Michel Crépeau

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Michel Crépeau
Illustration.
Michel Crépeau en 1981.
Fonctions
Garde des Sceaux, ministre de la Justice

(1 mois et 1 jour)
Président François Mitterrand
Premier ministre Laurent Fabius
Gouvernement Fabius
Prédécesseur Robert Badinter
Successeur Albin Chalandon
Ministre du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme

(2 ans, 10 mois et 28 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Pierre Mauroy
Laurent Fabius
Gouvernement Mauroy III
Fabius
Prédécesseur André Delelis
Successeur Jean-Marie Bockel
Ministre de l'Environnement

(1 an et 10 mois)
Président François Mitterrand
Premier ministre Pierre Mauroy
Gouvernement Mauroy I et II
Prédécesseur Michel d'Ornano
Successeur Pierre Mauroy
Président du MRG

(3 ans)
Prédécesseur Robert Fabre
Successeur Roger-Gérard Schwartzenberg
Député français

(1 an, 9 mois et 18 jours)
Élection 1er juin 1997
Circonscription 1re de la Charente-Maritime
Législature XIe (Cinquième République)
Groupe politique RCV
Prédécesseur Jean-Louis Léonard
Successeur Maxime Bono

(4 ans, 9 mois et 9 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 1re de la Charente-Maritime
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Jean-Louis Léonard

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Charente-Maritime
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC

(12 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 11 mars 1973
Réélection 19 mars 1978
21 juin 1981
Circonscription 1re de la Charente-Maritime
Législature Ve, VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politique PSRG (1973-1978)
SOC (1978-1986)
Prédécesseur Philippe Dechartre
Successeur Proportionnelle par département
Maire de La Rochelle

(28 ans et 16 jours)
Prédécesseur André Salardaine
Successeur Maxime Bono
Président du Groupe radical, citoyen et vert à l’Assemblée nationale

(1 an, 9 mois et 18 jours)
Législature XIe
Prédécesseur Groupe créé
Successeur Roger-Gérard Schwartzenberg
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Fontenay-le-Comte
Date de décès (à 68 ans)
Lieu de décès Paris 14e
Nature du décès Arrêt cardiaque
Parti politique Parti radical (1958-1972)
MGRS (1972-1973)
MRG (1973-1994)
Radical (1994-1996)
PRS (1996-1998)
PRG (1998-1999)
Profession Avocat

Signature de Michel Crépeau

Michel Crépeau
Maires de La Rochelle
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Michel Édouard Jean Crépeau, né le à Fontenay-le-Comte (Vendée) et mort le à Paris dans le 14e arrondissement[1], est un avocat et homme politique français. Il est maire de La Rochelle de 1971 jusqu'à sa mort, et plusieurs fois ministre de 1981 à 1986. Candidat à l’élection présidentielle de 1981 pour le Parti radical de gauche, il obtient 2,21 % des suffrages exprimés.

Biographie

Jeunesse

Michel Crépeau est le fils d'Édouard Crépeau, instituteur puis inspecteur à l'Éducation nationale, et de Marcelle Pastureau[2]. Son père était un républicain et anticlérical (« Vendée bleue ») tandis que sa mère était de tradition monarchiste et catholique (« Vendée blanche »)[2].

Études

Michel Crépeau suit une scolarité au lycée Pierre-Loti de Rochefort puis s'inscrit à la Faculté de droit de Bordeaux, dont il sort diplômé d'études supérieures de droit privé et d'histoire du droit. En 1955, il est avocat au barreau de La Rochelle.

Carrière politique

Il fait ses premiers pas en politique en 1958. En 1967, il est élu conseiller général dans le canton de La Rochelle-Ouest. En 1968, il rate de justesse le siège de député, face à André Salardaine. Il commence alors à constituer une équipe en vue des élections suivantes.

En , il remporte les élections municipales et est élu maire de La Rochelle, fonction qu'il occupera jusqu'à sa mort. Il prend alors de nombreuses initiatives dans les domaines de l'environnement, de l'urbanisme et de la culture. Il bloque les constructions sur le littoral, étend les espaces verts, met en place un service de recyclage des déchets (tri sélectif) en 1974, inaugure le premier secteur piétonnier de France en 1975, et un libre-service gratuit de 400 vélos jaunes en 1976 (soit près de trente ans avant le Vélib' de Paris).

En 1972, il participe à la création du Mouvement des radicaux de gauche (MRG), à la suite de la scission du Parti radical. Il en est le président entre 1978 et 1981, et le candidat à l’élection présidentielle de 1981, où il obtient 642 847 voix, soit 2,21 % des suffrages exprimés.

En 1981, il est ministre de l'Environnement dans le gouvernement de Pierre Mauroy. En 1983, il est nommé ministre du Commerce et de l'Artisanat. Son portefeuille est étendu au Tourisme dans le gouvernement de Laurent Fabius en 1984. Il contribue en 1982 au vote de la France pour la Charte mondiale de la nature à l'Assemblée générale des Nations unies, texte ambitieux qui préfigure les sommets de la Terre de 1992 et 2002. En 1985, il fait voter par le Parlement la loi créant l'EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée), texte préparé par Jacques Graindorge, directeur de l'artisanat de son ministère, avec qui il crée les chambres régionales des métiers et de l'artisanat et la Fondexpa. Il ouvre l'apprentissage aux niveaux de formation supérieure.

En 1984, il confie à Jean-Louis Foulquier la création du festival des Francofolies.

En , il succède à Robert Badinter, nommé président du Conseil constitutionnel, au poste de garde des sceaux, avec cette déclaration : « on ne remplace pas Robert Badinter, on lui succède ». Il n'y restera toutefois qu'un peu moins d'un mois, et aura ce mot : « J'ai été avocat pendant 28 ans et Garde des Sceaux pendant 28 jours. Si je suis le seul ministre de la Justice à ne pas avoir commis d'erreur, c'est parce que je n'ai pas eu le temps »[3].

En 1992, il pose la première pierre de l'université de La Rochelle aux côtés de François Mitterrand et Helmut Kohl, à l'occasion du sommet de La Rochelle[4]. Plus tard, il lance la construction du Technoforum, du Palais des congrès, et fait déplacer le port de pêche à Chef de Baie. En 1995, il met en place un réseau de location de voitures électriques.

Il est élu député de la Charente-Maritime en [5] et devient président du groupe parlementaire Radical-citoyen-vert (RCV).

Le , il est victime d'un arrêt cardiaque en pleine séance parlementaire des questions au Gouvernement, peu après avoir posé une question à Dominique Strauss-Kahn qui était en train de lui répondre[6]. L’Assemblée n’étant pas équipée en défibrillateurs, c’est Philippe Douste-Blazy, cardiologue de profession et présent en séance, qui le réanime. Il mourra le à l'hôpital. Il avait 68 ans. Ses obsèques ont eu lieu le à la cathédrale Saint-Louis de La Rochelle, il a ensuite été enterré au cimetière du quartier de Saint-Maurice à La Rochelle.

Maxime Bono va alors donner à la nouvelle médiathèque le nom de son prédécesseur.

Collaborateurs ministériels de Michel Crépeau

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  • Jean-Daniel Tordjman, directeur de cabinet
  • Catherine Barbaroux, directrice de cabinet
  • Christophe Guillemin, conseiller technique
  • Catherine Guitton, chef de cabinet
  • Jacques Graindorge, directeur de l'artisanat
  • Jacques Bonacossa, directeur du commerce intérieur[7][source insuffisante]

Mandats et fonctions politiques

Fonctions ministérielles

  • Du au  : ministre de l'Environnement
  • Du au  : ministre du Commerce et de l'Artisanat
  • Du au  : ministre du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme
  • Du au  : garde des Sceaux et ministre de la Justice

Mandats politiques nationaux

  • Du au  : député de la première circonscription de la Charente-Maritime (MRG)
  • Du au  : député de la première circonscription de la Charente-Maritime
  • Du au  : député de la première circonscription de la Charente-Maritime
  • Du au  : député de la Charente-Maritime
  • Du au  : député de la première circonscription de la Charente-Maritime
  • Du au  : député de la première circonscription de la Charente-Maritime (PRG, président du groupe radical, citoyen et vert)

Mandats politiques locaux

La Médiathèque Michel-Crépeau est la médiathèque de La Rochelle et en même temps la plus importante de la communauté d'agglomération de La Rochelle. Cette photographie a été prise avant la construction des immeubles situés de chaque côté de la médiathèque.

Ouvrages de Michel Crépeau

  • 1981 : L'avenir en face
  • 2000 : Les chemins ardus du bonheur, Rupella (à titre posthume)

Notes et références

  1. Institut national de la statistique et des études économiques, « Fichier des décès - années 1990 à 1999 » [zip], sur www.insee.fr
  2. a et b « Michel Crépeau », sur le site de l'Assemblée nationale
  3. « Le jour où Michel Crépeau devint garde des Sceaux », sur SudOuest.fr (consulté le )
  4. Cette construction est un coup de poker osé de la part de Michel Crépeau car aucun contrat n'était signé pour la construction de l'Université.
  5. Résultats par département des élections législatives françaises de 1997
  6. Session ordinaire de 1998-1999 - 76e jour de séance, 196e séance - 2e SÉANCE DU MARDI 23 MARS 1999 sur le site de l'Assemblée nationale
  7. Cf. Journal Officiel, de 1981 à 1986.

Voir aussi

Bibliographie

  • Olivier Ginestet, Le maire novateur, in Maires courage de La Rochelle (dir. Olivier Lebleu), Le Croît vif, 2014
  • Olivier Ginestet, Michel Crépeau, préface de Vincent Peillon, Geste éditions, 2008
  • Marc Jouanny, Utopia, Michel Crépeau l'humaniste (documentaire de 2009)

Article connexe

Liens externes

  • Ressources relatives à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Assemblée nationale
    • « Maitron »
    • Base Sycomore
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Universalis
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
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    • BnF (données)
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    • WorldCat
Voir ce modèle.
Michel Crépeau
Précédé par Suivi par
Robert Fabre
Président du MRG
1978 - 1981
Roger-Gérard Schwartzenberg
v · m
Candidats
2d tour
1er tour
Autres
Filmographie
v · m
Gouvernement Pierre Mauroy I ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Intérieur et Décentralisation
Gaston Defferre, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoire d'outre-mer : Henri Emmanuelli

Pierre Mauroy
Premier ministre
Solidarité nationale
Nicole Questiaux, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité sociale : François Autain
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées : Joseph Franceschi
Secrétaire d'État chargé de la Famille : Georgina Dufoix
Commerce extérieur Michel Jobert, ministre d'État
Plan et Aménagement du territoire Michel Rocard, ministre d'État
Recherche et Technologie Jean-Pierre Chevènement, ministre d'État
Justice, garde des sceaux Maurice Faure
Relations extérieures
Claude Cheysson
Ministre délégué chargé des Affaires européennes : André Chandernagor
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Jean-Pierre Cot
Défense Charles Hernu
Économie et Finances
Jacques Delors
Ministre délégué chargé du Budget : Laurent Fabius
Éducation nationale
Alain Savary
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : Marcel Debarge
Agriculture
Édith Cresson
Secrétaire d'État : André Cellard
Industrie
Pierre Joxe
Secrétaire d'État chargé de l'Énergie : Georges Lemoine
Commerce et Artisanat André Delelis
Travail Jean Auroux
Équipement et Transports Louis Mermaz
Santé Edmond Hervé
Temps libre
André Henry
Ministre délégué chargé de la Jeunesse et des Sports : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé du Tourisme : François Abadie
Culture Jack Lang
Communication Georges Fillioud
Logement Roger Quilliot
Environnement
Michel Crépeau
Secrétaire d'État : Alain Bombard
Mer Louis Le Pensec
PTT Louis Mexandeau
Anciens combattants Jean Laurain
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué, ministre des Droits de la femme : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement  : André Labarrère
Secrétaire d'État : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives  : Catherine Lalumière
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés  : Raymond Courrière
Ordonnancement par ordre de préséance
( BARRE III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MAUROY II )
v · m
Gouvernement Pierre Mauroy II ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Intérieur et Décentralisation
Gaston Defferre, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoire d'outre-mer : Henri Emmanuelli
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité publique (2) : Joseph Franceschi

Pierre Mauroy
Premier ministre
Commerce extérieur Michel Jobert, ministre d'État
Transports Charles Fiterman, ministre d'État
Plan et Aménagement du territoire Michel Rocard, ministre d'État
Recherche et Technologie
puis Industrie et Recherche (1)
Jean-Pierre Chevènement, ministre d'État
Solidarité nationale
Nicole Questiaux (dém) (1) puis Pierre Bérégovoy (1)
Secrétaire d'État chargé de la Famille : Georgina Dufoix
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées, puis suspendu (2), puis réactivé (3) : Joseph Franceschi puis Daniel Benoist (3)
Secrétaire d'État chargé des Immigrés : François Autain
Justice, garde des sceaux Robert Badinter
Relations extérieures
Claude Cheysson
Ministre délégué chargé des Affaires européennes : André Chandernagor
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Jean-Pierre Cot (dém) (3) puis Christian Nucci (3)
Défense
Charles Hernu
Secrétaire d'État : Georges Lemoine
Économie et Finances
Jacques Delors
Ministre délégué chargé du Budget : Laurent Fabius
Éducation nationale Alain Savary
Agriculture
Édith Cresson
Secrétaire d'État : André Cellard
Industrie
puis min. remplacé (1)
Pierre Dreyfus (dém) (1)
Ministre délégué chargé de l'Énergie, puis délégué auprès du ministre de l'Industrie et de la Recherche (1) : Edmond Hervé
Commerce et Artisanat André Delelis
Culture Jack Lang
Travail Ministre du Travail, puis ministre délégué aux Affaires sociales, chargé du Travail (1) : Jean Auroux
Santé Jack Ralite
Temps libre
André Henry
Ministre délégué chargé de la Jeunesse et des Sports : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé du Tourisme : François Abadie
Urbanisme et Logement Roger Quilliot
Environnement Michel Crépeau
Mer Louis Le Pensec
Communication Georges Fillioud
PTT Louis Mexandeau
Anciens combattants Jean Laurain
Consommation Catherine Lalumière
Formation professionnelle Marcel Rigout
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué, ministre des Droits de la femme : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement  : André Labarrère
Ministre délégué chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives  : Anicet Le Pors
Ministre délégué chargé de l'Emploi (1) : Jean Le Garrec (1)
Secrétaire d'État chargé de l'Extension du secteur public, puis supprimé (1) : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés  : Raymond Courrière
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
( MAUROY I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MAUROY III )
v · m
Gouvernement Pierre Mauroy III ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Économie, Finances et Budget
Jacques Delors
Secrétaire d'État chargé du Budget : Henri Emmanuelli
Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Catherine Lalumière

Pierre Mauroy
Premier ministre
Affaires sociales et Solidarité nationale
Pierre Bérégovoy
Ministre délégué chargé de l'Emploi : Jack Ralite
Secrétaire d'État chargé de la Santé : Edmond Hervé
Secrétaire d'État chargé de la Famille, de la Population et des Travailleurs immigrés : Georgina Dufoix
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées : Daniel Benoist
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés  : Raymond Courrière
Intérieur et Décentralisation
Gaston Defferre
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité publique : Joseph Franceschi
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoire d'outre-mer : Georges Lemoine
Transports
Charles Fiterman
Secrétaire d'État chargé de la Mer : Guy Lengagne
Justice, garde des sceaux Robert Badinter
Relations extérieures
Claude Cheysson
Ministre délégué chargé des Affaires européennes, puis supprimé (2) : André Chandernagor (dém) (2)
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Christian Nucci
Affaires européennes (3) Roland Dumas (3), puis porte-parole du Gouvernement (4)
Défense
Charles Hernu
Secrétaire d'État : François Autain (dém) (1) puis Jean Gatel (1)
Secrétaire d'État chargé des Anciens combattants : Jean Laurain
Agriculture
Michel Rocard
Secrétaire d'État chargé de l'Agriculture et de la Forêt : René Souchon
Industrie et Recherche
Laurent Fabius
Ministre délégué chargé des PTT : Louis Mexandeau
Secrétaire d'État chargé de l'Énergie : Jean Auroux
Éducation nationale
Alain Savary
Secrétaire d'État : Roger-Gérard Schwartzenberg
Commerce extérieur et Tourisme
Édith Cresson
Secrétaire d'État chargé du Tourisme : Roland Carraz
Urbanisme et Logement Roger Quilliot (dém) (1) puis Paul Quilès (1)
Commerce et Artisanat Michel Crépeau
Formation professionnelle Marcel Rigout
Culture Ministre délégué : Jack Lang
Temps libre, Jeunesse et Sports Ministre délégué : Edwige Avice
Porte-parole du Gouvernement, puis supprimé (4) Secrétaire d'État : Max Gallo (dém) (4)
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé des Droits de la femme : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement  : André Labarrère
Secrétaire d'État : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives  : Anicet Le Pors
Secrétaire d'État chargé des Techniques de la communication  : Georges Fillioud
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Qualité de la vie  : Huguette Bouchardeau
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
( MAUROY II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (FABIUS )
v · m
Gouvernement Laurent Fabius (17 juillet 1984 – 20 mars 1986)
Sous la présidence de François Mitterrand
Plan et Aménagement du territoire Gaston Defferre, ministre d'État
Laurent Fabius
Premier ministre
Économie, Finances et Budget
Pierre Bérégovoy
Secrétaire d'État chargé du Budget puis secrétaire d'État chargé du Budget et de la Consommation (1) : Henri Emmanuelli
Secrétaire d'État chargé de la Consommation, puis remplacé (1) : Catherine Lalumière
Justice, garde des sceaux Robert Badinter (dém) (7) puis Michel Crépeau (7)
Relations extérieures
Claude Cheysson (dém) (1) puis Roland Dumas (1)
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Christian Nucci
Secrétaire d'État : Jean-Michel Baylet
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes (1) : Catherine Lalumière
Défense
Charles Hernu (dém) (5) puis Paul Quilès (5)
Secrétaire d'État : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et Victimes de guerre : Jean Laurain
Intérieur et Décentralisation
Pierre Joxe
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoires d'outre-mer : Georges Lemoine
Agriculture
Michel Rocard (dém) (2) puis Henri Nallet (2)
Secrétaire d'État chargé de l'Agriculture et de la Forêt puis ministre délégué chargé de l'Agriculture et de la Forêt (2) : René Souchon
Redéploiement industriel et Commerce extérieur
Édith Cresson
Ministre délégué chargé des PTT, puis remplacé (6) : Louis Mexandeau
Secrétaire d'État chargé de l'Énergie : Martin Malvy
Éducation nationale
Jean-Pierre Chevènement
Secrétaire d'État chargé des Universités : Roger-Gérard Schwartzenberg
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique et technologique : Roland Carraz
Affaires sociales et Solidarité nationale
Georgina Dufoix puis porte-parole du Gouvernement (1)
Secrétaire d'État chargé des Retraités et des Personnes âgées : Joseph Franceschi
Secrétaire d'État chargé de la Santé : Edmond Hervé
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés : Raymond Courrière
Urbanisme, Logement et Transports
Paul Quilès puis Jean Auroux (5)
Secrétaire d'État chargé des Transports, puis suspendu (5) : Jean Auroux puis Charles Josselin (6)
Secrétaire d'État chargé de la Mer : Guy Lengagne
Commerce, Artisanat et Tourisme
Michel Crépeau puis Jean-Marie Bockel (7)
Secrétaire d'État, puis supprimé (7) : Jean-Marie Bockel
Affaires européennes puis min. remplacé (1) Roland Dumas, porte-parole du Gouvernement
Travail, Emploi et Formation professionnelle Michel Delebarre
Environnement Huguette Bouchardeau
Recherche et Technologie Hubert Curien
Culture Ministre délégué puis ministre (1) : Jack Lang
Jeunesse et Sports Ministre délégué : Alain Calmat
Droits des Femmes (4) Yvette Roudy
Nouvelle Calédonie (4) puis min. supprimé (6) Edgard Pisani (4) puis (dém) (6)
PTT (6) Louis Mexandeau
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé des Droits de la femme, puis remplacé (4) : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement : André Labarrère
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Simplifications administratives : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé des Techniques de la communication, puis supprimé (8) : Georges Fillioud (dém) (8)
Secrétaire d'État chargé de l'Économie sociale : Jean Gatel
Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques naturels et technologiques majeurs : Haroun Tazieff
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( MAUROY III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHIRAC II )
v · m
Ministère de l'Écologie sous la Ve République
v · m
Ministres français de la Justice (depuis 1871)
IIIe République
(1870-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
Gouvernement provisoire
(1944-1946)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
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  • Ministre de la Justice
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