Transports dans la Seine-Maritime

Transports dans la Seine-Maritime
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Carte synthétique des transports dans le département.
Transport routier
Autoroutes 261 km[1] A13 A28 A29 A131 A139 A150 A151
Routes nationales 115 km[1] N 27 N 28 N 31 N 138 N 182 N 338
R.D. et V.C. 15 162 km[1]
Autocars interurbains Nomad
Transport ferroviaire
Principales gares de voyageurs Rouen-Rive-Droite, Le Havre
Services voyageurs Nomad (TER Normandie), TER Hauts-de-France
Transport maritime et fluvial
Principaux ports Le Havre, Rouen, Dieppe
Transport aérien
Aéroports Rouen Vallée de Seine, Le Havre-Octeville
Transport en commun urbain et périurbain
Réseaux de transport en commun Astuce (Rouen), LiA (Le Havre), REZO Bus (Bolbec / Port-Jérôme / Lillebonne), Deep Mob (Dieppe), Ficibus (Fécamp), Vikibus (Yvetot)

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Les transports dans le département français de la Seine-Maritime sont caractérisés par le rôle majeur joué par la Seine, à la fois axe de circulation et obstacle aux communications la traversant, et par l'importance du port du Havre, l'une des principales portes d'entrée du territoire français. Si le trafic échangé avec l'Île-de-France est dense, la proximité de celle-ci explique que le département soit relativement mal desservi par les transports de voyageurs de longue distance, les Seinomarins devant généralement se rendre dans la capitale pour prendre un avion ou un TGV.

Transport routier

Le pont de Tancarville a été, de son ouverture en 1959 à celle du pont de Normandie en 1995, le dernier pont sur la Seine.

Infrastructures routières

L'autoroute A13, qui relie Paris à Caen par Elbeuf et Rouen, constitue la colonne vertébrale des infrastructures routières normandes, bien qu'elle ne pénètre que brièvement en Seine-Maritime, avec plus de 90 000 véhicules/jour sur la section la plus chargée[2]. L'autoroute A131, antenne de celle-ci, permet d'atteindre Le Havre en traversant le pont de Tancarville.

L'autoroute A28, qui fait partie du grand contournement de Paris et relie Tours et Le Mans aux Hauts-de-France en passant par Rouen, possède un trafic plus faible, jusqu'à 31 000 véhicules/jour[2]. Cette autoroute s'interrompt au niveau de l'agglomération de Rouen, où la création d'un contournement autoroutier (A133-A134) est projetée.

L'autoroute A29 possède des usages diversifiés, à la fois itinéraire complémentaire de l'A28 pour les échanges Normandie / Hauts-de-France, accès au Havre depuis la Basse-Normandie par le pont de Normandie, et liaison Rouen - Le Havre avec son antenne l'A150.

L'A151, et la route nationale 27 qui la prolonge en voie rapide, relient Rouen à Dieppe.

Actuelles et anciennes autoroutes et routes nationales du département
Identifiant  Origine Principales agglomérations desservies dans le département Fin Remarques
Autoroute A13 Paris - Porte d'Auteuil Elbeuf, Rouen Caen Autoroute concédée et à péage, à 2x3 voies dans le département. L'autoroute passe assez loin du centre-ville de Rouen, auquel est elle reliée par l'autoroute A139 et la route nationale 138 (voir ci-dessous).
Autoroute A28 Abbeville Blangy-sur-Bresle, Neufchâtel-en-Bray, Saint-Saëns Isneauville (Rouen) Autoroute non concédée et gratuite à 2x2 voies. Il existe au niveau de Rouen une discontinuité d'une quarantaine de kilomètres avec la partie sud-ouest de l'autoroute, concédée et payante et menant au Mans et à Tours.
Autoroute A29 Beuzeville (Caen) Le Havre, Bolbec, Yvetot, Saint-Saëns, Neufchâtel-en-Bray, Aumale Saint-Quentin Autoroute concédée et à péage (sauf quelques courtes sections) à 2x2 voies, en tronc commun avec l'A28 sur 20 km.
Autoroute A131 Bourneville (vers Paris) Le Havre Autoroute gratuite, qui s'interrompt au niveau du pont de Tancarville, à péage.
Autoroute A139 Oissel (vers Paris) Grand-Couronne (vers Rouen) Courte autoroute gratuite assurant la continuité de l'itinéraire Paris-Rouen entre l'A13 et la N138.
Autoroute A150 Rouen Barentin Yvetot Autoroute à 2x2 voies, gratuite entre Rouen et Barentin, payante entre Barentin et Yvetot.
Autoroute A151 Roumare (A150 vers Rouen) Varneville-Bretteville (N27 vers Dieppe) Autoroute gratuite, partie sud de l'itinéraire Rouen-Dieppe (la RN 27 en constituant la partie nord).
Route nationale 13bis Bonnières-sur-Seine (Mantes-la-Jolie) Rouen, Barentin, Yvetot, Bolbec Le Havre Créée dans les années 1950 à partir de tronçons de la route nationale 182 et de la route nationale 14 ; renumérotée en route nationale 15 dans les années 1970 (voir ci-dessous) puis finalement déclassée en RD 6015 en 2007.
Route nationale 14 Paris - Porte de Clignancourt Boos Rouen Déclassée en 2007 en RD 6014 (RD 914 au niveau de la côté de Bonsecours).
Route nationale 14c Bonsecours Bonsecours Itinéraire de dédoublement de la RN 14 au niveau de la côte de Bonsecours ; déclassée en RD 6014.
Route nationale 15 (avant 1972) Pontoise Gournay-en-Bray, Forges-les-Eaux Dieppe Déclassée en 1972 en RD 915.
Route nationale 15 (à partir des années 1970) Bonnières-sur-Seine Rouen, Barentin, Yvetot, Bolbec Le Havre Nouvelle numérotation de la route nationale 13bis à partir des années 1970 (voir ci-dessus) ; déclassée en 2005 en RD 6015.
Route nationale 15bis Grandvilliers (vers Beauvais) Eu Le Tréport Déclassée en 1972 en RD 1015.
Route nationale 15bisA Eu Le Tréport Déclassée en 1972 en RD 1915.
Route nationale 25 Le Havre Montivilliers, Goderville, Fécamp, Cany-Barville, Saint-Valery-en-Caux, Dieppe, Criel, Eu Lille Déclassée en 1972 en RD 925 dans le département ; une partie de cette route nationale subsiste dans les Hauts-de-France.
Route nationale 26 Yvetot Fauville-en-Caux Fécamp Déclassée en 1972 en RD 926 ; ce numéro a ensuite été réattribué à une route nationale de l'Eure et de l'Orne.
Route nationale 27 Varneville-Bretteville (A151 vers Rouen)
Avant 2006 : Maromme (Rouen)
Dieppe Aménagée en voie rapide à 2x2 voies sur l'essentiel de son linéaire.
La section sud entre Maromme et Varneville-Bretteville (doublée par l'A151) a été déclassée en 2006 en RD 927.
Route nationale 28 Rouen Isneauville (début de l'A28)
Initialement : Bergues (Dunkerque)
Voie rapide à 2x2 voies de quelques kilomètres à la sortie de Rouen, permettant l'accès à l'A28.
Le reste de l'itinéraire a été déclassé en RD 928 (au fur et à mesure de l'ouverture de l'autoroute A28 ?).
Route nationale 28a Foucarmont Foucarmont Route nationale très courte (210 m) (déviation à sens unique dans le centre d'un village) ; déclassée en 1972 en RD 928a.
Route nationale 29 Sainte-Marie-des-Champs (Yvetot) Yerville, Saint-Saëns, Neufchâtel-en-Bray, Aumale La Capelle
Avant 1972 : Quiévrain (frontière belge)
Déclassée en 2006 en RD 929.
Route nationale 30 Rouen La Feuillie, Gournay-en-Bray La Capelle La partie de cet itinéraire située dans la Seine-Maritime a été basculée en 1972 à la RN 31, sauf les derniers kilomètres (après Gournay-en-Bray) déclassés à la même date en RD 930.
Route nationale 31 Rouen
Avant 1972 : Gournay-en-Bray
La Feuillie, Gournay-en-Bray Reims
Avant 1972 : Valmy
Route nationale 40 Le Havre Étretat, Fécamp, puis en tronc commun avec la RN25 jusqu'à Eu Bray-Dunes (frontière belge) Déclassée en 1972 en RD 940 (RD 925 pour les parties anciennement en tronc commun avec la RN 25).
Route nationale 115 Le Havre - Forêt de Montgeon Le Havre - Bassin Vauban Déclassée en 2006 en RD 32.
Route nationale 138 Petit-Couronne (vers Rouen)
Avant 2006 : Rouen
Grand-Couronne (A13 vers Caen)
Avant 2006 : Tours
Avant 1972 : Saintes
Courte 2x2 voies qui, avec l'A139 et la RN 338, relie l'A13 à Rouen.
Le reste de l'itinéraire dans le département a été déclassé vers 2006 en RD 438 et RD 938.
Route nationale 175 Rennes Rouen Renumérotation de la RN 180 dans le département à partir de 1972 ; déclassée en 2006 en RD 675.
Route nationale 180 La Maison-Brûlée (communes de Moulineaux et de La Londe près de Rouen) Honfleur Itinéraire renuméroté RN 175 dans le département à partir de 1972, puis déclassé en 2006 en RD 675.
Route nationale 182 (avant 1952) Bonnières-sur-Seine Rouen, Barentin, Yvetot, Bolbec Le Havre Entre Bonnières et Rouen, renumérotée RN 13bis en 1952, puis RN 15 en 1972, puis enfin déclassée en 2005 en RD 6015. Entre Rouen et Le Havre, déclassée en RD 982.
Route nationale 182 (depuis les années 1950) Saint-Aubin-sur-Quillebeuf
Initialement : Bourneville-Sainte-Croix (A13)
Tancarville Mise aux normes autoroutières et intégrée à l'A131 sur l'essentiel de son parcours ; seul le pont de Tancarville et ses abords immédiats appartiennent toujours à la RN 182.
Route nationale 313 Meulan (Paris) Elbeuf Gauville (commune de Saint-Wandrille-Rançon) Déclassée en 1972 en RD 913.
Route nationale 314 Forges-les-Eaux Neufchâtel-en-Bray Eu Déclassée en 1972 en RD 1314.
Route nationale 315 Barentin Yerville Veules-les-Roses Déclassée en 1962 en RD 142.
Route nationale 316 Aumale Gournay-en-Bray Normanville (vers Évreux) Déclassée en 1972 en RD 916.
Route nationale 319 Le Moulin d'Écalles (communes de La Rue-Saint-Pierre et de Vieux-Manoir, vers Rouen) Buchy, Forges-les-Eaux Carvin (Lille)
(plusieurs sections en tronc commun avec d'autres routes nationales)
Déclassée en 1972 en RD 919.
Route nationale 320 Dieppe Londinières, Aumale Moreuil Déclassée en 1972 en RD 920.
Route nationale 321 Forges-les-Eaux La Feuillie Elbeuf Déclassée en 1972 en RD 921.
Route nationale 338 Rouen Le Petit-Quevilly (RN 138) Voie rapide urbaine de l'agglomération rouennaise, dernier maillon de la liaison A13-Rouen.
Route nationale 382 Fontaine-la-Mallet Harfleur (RN 15) Rocade nord de l'agglomération du Havre, déclassée en RD 6382.
Route nationale 810 Goderville (Fécamp) Bolbec Lisieux Déclassée en 1972 en RD 910, sauf la section entre Tancarville et Saint-Aubin-sur-Quillebeuf reprise par la RN 182 et l'A131.
Route nationale 840 Rouen Elbeuf Verneuil-sur-Avre Déclassée en 1972 en RD 840 (sauf Les Essarts - Elbeuf déclassée en RD 938 après avoir été brièvement renumérotée RN 238).
Route nationale 2027 Tôtes Calnon (commune de Manéhouville) Numéro attribué à l'ancienne RN 27 lors de la création de la voie express la doublant sur cet itinéraire, finalement déclassé en RD 927 vers 2005.
 

Transport collectif de voyageurs

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La Seine-Maritime est desservie par le réseau régional de transport routier Nomad, qui exploite 30 lignes régulières dans le département.

Covoiturage et autopartage

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Transport ferroviaire

Historique

La gare de Montérolier - Buchy au début du XXe siècle.

La ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre est l'une des premières ouvertes en France, en 1843 de Paris à Rouen et en 1847 de Rouen au Havre. Le réseau d’intérêt général a été développé dans le département par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, et dans une moindre mesure par la Compagnie des chemins de fer du Nord. À la fin du XIXe siècle, le chemin de fer d’intérêt général atteignait la plupart des villes et bourgs du département dont Barentin, Caudebec-en-Caux, Dieppe, Étretat, Eu, Fécamp, Gournay-en-Bray, Le Havre, Lillebonne, Neufchâtel-en-Bray, Rouen, Saint-Valery-en-Caux et Yvetot. Les principales lignes (ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre, ligne de Saint-Roch (Amiens) à Darnétal-Bifurcation (Rouen), ligne de Malaunay - Le Houlme (Rouen) à Dieppe et ligne de Serquigny (Bernay sur la ligne Paris-Cherbourg) à Oissel (Rouen)) étaient à double voie, les autres et en particulier le dense réseau desservant les côtes du pays de Caux étaient à voie unique.

Dès la fin du XIXe siècle et tout au long du XXe siècle, un important réseau de voies portuaires se met par ailleurs en place dans les ports de Rouen et Le Havre.

La Seine-Maritime a également été desservie à partir de 1900 par un réseau épars de quelques lignes de chemin de fer d’intérêt local, exploité par le Chemin de fer de Normandie, la Société générale des chemins de fer économiques (extension de son réseau de la Somme) et la Compagnie des chemins de fer du Nord (ligne de Montérolier - Buchy à Saint-Saëns à écartement standard). Ce réseau a disparu après la Seconde Guerre mondiale. Des tramways ruraux, ni vraiment chemin de fer d'intérêt local ni transport urbain (tramway de Saint-Romain-de-Colbosc et tramway du Trianon au sud de Rouen), ont connu une brève existence au début du siècle.

Comme ailleurs en France, beaucoup de lignes d'intérêt général ont fermé, parfois dès les années 1930 et sinon pendant les Trente Glorieuses. En 1967, la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre est électrifiée, suivie en 1984 de la ligne de Saint-Roch (Amiens) à Darnétal-Bifurcation (Rouen). Depuis, les infrastructures ferroviaires du département ont peu changé : le projet d'une ligne nouvelle Paris - Normandie revient régulièrement sur la table mais est freiné par son manque de rentabilité lié à la faible distance entre Paris et les villes desservies.

Cartes du réseau ferroviaire dans le département
Le réseau ferroviaire à son apogée en 1930.
Le réseau ferroviaire à son apogée en 1930. 
Le réseau ferroviaire de nos jours.
Le réseau ferroviaire de nos jours. 
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire.
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire. 
Cliquez sur les cartes pour les agrandir

Situation actuelle

La gare de Rouen-Rive-Droite.
Article détaillé : TER Normandie.

La principale gare de voyageurs est celle de Rouen-Rive-Droite avec une fréquentation annuelle de 6 434 000 voyageurs en 2019, suivi de loin par celle du Havre (1 846 000 voyageurs)[3].

Le principal axe ferroviaire du département est la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre, qui dessert notamment Rouen et Le Havre. Les lignes de Malaunay - Le Houlme (Rouen) à Dieppe, de Bréauté - Beuzeville à Fécamp et du Havre-Graville à Tourville-les-Ifs ont un rôle d'antenne de cet axe principal avec un trafic essentiellement local.

Les lignes de Saint-Roch (Amiens) à Darnétal-Bifurcation (Rouen) et de Serquigny (Bernay sur la ligne Paris-Cherbourg) à Oissel (Rouen) sont des transversales avec un trafic voyageurs relativement faible, même si la seconde se développe sous l'action de la région Normandie (liaison Rouen - Elbeuf - Caen).

Enfin, deux lignes qui avaient fermé ont rouvert grâce à l'action des pouvoirs publics : la ligne de Saint-Denis à Dieppe (rouverte en 2013 puis électrifiée en 2021 entre Gisors et Serqueux, la ligne restant fermée au-delà de Serqueux) et la ligne de Montérolier - Buchy à Motteville (rouverte et électrifiée en 2008 uniquement pour le fret). La ligne d'Épinay - Villetaneuse au Tréport - Mers, bien que n'ayant jamais été fermée (sauf pour travaux), est dans une situation comparable, ayant été « sauvée » par d'importants travaux (2018-2020) financés par les conseils régionaux concernés.

Ces lignes sont parcourues quasi-exclusivement par des trains Nomad (TER Normandie) et des trains de fret (dont le trafic est significatif grâce aux ports de Rouen et Le Havre). À l'exception d'un aller-retour TGV quotidien vers Lyon et Marseille, les gares de Rouen et Le Havre sont parmi les plus grandes gares de France à n'être desservies par aucun train Grandes Lignes.

Lignes ferroviaires du réseau d'intérêt général dans le département
Ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre Double voie (sauf entre Oissel et le triage de Sotteville dans la banlieue de Rouen où elle est à quatre voies), électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, parcourue par un trafic mixte de trains de voyageurs rapides et omnibus et de fret.
Ligne de Saint-Roch à Darnétal-Bifurcation Ligne reliant Amiens à Rouen. Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, marquée par l'importance du trafic de fret.
Ligne de Serquigny à Oissel Ligne reliant la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg à l'agglomération de Rouen par Elbeuf. Double voie, électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz entre Elbeuf - Saint-Aubin et Oissel (Rouen) uniquement.
Ligne de Saint-Denis à Dieppe De Gisors (Eure) à Serqueux : double voie, électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz depuis 2021.
De Serqueux à Arques-la-Bataille : fermée à tout trafic et déferrée.
D'Arques-la-Bataille à Dieppe : voie unique non-électrifiée, ouverte seulement au trafic de fret.
Ligne d'Épinay - Villetaneuse au Tréport - Mers Voie unique non-électrifiée dans le département.
Ligne de Malaunay - Le Houlme à Dieppe Ligne non-électrifiée, à double voie jusqu'à Clères, à voie unique au-delà jusqu'à Dieppe.
Ligne de Bréauté - Beuzeville à Fécamp Voie unique non-électrifiée.
Ligne du Havre-Graville à Tourville-les-Ifs Du Havre-Graville à Rolleville : voie unique non-électrifiée.
De Rolleville à Tourville-les-Ifs : non-exploitée et en partie déposée (officiellement fermée ?).
Ligne de Montérolier - Buchy à Motteville Voie unique électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte seulement au trafic de fret (sauf détournements occasionnels de trains de voyageurs).
Ligne de Bréauté - Beuzeville à Gravenchon-Port-Jérôme Voie unique électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte seulement au trafic de fret (desserte des sites industrialo-portuaires de Port-Jérôme-sur-Seine)
Ligne de Motteville à Saint-Valery-en-Caux Voie unique non-électrifiée, fermée au trafic voyageurs sur toute sa longueur, ouverte au trafic de fret sauf sur son dernier kilomètre fermé à tout trafic.
Ligne de Sotteville à Rouen-Rive-Gauche Courte ligne à double voie reliant la ligne de Rouen-Gauche à Petit-Couronne à la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre, ouverte seulement au trafic de fret. Électrifiée jusqu'en 2022, désormais exploitée en traction thermique.
Ligne de Rouen-Gauche à Petit-Couronne (voies des quais) Ligne ouverte seulement au trafic de fret, assurant la desserte des sites de la rive gauche du port de Rouen, et d'installations industrielles. Partiellement à double voie, électrifiée jusqu'en 2022, désormais exploitée en traction thermique.
Voies du port de Rouen-Rive-Droite Voie unique non-électrifiée, assurant la desserte des sites de la rive droite du port de Rouen, et d'installations industrielles.
Ligne de Rouxmesnil à Eu De Rouxmenil à Envermeu : voie unique non-électrifiée, ouverte uniquement au trafic de marchandises.
D'Envermeu à Penly : la voie reste exploitée mais est désormais un embranchement particulier d'EDF pour la desserte de la centrale nucléaire de Penly, qui n'appartient pas au réseau ferré national.
De Penly à Eu : ligne déclassée et déferrée.
Ligne de Saint-Georges-Motel à Grand-Quevilly La section de cette ligne située dans le département est à voie unique non-électrifiée, parcourue uniquement par quelques trains de fret (qui y accèdent via la ligne de Rouen-Gauche à Petit-Couronne (voies des quais)). Au-delà de Saint-Pierre-lès-Elbeuf (soit approximativement la limite du département de l'Eure), la ligne est déclassée jusqu'à Louviers.
Ligne d'Abbeville à Eu Non-exploitée depuis 2018 ; une réouverture au trafic voyageurs après travaux de modernisation est projetée.
Ligne des Ifs à Étretat Ligne entièrement déclassée mais en partie exploitée par le train touristique Étretat-Pays de Caux.
Ligne de Goincourt à Gournay - Ferrières Ligne fermée à tout trafic mais non déclassée.
Ligne de Dieppe à Fécamp Ligne fermée à tout trafic sur la plus grande partie de son tracé : quelques kilomètres restent théoriquement ouverts au trafic de fret.
Ligne de Charleval à Serqueux Entièrement déclassée et déferrée.
Ligne de Barentin à Caudebec-en-Caux Entièrement fermée à tout trafic : non-déclassée ?
 

Transport maritime et fluvial

Le terminal à conteneurs de Port 2000 dans le grand port maritime du Havre.

La Seine est navigable par les seuls navires fluviaux ou fluvio-maritimes jusqu'à Rouen (classe V CEMT[4]), puis par les navires tant fluviaux que maritimes de Rouen au Havre (directement en classe VII ou via le canal de Tancarville en classe V[4]).

La Seine-Maritime compte deux ports majeurs, le grand port maritime du Havre (2e port français par le tonnage) et le grand port maritime de Rouen (5e), administrativement réunis depuis 2021 dans le grand port fluviomaritime de l'axe Seine. Le trafic du port du Havre, jadis point de départ des paquebots transatlantiques, est aujourd'hui particulièrement important dans le domaine des conteneurs et des hydrocarbures, tandis que celui de Rouen est en grande partie orienté vers les céréales. L'importance de ces deux ports a une influence considérable sur l'économie et la physionomie du département : de nombreuses activités industrielles se sont installées dans l'enceinte ou à proximité de ces deux ports, d'importants aménagements ont été réalisés pour les agrandissements successifs du port du Havre, et les deux ports sont parcourus par un dense réseau de routes et de voies ferrées portuaires.

Les villes situées le long de la côte de la Manche sont pour la plupart des ports ; si la plaisance et la pêche se maintiennent dans plusieurs d'entre elles, seule Dieppe possède encore un important port de commerce.

Transport aérien

Le département possède deux aéroports, Rouen Vallée de Seine et Le Havre-Octeville. Ces aéroports ont un trafic très faible (aucune ligne commerciale régulière), sans commune mesure avec l'importance des métropoles qu'ils desservent, ce qui s'explique notamment par la proximité de l'Île-de-France et de ses aéroports (Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-Orly).

Le département compte en outre quatre aérodromes, Dieppe - Saint-Aubin, Eu - Mers - Le Tréport, Le Havre - Saint-Romain-de-Colbosc et Saint-Valery - Vittefleur.

Transports en commun urbains et périurbains

Une rame Citadis 302 dans une station souterraine du tramway de Rouen.

La métropole Rouen Normandie, Le Havre Seine Métropole, Caux Seine Agglo, la Communauté d'agglomération de la Région Dieppoise, Fécamp Caux Littoral Agglomération et la commune d'Yvetot sont autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire et organisent des services de transport dans leur ressort territorial[5].

Les principaux réseaux sont le réseau Astuce à Rouen et le réseau LiA au Havre. Ces deux réseaux comportent des tramways (deux lignes comportant un long tronc commun au Havre et une ligne à deux branches qualifiée localement de « métro » à Rouen), de nombreuses lignes d'autobus dont certaines à haut niveau de service (TEOR à Rouen et ChronoLiA au Havre), du transport à la demande, des services réservés aux personnes à mobilité réduite, et, dans le cas du Havre, un funiculaire.

Rouen et Le Havre avaient déjà possédé d'importants réseaux de tramway, de 1877 à 1853 pour Rouen et de 1874 à 1951 pour Le Havre.

Modes doux

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Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.

Notes et références

  1. a b et c INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
  2. a et b Ministère de la Transition écologique, « Trafic moyen journalier annuel sur le réseau routier national en 2019 », sur data.gouv.fr (consulté le )
  3. SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le )
  4. a et b [PDF] « Les voies navigables du bassin de la Seine », sur VNF.fr, (consulté le ).
  5. Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2021 », sur cerema.fr, (consulté le ).

Voir aussi

v · m
Transports en commun en Normandie
Tramway ou BHNS
Funiculaire
Train
Gares principales
Autobus
Autocar
v · m
Transports par département français
Départements de France
métropolitaine
Départements
d'outre-mer
Métropole à statut de
collectivité territoriale
69M Métropole de Lyon
Territoires et collectivités d'outre-mer
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