Georges Kiejman

Georges Kiejman
Illustration.
Georges Kiejman en 2011.
Fonctions
Ministre délégué aux Affaires étrangères

(11 mois et 26 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Pierre Bérégovoy
Ministre Roland Dumas
Gouvernement Bérégovoy
Ministre délégué à la Communication

(10 mois et 17 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Édith Cresson
Ministre Jack Lang
Gouvernement Cresson
Prédécesseur Catherine Tasca
Successeur Jean-Noël Jeanneney
Ministre délégué à la Justice

(7 mois et 13 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Michel Rocard
Ministre Henri Nallet
Gouvernement Rocard II
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Michel Sapin
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance 4e arrondissement de Paris
Date de décès (à 90 ans)
Lieu de décès 6e arrondissement de Paris
Sépulture Cimetière du Montparnasse
Nationalité Française
Parti politique PS
Conjoint Marie-France Pisier
Laure de Broglie
(depuis 1983)
Profession Avocat
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Georges Kiejman, né le à Paris et mort le dans la même ville[1], est un avocat et homme politique français.

Biographie

Famille

Georges Kiejman est le fils d'Alter Kiejzman, artisan tailleur, et de Brandla Czarnecka, tous deux Juifs venus de Pologne avec leurs deux enfants[2],[3]. Alter est né le à Garwolin. Son père et sa sœur sont arrêtés et déportés à Auschwitz. Alter est déporté par le convoi no 57, en date du , du camp de Drancy vers Auschwitz. Il est âgé de 47 ans[4]. Alter y meurt mais sa sœur Liliane en revient[5]. Réfugié avec sa mère à Loye-sur-Arnon, Georges Kiejman fait ses études au collège de Saint-Amand-Montrond puis au lycée Voltaire à Paris. Il vit de nombreux petits métiers (cloueur dans la fourrure, serveur) et poursuit ses études de droit à la Sorbonne pour devenir avocat[6]. Il se spécialise en droit public, puis se consacre principalement au champ pénal et au droit d'auteur[7].

Séducteur dandy, amateur d'actrices et de jolies femmes[8], il épouse en troisièmes noces le la princesse Laure de Broglie[9] (née en 1952), dont il a trois enfants[10],[11]. Il avait précédemment épousé Claude Schwab, journaliste, puis l'actrice Marie-France Pisier[12],[7]. Il est le cousin du pianiste René Urtreger.

Carrière d'avocat

Georges Kiejman prête serment au barreau de Paris en  ; il obtient la coupe d'éloquence des jeunes avocats (UJA) en 1954 ; il est nommé deuxième secrétaire de la conférence du stage en 1955[7].

De 1962 à 1991, dans des procédures au civil, il est l'avocat de nombreux éditeurs, notamment des éditions Gallimard. À cette occasion, il plaide pour Eugène Ionesco, Henry de Montherlant, et les héritiers d'Albert Camus[7]. Il assure la défense des éditions du Seuil dans la série de procès intentés au livre Les Dossiers noirs de la police française de Denis Langlois.

En 1976, dans ce qui est la première de ses procédures au pénal, il défend Pierre Goldman et obtient son acquittement du meurtre de deux pharmaciennes[13],[14],[7] mais ne solde pas le contentieux au civil portant sur les dommages et intérêts à payer à un jeune policier gravement blessé en tentant d'arrêter l'auteur du double meurtre.

En 1977, il revient à la défense du monde de l'édition et défend Guy Debord et l'éditeur Gérard Lebovici, cofondateur de la maison d'édition Champ libre. Les lettres polémiques qu'ils s'échangèrent sont recueillies dans le volume 1 de la Correspondance des éditions Champ libre publié en 1978.

Il est l'avocat d'Alain Caillol[15], criminel français condamné en 1982 à vingt ans de réclusion criminelle pour la séquestration du baron Empain[16].

Il est également l'avocat des Cahiers du cinéma et de réalisateurs issus ou influencés par la Nouvelle Vague (François Truffaut, Jean-Luc Godard, Jacques Demy, Louis Malle, Costa-Gavras et Maurice Pialat), ainsi que pour de nombreux acteurs (Simone Signoret, Jeanne Moreau, Yves Montand, Sophie Marceau)[7]. Cela le conduit plus tard, de 1989 à 1990, à être président de la commission d'avances sur recettes de films.

En 1987, il est l'avocat du gouvernement américain dans le procès qui conduit à la condamnation à perpétuité du chef des FARL, Georges Ibrahim Abdallah[7].

En 1987, il est l'avocat de la famille de Malik Oussekine, l'étudiant tué en marge d'une manifestation contre le projet de loi Devaquet. Il s'est battu activement pour la libération des enfants du général Oufkir, détenus au Maroc jusqu'en 1991[17].

En 1996, il est l'avocat des héritiers de François Mitterrand, parties civiles lors du procès du Dr Gubler, ce dernier étant accusé par le ministère public d’avoir violé le secret médical dans son livre Le Grand Secret[18]. En 1998, il obtient la condamnation du journaliste Gérard Chauvy pour diffamation envers les époux Lucie et Raymond Aubrac[19].

En 2002, il est l'avocat de la famille de Ghislaine Marchal devant la Cour de révision à l'occasion de la tentative de révision du procès Omar Raddad[20]. Ce dernier est défendu par Jacques Vergès[7].

En 2005, il défend la psychanalyste Élisabeth Roudinesco, attaquée en diffamation pour avoir suggéré un « antisémitisme masqué » instillé par l’ouvrage Mensonges freudiens de Jacques Bénesteau et le Club de l'horloge[21].

En 2007, il est avec Richard Malka l'un des deux avocats à la défense de l'hebdomadaire Charlie Hebdo lors du procès concernant les caricatures de Mahomet, intenté par l'UOIF, le Conseil français du culte musulman et la grande mosquée de Paris, à l'issue duquel le journal est relaxé[7],[22].

En tant qu'avocat, c'est lui qui pilote la procédure de divorce à l'amiable entre Nicolas Sarkozy et Cécilia Sarkozy. Il représente la famille de Marie Trintignant dans le procès de Bertrand Cantat[7].

En 2009, il défend Roman Polanski[23],[24].

Il devait être l'avocat de Liliane Bettencourt dans le procès l'opposant à sa fille, Françoise Bettencourt-Meyers ; le procès n'a finalement pas lieu à la suite d'un accord conclu entre les protagonistes de l'affaire Banier-Bettencourt. Ses services ont alors été rémunérés à hauteur de 1,2 million d'euros[25].

En 2011, il rejoint la défense de l'ancien président Jacques Chirac dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris[7].

Carrière ministérielle

  • Ministre délégué auprès du garde des Sceaux, ministre de la Justice[26], du au , après le troisième remaniement du gouvernement Michel Rocard ;
  • Ministre délégué auprès du ministre de la Culture et de la Communication, chargé de la Communication (gouvernement Édith Cresson, - ) ;
  • Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères (gouvernement Pierre Bérégovoy, - ).

Révision du code pénal

En , il est nommé par le garde des Sceaux, Robert Badinter, membre de la commission de révision du code pénal, chargée d'élaborer un avant-projet de code pénal[27]. Des travaux de cette commission sont à l'origine de l'actuel code pénal entré en vigueur le . Toujours sous l'ère du ministre Badinter, il est nommé en membre de la commission presse-justice[28].

Prises de position

Proche de l'ancien président du conseil Pierre Mendès France, dont il est le collaborateur et l'ami pendant vingt ans, puis de François Mitterrand, Georges Kiejman s'est engagé à gauche[7], bien qu'il ne se soit jamais présenté à des fonctions électives.

Tombe de Georges Kiejman au cimetière du Montparnasse (division 30).

En 1990, ce fils de déporté n'hésite pas à s'interroger publiquement sur l'utilité de juger René Bousquet, ex-chef de la police du régime de Vichy et ami du président de la République Mitterrand, qui avait déjà été jugé quarante ans auparavant. Ministre délégué chargé de la Justice, il déclare en  : « Au-delà de la nécessaire lutte contre l'oubli, il peut paraître important de préserver la paix civile. Il y a d'autres moyens qu'un procès pour dénoncer la lâcheté du régime de Vichy »[29]. Plus tard, il reconnaît : « J’ai commis une bourde »[7].

Mort

Il meurt le à Paris, des suites d'une crise cardiaque[30],[7]. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse (division 30, petit cimetière).

Distinctions

Publications

Filmographie

Documentaires

Il consacre trois émissions pour France 5 à quelques-uns des plus grands procès de l'histoire française, qui sont édités par la suite en DVD. Il obtient pour ces émissions le prix Charles-Cros 2007[33].

Films de fiction

Téléfilms

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee.
  2. [1]
  3. « Georges Kiejman : « Malgré une enfance tragique, ma vie a connu une succession de bienfaiteurs » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Voir, Klarsfeld, 2012.
  5. « "Emotion mais pas indignation" pour Georges Kiejman », sur L'Express, .
  6. Gaël Tchakaloff, « Portrait de Georges Kiejman », sur Le Nouvel Économiste, .
  7. a b c d e f g h i j k l m et n Vanessa Schneider, « Georges Kiejman, avocat et ancien ministre, est mort », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Judith Perrignon, « Réépris de justice », sur Libération.fr, .
  9. Connue sous le nom de Laure Debreuil, journaliste qui a présenté le journal de la nuit à TF1.
  10. Voir Le Gotha Français - État présent des familles ducales et princières, de Hubert Cuny § Nicole Dreneau - 1989.
  11. Anne Fulda, « Georges Kiejman : être aimé, le programme d'une vie », Le Figaro, supplément « Le Figaro et vous »,‎ 11-12 décembre 2021, p. 43 (lire en ligne).
  12. Judith Perrignon, « Réépris de justice », liberation.fr, (consulté le ).
  13. Pierre Goldman, encore et toujours, Luc Rosenzweig, causeur.fr, .
  14. Une légende vacille, lexpress.fr, .
  15. Alain Caillol, Lumières, Le Cherche Midi (lire en ligne), p. 4.
  16. « Remords postbaron - Libération », sur liberation.fr, .
  17. Stephen Smith, « Après avoir été détenue arbitrairement pendant dix-neuf ans, elle était, depuis 1991, sous le coup d'une interdiction de quitter le Maroc. Une fille du général Oufkir déjoue la surveillance du roi Hassan II. Maria Inan-Oufkir, 34 ans, fille de l'ancien homme fort du Maroc mort, comme "félon régicide", après une tentative de coup d'Etat en 1972 a quitté le royaume chérifien clandestinement jeudi dernier. », Libération,‎ (lire en ligne).
  18. Éric Favereau, « Le médecin de Mitterrand est poursuivi pour violation du secret médical », Libération,‎ (lire en ligne).
  19. François Devinat, « Gérard Chauvy condamné pour avoir diffamé les Aubrac. L'historien avait mis en cause le passé des époux résistants. », Libération,‎ (lire en ligne).
  20. Brigitte Vital-Durand, « Omar poursuit son marathon pour la réhabilitation », Libération,‎ (lire en ligne).
  21. L’avis de François Aubral sur l’affaire.
  22. Procès Charlie: les caricatures de Mahomet relaxées, Christophe Boltanski, Libération, .
  23. « Au cœur du procès de Roman Polanski en 1977 », FIGARO,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. (en) Doreen Carvajal, « Polanski May Choose to Face Charges », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Liliane Bettencourt bienfaitrice de l'humanité », Le Canard enchaîné, , p. 3.
  26. Au "Journal officiel" les attributions de M. Georges Kiejman à la chancellerie, Le Monde, .
  27. « M. Badinter préside la commission de révision du code pénal », Le Monde, .
  28. « La fiction du secret d'instruction », Le Monde, .
  29. Éric Conan, René Bousquet: Mort d'un collabo, L'Express, .
  30. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970.
  31. Décret du portant élévation aux dignités de grand'croix et de grand officier.
  32. a et b Décret du portant promotion, Legifrance.gouv.fr, .
  33. Guilaine Depis, « Prix de l'Académie Charles Cros (Fanny Ardant et Kiejman) », Editions des Femmes,‎ .
  34. Corinne Renou-Nativel, « Belle du Seigneur : quand les sublimes de Cohen agacent », la-croix.com, .

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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Voir ce modèle.
Georges Kiejman
Précédé par Suivi par
-
Ministre délégué auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice
2 octobre 1990 - 15 mai 1991
Michel Sapin
Catherine Tasca
Ministre délégué auprès du ministre de la Culture et de la Communication, chargé de la Communication
15 mai 1991 - 2 avril 1992
-
v · m
Gouvernement Michel Rocard II ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale, Jeunesse et Sports
Lionel Jospin, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique : Robert Chapuis
Secrétaire d'État chargé de la Jeunesse et des Sports : Roger Bambuck

Michel Rocard
Premier ministre
Économie, Finances et Budget
Pierre Bérégovoy, ministre d'État
Ministre délégué chargé du Budget : Michel Charasse
Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Véronique Neiertz
Équipement et Logement
puis Équipement, Logement, Transports et Mer (2)
Maurice Faure, ministre d'État (dém) (2) puis Michel Delebarre (2) puis Louis Besson (7)
Ministre délégué chargé de la Mer : Jacques Mellick (changement de ministère de référence (2))
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre (changement de ministère de référence (2))
Ministre délégué chargé du Logement (3) puis supprimé (7) : Louis Besson (3)
Ville (7) Michel Delebarre, ministre d'État (7)
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d'État
Ministre délégué chargé de la Francophonie : Alain Decaux
Ministre délégué : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales : Thierry de Beaucé
Ministre délégué chargé des Affaires européennes (6) : Élisabeth Guigou (6)
Justice, garde des sceaux
Pierre Arpaillange (dém) (6) puis Henri Nallet (6)
Ministre délégué (6) : Georges Kiejman (6)
Défense
Jean-Pierre Chevènement (dém) (8) puis Pierre Joxe (8)
Secrétaire d'État à la Défense (3) : Gérard Renon (3)
Intérieur
Pierre Joxe puis Philippe Marchand (8)
Secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales puis supprimé (5) : Jean-Michel Baylet
Ministre délégué (5) puis supprimé (8) : Philippe Marchand (5)
Industrie et Aménagement du territoire
Roger Fauroux
Ministre délégué chargé de l'Aménagement du territoire et des Reconversions : Jacques Chérèque
Ministre délégué chargé du Commerce et de l'Artisanat : François Doubin
Ministre délégué chargé du Tourisme : Olivier Stirn (dém) (4) puis Jean-Michel Baylet (5)
Affaires européennes puis min. supprimé (6) Édith Cresson (dém) (6) puis ministre délégué (6)
Transports et Mer
puis fusionné avec le min. de l'Équipement et du Logement (2)
Michel Delebarre
Ministre délégué chargé de la Mer : Jacques Mellick
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Fonction publique et Réformes administratives Michel Durafour, puis ministre d'État (2)
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Jean-Pierre Soisson
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : André Laignel
Coopération et Développement Jacques Pelletier
Culture et Communication, Grands travaux et Bicentenaire
Jack Lang
Ministre délégué chargé de la Communication : Catherine Tasca
Secrétaire d'État chargé des Grands Travaux : Émile Biasini
Départements et Territoires d'outre-mer Louis Le Pensec
Agriculture et Forêt Henri Nalletpuis Louis Mermaz (6)
Postes, Télécommunications et Espace Paul Quilès
Relations avec le Parlement Jean Poperen
Solidarité, Santé et Protection sociale
puis Affaires sociales et Solidarité (6)
Claude Évin, porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué chargé de la Santé : Léon Schwartzenberg (dém) (1) puis Bruno Durieux (6)
Ministre délégué chargé des Personnes âgées : Théo Braun (dém) (6)
Secrétaire d'État chargé de la Famille puis secrétaire d'État chargé de la Famille et des Personnes âgées (6) : Hélène Dorlhac de Borne
Secrétaire d'État chargé des Handicapés et Accidentés de la vie : Michel Gillibert
Recherche et Technologie Hubert Curien
Commerce extérieur
puis Commerce extérieur et Tourisme (4)
puis Commerce extérieur (5)
Jean-Marie Rausch
Droits des femmes Secrétaire d'État chargé des Droits des femmes : Michèle André
Anciens Combattants et Victimes de guerre Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et des Victimes de guerre : André Méric
Prévention des risques technologiques
et naturels majeurs puis supprimé (3)
Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs, puis supprimé (3) : Gérard Renon
Ministre et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État du Plan : Lionel Stoléru
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement puis secrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (3) puis ministre délégué chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (6) : Brice Lalonde
Secrétaire d'État : Tony Dreyfus
Secrétaire d'État chargé de l'Action humanitaire : Bernard Kouchner
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( ROCARD I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CRESSON )
v · m
Gouvernement Édith Cresson ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale
Lionel Jospin, ministre d’État
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique : Jacques Guyard

Édith Cresson
Premier ministre
Économie, Finances, et Budget
Pierre Bérégovoy, ministre d’État
Ministre délégué au Budget : Michel Charasse
Ministre délégué à l'Industrie et au Commerce extérieur : Dominique Strauss-Kahn
Ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat puis ministre délégué à l'Artisanat, au Commerce et à la Consommation (2) : François Doubin
Ministre délégué aux Postes et Télécommunications : Jean-Marie Rausch
Secrétaire d'État au Commerce extérieur : Jean-Noël Jeanneney
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d’État
Ministre déléguée aux Affaires européennes : Élisabeth Guigou
Ministre déléguée à la Francophonie : Catherine Tasca
Secrétaire d'État à l'Action humanitaire : Bernard Kouchner
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères : Alain Vivien
Fonction publique et Modernisation de l'administration (1) Jean-Pierre Soisson, ministre d’État (dém) (4)
Ville et Aménagement du territoire
Michel Delebarre, ministre d’État
Secrétaire d'État à la Ville et à l'Aménagement du territoire : André Laignel
Justice, garde des sceaux
Henri Nallet
Ministre délégué à la Justice : Michel Sapin
Défense
Pierre Joxe
Secrétaire d'État à la Défense : Jacques Mellick
Intérieur
Philippe Marchand
Secrétaire d'État aux Collectivités locales : Jean-Pierre Sueur
Culture et Communication
Jack Lang, porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué à la Communication : Georges Kiejman
Secrétaire d'État aux Grands travaux : Émile Biasini
Agriculture et Forêt Louis Mermaz
Affaires sociales et Intégration
Jean-Louis Bianco
Ministre délégué à la Santé : Bruno Durieux
Secrétaire d'État aux Affaires sociales et à l'Intégration : Kofi Yamgnane
Secrétaire d'État à la Famille et aux Personnes âgées puis secrétaire d'État à la Famille, aux Personnes âgées et aux Rapatriés (3) : Laurent Cathala
Secrétaire d'État aux Handicapés et Accidentés de la vie : Michel Gillibert
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Martine Aubry
Secrétaire d'État aux Droits des femmes puis secrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Vie quotidienne (2) : Véronique Neiertz
Équipement, Logement, Transports et Espace
Paul Quilès
Ministre délégué au Tourisme : Jean-Michel Baylet
Secrétaire d'État au Logement : Marcel Debarge
Secrétaire d'État aux Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Secrétaire d'État à la Mer : Jean-Yves Le Drian
Coopération et Développement Edwige Avice
Départements et Territoires d'Outre-Mer Louis Le Pensec
Recherche et Technologie Hubert Curien
Relations avec le Parlement Jean Poperen
Jeunesse et Sports Frédérique Bredin
Environnement Brice Lalonde
Anciens Combattants et Victimes de guerre (1) Secrétaire d'État aux Anciens combattants et Victimes de guerre : Louis Mexandeau
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Rectificatifs publiés le 4 juin 1991
  • (2) Ajustements du 25 mai 1991
  • (3) Ajustement du 22 juillet 1991
  • (4) Remaniement du 28 mars 1992
( ROCARD II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BÉRÉGOVOY )
v · m
Gouvernement Pierre Bérégovoy ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale et Culture
Jack Lang, ministre d'État
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique : Jean Glavany
Secrétaire d'État à la Communication : Jean-Noël Jeanneney

Pierre Bérégovoy
Premier ministre
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d'État
Ministre déléguée aux Affaires européennes : Élisabeth Guigou
Ministre délégué aux Affaires étrangères : Georges Kiejman
Ministre délégué à la Coopération et au Développement : Marcel Debarge
secrétaire d'État à la Francophonie et aux Relations culturelles extérieures : Catherine Tasca
Fonction publique et Réformes administratives Michel Delebarre, ministre d'État
Justice, garde des sceaux Michel Vauzelle
Intérieur et Sécurité publique
Paul Quilès
Secrétaire d'État aux Collectivités locales : Jean-Pierre Sueur
Défense
Pierre Joxe (dém) (5) puis Pierre Bérégovoy (5)
Secrétaire d'État aux Anciens combattants et Victimes de guerre : Louis Mexandeau
Secrétaire d'État à la Défense : Jacques Mellick
Économie et Finances
Michel Sapin
Ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat : Jean-Marie Rausch (dém) (3) puis Gilbert Baumet (3)
Secrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Consommation : Véronique Neiertz
Budget Michel Charasse (dém) (3) puis Martin Malvy (3)
Environnement Ségolène Royal
Équipement, Logement et Transports
Jean-Louis Bianco
Ministre déléguée au Logement et au Cadre de vie : Marie-Noëlle Lienemann
Secrétaire d'État aux transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Secrétaire d'État à la mer : Charles Josselin
Industrie et Commerce extérieur
Dominique Strauss-Kahn
Ministre délégué au Tourisme : Jean-Michel Baylet
Ministre délégué au Commerce extérieur (2) : Bruno Durieux
Ministre délégué à l'Énergie (3) : André Billardon (3)
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Martine Aubry
Secrétaire d'État à la famille, aux personnes âgées et aux rapatriés : Laurent Cathala
Secrétaire d'État à l'intégration : Kofi Yamgnane
Secrétaire d'État aux handicapés : Michel Gillibert
Agriculture et Forêt
puis Agriculture et Développement rural (3)
Louis Mermaz puis Jean-Pierre Soisson (3)
Affaires sociales et Intégration René Teulade
Santé et Action humanitaire Bernard Kouchner
Ville
suspension entre le  (1) et le  (4)
Bernard Tapie (dém) (1) puis à nouveau ministre (4)
Départements et Territoires d'outre-mer Louis Le Pensec
Recherche et Espace Hubert Curien
Postes et Télécommunications Émile Zuccarelli
Jeunesse et Sports Frédérique Bredin
Relations avec le Parlement (3) Louis Mermaz, porte-parole du Gouvernement (3)
Secrétaire d'État auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement jusqu'au 2 octobre 1992 (3) : Martin Malvy, porte-parole du Gouvernement
Secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire : André Laignel
Secrétaire d'État aux Grands Travaux : Émile Biasini
Secrétaire d'État à la Ville (2) jusqu'au  (4) : François Loncle (2)
Secrétaire d'État au Plan (4) : François Loncle (4)
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
( CRESSON) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BALLADUR )
v · m
Cadre juridique
Rafles
Camps
Assassinats et déportation
Responsables allemands de la mise en œuvre
Responsables français de la mise en œuvre
Spoliation
 v · m Victimes notables
Victimes notables
A – B
C – F
G – J
K – L
M – R
S – Z
 v · m Survivants notables
Survivants notables
A – B
C – E
F – H
I – K
L
M – O
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S
T – Z
Documentation
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