Michel Sapin

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Michel Sapin
Illustration.
Portrait officiel, 2016.
Fonctions
Ministre de l'Économie et des Finances[n 1]

(3 ans, 1 mois et 15 jours)
Président François Hollande
Premier ministre Manuel Valls
Bernard Cazeneuve
Gouvernement Valls I et II
Cazeneuve
Prédécesseur Pierre Moscovici (Économie et Finances, 2014)
Emmanuel Macron (Économie, Industrie et Numérique, 2016)
Successeur Bruno Le Maire

(11 mois et 25 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Pierre Bérégovoy
Gouvernement Bérégovoy
Prédécesseur Pierre Bérégovoy
Successeur Edmond Alphandéry
Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social

(1 an, 10 mois et 17 jours)
Président François Hollande
Premier ministre Jean-Marc Ayrault
Gouvernement Ayrault I et II
Prédécesseur Xavier Bertrand
Successeur François Rebsamen
Ministre de la Fonction publique
et de la Réforme de l'État

(2 ans, 1 mois et 9 jours)
Président Jacques Chirac
Premier ministre Lionel Jospin
Gouvernement Jospin
Prédécesseur Émile Zuccarelli
Successeur Jean-Paul Delevoye
Président du conseil régional du Centre

(3 ans, 6 mois et 5 jours)
Élection
Prédécesseur Alain Rafesthain
Successeur François Bonneau

(1 an, 11 mois et 21 jours)
Élection 15 mars 1998
Prédécesseur Bernard Harang
Successeur Alain Rafesthain
Maire d'Argenton-sur-Creuse

(4 ans, 11 mois et 27 jours)
Prédécesseur Michel Quinet
Successeur Michel Quinet

(5 ans, 9 mois et 1 jour)
Prédécesseur André Advenier
Successeur Michel Quinet
Ministre délégué à la Justice

(10 mois et 16 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Édith Cresson
Ministre Henri Nallet
Gouvernement Cresson
Prédécesseur Georges Kiejman
Successeur Fonction supprimée
Député français

(4 ans, 11 mois et 27 jours)
Élection 17 juin 2007
Circonscription 1re de l'Indre
Législature XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SRC
Prédécesseur Jean-Yves Hugon
Successeur Jean-Paul Chanteguet

(2 ans, 11 mois et 24 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 4e des Hauts-de-Seine
Législature VIIe, VIIIe et IXe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Michel Thauvin

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Hauts-de-Seine
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC

(4 ans, 8 mois et 29 jours)
Élection 21 juin 1981
Circonscription 1re de l'Indre
Législature VIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Michel Aurillac
Successeur Proportionnelle par département
Président de la commission des Lois
de l'Assemblée nationale

(2 ans, 10 mois et 24 jours)
Législature IXe (Cinquième République)
Prédécesseur Pierre Mazeaud
Successeur Gérard Gouzes
Vice-président de l'Assemblée nationale

(3 mois et 12 jours)
Président Jacques Chaban-Delmas
Législature VIIIe (Cinquième République)
Biographie
Date de naissance (72 ans)
Lieu de naissance Boulogne-Billancourt (France)
Nationalité Français
Parti politique PS
Diplômé de ENS
IEP de Paris
ENA
Profession Haut fonctionnaire

Michel Sapin
Maires d'Argenton-sur-Creuse
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Michel Sapin, né le à Boulogne-Billancourt (Seine), est un haut fonctionnaire et homme politique français.

Membre du Parti socialiste depuis 1975, il est élu député de l'Indre en 1981, puis des Hauts-de-Seine en 1986, avant de retrouver son mandat parlementaire pour l'Indre en 2007. Il est également maire d'Argenton-sur-Creuse entre 1995 et 2012, et président du conseil régional du Centre entre 1998 et 2007.

Sous la présidence de François Mitterrand, il est ministre délégué auprès du ministre de la Justice de 1991 à 1992, puis ministre de l'Économie et des Finances jusqu'en 1993 ; il fait notamment voter la loi dite « Sapin » sur la corruption. Lors de la troisième cohabitation, il est ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l'État de 2000 à 2002.

Sous la présidence de François Hollande, il est successivement ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social (2012-2014), ministre des Finances et des Comptes publics (2014-2016) et ministre de l'Économie et des Finances (2016-2017). Il porte la loi « Sapin 2 » visant une nouvelle fois à lutter contre la corruption.

Situation personnelle

Jeunesse et études

Michel Sapin a des origines familiales dans le Berry[1],[2]. Il est le fils unique[3] de Claude Sapin, cadre supérieur et ingénieur de formation, de sensibilité de droite[3], et de Claude Garteiser, mère au foyer[3],[4],[5] de sensibilité de gauche[6]. Son arrière-grand-père et son grand-père étaient également ingénieurs.

Enfant de chœur dans son enfance, il est depuis agnostique[6].

Élève du lycée Henri-IV, Michel Sapin milite au sein des Comités d'action lycéens, groupe d'ultra gauche animé par le trotskyste Maurice Najman[7]. Il entre à l'École normale supérieure en 1974, dans la section lettres[8], et obtient une licence d'histoire et un DEA de géographie[9]. Il envisage d'intégrer l'École française de Rome pour étudier les monnaies antiques, étant depuis sa jeunesse numismate[6].

En 1975, il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (section « Service public »)[10].

En 1978, il intègre la promotion Voltaire de l'École nationale d'administration (ENA), où il rencontre François Hollande, Ségolène Royal, Dominique de Villepin, Renaud Donnedieu de Vabres, Henri de Castries, Jean-Pierre Jouyet, Pierre Mongin et Pierre-René Lemas. Il termine 31e de sa promotion (voie administration générale)[11].

À sa sortie de l'ENA, il est affecté au tribunal administratif de Paris[12].

Vie privée

Divorcé de Yolande Millan, épousée le , Michel Sapin a trois enfants[13] : Laurian, Clément, et François[4].

En , Michel Sapin s'est marié, en deuxièmes noces, avec Valérie Scharre, dite Valérie de Senneville, journaliste au quotidien Les Échos[14], divorcée de Benoît Denis de Senneville, diplômée de l'IEP de Paris et ancienne juriste d'entreprise chez Goodyear et Seat[15]. François Hollande, alors député la 1re circonscription de la Corrèze et président du conseil général de ce même département, est son témoin de mariage[3].

Parcours politique

Premiers mandats de député (1975-1991)

Michel Sapin adhère au PS en 1975 sur la ligne réformiste, nouvelle gauche de Michel Rocard[5].

Lors des élections législatives de 1981, il est élu député de la première circonscription de l'Indre[16] après sa victoire au deuxième tour contre Michel Aurillac, député sortant RPR avec 29 013 voix (54,18 %) contre 23 919[5]. Il est secrétaire, de 1983 à 1984 puis vice-président, de 1984 à 1985 de l’Assemblée nationale.

Il est ensuite élu député des Hauts-de-Seine en 1986, (réélu le ) dans la quatrième circonscription avec 21 160 voix (54,97 %) contre 17 328 à Christian Dupuy, maire RPR de Suresnes[5]. De 1988 à 1991, il est président de la commission des lois[4].

Ministre délégué à la Justice dans le gouvernement Cresson (1991-1992)

Michel Sapin quitte son mandat de député de Nanterre en 1991 pour devenir ministre délégué chargé de la Justice.

À ce poste, il promeut la loi qui autorise les parents à choisir librement le prénom de leur enfant, à la seule condition que celui-ci ne soit pas contraire à son intérêt[17].

Ministre de l'Économie dans le gouvernement Bérégovoy (1992-1993)

Il est ensuite ministre de l'Économie et des Finances entre 1992 et 1993. De son passage à cette fonction, il laisse une loi dite « loi Sapin », promulguée en , luttant contre la corruption : les plafonds de dépense des candidats sont diminués, les moyens d'enquête sur les malversations renforcés, la transparence des comptes des partis accentuée, la corruption en matière de commande publique est combattue. La loi Sapin a notamment transformé les règles économiques du marché publicitaire, régissant de façon très stricte les relations entre annonceurs, agences et médias et bouleversant le modèle d'entreprise des agences de publicité qui, jusque-là, se rémunéraient partiellement grâce à des marges inconnues des annonceurs et rétrocédées par les médias.

En 1993, son cabinet « incite » François Heilbronner, président de Gan Assurances, au rachat de l'Union industrielle de crédit (UIC), une filiale immobilière du Crédit industriel et commercial (CIC) ayant fait de nombreux investissements hasardeux[18]. En 1995, Gan doit annoncer des pertes significatives de 5,3 milliards de francs dues en grande partie à ce rachat[19], les pertes étant finalement payées par le contribuable français[20].

Michel Sapin fait l'objet d'une enquête pour « complicité de répartition de dividendes fictifs » par les magistrats Jean-Pierre Zanoto et Philippe Courroye, chargés de l'instruction sur le volet financier de l'affaire du Crédit lyonnais, banque publique alors sous sa tutelle quand il était ministre de l'Économie[21],[22]. Ces juges saisirent la Cour de justice de la République, juridiction d'exception du droit français créée en 1993 compétente pour connaître des crimes ou délits commis par tout membre du gouvernement dans l’exercice de ses fonctions[23],[24],[25]. Par un jugement du , Michel Sapin bénéficie d'un non-lieu[26].

Député, mandats locaux et ministre du gouvernement Jospin (1993-2012)

Il est éliminé au premier tour lors des élections législatives du [5].

Il est membre du Conseil de la Politique Monétaire de la Banque de France de à .

Élu maire d'Argenton-sur-Creuse en 1995, il reste en poste jusqu'en 2001, avant de le réintégrer de 2002 à 2004, puis de 2007 à 2012. Il est président de la communauté de communes du pays d'Argenton-sur-Creuse de 1995 à 2012.

Il prend la présidence du conseil régional du Centre le , élu à la majorité relative à la suite de la démission forcée de Bernard Harang qui avait été élu avec les voix du Front national[5], jusqu'en . Il redevient président de la région en avril 2004 puis démissionne de cette présidence pour cause de cumul de mandats, à la suite de son élection comme député de l'Indre, en 2007.

De 2000 à 2002, il est ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l'État, pendant la troisième cohabitation.

Il soutient la candidature de Ségolène Royal à l'investiture du PS pour l'élection présidentielle de 2007. Le , à la suite de la démission d'Éric Besson, qui contestait la campagne de Ségolène Royal, il succède à celui-ci au poste de secrétaire national du PS chargé de l'économie.

Il se représente à la députation en 2007 dans la première circonscription de l'Indre, et gagne avec 17 175 voix (50,55 %), contre 16 801 voix, face au député sortant Jean-Yves Hugon (UMP)[5].

Ministre sous François Hollande (2012-2017)

En novembre 2011, François Hollande, candidat PS à l'élection présidentielle, en fait un élément clef de son équipe de campagne en le nommant chargé du projet présidentiel.

Ministre du Travail à partir de 2012, il lance les contrats de génération et emplois d’avenir promis par le candidat Hollande[27]. Il a à son actif l'organisation de deux conférences sociales et d'un accord sur la sécurisation de l'emploi[28], offrant une meilleure complémentaire santé et couverture chômage, taxant légèrement les contrats courts et modifiant les plans de sauvegarde de l'emploi pour plus de dialogue entre direction et patronat et moins de contestation en justice. Cet accord obtenu entre syndicats et patronat marque selon Le Monde, tout comme l'accord du renforçant les droits à la formation professionnelle, une avancée dans le dialogue social[29], méthode revendiquée par François Hollande. Il porte également les réformes reportées par ses prédécesseurs du financement des syndicats et de la représentativité patronale[27]. S'il réussit à concrétiser la promesse présidentielle de l'inversion de la courbe du chômage fin 2013, il ne parvient cependant pas à confirmer cette inversion dans la durée avant la mi-2016, date à partir de laquelle le chômage a diminué en France[29].

Il réforme l'Inspection du travail. Sa réforme, appelée réforme pour un « ministère fort »[30] a une double ambition : ouvrir la possibilité de sanctions administratives lors d'infractions au code du travail et augmenter la pression hiérarchique sur les agents de contrôle de l'Inspection du travail. Il arrive à convaincre certains syndicats du bien-fondé de sa réforme notamment par la promesse d'un passage en grade automatique des contrôleurs du travail en inspecteurs du travail néanmoins la menace de la perte de l'indépendance de l'inspection du travail par l'introduction de responsables d'unité territoriale nommés par la hiérarchie pour piloter les inspecteurs du travail lui vaut le refus de la grande majorité des syndicats (CGT, SNU, FO et SUD). Malgré l'échec du dialogue social, il tente d'abord de l'introduire au sein de la loi sur la formation professionnelle. Il subit un nouvel échec au Sénat le , 201 sénateurs votent contre cette disposition estimant notamment tout à la fois qu'il s'agit d'un cavalier législatif et que l'indépendance de l'Inspection du travail est réellement menacée par l'introduction dans la ligne hiérarchique des responsables d'unité territoriale. Michel Sapin passe, alors, en force en passant le même texte sous forme de décret publié au JO le [31], prétextant qu'il ne s'agit que d'une simple organisation des services.

En , il publie un livre pour raconter son expérience de ministre du travail[32]. Au mois d'octobre de la même année, il s'en était vendu près de quatre cents exemplaires[33].

Le , il est nommé au sein du gouvernement de Manuel Valls à la tête d'un ministère inédit, couvrant les Finances et les Comptes publics[27].

Au sujet de son rôle dans la crise de la dette publique grecque en 2015, quand le gouvernement d'Alexis Tsipras demande une renégociation, l'ancien ministre des Finances Yánis Varoufákis explique au Journal du Dimanche : « À l'intérieur des sommets européens, […] j'ai senti que le gouvernement français n'avait pas l'autorité nécessaire pour défendre ou même présenter son point de vue et faire en sorte qu'il compte dans le processus des négociations. Le fait qu'une position française différente ne soit jamais assumée a provoqué chez moi une grande tristesse »[34]. Les relations se sont depuis sensiblement améliorées entre les deux pays, avec notamment la signature d'un protocole d’assistance technique entre la France et la Grèce pour la mise en œuvre de réformes de l’administration, de la fiscalité et de la gestion des actifs de l’État, sous la houlette de Michel Sapin et de son homologue grec, Euclide Tsakalotos[35].

Sur impulsion de François Hollande, lequel commande dès 2014 un rapport à Jean-Louis Nadal, président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, le cabinet de Michel Sapin élabore au cours de l'année 2015 un projet de loi sur la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique, plus communément appelé « loi Sapin II ». Parmi les thèmes abordés par le texte, la prévention et la sanction des pratiques de corruption, la protection des lanceurs d'alertes, ou encore l'encadrement des lobbies. Présenté en conseil des ministres le [36], le projet de loi a été définitivement adopté par le Parlement le par 308 voix pour, 171 contre, et 39 abstentions[37].

Aux côtés notamment d'Emmanuel Macron, il se positionne en faveur de la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP)[38].

Le , après la démission d'Emmanuel Macron de son poste de ministre de l'Économie, il ajoute les fonctions de ce dernier à son portefeuille en cours, devenant ministre de l’Économie et des Finances[39],[40]. Il est l'une des six personnalités à avoir participé à l'ensemble des gouvernements sous la présidence de François Hollande[41].

Après le gouvernement : retour au secteur privé

Pendant la primaire citoyenne de 2017, il soutient Manuel Valls[42]. À la suite de la défaite de ce dernier face à Benoît Hamon, Michel Sapin soutient le vainqueur de la primaire tout en l'appelant à défendre le bilan du quinquennat de François Hollande[43]. Affirmant voter pour Benoît Hamon par « loyauté », il déplore toutefois que le candidat socialiste et certains de ses soutiens aient pu manquer de cette même loyauté vis-à-vis de François Hollande au cours de la campagne présidentielle[44].

En , il annonce ne pas vouloir briguer de nouveau mandat de député.

À la rentrée 2017, après avoir été affecté au Conseil d'État, il devient collaborateur de François Hollande, lequel, en tant qu'ancien président, peut disposer de sept collaborateurs[pas clair][45]. En , il devient avocat au barreau de Paris[46], au sein du cabinet Franklin[47]. La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) l'autorise à devenir avocat avec de nombreuses réserves[47]. Senior advisor, il indique qu'il doit travailler « avec des gouvernements étrangers pour la mise en place de dispositifs anticorruption, en Afrique notamment, et cela dans le cadre d'appels d'offres mondiaux »[47]. Il affirme avoir prévenu tout conflit d'intérêts en excluant le rôle d'apporteur d'affaires, alors que la HATVP rapporte qu'il a présenté son rôle comme consistant « notamment à apporter de nouvelles affaires à son cabinet » ; Michel Sapin explique ne pas avoir la même définition du métier, qu'il présente comme consistant à « [rapporter] le mandat sans pour autant s'en occuper ensuite » — ce à quoi il dit se refuser —, alors que la HATVP assimile à cette fonction « un avocat qui obtient des mandats et qui travaille dessus »[47].

Contentieux

Un contentieux a opposé la ville d’Argenton-sur-Creuse et l’opposition municipale au sujet des indemnités perçues par le maire et ses adjoints entre 2008 et 2014. Michel Sapin était maire de la commune entre 2008 et 2012, date de sa nomination dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

Les faits : les indemnités d’élus étaient majorées de 25 % en raison des dispositions réservés aux « villes touristiques ». Le statut de « ville touristique », instauré par un décret pris en 2008, nécessitait une confirmation par arrêté préfectoral[48]. En raison d'une erreur administrative, la confirmation de cet arrêté n’a pas eu lieu.

En première instance, le Tribunal administratif de Limoges, saisi par l’opposition municipale, a annulé la délibération municipale exonérant les élus concernés de rembourser les sommes liées à la majoration des communes touristiques. Cette décision suit les conclusions du rapporteur public[49]. Selon le juge administratif, la majoration des indemnités n’était donc plus juridiquement fondée. La ville d’Argenton-sur-Creuse a décidé d’interjeter appel de cette décision[50]. En , le tribunal administratif de Limoges rejette le recours de Michel Sapin qui avait été condamné en au remboursement des indemnités versées entre 2008 et 2012[51]. En appel, la Cour administrative d'appel de Bordeaux[52] a annulé la décision du Tribunal administratif de Limoges et rejeté, comme infondées, les demandes de l'opposition municipale.

Controverses

En 2016, Michel Sapin a été accusé par une journaliste de l'avoir agressée sexuellement, un an auparavant, lors du forum de Davos. La journaliste avait rapporté que Sapin aurait fait claquer l'élastique de sa culotte. Michel Sapin avait vigoureusement contesté les accusations portées à son encontre. Cependant, sous l'effet de la pression médiatique grandissante et des débats intenses entourant cette affaire, il a finalement reconnu avoir eu un comportement qu'il a lui-même décrit comme étant "inapproprié"[53].

Cette affaire a eu des répercussions importantes, suscitant des débats sur le harcèlement sexuel et les comportements inappropriés au sein de la sphère politique.

Détails des mandats et fonctions

Fonctions au sein du Parti socialiste

  • 1997-1998 : Secrétaire national aux questions économiques
  • 1998-2000 : Secrétaire national à l'emploi
  • 2003-2008 : Responsable national à la Trésorerie auprès du Premier secrétaire
  • -  : Secrétaire national à l'économie et à la fiscalité

Mandats municipaux et communautaires

  • 1989-1994 : Conseiller municipal de Nanterre
  • 1995-2001 : Maire d'Argenton-sur-Creuse
  • 2001-2002 : Premier adjoint au maire d'Argenton-sur-Creuse
  • 2002-2004 : Maire d'Argenton-sur-Creuse
  • 2004-2007 : Premier adjoint au maire d'Argenton-sur-Creuse
  • 2007-2012 : Maire d'Argenton-sur-Creuse
  • Depuis 2012 : Adjoint au maire d'Argenton-sur-Creuse

Mandat départemental

  • 1998-2004 : Conseiller général de l'Indre

Mandats régionaux

  • 1981-1986 : Conseiller régional du Centre
  • 1992-2000 : Président du Conseil Régional du Centre
  • 2004-2007 : Président du Conseil Régional du Centre

À l’Assemblée nationale

  • 1981-1986 : Député de la 1re circonscription de l'Indre
  • 1986-1988 : Député des Hauts-de-Seine
  • 1988-1991 : Député de la 4e circonscription des Hauts-de-Seine
  • 02/04/1988 au 14/05/1988 : Vice-président de l'Assemblée nationale
  • 1988-1991 : Président de la commission des lois
  • 2007-2012 : Député de la 1re circonscription de l'Indre

Fonctions ministérielles

  • 1991-1992 : Ministre délégué à la Justice
  • 1992-1993 : Ministre de l'Économie et des Finances
  • 2000-2002 : Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme de l'État
  • 2012-2014 : Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue social
  • 2014-2016 : Ministre des Finances et des Comptes publics
  • 2016-2017 : Ministre de l'Économie et des Finances

Fonction nominative

Ouvrages

  • L’Écume et l'Océan, Chronique d'un ministre du travail par gros temps, Paris, Flammarion, 2014, 279 p. (ISBN 2081333708)
  • Jamais sans l'Europe ! Entretiens croisés de deux Européens convaincus, avec Wolfgang Schäuble (Propos recueillis par Dominique Seux et Ulrich Wickert), Paris, éditions Débats Publics, 2016, 245 p. (ISBN 9782916962962)

Notes et références

Notes

  1. Ministre des Finances et des Comptes publics du au . Le , il reprend le portefeuille d'Emmanuel Macron, démissionnaire.

Références

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  13. « Michel Sapin, le vieil ami économiste », sur Europe 1 (consulté le ).
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  19. Le compte à rebours du naufrage, humanite.fr, 2 décembre 1997
  20. GAN: la vente éponge le sinistre. Groupama rachète l'assureur public pour 17,25 milliards., liberation.fr, 2 juillet 1998
  21. L'Obs, « Enquête contre Michel Sapin
    dans l'affaire du Lyonnais
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  44. « Michel Sapin votera pour Benoït Hamon », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  45. Anne-Sophie Lechevallier, « Hollande embauche son ancien ministre », Paris Match, semaine du 28 septembre au 4 octobre 2017, page 30.
  46. https://www.dalloz-actualite.fr/flash/l-ancien-ministre-michel-sapin-est-admis-au-barreau-de-paris#.XXkDhy4zbIV
  47. a b c et d Vincent Jauvert, Les Voraces : les élites et l'argent sous Macron, Robert Laffont, , 123 p. (lire en ligne), p. 35-37.
  48. Jean-Michel Bonnin, « Argenton : une erreur qui pourrait coûter cher », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne, consulté le )
  49. « Michel Sapin pourrait devoir rembourser une indemnité d'élu local », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  50. Jean-Michel Bonnin, « Argenton : Un appel et une attaque en règle contre l'opposition », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne, consulté le )
  51. « Rejet d'un recours de Sapin pour des indemnités indûment perçues », sur Boursorama, (consulté le ).
  52. CAA de BORDEAUX, 6ème chambre - formation à 3, 24/09/2018, 16BX03711, 16BX03712, Inédit au recueil Lebon (lire en ligne)
  53. « Accusé d'avoir fait claquer la culotte d'une journaliste, Michel Sapin nie mais reconnaît un autre "geste inapproprié" », sur Franceinfo, (consulté le )

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Michel Sapin, sur Wikimedia Commons
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Articles connexes

Liens externes

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v · m
Gouvernement Édith Cresson ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale
Lionel Jospin, ministre d’État
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique : Jacques Guyard

Édith Cresson
Premier ministre
Économie, Finances, et Budget
Pierre Bérégovoy, ministre d’État
Ministre délégué au Budget : Michel Charasse
Ministre délégué à l'Industrie et au Commerce extérieur : Dominique Strauss-Kahn
Ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat puis ministre délégué à l'Artisanat, au Commerce et à la Consommation (2) : François Doubin
Ministre délégué aux Postes et Télécommunications : Jean-Marie Rausch
Secrétaire d'État au Commerce extérieur : Jean-Noël Jeanneney
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d’État
Ministre déléguée aux Affaires européennes : Élisabeth Guigou
Ministre déléguée à la Francophonie : Catherine Tasca
Secrétaire d'État à l'Action humanitaire : Bernard Kouchner
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères : Alain Vivien
Fonction publique et Modernisation de l'administration (1) Jean-Pierre Soisson, ministre d’État (dém) (4)
Ville et Aménagement du territoire
Michel Delebarre, ministre d’État
Secrétaire d'État à la Ville et à l'Aménagement du territoire : André Laignel
Justice, garde des sceaux
Henri Nallet
Ministre délégué à la Justice : Michel Sapin
Défense
Pierre Joxe
Secrétaire d'État à la Défense : Jacques Mellick
Intérieur
Philippe Marchand
Secrétaire d'État aux Collectivités locales : Jean-Pierre Sueur
Culture et Communication
Jack Lang, porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué à la Communication : Georges Kiejman
Secrétaire d'État aux Grands travaux : Émile Biasini
Agriculture et Forêt Louis Mermaz
Affaires sociales et Intégration
Jean-Louis Bianco
Ministre délégué à la Santé : Bruno Durieux
Secrétaire d'État aux Affaires sociales et à l'Intégration : Kofi Yamgnane
Secrétaire d'État à la Famille et aux Personnes âgées puis secrétaire d'État à la Famille, aux Personnes âgées et aux Rapatriés (3) : Laurent Cathala
Secrétaire d'État aux Handicapés et Accidentés de la vie : Michel Gillibert
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Martine Aubry
Secrétaire d'État aux Droits des femmes puis secrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Vie quotidienne (2) : Véronique Neiertz
Équipement, Logement, Transports et Espace
Paul Quilès
Ministre délégué au Tourisme : Jean-Michel Baylet
Secrétaire d'État au Logement : Marcel Debarge
Secrétaire d'État aux Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Secrétaire d'État à la Mer : Jean-Yves Le Drian
Coopération et Développement Edwige Avice
Départements et Territoires d'Outre-Mer Louis Le Pensec
Recherche et Technologie Hubert Curien
Relations avec le Parlement Jean Poperen
Jeunesse et Sports Frédérique Bredin
Environnement Brice Lalonde
Anciens Combattants et Victimes de guerre (1) Secrétaire d'État aux Anciens combattants et Victimes de guerre : Louis Mexandeau
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Rectificatifs publiés le 4 juin 1991
  • (2) Ajustements du 25 mai 1991
  • (3) Ajustement du 22 juillet 1991
  • (4) Remaniement du 28 mars 1992
( ROCARD II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BÉRÉGOVOY )
v · m
Gouvernement Pierre Bérégovoy ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale et Culture
Jack Lang, ministre d'État
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique : Jean Glavany
Secrétaire d'État à la Communication : Jean-Noël Jeanneney

Pierre Bérégovoy
Premier ministre
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d'État
Ministre déléguée aux Affaires européennes : Élisabeth Guigou
Ministre délégué aux Affaires étrangères : Georges Kiejman
Ministre délégué à la Coopération et au Développement : Marcel Debarge
secrétaire d'État à la Francophonie et aux Relations culturelles extérieures : Catherine Tasca
Fonction publique et Réformes administratives Michel Delebarre, ministre d'État
Justice, garde des sceaux Michel Vauzelle
Intérieur et Sécurité publique
Paul Quilès
Secrétaire d'État aux Collectivités locales : Jean-Pierre Sueur
Défense
Pierre Joxe (dém) (5) puis Pierre Bérégovoy (5)
Secrétaire d'État aux Anciens combattants et Victimes de guerre : Louis Mexandeau
Secrétaire d'État à la Défense : Jacques Mellick
Économie et Finances
Michel Sapin
Ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat : Jean-Marie Rausch (dém) (3) puis Gilbert Baumet (3)
Secrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Consommation : Véronique Neiertz
Budget Michel Charasse (dém) (3) puis Martin Malvy (3)
Environnement Ségolène Royal
Équipement, Logement et Transports
Jean-Louis Bianco
Ministre déléguée au Logement et au Cadre de vie : Marie-Noëlle Lienemann
Secrétaire d'État aux transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Secrétaire d'État à la mer : Charles Josselin
Industrie et Commerce extérieur
Dominique Strauss-Kahn
Ministre délégué au Tourisme : Jean-Michel Baylet
Ministre délégué au Commerce extérieur (2) : Bruno Durieux
Ministre délégué à l'Énergie (3) : André Billardon (3)
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Martine Aubry
Secrétaire d'État à la famille, aux personnes âgées et aux rapatriés : Laurent Cathala
Secrétaire d'État à l'intégration : Kofi Yamgnane
Secrétaire d'État aux handicapés : Michel Gillibert
Agriculture et Forêt
puis Agriculture et Développement rural (3)
Louis Mermaz puis Jean-Pierre Soisson (3)
Affaires sociales et Intégration René Teulade
Santé et Action humanitaire Bernard Kouchner
Ville
suspension entre le  (1) et le  (4)
Bernard Tapie (dém) (1) puis à nouveau ministre (4)
Départements et Territoires d'outre-mer Louis Le Pensec
Recherche et Espace Hubert Curien
Postes et Télécommunications Émile Zuccarelli
Jeunesse et Sports Frédérique Bredin
Relations avec le Parlement (3) Louis Mermaz, porte-parole du Gouvernement (3)
Secrétaire d'État auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement jusqu'au 2 octobre 1992 (3) : Martin Malvy, porte-parole du Gouvernement
Secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire : André Laignel
Secrétaire d'État aux Grands Travaux : Émile Biasini
Secrétaire d'État à la Ville (2) jusqu'au  (4) : François Loncle (2)
Secrétaire d'État au Plan (4) : François Loncle (4)
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
( CRESSON) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BALLADUR )
v · m
Gouvernement Lionel Jospin () après le remaniement du
Sous la présidence de Jacques Chirac
Économie, Finances et Industrie
Laurent Fabius
Secrétaire d'État au Commerce extérieur : François Huwart
Secrétaire d'État au Budget : Florence Parly
Secrétaire d'État aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce, à l'Artisanat et à la Consommation : Marylise Lebranchu puis François Patriat (2) puis fonction fusionnée (8)
Secrétaire d'État à l'Industrie puis ministre délégué à l'Industrie, aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce, à l'Artisanat et à la Consommation (8) : Christian Pierret

Lionel Jospin
Premier ministre
Emploi et Solidarité
Martine Aubry (dém) (2) puis Élisabeth Guigou (2)
Ministre déléguée à la Famille et à l'Enfance puis Ministre déléguée à la Famille, à l'Enfance et aux Personnes handicapées (4) : Ségolène Royal
Ministre délégué à la Ville : Claude Bartolone
Secrétaire d'État à la Santé et aux Handicapés : Dominique Gillot puis ministre délégué à la Santé (3) : Bernard Kouchner (3)
Secrétaire d'État aux Personnes âgées et aux Personnes handicapés (3) :Dominique Gillot (3) puis (dém) (4) puis secrétaire d'État aux Personnes âgées (4) : Paulette Guinchard-Kunstler (4)
Secrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Formation professionnelle : Nicole Péry
Secrétaire d'État à l'Économie solidaire : Guy Hascoët
Justice, garde des sceaux Élisabeth Guigou puis Marylise Lebranchu (2)
Intérieur
Jean-Pierre Chevènement (dém) (1) puis Daniel Vaillant (1)
Secrétaire d'État à l'Outre-mer : Jean-Jack Queyranne puis Christian Paul (1)
Éducation nationale
Jack Lang
Ministre délégué chargé de l'Enseignement professionnel : Jean-Luc Mélenchon
Affaires étrangères
Hubert Védrine
Ministre délégué chargé des Affaires européennes : Pierre Moscovici
Ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie : Charles Josselin
Défense
Alain Richard
Secrétaire d'État à la Défense, chargé des Anciens Combattants : Jean-Pierre Masseret (dém) (6) puis Jacques Floch (6)
Équipement, Transports et Logement
Jean-Claude Gayssot
Secrétaire d'État au Logement : Louis Besson (dém) (4) puis Marie-Noëlle Lienemann (4)
Secrétaire d'État au Tourisme : Michelle Demessine (dém) (7) puis Jacques Brunhes (7)
Culture et Communication
Catherine Tasca
Secrétaire d'État au Patrimoine et à la Décentralisation culturelle : Michel Duffour
Agriculture et Pêche Jean Glavany (dém) (8) puis François Patriat (8)
Aménagement du territoire et Environnement Dominique Voynet (dém) (2) puis Yves Cochet (5)
Relations avec le Parlement Daniel Vaillant puis Jean-Jack Queyranne (1)
Fonction publique et Réforme d'État Michel Sapin
Jeunesse et Sports Marie-George Buffet
Recherche Roger-Gérard Schwartzenberg
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( JUPPÉ II) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (RAFFARIN I )
v · m
Gouvernement Jean-Marc Ayrault I ()
Sous la présidence de François Hollande
Affaires étrangères
Laurent Fabius
Ministre chargé des Affaires européennes : Bernard Cazeneuve
Ministre chargé du Développement : Pascal Canfin
Ministre chargée des Français de l'étranger et de la Francophonie : Yamina Benguigui

Jean-Marc Ayrault
Premier ministre
Éducation nationale
Vincent Peillon
Ministre chargée de la Réussite éducative : George Pau-Langevin
Justice
Christiane Taubira
Ministre déléguée : Delphine Batho
Économie, Finances et Commerce extérieur
Pierre Moscovici
Ministre chargé du Budget : Jérôme Cahuzac
Affaires sociales et Santé
Marisol Touraine
Ministre chargée des Personnes âgées et de la Dépendance : Michèle Delaunay
Ministre chargée de la Famille : Dominique Bertinotti
Ministre chargée des Personnes handicapées : Marie-Arlette Carlotti
Égalité des territoires et Logement
Cécile Duflot
Ministre chargé de la Ville : François Lamy
Intérieur Manuel Valls
Écologie, Développement durable et Énergie
Nicole Bricq
Ministre chargé des Transports et de l'Économie maritime : Frédéric Cuvillier
Redressement productif
Arnaud Montebourg
Ministre chargée de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme : Sylvia Pinel
Ministre chargé de l'Économie sociale et solidaire : Benoît Hamon
Ministre chargée des Petites et moyennes entreprises, de l'Innovation et de l'Économie numérique : Fleur Pellerin
Travail, Emploi, Formation professionnelle et Dialogue social Michel Sapin
Défense
Jean-Yves Le Drian
Ministre chargé des Anciens combattants : Kader Arif
Culture et Communication Aurélie Filippetti
Enseignement supérieur et Recherche Geneviève Fioraso
Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du Gouvernement
Agriculture et Agroalimentaire Stéphane Le Foll
Réforme de l'État, Décentralisation
et Fonction publique
Marylise Lebranchu
Outre-Mer Victorin Lurel
Sports, Jeunesse, Éducation populaire
et Vie associative
Valérie Fourneyron
Ministre auprès du Premier ministre
Ministre chargé des Relations avec le Parlement : Alain Vidalies
Ordonnancement par ordre de préséance
( FILLON III) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (AYRAULT II )
v · m
Gouvernement Jean-Marc Ayrault II (18 juin 2012 – 31 mars 2014)
Sous la présidence de François Hollande
Affaires étrangères
Laurent Fabius
Ministre chargé des Affaires européennes : Bernard Cazeneuve puis Thierry Repentin (1)
Ministre chargé du Développement : Pascal Canfin
Ministre chargée de la Francophonie : Yamina Benguigui
Ministre chargée des Français de l'étranger : Hélène Conway-Mouret

Jean-Marc Ayrault
Premier ministre
Éducation nationale
Vincent Peillon
Ministre chargée de la Réussite éducative : George Pau-Langevin
Justice Christiane Taubira
Économie et Finances
Pierre Moscovici
Ministre chargé du Budget : Jérôme Cahuzac (dém) (1) puis Bernard Cazeneuve (1)
Affaires sociales et Santé
Marisol Touraine
Ministre chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie : Michèle Delaunay
Ministre chargée de la Famille : Dominique Bertinotti
Ministre chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion : Marie-Arlette Carlotti
Égalité des territoires et Logement
Cécile Duflot
Ministre chargé de la Ville : François Lamy
Intérieur Manuel Valls
Commerce extérieur Nicole Bricq
Redressement productif
Arnaud Montebourg
Ministre chargé de l'Économie sociale et solidaire et de la Consommation : Benoît Hamon
Ministre chargée des Petites et moyennes entreprises, de l'Innovation et de l'Économie numérique : Fleur Pellerin
Écologie, Développement durable et Énergie
Delphine Batho (dém) (2) puis Philippe Martin (2)
Ministre chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche : Frédéric Cuvillier
Travail, Emploi, Formation professionnelle et Dialogue social
Michel Sapin
Ministre chargé de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage puis supprimé (1) : Thierry Repentin
Défense
Jean-Yves Le Drian
Ministre chargé des Anciens combattants : Kader Arif
Culture et Communication Aurélie Filippetti
Enseignement supérieur et Recherche Geneviève Fioraso
Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du Gouvernement
Agriculture, Agroalimentaire et Forêt
Stéphane Le Foll
Ministre chargé de l'Agroalimentaire : Guillaume Garot
Réforme de l'État, Décentralisation
et Fonction publique
Marylise Lebranchu
Ministre chargée de la Décentralisation : Anne-Marie Escoffier
Outre-Mer Victorin Lurel
Artisanat, commerce et Tourisme Sylvia Pinel
Sports, Jeunesse, Éducation populaire
et Vie associative
Valérie Fourneyron
Ministre auprès du Premier ministre
Ministre chargé des Relations avec le Parlement : Alain Vidalies
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
( AYRAULT I) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (VALLS I )
v · m
Gouvernement Manuel Valls I ()
Sous la présidence de François Hollande
Affaires étrangères et Développement international
Laurent Fabius
Secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l'étranger : Fleur Pellerin
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes : Harlem Désir
Secrétaire d'État chargée du Développement et de la Francophonie : Annick Girardin

Manuel Valls
Premier ministre
Écologie, Développement durable et Énergie
Ségolène Royal
Secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche : Frédéric Cuvillier
Éducation nationale, Enseignement supérieur et Recherche
Benoît Hamon
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche : Geneviève Fioraso
Justice, garde des sceaux Christiane Taubira
Finances et Comptes publics
Michel Sapin
Secrétaire d'État chargé du Budget : Christian Eckert
Économie, Redressement productif et Numérique
Arnaud Montebourg
Secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire : Valérie Fourneyron, puis Carole Delga (1)
Secrétaire d'État chargée du Numérique : Axelle Lemaire
Affaires sociales
Marisol Touraine
Secrétaire d'État chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l'Autonomie : Laurence Rossignol
Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion : Ségolène Neuville
Travail, Emploi et Dialogue social François Rebsamen
Défense
Jean-Yves Le Drian
Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire : Kader Arif
Intérieur Bernard Cazeneuve
Droits des femmes, Ville, Jeunesse et Sports
Najat Vallaud-Belkacem
Secrétaire d'État chargé des Sports : Thierry Braillard
Décentralisation, Réforme de l'État
et Fonction publique
puis Décentralisation et Fonction publique (1)
Marylise Lebranchu
Secrétaire d'État chargé de la Réforme territoriale : André Vallini
Culture et Communication Aurélie Filippetti
Agriculture, Agroalimentaire et Forêt Stéphane Le Foll, porte-parole du Gouvernement
Logement et Égalité des territoires Sylvia Pinel
Outre-mer George Pau-Langevin
Secrétaires d'État auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement : Jean-Marie Le Guen
Secrétaire d'État chargé de la Réforme de l'État et de la Simplification (1) : Thierry Mandon
( AYRAULT II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (VALLS II )
v · m
Gouvernement Manuel Valls II () jusqu'au remaniement du
Sous la présidence de François Hollande
Affaires étrangères et Développement international
Laurent Fabius
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes : Harlem Désir
Secrétaire d'État chargée du Développement et de la Francophonie : Annick Girardin
Secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l'étranger : Thomas Thévenoud (dém) (1) puis Matthias Fekl (1)

Manuel Valls
Premier ministre
Écologie, Développement durable et Énergie
Ségolène Royal
Secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche : Alain Vidalies
Éducation nationale, Enseignement supérieur
et Recherche
Najat Vallaud-Belkacem
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche : Geneviève Fioraso (dém) (3) puis Thierry Mandon (4)
Justice, garde des sceaux Christiane Taubira (dém) (6) puis Jean-Jacques Urvoas (6)
Finances et Comptes publics
Michel Sapin
Secrétaire d'État chargé du Budget : Christian Eckert
Défense
Jean-Yves Le Drian
Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire : Kader Arif (dém) (2) puis Jean-Marc Todeschini (2)
Affaires sociales, Santé et Droits des femmes
Marisol Touraine
Secrétaire d'État chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l'Autonomie puis secrétaire d'État chargée de la Famille, de l'Enfance, des Personnes âgées et de l'Autonomie (4) : Laurence Rossignol
Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion : Ségolène Neuville
Secrétaire d'État chargée des Droits des femmes : Pascale Boistard
Travail, Emploi, Formation professionnelle
et Dialogue social
François Rebsamen (dém) (5) puis Myriam El Khomri (5)
Intérieur Bernard Cazeneuve
Agriculture, Agroalimentaire et Forêt Stéphane Le Foll, porte-parole du Gouvernement
Économie, Industrie et Numérique
Emmanuel Macron
Secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire : Carole Delga (dém) (4) puis Martine Pinville (4)
Secrétaire d'État chargée du Numérique : Axelle Lemaire
Logement et Égalité des territoires et Ruralité Sylvia Pinel
Décentralisation et Fonction publique
Marylise Lebranchu
Secrétaire d'État chargé de la Réforme territoriale : André Vallini
Culture et Communication Fleur Pellerin
Ville, Jeunesse et Sports
Patrick Kanner
Secrétaire d'État chargée de la Politique de la ville, puis supprimé (5) : Myriam El Khomri
Secrétaire d'État chargé des Sports : Thierry Braillard
Outre-mer George Pau-Langevin
Secrétaires d'État auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement : Jean-Marie Le Guen
Secrétaire d'État chargé de la Réforme de l'État et de la Simplification : Thierry Mandon puis Clotilde Valter (4)
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Démission du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
( VALLS I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CAZENEUVE )
v · m
Gouvernement Manuel Valls II () après le remaniement du
Sous la présidence de François Hollande
Affaires étrangères et Développement international
Jean-Marc Ayrault
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes : Harlem Désir
Secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l'étranger : Matthias Fekl
Secrétaire d'État chargé du Développement et de la Francophonie : André Vallini

Manuel Valls
Premier ministre
Environnement, Énergie et Mer,
chargée des relations internationales sur le climat
Ségolène Royal
Secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche : Alain Vidalies
Secrétaire d'État chargée de la Biodiversité : Barbara Pompili
Éducation nationale, Enseignement supérieur et Recherche
Najat Vallaud-Belkacem
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche : Thierry Mandon
Finances et Comptes publics
puis Économie et Finances (3)
Michel Sapin
Secrétaire d'État chargé du Budget et des Comptes publics : Christian Eckert
Affaires sociales et Santé
Marisol Touraine
Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion : Ségolène Neuville
Secrétaire d'État chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie : Pascale Boistard
Défense
Jean-Yves Le Drian
Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire : Jean-Marc Todeschini
Justice, garde des sceaux Jean-Jacques Urvoas
Travail, Emploi, Formation professionnelle et Dialogue social
Myriam El Khomri
Secrétaire d'État chargée de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage : Clotilde Valter
Aménagement du territoire, Ruralité
et Collectivités territoriales
Jean-Michel Baylet
Secrétaire d'État chargée des Collectivités territoriales : Estelle Grelier
Intérieur Bernard Cazeneuve
Agriculture, Agroalimentaire et Forêt Stéphane Le Foll, porte-parole du Gouvernement
Logement et Habitat durable Emmanuelle Cosse
Économie, Industrie et Numérique
puis Économie et Finances (3)
Secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire : Martine Pinville
Secrétaire d'État chargée du Numérique, puis chargée du Numérique et de l'Innovation (4) : Axelle Lemaire
Secrétaire d'État chargé de l'Industrie (4) : Christophe Sirugue
Culture et Communication Audrey Azoulay
Famille, Enfance et Droits des femmes
puis Familles, Enfance et Droits des femmes (1)
Laurence Rossignol
Fonction publique Annick Girardin
Ville, Jeunesse et Sports
Patrick Kanner
Secrétaire d'État chargée de la Ville : Hélène Geoffroy
Secrétaire d'État chargé des Sports : Thierry Braillard
Outre-mer
Secrétaires d'État auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement : Jean-Marie Le Guen
Secrétaire d'État chargée de l'Égalité réelle : Ericka Bareigts
Secrétaire d'État chargé de la Réforme de l'État et de la Simplification : Jean-Vincent Placé
Secrétaire d'État chargée de l'Aide aux victimes : Juliette Méadel
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (1) Ajustement du 3 mars 2016
  • (2) Démission
  • (3) Ajustement du 30 août 2016
  • (4) Ajustement du
( VALLS II avant remaniement) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CAZENEUVE )
v · m
Gouvernement Bernard Cazeneuve ()
Sous la présidence de François Hollande
Affaires étrangères et Développement international
Jean-Marc Ayrault
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes puis secrétaire d'État chargé des Affaires européennes, du Commerce extérieur et de la Promotion du tourisme (3) : Harlem Désir
Secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l'étranger, puis supprimé (2) : Matthias Fekl
Secrétaire d'État chargé du Développement et de la Francophonie puis secrétaire d'État chargé du Développement, de la Francophonie et des Français de l'étranger (3) : Jean-Marie Le Guen

Bernard Cazeneuve
Premier ministre
Environnement, Énergie et Mer,
chargée des Relations internationales sur le climat
Ségolène Royal
Secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche : Alain Vidalies
Secrétaire d'État chargée de la Biodiversité : Barbara Pompili
Éducation nationale, Enseignement supérieur et Recherche
Najat Vallaud-Belkacem
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche : Thierry Mandon
Économie et Finances
Michel Sapin
Secrétaire d'État chargé du Budget et des Comptes publics : Christian Eckert
Secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire : Martine Pinville
Secrétaire d'État chargée du Numérique et de l'Innovation, puis supprimé (1) : Axelle Lemaire (dém) (1)
Secrétaire d'État chargé de l'Industrie puis secrétaire d'État chargé de l'Industrie, du Numérique et de l'Innovation (1) : Christophe Sirugue
Affaires sociales et Santé
Marisol Touraine
Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion : Ségolène Neuville
Secrétaire d'État chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie : Pascale Boistard
Défense
Jean-Yves Le Drian
Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire : Jean-Marc Todeschini
Justice, garde des sceaux Jean-Jacques Urvoas
Travail, Emploi, Formation professionnelle et Dialogue social
Myriam El Khomri
Secrétaire d'État chargée de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage : Clotilde Valter
Aménagement du territoire, Ruralité
et Collectivités territoriales
Jean-Michel Baylet
Secrétaire d'État chargée des Collectivités territoriales : Estelle Grelier
Intérieur Bruno Le Roux (dém) (2) puis Matthias Fekl (2)
Agriculture, Agroalimentaire et Forêt Stéphane Le Foll, porte-parole du Gouvernement
Logement et Habitat durable Emmanuelle Cosse
Culture et Communication Audrey Azoulay
Famille, Enfance et Droits des femmes Laurence Rossignol
Fonction publique Annick Girardin
Ville, Jeunesse et Sports
Patrick Kanner
Secrétaire d'État chargée de la Ville : Hélène Geoffroy
Secrétaire d'État chargé des Sports : Thierry Braillard
Outre-mer Ericka Bareigts
Secrétaires d'État auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement : André Vallini
Secrétaire d'État chargé de la Réforme de l'État et de la Simplification : Jean-Vincent Placé
Secrétaire d'État chargée de l'Aide aux victimes : Juliette Méadel
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Ajustements du
( VALLS II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PHILIPPE I )
v · m
IIIe République
(1906-1940)
Seconde Guerre mondiale
(1940-1944)
Régime de Vichy
CNF et CFLN
GPRF et IVe République
(1944-1958)
Ve République
(depuis 1959)
t Ministre du Travail ; a Ministre des Affaires sociales ; e Ministre de l'Emploi ; s Ministre de la (des) Solidarité(s)
Articles connexes : Ministère du Travail ; Ministère des Affaires sociales
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