeune député dans l'hémicycle[13].

En 1982, afin de reprendre le conseil général de la Savoie à la gauche, une entente politique prenant le nom d'Union pour la Savoie entre la droite et le centre est passée, sous l'égide, entre autres, de Michel Barnier, et procède à la distribution des investitures aux cantonales. Il devient alors le plus jeune président de conseil général de l'histoire de la Savoie[13].

Dès son élection à la présidence du conseil général, en , Michel Barnier s’engage avec le triple champion olympique Jean-Claude Killy dans la candidature et l'organisation des XVIe Jeux olympiques d'Albertville et de la Savoie, qui auront lieu en 1992.

En 1995, alors qu’il est au gouvernement, il est élu sénateur de la Savoie. Il est réélu en 1997 et quitte le Sénat après sa nomination comme commissaire européen en 1999[16].

Premières responsabilités ministérielles

Ministre de l’Environnement

Attentif aux questions écologiques, Michel Barnier engage dès 1986 une politique de protection de l’environnement en Savoie et publie le rapport parlementaire Chacun pour tous et cent propositions pour l’environnement (éditions Stock, 1990). Il est nommé ministre de l’Environnement du gouvernement Balladur en , et fait voter entre autres la loi Barnier, qui comprend notamment la création de la Commission nationale du débat public pour les grands projets d’infrastructures et instaure le début du principe de précaution. Cette loi institue également une fiscalité écologique, la taxe Barnier, afin de faire participer les passagers de transport maritime à la protection d’espaces protégés[17].

Ministre délégué aux Affaires européennes

S'il avait soutenu Édouard Balladur lors de la campagne présidentielle de 1995, son rival victorieux Jacques Chirac le nomme malgré tout dans son gouvernement[13]. La construction européenne, autre engagement fort de sa carrière, le conduit au ministère délégué aux Affaires européennes de 1995 à 1997. À ce titre, il est le chef de la délégation française pour la négociation du traité d'Amsterdam[18]. Michel Barnier s’attache alors, au sein du gouvernement, à deux priorités : la présence française dans tous les pays d’Europe centrale, orientale et balte et l’explication de l’Europe aux citoyens[19].

Commissaire européen

Nommé commissaire européen le , il a la responsabilité d’animer la politique régionale et de cohésion et est chargé, par ailleurs, de la réforme des institutions et de la Convention européenne sur l’avenir de l’Union. Lors du Conseil européen de Laeken, le , il est désigné avec son collègue António Vitorino pour représenter la Commission au sein du Présidium de la Convention sur l’avenir de l’Union présidée par Valéry Giscard d'Estaing. La Convention s’est fixée pour objectif d’élaborer une proposition de Constitution pour l’Union européenne, « la plus simple et lisible possible », qui lui permette de répondre aux enjeux de l’élargissement tout en renforçant sa dimension politique. C’est dans ce cadre que Michel Barnier se voit confier la présidence du groupe de travail sur la défense européenne.

En 2003, il fonde un club politique nommé « Nouvelle République », dont l'objectif est de faire dialoguer entre eux les décideurs politiques, les chefs d'entreprises et les membres de la société civile de tous bords et d'ouvrir le débat français aux idées européennes et internationales.

Retour au gouvernement français

Ministre des Affaires étrangères

Il est nommé ministre des Affaires étrangères dans le troisième gouvernement de Jean-Pierre Raffarin le , lors du remaniement après la défaite de la droite aux élections régionales des et .

L'enlèvement de deux journalistes, Christian Chesnot et Georges Malbrunot, par un groupe terroriste en Irak, le conduit dans les pays du Proche-Orient en - , pour conduire, avec les services de l'État, les négociations afin d'obtenir leur libération qui a lieu après 124 jours de captivité, le . En tant que ministre des Affaires étrangères, il est également impliqué dans l'action diplomatique française visant la libération de Florence Aubenas. Celle-ci est libérée après 157 jours de captivité.

Non reconduit dans le gouvernement Dominique de Villepin en 2005, il est nommé au Conseil d'État à compter du , au tour extérieur par décret du .

Ministre de l'Agriculture

Michel Barnier et Colin Powell en 2004.

En , il devient vice-président du groupe Mérieux Alliance (holding regroupant un ensemble de sociétés dans le domaine de la biologie). Aux côtés d'Alain Mérieux, il est chargé d'animer les relations avec les grands organismes de santé internationaux, les instances économiques et financières, les acteurs du développement mondial. Il quitte ses fonctions en , lors de son retour au gouvernement.

En 2006, Michel Barnier est également conseiller spécial du président de la Commission européenne, José Manuel Durão Barroso. Il présente le au Conseil européen un rapport proposant la création d’une force européenne de protection civile[20].

Il est membre du groupe Amato, qui permet de rédiger un projet du traité modificatif jusqu'au .

Devenu le conseiller politique de l'UMP, il se rapproche de Nicolas Sarkozy et lui apporte son soutien lors de la campagne pour l'élection présidentielle en 2007.

Le , il est nommé, à la suite des élections législatives, ministre de l'Agriculture et de la Pêche du deuxième gouvernement François Fillon.

Il est également vice-président du Parti populaire européen (PPE). Il est réélu à cette fonction fin avec l'Irlandaise Lucinda Creighton.

Député européen

Le , il annonce qu'il sera candidat aux élections européennes de 2009, et le , le conseil national de l'UMP le désigne comme tête de liste pour la circonscription Île-de-France, avec Rachida Dati en deuxième position sur sa liste. Celle-ci arrive en tête en réunissant 29,60 % des voix[21]. Après son élection comme député européen, il devient président de la délégation française au groupe du PPE.

Commissaire européen au marché intérieur

Michel Barnier et Angela Merkel en 2009.

De 2010 à 2014, il est commissaire européen au Marché intérieur et aux Services.

Il est candidat à la candidature au sein du PPE afin de mener la liste du parti aux élections européennes de 2014 et donc de briguer le poste de président de la Commission européenne en cas de victoire. Il est toutefois battu par l'ancien Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker[22]. Peu après sort l'ouvrage Se reposer ou être libre, qui décline le projet européen qu'il avait prévu en cas de victoire, puis il se déclare en candidat pour être tête de liste UMP lors des élections régionales dans la future Auvergne-Rhône-Alpes en [23]. Le , c'est finalement Laurent Wauquiez, secrétaire général de l'UMP, qui lui est préféré par la commission d'investiture du parti[24]. Il soutient Bruno Le Maire pour la primaire française de la droite et du centre de 2016[25].

Conseiller spécial européen

En , il est nommé par Jean-Claude Juncker conseiller spécial pour la politique de défense et de sécurité auprès de la Commission européenne. Le , Jean-Claude Juncker le nomme négociateur en chef responsable du groupe de travail de la Commission chargé de la préparation et de la conduite des négociations avec le Royaume-Uni au titre de l'article 50 du traité sur l'Union européenne. Au vu des résultats du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne, Michel Barnier est chargé de préparer et diriger les négociations sur les conditions du retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne. Il entre en fonctions le [26]. Il ambitionne à nouveau de briguer la fonction de président de la Commission européenne[27].

En 2016, la juge d’instruction française Sabine Kheris demande le renvoi devant la Cour de justice de la République de Michel Barnier, Dominique de Villepin et Michèle Alliot-Marie. Anciens ministres, ils sont suspectés d'avoir permis l'exfiltration des mercenaires responsables de l'attaque contre le camp de Bouaké en 2004, faisant neuf morts parmi les soldats français. L'opération aurait visé à justifier une opération de riposte contre le gouvernement de Laurent Gbagbo dans le cadre de la crise en Côte d’Ivoire de 2004[28]. Le , la commission des requêtes de la Cour de justice de la République rend son avis indiquant l’abandon des poursuites, rien ne montrant, après enquête, l’implication des anciens ministres[29].

Au cours de l’année 2019, Michel Barnier est pressenti au sein de La République en marche pour la présidence de la Commission européenne, mais la fonction revient finalement à l’Allemande Ursula von der Leyen[30]. Après l’échec de la candidature de Sylvie Goulard, proposée par Emmanuel Macron, le secrétaire général de la présidence de la République française, Alexis Kohler, propose à Michel Barnier de redevenir commissaire européen à la condition qu’il quitte le PPE pour adhérer à Renew Europe, mais ce dernier décline l’offre[31],[32].

Négociateur de l'Union européenne lors du Brexit

Michel Barnier lors du vote du Parlement européen sur l’accord de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne, le .

Le , à l'approche du Brexit, Michel Barnier est nommé pour un an à la fonction de représentant de l'UE chargé de la future relation avec le Royaume-Uni. Il est dans le même temps pressenti pour devenir commissaire européen mais Ursula von der Leyen se montre réticente à cette idée en raison de son poids politique et Emmanuel Macron du fait de son appartenance au PPE[33].

Candidature au congrès des Républicains de 2021

À partir de début 2021, il manifeste des ambitions pour la présidence de la République française. Dans cette perspective, il s'entoure d'Arnaud de Montlaur ancien tradeur qui a supervisé le financement de la campagne de François Fillon, pour la levée des fonds auprès de donateurs[34],[35] . Il fonde et prend la présidence d’un cercle de réflexion, nommé « Patriotes et européens », réunissant une quarantaine de députés et sénateurs LR pour réfléchir aux enjeux de souveraineté, économique notamment[36]. Le Canard enchainé affirme qu’il approche des personnalités de droite afin de leur proposer des ministères au sein de son gouvernement en échange de leur soutien, offrant notamment à François Baroin la fonction de Premier ministre[37]. Le , au JT de 20 heures de TF1, il annonce être candidat à l’élection présidentielle de 2022[38].

Il souhaite notamment un moratoire de trois à cinq ans sur l'immigration dans l’Union européenne, à l'exception des étudiants et des demandeurs d'asile, pour pouvoir étudier les problèmes liés à l'immigration en France[39]. En , il publie l’ouvrage La Grande Illusion : journal secret du Brexit (2016-2021), qui retrace les négociations qu'il a menées en tant que négociateur en chef de l'UE lors du Brexit[40] ; la même année, le livre est traduit en anglais et en espagnol[41]. En , il prône une « souveraineté juridique » de la France[42], un « bouclier constitutionnel » temporaire sur les questions de migrations, afin d'éviter que les dirigeants français ne soient « menacés en permanence d’un arrêt ou d’une condamnation de la Cour de justice européenne ou de la Convention des droits de l’homme, ou d’une interprétation de notre propre institution judiciaire », ce qui selon Le Monde constitue une mise en cause des fondements de l'Union européenne[43],[44]. Il affirme qu'en matière d'immigration « si on ne change rien, il y aura d’autres Brexit »[45]. Il propose de « stopper immédiatement les régularisations, limiter rigoureusement le regroupement familial, réduire l'accueil des étudiants étrangers et l’exécution systématique de la double peine »[46]. Concernant les questions économiques, il souhaite le recul de l'âge de la retraite de 62 à 65 ans, l’augmentation de la durée hebdomadaire du temps de travail et la création d'une aide sociale unique remplaçant les aides sociales et conditionnée à une disponibilité du bénéficiaire, notamment pour « effectuer des activités utiles à la collectivité ou en entreprise »[46].

En , s’il reste derrière Xavier Bertrand et Valérie Pécresse dans les intentions de vote pour la présidentielle avec environ 10 % des voix au premier tour, il est celui qui collecte le plus de signatures d’élus LR en vue du congrès du parti. Contrairement à ses deux principaux concurrents, il bénéficie du fait de n’avoir jamais quitté LR, en proie à des difficultés électorales[47]. Au premier tour du congrès LR, le , il arrive en troisième position avec 23,93 % des voix, derrière Éric Ciotti (25,59 %) et Valérie Pécresse (25,00 %). En vue du second tour, il appelle à voter pour Valérie Pécresse[48]. Après la victoire de cette dernière (60,95 %), il devient son conseiller international[49]. Le , Valérie Pécresse est éliminée au premier tour de l'élection présidentielle en obtenant seulement 4,78 % des suffrages exprimés soit le plus faible score réalisé par la droite traditionnelle lors d'un tel scrutin sous la Ve république[50]. Le lendemain, Michel Barnier affirme au micro de France Inter qu'il votera « pour Emmanuel Macron sans état d'âme » au second tour[51], ne se reconnaissant pas dans les thèses de l'extrême-droite[52].

Détail des mandats et fonctions

Au gouvernement

  • -  : ministre de l'Environnement
  • -  : ministre délégué aux Affaires européennes
  • -  : ministre des Affaires étrangères
  • -  : ministre de l'Agriculture et de la Pêche

Au Parlement français

  • -  : député de la Savoie
  • -  ; -  : sénateur de la Savoie

Au niveau européen

  • -  : commissaire européen à la Politique régionale
  • -  : député européen, président des députés européens PPE élus en France
  • -  : commissaire européen au Marché intérieur et aux Services
  • -  : négociateur en chef chargé de la préparation et de la conduite des négociations avec le Royaume-Uni
  • -  : chef de la force opérationnelle chargée de la finalisation des négociations, des travaux préparatoires liés à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, ainsi que de la préparation et de la conduite des négociations sur les relations futures avec le Royaume-Uni

Au niveau local

Au sein de partis politiques

  • À partir de 1984 : secrétaire général au RPR, chargé des élus départementaux
  • Jusqu’en 1999 : membre du bureau politique du RPR
  • À partir de 2003 : président fondateur du club Nouvelle République
  • À partir de 2006 : conseiller politique de Nicolas Sarkozy
  • À partir du  : vice-président du Parti populaire européen
  • À partir de 2008 : conseiller politique à l'UMP

Synthèse des résultats électoraux

Élections législatives

Année Parti Circonscription 1er tour 2d tour
Voix % Rang Voix % Issue
1978 RPR 2e de la Savoie 22 016 49,05 1er 26 154 54,37 Élu
1981 22 665 55,33 1er Élu
1988 27 871 64,20 1er Élu
1993 27 652 60,16 1er Élu

Élections européennes

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

Année Parti Circonscription Voix % Rang Sièges obtenus
2009 UMP (NC-LGM) Île-de-France 828 172 29,60 1er
5  /  13

Autres

Ouvrages

  • Vive la politique,
  • Le défi écologique, chacun pour tous,
  • L'Atlas des risques majeurs,
  • Vers une mer inconnue,
  • Notre contrat pour l'alternance,
  • Sortir l'Europe des idées reçues, Librairie Académique Perrin, , 182 p. (ISBN 978-2262023645)
  • L'Atlas pour un monde durable,
  • L'Europe cartes sur table, Acropole Belfond, , 142 p. (ISBN 978-2735703029)
  • Se reposer ou être libre, Gallimard, , 240 p. (ISBN 978-2070144907)
  • La Grande Illusion : journal secret du Brexit (2016-2020), Gallimard, , 543 p. (ISBN 978-2072880018)

Distinctions honorifiques

Décorations

Médiatiques

Nominations annexes

Notes et références

  1. « Michel Barnier, une vie entre la Savoie et Paris », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. François Forray, Angela Caprioglio et Michel Poët, Le cœur à l'ouvrage. L'émigration piémontaise en Savoie, Daniela Piazza Editore, (ISBN 88-7889-165-7, lire en ligne), p. 180
  3. « Savoyard, gaulliste et Européen... Qui est Michel Barnier, le Mister Brexit de l'Europe ? », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  4. (en) Christine Ockrent, « Who is Michel Barnier? Meet the EU's chief Brexit negotiator », Prospect,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Michel Barnier: "On ne peut pas devenir président de la République sans aimer les arbres" », sur parismatch.com (consulté le )
  6. Prisma Média, « Michel Barnier : ce Nöel tragique qu'il n'oubliera jamais », sur Gala.fr (consulté le ).
  7. a et b Camille Lorgnier, « Qui est Isabelle Altmayer, celle qui partage la vie de Michel Barnier ? », sur ohmymag.com, (consulté le )
  8. a et b « Biographie Claude Altmayer », Who's Who in France, (consulté le )
  9. Clémence Leroy, « Michel Barnier : qui est sa femme, Isabelle Altmayer ? », Femme actuelle, (consulté le )
  10. « Nicolas Barnier: «Avant d’être un fils, je suis un candidat comme un autre» », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  11. Le Point magazine, « Européennes : le fils de Michel Barnier candidat en Belgique », sur Le Point, (consulté le )
  12. « Qui est Nicolas Barnier, l’assistant parlementaire de Grégory Besson-Moreau qui rejoint aujourd’hui le Sénat ? », sur Journal L'Est Éclair abonné, (consulté le )
  13. a b c d e et f Sarah Belouezzane et Solenn de Royer, « Election présidentielle 2022 : Michel Barnier, celui qui « coche toutes les cases » mais reste peu connu en France », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  14. Olivaint, « Les Anciens de la Conférence Olivaint », sur Conférence Olivaint (consulté le )
  15. David Colon, « Les jeunes de la Conférence Olivaint et l'Europe, de 1919 à 1992 », dans Histoire@Politique no 10 « Jeune Europe, jeunes d'Europe», 2010.
  16. « Michel Barnier », sur senat.fr (consulté le ).
  17. Douanes. Une taxe qui fait des vagues, letelegramme.fr, 28 novembre 2015
  18. Coulisses, Bruxelles. Le traité d'Amsterdam au propre, liberation.fr, 26 septembre 1997
  19. « Michel Barnier », sur Michel Barnier - Site officiel (consulté le )
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  21. « Résultats des élections européennes 2009 », sur interieur.gouv.fr (consulté le )
  22. « Michel Barnier évincé de la course à la présidence de la Commission Européenne », sur leprogres.fr, (consulté le ).
  23. « Michel Barnier candidat à la future région Rhône-Alpes / Auvergne », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
  24. « Régionales : privé de primaire en Ile-de-France, Guaino menace de quitter l'UMP », sur Le Figaro, (consulté le ).
  25. Dominique Gerbaud, « Michel Barnier : « J’ai choisi Bruno Le Maire pour 2017 », sur la-croix.com, .
  26. « Le Président Juncker nomme Michel Barnier Négociateur en chef chargé de la préparation et de la conduite des négociations avec le Royaume-Uni au titre de l'article 50 du TUE », sur europa.eu, .
  27. George Parker et Alex Barker, « Rencontre avec les deux négociateurs du Brexit », Le nouvel économiste,‎ (lire en ligne).
  28. « Soupçons sur la Cour pénale internationale », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. « Bombardement de Bouaké : Alliot-Marie, Villepin et Barnier échappent aux poursuites », sur Europe 1, (consulté le )
  30. « LREM pousse l'option Barnier pour la présidence de la Commission... », sur publicsenat.fr, (consulté le ).
  31. « Après l'affaire Goulard, Barnier dans tous les esprits », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  32. « Commission européenne: approché par l’Élysée, Barnier a refusé la proposition », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  33. « Remplacer Sylvie Goulard à Bruxelles : Thierry Breton favori de Macron… au risque d'un conflit d'intérêts », sur Marianne, (consulté le )
  34. « Arnaud de Montlaur, le leveur de fonds que la droite s’arrache », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  35. « Arnaud de Montlaur, le banquier de Michel Barnier », sur lejdd.fr, (consulté le )
  36. « Michel Barnier présidera un groupe de réflexion », sur ouest-france.fr/, .
  37. « La mare au canards », Le Canard enchainé,‎ , p. 2.
  38. « L'ancien commissaire européen Michel Barnier annonce être "candidat à la présidentielle" de 2022 », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  39. « Michel Barnier suggère un «moratoire» de 3 à 5 ans sur l’immigration en Europe », sur leparisien.fr, (consulté le ).
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  41. Charles Jaigu, « Michel Barnier, la petite musique du Joe Biden de la droite », Le Figaro Magazine,‎ , p. 36-38 (lire en ligne).
  42. « Présidentielle 2022 : le "trou de souris" de Michel Barnier », sur francetvinfo.fr,
  43. « Les propos anti-européens de Michel Barnier sèment la consternation à Bruxelles », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  44. « Les propos de Michel Barnier sur la justice européenne, trouvent de l’écho au groupe LR du Sénat », sur publicsenat.fr, (consulté le ).
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  • Site officiel

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v · m
Gouvernement Édouard Balladur ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Affaires sociales, Santé et Ville
Simone Veil, ministre d'État
Ministre délégué à la Santé : Philippe Douste-Blazy, porte-parole du Gouvernement à partir du 19 janvier 1995 (4)

Édouard Balladur
Premier ministre
Intérieur et Aménagement du territoire
Charles Pasqua, ministre d'État
Ministre délégué à l'Aménagement du territoire et aux Collectivités locales : Daniel Hoeffel
Justice, garde des sceaux Pierre Méhaignerie, ministre d'État
Défense François Léotard, ministre d'État
Affaires étrangères
Alain Juppé
Ministre délégué à l’Action humanitaire et aux Droits de l’homme : Lucette Michaux-Chevry
Ministre délégué aux Affaires européennes : Alain Lamassoure
Éducation nationale François Bayrou
Économie Edmond Alphandéry
Industrie, Postes et Télécommunications et Commerce extérieur Gérard Longuet (dém) (2) puis José Rossi (2)
Équipement, Transports et Tourisme Bernard Bosson
Entreprises et Développement économique, Petites et moyennes entreprises, Commerce et Artisanat Alain Madelin
Travail, Emploi et Formation professionnelle Michel Giraud
Culture et Francophonie Jacques Toubon
Budget Nicolas Sarkozy, porte-parole du Gouvernement jusqu'au 19 janvier 1995 (4)
Agriculture et Pêche Jean Puech
Enseignement supérieur et Recherche François Fillon
Environnement Michel Barnier
Fonction publique André Rossinot
Logement Hervé de Charette
Coopération Michel Roussin (dém) (3) puis Bernard Debré (3)
Départements et Territoires d'Outre-mer Dominique Perben
Jeunesse et Sports Michèle Alliot-Marie
Communication Alain Carignon (dém) (1) puis Nicolas Sarkozy (1)
Anciens Combattants et Victimes de guerre Philippe Mestre
Ministres auprès du Premier ministre
Ministre délégué aux Relations avec l’Assemblée nationale : Pascal Clément
Ministre délégué aux Relations avec le Sénat, chargé des Rapatriés : Roger Romani
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement des et
  • (3) Remaniement du
  • (4) Ajustement du
( BÉRÉGOVOY) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (JUPPÉ I )
v · m
Gouvernement Alain Juppé I ()
Sous la présidence de Jacques Chirac
Justice, garde des sceaux Jacques Toubon
Alain Juppé
Premier ministre
Économie et Finances
Alain Madelin (dém) (2) puis Jean Arthuis (2)
Secrétaire d'État au Budget : François d'Aubert
Secrétaire d'État aux Finances : Hervé Gaymard
Éducation nationale, Enseignement supérieur, Recherche et Insertion professionnelle
François Bayrou
Secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur : Jean de Boishue
Secrétaire d'État à la Recherche : Élisabeth Dufourcq
Secrétaire d'État à l'Enseignement scolaire : Françoise Hostalier
Aménagement du territoire, Équipement et Transports
Bernard Pons
Secrétaire d'État aux Transports : Anne-Marie Idrac
Secrétaire d'État au Développement rural : Raymond-Max Aubert
Affaires étrangères
Hervé de Charette
ministre délégué à la Coopération : Jacques Godfrain
ministre délégué aux Affaires européennes : Michel Barnier
Secrétaire d'État chargé de la Francophonie : Margie Sudre
Défense Charles Millon
Intérieur Jean-Louis Debré
Relations avec le Parlement Roger Romani
Travail, Dialogue social et Participation Jacques Barrot
Culture Philippe Douste-Blazy
Développement économique et Plan
puis supprimé (2)
Jean Arthuis
Réforme de l'État, Décentralisation et Citoyenneté
Claude Goasguen
Secrétaire d'État à la Décentralisation : Nicole Ameline
Fonction publique Jean Puech
Santé publique et Assurance maladie Élisabeth Hubert
Intégration et Lutte contre l'exclusion
Éric Raoult
Secrétaire d'État aux Quartiers en difficulté : Françoise de Veyrinas
Solidarité entre les générations Colette Codaccioni
Agriculture et Alimentation
puis Agriculture, Pêche et Alimentation (1)
Philippe Vasseur
Industrie
Yves Galland
Secrétaire d'État au Commerce extérieur : Christine Chauvet
Logement Pierre-André Périssol
Petites et moyennes entreprises, Commerce et Artisanat Jean-Pierre Raffarin
Technologies de l'information et Poste François Fillon
Outre-mer Jean-Jacques de Peretti
Environnement Corinne Lepage
Jeunesse et Sports Guy Drut
Tourisme Françoise de Panafieu
Anciens Combattants et Victimes de guerre Pierre Pasquini
Secrétaires d'État auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État à l'Action humanitaire d'urgence : Xavier Emmanuelli
Secrétaire d'État pour l'Emploi : Anne-Marie Couderc
Secrétaire d'État, porte-parole du Gouvernement : François Baroin
( BALLADUR) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (JUPPÉ II )
v · m
Gouvernement Alain Juppé II ()
Sous la présidence de Jacques Chirac
Justice, garde des sceaux Jacques Toubon
Alain Juppé
Premier ministre
Éducation nationale, Enseignement supérieur
et Recherche
François Bayrou
Secrétaire d'État à la Recherche : François d'Aubert
Défense Charles Millon
Équipement, Logement, Transports et Tourisme
Bernard Pons
Ministre délégué au Logement : Pierre-André Périssol
Secrétaire d'État aux Transports : Anne-Marie Idrac
Affaires étrangères
Hervé de Charette
ministre délégué à la Coopération : Jacques Godfrain
ministre délégué aux Affaires européennes : Michel Barnier
Secrétaire d'État chargé de la Francophonie : Margie Sudre
Travail et Affaires sociales
Jacques Barrot
Ministre délégué pour l'Emploi : Anne-Marie Couderc
Secrétaire d'État à la santé et à la Sécurité sociale : Hervé Gaymard
Intérieur Jean-Louis Debré
Économie et Finances
Jean Arthuis
Ministre délégué au Budget : Alain Lamassoure, porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué aux Finances et au Commerce extérieur : Yves Galland
Relations avec le Parlement Roger Romani
Environnement Corinne Lepage
Culture Philippe Douste-Blazy
Industrie, Poste et Télécommunications
Franck Borotra
Ministre délégué à la Poste, aux Télécommunications et à l'Espace : François Fillon
Agriculture, Pêche et Alimentation Philippe Vasseur
Aménagement du territoire, Ville et Intégration
Jean-Claude Gaudin
Ministre délégué à la Ville et à l'intégration : Éric Raoult
Petites et moyennes entreprises, Commerce
et Artisanat
Jean-Pierre Raffarin
Fonction publique, Réforme de l'État
et Décentralisation
Dominique Perben
Secrétaires d'État auprès du Premier ministre
Ministre délégué aux anciens combattants et victimes de guerre : Pierre Pasquini
Ministre délégué à l'Outre-mer : Jean-Jacques de Peretti
Ministre délégué à la Jeunesse et aux Sports : Guy Drut
Secrétaire d'État à l'Action humanitaire d'urgence : Xavier Emmanuelli
Ordonnancement par ordre de préséance
( JUPPE I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (JOSPIN )
v · m
Gouvernement Jean-Pierre Raffarin III ()
Sous la présidence de Jacques Chirac
Économie, Finances et Industrie
Nicolas Sarkozy, ministre d'État (dém) (4a) puis Hervé Gaymard (4a) puis (dém) (5) puis Thierry Breton (5)
Ministre délégué à l'Industrie : Patrick Devedjian
Ministre délégué aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce, à l'Artisanat, aux Professions libérales et à la Consommation puis ministre de plein exercice (4a) : Christian Jacob
Ministre délégué au Commerce extérieur : François Loos
Secrétaire d'État au Budget et à la Réforme budgétaire : Dominique Bussereau puis Jean-François Copé, porte-parole du Gouvernement (4a)

Jean-Pierre
Raffarin

Premier ministre
Éducation nationale, Enseignement supérieur et Recherche
François Fillon (4b)
Ministre déléguée à la Recherche : François d'Aubert
Intérieur, Sécurité intérieure et Libertés locales
Dominique de Villepin
Ministre délégué à l'Intérieur : Jean-François Copé, porte-parole du Gouvernement puis Marie-Josée Roig (4a)
Emploi, Travail et Cohésion sociale
Jean-Louis Borloo
Ministre délégué aux Relations du Travail : Gérard Larcher
Ministre déléguée à la Lutte contre la Précarité et l'Exclusion puis ministre déléguée à l'Intégration, à l'Égalité des chances et à la Lutte contre l'exclusion (3) : Nelly Olin
Secrétaire d'État à l'Insertion professionnelle des Jeunes : Laurent Hénart
Secrétaire d'État au logement puis secrétaire d'État au logement et à la Ville (3) : Marc-Philippe Daubresse
Secrétaire d'État à l'Intégration et à l'Égalité des Chances, puis portefeuille fusionné (3) : Catherine Vautrin
Justice, garde des sceaux
Dominique Perben
Secrétaire d'État aux Droits des Victimes : Nicole Guedj
Défense
Michèle Alliot-Marie
Secrétaire d'État aux Anciens Combattants : Hamlaoui Mekachera
Affaires étrangères
Michel Barnier
Ministre déléguée aux Affaires européennes : Claudie Haigneré
Ministre délégué à la Coopération, au Développement et à la Francophonie : Xavier Darcos
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères : Renaud Muselier
Santé et Protection sociale
puis Solidarités, Santé et Famille (4a)
Philippe Douste-Blazy
Ministre délégué aux Personnes âgées : Hubert Falco (dém) (3) puis Catherine Vautrin (3)
Secrétaire d'État aux Personnes handicapées : Marie-Anne Montchamp
Secrétaire d'État à l'Assurance maladie : Xavier Bertrand
Équipement, Transports, Aménagement
du territoire, Tourisme et Mer
Gilles de Robien
Ministre délégué au Tourisme : Léon Bertrand
Secrétaire d'État aux Transports et à la Mer : François Goulard
Secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire : Philippe Briand (dém) (1) puis Frédéric de Saint-Sernin (1)
Fonction publique et Réforme de l’État
Renaud Dutreil
Secrétaire d'État à la Réforme de l’État : Éric Woerth
Agriculture, Alimentation, Pêche
et Affaires rurales
Hervé Gaymard puis Dominique Bussereau (4a)
Secrétaire d'État à l'agriculture, à l'alimentation, à la pêche et aux affaires rurales : Nicolas Forissier
Écologie et Développement durable
Serge Lepeltier
Secrétaire d'État au Développement durable, puis supprimé (2) : Tokia Saïfi (dém) (2)
Culture et Communication Renaud Donnedieu de Vabres
Famille et Enfance (4a) Marie-Josée Roig puis portefeuille fusionné (4a)
Outre-mer Brigitte Girardin
Jeunesse, Sports et Vie associative Jean-François Lamour
Parité et Égalité professionnelle Nicole Ameline
PME, Commerce, Artisanat, Professions libérales et Consommation (4a) Christian Jacob (4a)
Secrétaire d'État auprès du Premier ministre Secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement : Henri Cuq
  • Ordonnancement par ordre de préséance du
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4a) Remaniement du
  • (4b) Devient numéro deux du gouvernement à l'occasion du remaniement du
  • (5) Remaniement du
( RAFFARIN II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DE VILLEPIN )
v · m
Gouvernement François Fillon II () jusqu'au remaniement du 18 mars 2008
Sous la présidence de Nicolas Sarkozy
Écologie, Développement
et Aménagement durables
Jean-Louis Borloo, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé des Transports : Dominique Bussereau
Secrétaire d'État chargée de l'Écologie : Nathalie Kosciusko-Morizet

François Fillon
Premier ministre
Intérieur, Outre-mer et Collectivités territoriales
Michèle Alliot-Marie
Secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer : Christian Estrosi
Affaires étrangères et européennes
Bernard Kouchner
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes : Jean-Pierre Jouyet
Secrétaire d'État chargé de la Coopération et de la Francophonie : Jean-Marie Bockel
Secrétaire d'État chargée des Affaires étrangères et des Droits de l'homme : Rama Yade
Économie, Finances et Emploi
Christine Lagarde
Secrétaire d'État chargé des Entreprises et du Commerce extérieur : Hervé Novelli
Secrétaire d'État chargé de la Consommation et du Tourisme : Luc Chatel
Immigration, Intégration, Identité nationale
et Codéveloppement
Brice Hortefeux
Justice, garde des sceaux Rachida Dati
Agriculture et Pêche Michel Barnier
Travail, Relations sociales et Solidarité
Xavier Bertrand
Secrétaire d'État chargée de la Solidarité : Valérie Létard
Éducation nationale Xavier Darcos
Enseignement supérieur et Recherche Valérie Pécresse
Défense
Hervé Morin
Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants, puis secrétaire d'État à la Défense, chargé des Anciens Combattants (1) : Alain Marleix
Santé, Jeunesse et Sports
Roselyne Bachelot
Secrétaire d'État chargé des Sports (2) : Bernard Laporte (2)
Logement et Ville
Christine Boutin
Secrétaire d'État chargée de la Politique de la ville : Fadela Amara
Culture et Communication Christine Albanel
Budget, Comptes publics et Fonction publique
Éric Woerth
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique : André Santini
Secrétaires d'État et haut-commissaire
auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement : Roger Karoutchi
Secrétaire d'État, porte-parole du Gouvernement : Laurent Wauquiez
Secrétaire d'État chargé de la Prospective et de l'Évaluation des politiques publiques : Éric Besson
Haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté : Martin Hirsch
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (1) Ajustement du
  • (2) Remaniement du
( FILLON I) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (FILLON III )
v · m
Gouvernement François Fillon II () après le remaniement du 18 mars 2008 et jusqu'au remaniement du 23 juin 2009
Sous la présidence de Nicolas Sarkozy
Écologie, Énergie, Développement durable
et Aménagement du territoire
Jean-Louis Borloo, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé des Transports : Dominique Bussereau
Secrétaire d'État chargée de l'Écologie : Nathalie Kosciusko-Morizet puis Chantal Jouanno (5)
Secrétaire d'État chargé de la Région capitale : Christian Blanc
Secrétaire d'État chargé de l'Aménagement du territoire : Hubert Falco

François Fillon
Premier ministre
Intérieur, Outre-mer et Collectivités territoriales
Michèle Alliot-Marie
Secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer : Yves Jégo
secrétaire d'État à l'Intérieur et aux Collectivités territoriales : Alain Marleix
Affaires étrangères et européennes
Bernard Kouchner
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes : Jean-Pierre Jouyet puis Bruno Le Maire (2)
Secrétaire d'État chargé de la Coopération et de la Francophonie : Alain Joyandet
Secrétaire d'État chargée des Affaires étrangères et des Droits de l'homme : Rama Yade
Économie, Industrie et Emploi
Christine Lagarde
Secrétaire d'État chargé de l'Emploi : Laurent Wauquiez
Secrétaire d'État chargé de l'Industrie et de la Consommation : Luc Chatel, porte-parole du Gouvernement
Secrétaire d'État chargé du Commerce, de l'Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme et des Services : Hervé Novelli
Secrétaire d'État chargée du Commerce extérieur : Anne-Marie Idrac
Immigration, Intégration, Identité nationale
et Développement solidaire
Brice Hortefeux puis Éric Besson (4)
Justice, garde des sceaux Rachida Dati
Agriculture et Pêche Michel Barnier
Travail, Relations sociales, Famille et Solidarité
puis Travail, Relations sociales, Famille, Solidarité
et Ville (4)
Xavier Bertrand puis Brice Hortefeux (4)
Secrétaire d'État chargée de la Solidarité : Valérie Létard
Secrétaire d'État chargée de la Famille : Nadine Morano
Secrétaire d'État chargée de la Politique de la ville, changement de ministre de tutelle (4) : Fadela Amara
Éducation nationale Xavier Darcos
Enseignement supérieur et Recherche Valérie Pécresse
Défense
Hervé Morin
Secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens Combattants : Jean-Marie Bockel
Santé, Jeunesse, Sports et Vie associative
puis Santé et Sports (3)
Roselyne Bachelot-Narquin
Secrétaire d'État chargé des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, puis secrétaire d'État chargé des Sports (3) : Bernard Laporte
Logement et Ville
puis Logement (4)
Christine Boutin
Secrétaire d'État chargée de la Politique de la ville, puis changement de ministre de tutelle (4) : Fadela Amara
Culture et Communication Christine Albanel
Budget, Comptes publics et Fonction publique
Éric Woerth
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique : André Santini
Ministre, secrétaires d'État et haut-commissaire
auprès du Premier ministre
Ministre chargé de la Mise en œuvre du plan de relance (1) : Patrick Devedjian
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement : Roger Karoutchi
Secrétaire d'État chargé de la Prospective, de l'Évaluation des politiques publiques et du Développement de l'économie numérique puis secrétaire d'État chargé de la Prospective et du Développement de l'économie numérique (4) : Éric Besson puis Nathalie Kosciusko-Morizet (4)
Haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté puis également haut commissaire à la Jeunesse (3) : Martin Hirsch
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Ajustement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
( FILLON I) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (FILLON III )
v · m
Commissions Barroso I et II
Sous la présidence de José Manuel Durão Barroso
Haut représentant * Catherine Ashton (2010-2014)
Justice, Droits fondamentaux et Citoyenneté
Concurrence
Transports
Société numérique
Industrie et Entreprises
Relations interinstitutionnelles
et Administration
Environnement
Affaires économiques et monétaires
Développement
Marché intérieur et Services
Éducation, Culture, Multilinguisme
et Jeunesse
Fiscalité, Union douanière,
Audit et Lutte anti-fraude
Commerce
Santé
Politique des consommateurs
Recherche, Innovation et Science
Affaires maritimes et Pêche
Aide humanitaire
Énergie
Politique régionale
Climat
Élargissement
et Politique européenne de voisinage
Affaires extérieures et Réaction aux crises
Emploi, Affaires sociales et Insertion
Programmation financière et Budget
Agriculture et Développement rural
Affaires intérieures
* Fonction instituée par le traité de Lisbonne (2007).
( PRODI) Commission précédente ••••• Commission suivante (JUNCKER )
v · m
Ministère de l'Écologie sous la Ve République
v · m
IIIe République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
France libre
(1941-1944)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
v · m
IIIe République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
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