Transports dans le Val-de-Marne

Transports dans le Val-de-Marne
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Carte synthétique des transports dans le département.
Transport routier
Autoroutes 52 km[1] A4 A6a A6b A86 A106
Routes nationales 26 km[1] N 19 N 406 N 486
R.D. et V.C. 2 387 km[1]
Transport ferroviaire
Principales gares de voyageurs Villeneuve-Saint-Georges, Val de Fontenay, Maisons-Alfort - Alfortville, Choisy-le-Roi, Vincennes
Services voyageurs
  • (RER)(A)(B)(C) (D) (E)
  • Ouigo Train classique
Transport maritime et fluvial
Principaux ports Bonneuil-sur-Marne
Transport aérien
Aéroports Paris-Orly
Transport en commun urbain et périurbain
Réseaux de transport en commun

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Les transports dans le département français du Val-de-Marne sont caractérisés par la forte densité des infrastructures de transport et le trafic soutenu qu'elles supportent. Comme dans le reste de la petite couronne parisienne, les transports en commun organisés par Île-de-France Mobilités (RER, métro...) sont fortement polarisés vers Paris. Le Val-de-Marne est une importante porte d'entrée de l'agglomération parisienne, notamment pour les flux arrivant du sud-est par voie terrestre (autoroute A6 et LGV Sud-Est) et pour ceux transitant par l'aéroport de Paris-Orly ou le port de Bonneuil-sur-Marne.

Transport routier

L'ensemble à 4x3 voies formé par les autoroutes A6A et A6B, à hauteur de Fresnes.

Infrastructures routières

Article détaillé : Réseau routier du Val-de-Marne.

Le Val-de-Marne, département presque entièrement urbanisé à l'exception de son extrémité sud-est, comporte un réseau routier dense, en grande partie constitué de rues et avenues de taille variée en agglomération, et de quelques autoroutes et voies rapides permettant un trafic plus rapide quand elles ne sont pas embouteillées.

Les trois axes majeurs du département sont les autoroutes A6a-A6b et A4, qui relient respectivement Paris au sud et à l'est du territoire français, et l'autoroute A86 qui fait le tour de la petite couronne en passant notamment par la préfecture Créteil. Les autoroutes A6a et A6b sont jumelées sur l’essentiel de leur traversée du département, formant un ensemble à 4x3 voies unique en France, tandis que le tronc commun des autoroutes A4 et A86 entre Saint-Maurice et Nogent-sur-Marne constitue l'une des sections les plus chargées du réseau autoroutier et le principal point noir de la circulation routière en Île-de-France[2].

Les anciennes routes nationales construites pour relier Paris au sud et à l'est de la France sont aujourd'hui devenues pour la plupart de larges boulevards urbains, qui constituent les axes principaux de villes comme Champigny-sur-Marne (route nationale 4 devenue avenue Roger Salengro, avenue Jean Jaurès, rue Louis Talamoni et avenue Marx Dormoy) ou Vitry-sur-Seine (route nationale 305 devenue boulevard de Stalingrad, avenue Maximilien Robespierre, avenue Youri Gagarine et avenue Rouget de l'Isle).

Actuelles et anciennes autoroutes et routes nationales du département
Identifiant Origine Communes traversées dans le département Fin Remarques
Autoroute A4 Paris-Porte de Bercy Charenton-le-Pont, Saint-Maurice, Joinville-le-Pont, Champigny-sur-Marne, Villiers-sur-Marne, Bry-sur-Marne Strasbourg Autoroute à 2x5 voies jusqu'à Saint-Maurice et 2x4 voies au-delà, gratuite et non concédée dans le département.
Autoroute A6a Boulevard périphérique de Paris à Paris, près de la porte d'Orléans Le Kremlin-Bicêtre, Gentilly, Arcueil, Cachan, Villejuif, L'Haÿ-les-Roses, Chevilly-Larue, Fresnes Autoroutes A6 et A10 à Wissous Autoroute non-concédée et gratuite à 2x3 voies, jumelée avec la suivante sur la quasi-totalité de son parcours.
Autoroute A6b Boulevard périphérique de Paris à Paris, près de la porte d'Italie Gentilly, Arcueil, Cachan, Villejuif, L'Haÿ-les-Roses, Chevilly-Larue, Fresnes Autoroutes A6 et A10 à Wissous Autoroute non-concédée et gratuite à 2x3 voies, jumelée avec la précédente sur la quasi-totalité de son parcours.
Autoroute A86 (depuis Bobigny) Fontenay-sous-Bois, Nogent-sur-Marne, Le Perreux-sur-Marne, Champigny-sur-Marne, Joinville-le-Pont, Saint-Maurice, Maisons-Alfort, Créteil, Alfortville, Choisy-le-Roi, Vitry-sur-Seine, Thiais, Rungis, Fresnes (vers Versailles) Autoroute circulaire autour de Paris (les communes sont citées dans l'ordre des aiguilles d'une montre), à 2x2, 2x3 ou 2x4 voies selon les sections, gratuite et non concédée dans le département.
Autoroute A106 Autoroutes A6a et A6b à Chevilly-Larue Chevilly-Larue, Rungis Route nationale 7 à Paray-Vieille-Poste Autoroute non-concédée et gratuite à 2x2 voies destinée à la desserte de l'aéroport de Paris-Orly.
Route nationale 4 Paris-Porte de Bercy Charenton-le-Pont, Saint-Maurice, Joinville-le-Pont, Champigny-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne, Ormesson-sur-Marne, La Queue-en-Brie Frontière allemande à Strasbourg Créée sur cet itinéraire dans les années 1950 (la RN 4 était auparavant une branche de la RN3 qui s'en séparait à Châlons-sur-Marne). Détruite dans les années 1970 entre Paris et Joinville-le-Pont pour laisser la place à l'autoroute A4, déclassée au-delà en 2006 en RD 4.
Route nationale 4A Route nationale 34 à Vincennes Vincennes, Joinville-le-Pont Route nationale 4 à Joinville-le-Pont Route presque entièrement située dans le bois de Vincennes (Paris), créée dans les années 1950, et déclassée en 2006 dans le réseau routier communal.
Route nationale 5 Paris-Porte de Charenton Charenton-le-Pont, Saint-Maurice, Maisons-Alfort, Créteil, Valenton, Villeneuve-Saint-Georges Frontière suisse vers Martigny Le tronc commun des RN 5 et RN 6 (de Paris à Sens) portait le numéro RN 5, selon la règle voulant qu'un tronc commun porte le numéro le plus petit. Lorsque la RN 5 a été déclassée en Bourgogne, dans les années 1970, l'ancien tronc commun a été renommé RN 6. Il a finalement été déclassé en 2006 en RD 6.
Route nationale 6 Paris-Porte de Charenton Charenton-le-Pont, Saint-Maurice, Maisons-Alfort, Créteil, Valenton, Villeneuve-Saint-Georges Frontière italienne vers Turin L'une des plus importantes routes nationales de France, reliant Paris à Lyon et à l'Italie. La RN 6 débutait initialement à Sens et ne traversait donc pas le Val-de-Marne. Le tronc commun des RN 5 et RN 6 (de Paris à Sens) portait en effet le numéro RN 5, selon la règle voulant qu'un tronc commun porte le numéro le plus petit. Lorsque la RN 5 a été déclassée en Bourgogne, dans les années 1970, l'ancien tronc commun a été renommé RN 6. Il a finalement été déclassé en 2006 en RD 6.
Route nationale 7 Paris-Porte d'Italie Le Kremlin-Bicêtre, Villejuif, L'Haÿ-les-Roses, Vitry-sur-Seine, Chevilly-Larue, Thiais, Rungis, Orly, Villeneuve-le-Roi Frontière italienne vers Vintimille L'une des plus importantes routes nationales de France, reliant Paris à Lyon et à la Méditerranée. Déclassée en 2006 en RD 7 dans le département.
Route nationale 19 Route nationale 406 à Bonneuil-sur-Marne
(initialement : Paris-Quai d'Ivry)
(initialement : Ivry-sur-Seine, Alfortville, Maisons-Alfort, Créteil),
Bonneuil-sur-Marne, Boissy-Saint-Léger, Limeil-Brévannes, Villecresnes, Marolles-en-Brie, Santeny
Frontière suisse vers Berne Déclassée en 2006 en RD 19 en amont de Bonneuil-sur-Marne, mais la section de Bonneuil à Brie-Comte-Robert (Francilienne) a été conservée dans le réseau routier national.
Route nationale 20 Paris-Porte d'Orléans Arcueil, Cachan Frontière espagnole vers Barcelone Déclassée en 2006 en RD 920.
Route nationale 34 Paris-Porte de Vincennes Saint-Mandé, Vincennes, Nogent-sur-Marne, Le Perreux-sur-Marne Esternay
(initialement : Vitry-le-François)
Déclassée en 2006 en RD 120, RD 86 et RD 34.
Route nationale 186 (depuis Saint-Denis) Fontenay-sous-Bois, Le Perreux-sur-Marne, Nogent-sur-Marne, Joinville-le-Pont, Saint-Maur-des-Fossés, Créteil, Choisy-le-Roi, Thiais, Rungis, Fresnes (vers Versailles) Route nationale circulaire autour de Paris (les communes sont citées dans l'ordre des aiguilles d'une montre), progressivement déclassée dans les années 1990 et 2000 au fur et à mesure de l'ouverture de l'A86, ou directement remplacée par celle-ci.
Route nationale 304 Paris-Porte de Bercy Charenton-le-Pont, Saint-Maurice, Joinville-le-Pont, Champigny-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne, Ormesson-sur-Marne, La Queue-en-Brie Esternay Itinéraire repris par la RN 4 dans les années 1950. Cette dernière a été détruite dans les années 1970 entre Paris et Joinville-le-Pont pour laisser la place à l'autoroute A4, et déclassée au-delà en 2006 en RD 4.
Route nationale 305 Paris-Porte de Choisy Ivry-sur-Seine, Vitry-sur-Seine, Thiais, Choisy-le-Roi Choisy-le-Roi Déclassée en 2006 en RD 5.
Route nationale 406 Autoroute A86 à Créteil Créteil, Valenton, Limeil-Brévannes, Bonneuil-sur-Marne Route nationale 19 à Bonneuil-sur-Marne Route nationale créée sur cet itinéraire à partir de 1991, sous forme de voie rapide à 2x2 voies. Forme avec la RN 19 une liaison entre l'autoroute A86 et la Francilienne, la seule dans le département conservée dans le réseau routier national après 2006.
Route nationale 486 Autoroute A4 à Champigny-sur-Marne Champigny-sur-Marne, Nogent-sur-Marne Autoroute A86 à Nogent-sur-Marne Très courte route nationale assurant la liaison entre l'A4 (vers l'Est) et l'A86 (vers le nord), en l'absence de bretelle autoroutière permettant d'assurer cette liaison.
 

Covoiturage et autopartage

Comme dans les autres départements de la région, Île-de-France Mobilités subventionne les trajets en covoiturage courte distance en offrant la gratuité aux détenteurs de forfaits Navigo annuel ou mensuel ou Imagine'R, auprès des opérateurs de covoiturage partenaires[3].

Transport ferroviaire et transports en commun

Historique

Un train entre en gare de Villecresnes, sur la ligne de Vincennes, au début du XXe siècle.

La première ligne de chemin de fer ouverte dans l'actuel département du Val-de-Marne (alors partie des départements de la Seine et de Seine-et-Oise) est la ligne de Paris (actuelle gare d'Austerlitz) à Corbeil en 1840, prolongée jusqu'à Orléans en 1843. En 1849 débute l'exploitation de la ligne de Paris (actuelle gare de Lyon) à Melun et Tonnerre, embryon de la ligne impériale vers Lyon et Marseille. Malgré l'existence de quelques gares dans la périphérie parisienne, ces deux lignes sont dans un premier temps principalement destinées à des trajets de longue distance.

En revanche, la ligne de Sceaux ouverte à partir de 1846 et la ligne de Vincennes ouverte en 1859 sont dédiées dès leur ouverture à la desserte de la banlieue parisienne, en plein développement ; elles accueillent rapidement un dense trafic périurbain, et seront le lieu d'expérimentations techniques et organisationnelles de la part des compagnies qui les exploitent.

La Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) et la Compagnie des chemins de fer de l'Est ((Est) se partagent le réseau d'intérêt général de l'actuel département du Val-de-Marne. L'ouverture à partir de 1879 de la Grande ceinture, qui sera en partie doublée en 1886 au sud par la Grande ceinture stratégique et à partir de 1928 à l'est par la Grande ceinture complémentaire, permet de réaliser la jonction entre les réseaux des compagnies.

Le développement des trafics à la fois de banlieue et de longue distance pousse les compagnies à améliorer la capacité et les performances de leurs infrastructures : la section de ligne de Paris-Gare de Lyon à Villeneuve-Saint-Georges est l'une des premières mises à quatre voies en France dès les années 1880, et en 1904, celle de Paris-Orléans (auj. Paris-Austerlitz) à Brétigny, également mise à quatre voies, est l'une des premières électrifiées, d'abord par troisième rail. Cette dernière sera en 1927 la première à bénéficier d'une ré-électrification par caténaire 1500 V continu après la décision ministérielle du 29 août 1920. En 1950, l'électrification des anciens réseaux du PO et du PLM (intégrés dans la nouvelle SNCF) est achevée dans la proche banlieue, mais il faudra attendre les années 1960 et 1970 pour que l'ancien réseau de l'Est soit à son tour électrifié.

Dans le même temps, la ligne de Sceaux puis la ligne de Vincennes connaissent une petite révolution : vétustes, elles sont tour à tour rétrocédées, à la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris en 1937 pour la première et à son successeur la RATP en 1969 pour la seconde, modernisées et finalement intégrées dans les nouvelles lignes A et B du réseau express régional d'Île-de-France (RER). Trois autres lignes de RER sont créées dans les années 1980 et 1990 et reprennent la desserte de la totalité des gares du département, cette fois sous exploitation SNCF.

Tramway électrique des Chemins de fer nogentais assurant un service funéraire à Vincennes, au début du XXe siècle.

L'actuel Val-de-Marne a également été desservi par des modes plus légers. Le tramway hippomobile et à vapeur apparaît dans les années 1870 : l'ancien tramway d'Île-de-France est électrifié au tournant du siècle et poursuit son développement jusqu'aux années 1920, avant de disparaître dans la décennie suivante. C'est que le tramway est concurrencé par un nouveau mode de transport, jugé plus moderne : en 1934, le métro de Paris pénètre dans l'actuel Val-de-Marne en desservant trois nouvelles stations à Saint-Mandé et Vincennes sur la ligne 1. D'autres prolongements de ligne permettront aux communes les plus proches de Paris d'être desservies par le métro au cours du XXe siècle. En 1973, Créteil est la première préfecture d'un département de petite couronne atteinte par le métro, et la station Pointe du Lac de la même ligne 8 est depuis 2011 la station du métro de Paris la plus éloignée de la capitale, à plus de 8 km du périphérique à vol d'oiseau. Le Val-de-Marne sera en revanche le dernier département de petite couronne à accueillir le nouveau tramway d'Île-de-France, en 2013.

Cartes du réseau ferroviaire à Paris et dans les départements des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne (ancien département de la Seine)
Le réseau ferroviaire en 1930.
Le réseau ferroviaire en 1930. 
Le réseau ferroviaire de nos jours.
Le réseau ferroviaire de nos jours. 
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire.
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire. 
Carte animée de l'évolution des réseaux urbains (tramway et métro).
Carte animée de l'évolution des réseaux urbains (tramway et métro). 
Cliquez sur les cartes pour les agrandir

Situation actuelle

Île-de-France Mobilités est, comme dans le reste de la région Île-de-France, autorité organisatrice de la mobilité sur la totalité du territoire départemental.

Lignes ferroviaires du réseau d'intérêt général dans le département
Ligne de Villeneuve-Saint-Georges à la bifurcation de Moisenay (LGV)
(branches ouest et sud de la LGV Interconnexion Est)
Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant continu 1,5 kV sur les premiers kilomètres puis en courant alternatif 25 kV 50 Hz au-delà, destinée uniquement aux trains de voyageurs. Cette ligne n'est pas techniquement une ligne à grande vitesse dans le département (vitesse limite, signalisation) mais y est assimilée en raison de son trafic.
Ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles
parfois surnommée Ligne impériale
Ligne électrifiée en courant continu 1500 V, à six voies jusqu'à Villeneuve-Saint-Georges puis quatre voies au-delà jusqu'à Melun.
Ligne de Villeneuve-Saint-Georges à Montargis Ligne électrifiée en courant continu 1500 V, à deux voies dans le département longeant celles de la Grande Ceinture.
Ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean Ligne électrifiée en courant continu 1500 V, à quatre voies dans le département.
Ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville Ligne électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, à quatre voies jusqu'à Nogent - Le Perreux puis double voie au-delà dans le département.
Ligne de la grande ceinture de Paris
dite Grande ceinture
Ligne à double voie, ouverte au seul trafic de fret (sauf à l'ouest de Valenton ou circulent des trains à grande vitesse contournant Paris). Électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz au nord de La Varenne - Chennevières et en courant continu 1500 V au sud et à l'ouest de La Varenne - Chennevières. Elle longe les voies de la ligne A du RER de Champigny à Sucy - Bonneuil.
Ligne de Choisy-le-Roi à Massy - Verrières
dite Grande ceinture stratégique
Double voie électrifiée en courant continu 1500 V, qui constituait initialement une alternative à la ligne de la grande ceinture de Paris, moins éloignée de Paris donc plus facile à défendre.
Ligne de Bobigny à Sucy - Bonneuil
dite Grande ceinture complémentaire
Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte au seul trafic de fret, qui permet d'éviter le tronc commun de la Grande Ceinture avec la ligne Paris-Mulhouse.
Ligne de Paris-Bastille à Marles-en-Brie
dite Ligne de la Bastille
ou Ligne de Vincennes
  • De Paris-Bastille à Vincennes et de Boissy-Saint-Léger à Marles-en-Brie : ligne déclassée ou fermée selon les sections. Entre Villecresnes et Brie-Comte-Robert, une partie du tracé de la ligne a été repris par la LGV Interconnexion Est ;
  • De Vincennes à Boissy-Saint-Léger : double voie électrifiée en courant continu 1500 V en principe réservée au seul trafic voyageurs. Ligne RATP, aujourd'hui intégrée à la partie RATP de la ligne A du RER d'Île-de-France, mais qui lui préexistait comme ligne d'intérêt général.
Ligne A du RER d'Île-de-France entre Vincennes et Marne-la-Vallée - Chessy Double voie électrifiée en courant continu 1500 V en principe réservée au seul trafic voyageurs.
Ligne RATP ne faisant pas partie du réseau ferré national et n'en ayant jamais fait partie (la ligne a été créée pour le RER A). Comme les autres lignes du RER, elle est toutefois assimilable aux lignes du réseau d'intérêt général, malgré quelques différentes techniques.
Ligne de Paris à Limours et de Bourg-la-Reine à Robinson
dite Ligne de Sceaux
Double voie électrifiée en courant continu 1500 V en principe réservée au seul trafic voyageurs.
Ligne RATP, aujourd'hui intégrée à la partie RATP de la ligne B du RER d'Île-de-France, mais qui lui préexistait comme ligne d'intérêt général.
 

Transport ferroviaire de longue distance

Le Val-de-Marne n'est pas desservi par des trains Grandes lignes ou TER des régions voisines, à l'exception de Ouigo Train Classique qui dessert Villeneuve-Saint-Georges depuis 2022. Pour accéder aux trains longue distance, les Val-de-Marnais doivent donc se rabattre sur les gares parisiennes ou la gare de Massy-TGV, située dans l'Essonne.

Une rame TGV PSE traverse sans arrêt la gare de Maisons-Alfort - Alfortville.

En revanche, de nombreux trains de longue distance traversent le Val-de-Marne sans s'y arrêter :

RER

La gare souterraine RATP du Val de Fontenay (RER A), en correspondance avec une gare SNCF (RER E) du même nom.

La totalité du réseau de banlieue de la SNCF desservant le Val-de-Marne est labellisé RER ; le département n'est donc pas desservi par de « simples » Transiliens (mais les lignes P et R traversent le département sans s'y arrêter). Le Val-de-Marne est desservi par les cinq lignes du Réseau express régional d'Île-de-France (RER) :

Les principales gares SNCF de voyageurs sont celles de Villeneuve-Saint-Georges, Val de Fontenay, Maisons-Alfort - Alfortville et Choisy-le-Roi, avec une fréquentation entre 13 et 18 millions de voyageurs en 2019, ce qui les place entre la 22e et la 37e place nationale[4]. Les gares RATP les plus fréquentées sont, quant à elles, celles de Val de Fontenay et Vincennes avec respectivement 14 et 8 millions de voyageurs en 2019 (selon une méthodologie différente)[5].

Métro

La station Créteil - Préfecture de la ligne 8 du métro.
Article connexe : Métro de Paris.

Le Val-de-Marne est parcourue par :

Une nouvelle ligne 15 du métro doit être créée dans le cadre du Grand Paris Express et desservir dix stations dans les communes de Bry-sur-Marne, Villiers-sur-Marne, Champigny-sur-Marne, Saint-Maur-des-Fossés, Créteil, Maisons-Alfort, Alfortville, Vitry-sur-Seine, Villejuif, Arcueil et Cachan. La ligne 14 du métro doit par ailleurs être prolongée à travers les communes de Gentilly, Le Kremlin-Bicêtre, Villejuif, L'Haÿ-les-Roses, Chevilly-Larue, Thiais, Rungis et Orly, jusqu'à l'aéroport de Paris-Orly.

Tramway

Article connexe : Tramway d'Île-de-France.

Le Val-de-Marne est parcouru par :

Un prolongement de la ligne 1 du tramway jusqu'à Val de Fontenay est par ailleurs projetée.

Autobus

Article connexe : Autobus d'Île-de-France.

Le département est principalement desservi par le réseau de bus RATP.

Le Trans-Val-de-Marne ou Tvm, première ligne de bus à haut niveau de service créée en Île-de-France, est la ligne de bus la plus fréquentée d'Europe[6].

Transport fluvial

Article détaillé : Port de Bonneuil-sur-Marne.

La Seine et la Marne sont navigables à grand gabarit dans le département (classe V CEMT, en aval du port de Bonneuil-sur-Marne pour la Marne[7]).

Le port de Bonneuil-sur-Marne est une des principales implantations de l'ancien port autonome de Paris, intégré en 2021 dans le grand port fluviomaritime de l'axe Seine.

Transport aérien

Le terminal Ouest de l'aéroport de Paris-Orly.
Article détaillé : Aéroport de Paris-Orly.

L'aéroport de Paris-Orly, deuxième de France par la fréquentation, est implanté à la limite des départements du Val-de-Marne et de l'Essonne. D'importantes infrastructures de transport terrestre ont été créées spécifiquement pour desservir l'aéroport : l'autoroute A106 et Orlyval. L'aéroport est également desservi par la ligne 7 du tramway d'Île-de-France et le sera, à terme, par les lignes 14 et 18 du Grand Paris Express.

Modes actifs

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Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.

Le Val-de-Marne est concerné par les lignes V1 (Le Mesnil-Aubry / Arpajon), V4 (Cergy-Pontoise / Marne-la-Vallée Chessy), V5 (Poissy / Pontault-Combault), V6 (Cergy-Pontoise / Tournan-en-Brie/Verneuil-l'Étang), V7 (Mantes-la-Jolie / Saint-Fargeau-Ponthierry/Melun) et V20 (Grande ceinture) du projet de RER Vélo, réseau de pistes cyclables de moyenne distance à travers la région Île-de-France[8].

Notes et références

  1. a b et c INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
  2. [PDF] « Dossier de concertation - Aménagement du tronc commun A4-A86 », sur debatpublic.fr, (consulté le ).
  3. « Covoiturer en Île-de-France », sur iledefrance-mobilites.fr, (consulté le ).
  4. SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le )
  5. « Trafic annuel entrant par station du réseau ferré 2019 », sur data.ratp.fr (consulté le ).
  6. « Le TVM roule à 100 % au bioGNV », sur ratp.fr, (consulté le ), voir la rubrique « La ligne TVM en chiffres ».
  7. [PDF] « Les voies navigables du bassin de la Seine », sur VNF.fr, (consulté le ).
  8. « RER-Vélo : plus de pistes cyclables pour les déplacements quotidiens », sur Région Île-de-France, (consulté le ).

Voir aussi

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