Pierre Lellouche

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Pierre Lellouche
Illustration.
Fonctions
Conseiller de Paris

(19 ans, 3 mois et 20 jours)
Élection 16 mars 2001
Circonscription 9e puis 8e arrondissement
Secrétaire d'État chargé
du Commerce extérieur

(1 an, 6 mois et 2 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement François Fillon III
Prédécesseur Anne-Marie Idrac
Successeur Pierre Moscovici
Secrétaire d'État chargé des
Affaires européennes

(1 an, 4 mois et 21 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement François Fillon II
Prédécesseur Bruno Le Maire
Successeur Laurent Wauquiez
Président de l'Assemblée
parlementaire de l'OTAN

(1 an, 11 mois et 22 jours)
Élection
Prédécesseur Doug Bereuter
Successeur Bert Koenders
Député français

(5 ans)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 1re de Paris
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP (2012)
R-UMP (2012-2013)
UMP (2013-2015)
LR (2015-2017)
Prédécesseur Edwige Antier
Successeur Sylvain Maillard

(12 ans, 1 mois et 11 jours)
Élection 1er juin 1997
Réélection 16 juin 2002
17 juin 2007
Circonscription 4e de Paris
Législature XIe, XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique RPR (1997-2002)
UMP (2002-2009)
Prédécesseur Gabriel Kaspereit
Successeur Edwige Antier

(4 ans et 19 jours)
Élection 28 mars 1993
Circonscription 8e du Val-d'Oise
Législature Xe (Cinquième République)
Groupe politique RPR
Prédécesseur Bernard Angels
Successeur Dominique Strauss-Kahn
Biographie
Date de naissance (73 ans)
Lieu de naissance Tunis (protectorat de Tunisie)
Nationalité Française
Parti politique RPR
UMP
LR
Diplômé de Université Paris-X
IEP de Paris
Université Harvard
Profession Avocat
Universitaire
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Pierre Lellouche, né le , est un avocat, auteur et homme politique français, figure politique de la droite française et spécialiste en géopolitique des conflits.

Élu député à Sarcelles en 1993, il a ensuite représenté la 4e circonscription de Paris de 1997 jusqu'à sa nomination en tant que Secrétaire d'État aux Affaires européennes en juin 2009. En novembre 2010, il devient Secrétaire d'État au Commerce extérieur dans le gouvernement Fillon III, poste qu'il occupe jusqu'à la fin de la présidence de Nicolas Sarkozy en mai 2012. Réélu député pour la 1re circonscription de Paris en juin 2012, il se retire de la vie politique élective en avril 2017. Depuis lors, il poursuit sa carrière en tant qu'avocat, conférencier et consultant en géopolitique, proche de think tanks comme le CF2R et l'IFRI. Il œuvre comme auteur et éditorialiste.

Biographie

Famille et études

Il est le fils de Noël Lellouche, originaire de Tunis et naturalisé français en 1925[1], qui s'est engagé dans les Forces françaises libres et combattant au sein de la 1re division française libre, et de Pierrette Basciano, également née à Tunis. Ayant quitté la Tunisie à l'âge de cinq ans, il arrive à Paris avec sa famille et s'installe dans des conditions modestes, d'abord dans le 19e arrondissement, puis rue des Halles dans le 1er. Plus tard, la famille s'établit rue Hippolyte-Lebas dans le 9e, où ses parents ouvrent un petit restaurant.

Influencé par son professeur d'anglais au collège technique rue Milton, il se dirige vers des études supérieures au lycée Condorcet à Paris. Il sera quelques années plus tard diplômé d’études supérieures de la Faculté de droit de Paris X-Nanterre (1972) et de l’Institut d'études politiques de Paris (1973), d'un master of Laws (LLM) et d'un doctorat d'exercice en droit (Juris Doctor) de la Faculté de droit de Harvard.

Carrière

Au lendemain de son service militaire dans l'armée de terre, sur les conseils de Pierre Hassner, il rejoint Raymond Aron à la Maison des Sciences de l’Homme au sein du Groupe d'études et de recherches sur les problèmes internationaux (GERPI)[2].

À partir de 1979 et jusqu'en 1988, il rejoint l'Institut français des relations internationales (IFRI)[2] où il aborde les questions politico-stratégiques et devient rédacteur en chef adjoint de la revue Politique étrangère.

Simultanément, il collabore pendant cette période comme éditorialiste à diverses publications, y compris Le Point, Newsweek, l’International Herald Tribune, Le Figaro, Valeurs Actuelles, et Sekai Nippo (Japon)[2].

Il enseigne également à l’ENA, à l’INSEAD, à l'École de guerre[réf. souhaitée] ainsi qu'à l'université Galatasaray (Istanbul)[3].

Politique

En 1986, il entre dans l'équipe des consultants proches de Jacques Chirac, puis en janvier 1989, il devient son conseiller diplomatique[2], alors qu'il est maire de Paris et président du Rassemblement pour la République (RPR), tout en continuant ses activités d'éditorialiste et de professeur de géopolitique. Il se présente aux Élections municipales de 1995 face à Michel Mouillot (UDF)[4].

Depuis sa fondation en 2002, il fait partie de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), où il occupe un rôle clé au sein du bureau politique. En avril 2004, il est promu au poste de secrétaire général adjoint, responsable des études, et en janvier 2005, il est nommé délégué général à la défense, collaborant étroitement avec Nicolas Sarkozy.

Le 12 décembre 2014, avec l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP, il est nommé délégué général aux relations internationales du parti[5]. Lors de la transformation de l'UMP en Les Républicains le 5 juin 2015, Nicolas Sarkozy continue de lui témoigner sa confiance en le maintenant dans ses fonctions[6].

Le 25 avril 2016 Pierre Lellouche parraine officiellement François Fillon pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[7], avant de changer d'avis[4] et d'annoncer son ralliement à Nicolas Sarkozy après sa déclaration de candidature à la primaire[8]. Le 29 août, Nicolas Sarkozy nomme Pierre Lellouche porte-parole sur les questions internationales.

Le 1er mars 2017, dans le cadre de l'affaire Fillon, et après que le candidat François Fillon à la présidentielle ait annoncé, lors d'une conférence de presse, être convoqué pour le 15 mars en vue d’une mise en examen, Pierre Lellouche appelle les instances du parti LR à rechercher une sortie de crise avec l’accord du candidat lui-même. Il considère qu'il est nécessaire d'envisager la saisie du Conseil constitutionnel, en vertu des articles 7 et 61 de la Constitution de la 5e République, pour demander le report de l'élection présidentielle[9],[10].

Le , entre les deux tours de l'élection présidentielle, à l'issue duquel François Fillon est éliminé, il publie un billet dans lequel il annonce son retrait de la vie politique, abandonner sa candidature à la députation pour laquelle il était investi par Les Républicains, et rendre la carte de son parti, non sans critiquer une nouvelle fois l'obstination du candidat de son parti à s'être maintenu[11],[12]. Il s'en prend également à la décision du parti d'appeler à voter pour le candidat En marche ! contre Marine Le Pen[13].

Fonctions

Élu député RPR en 1993 (après avoir battu Dominique Strauss-Kahn dans le Val-d'Oise)[2], Pierre Lellouche est réélu en 1997, en 2002 puis en 2007, dès le premier tour, de la 4e circonscription de Paris, soit les 8e et 9e arrondissements de Paris. Il est réélu de nouveau en 2012, député de la nouvelle première circonscription de Paris (1er, 2e, 8e et 9e arrondissements).

Pierre Lellouche est par ailleurs conseiller de Paris depuis 2001, élu dans le 9e arrondissement, puis le 8e à partir de 2008.

Membre de la commission des Affaires étrangères et de la délégation pour l'Union européenne de l'Assemblée nationale, Pierre Lellouche préside le groupe d’études sur l'industrie d'armement ainsi que la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'OTAN. De 2004 à 2006, il est président de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, dont il est plus tard encore membre dans le cadre de son mandat de parlementaire. Il est également « whip »[pertinence contestée] du groupe UMP à la Commission des Affaires étrangères.

Durant ses mandats, il a été président des groupes d’amitié parlementaires France-Allemagne, France-Inde et France-Géorgie, ainsi que du groupe d'études sur la région du Kurdistan irakien (dont la création en 2013 est de son initiative). Il est aussi vice-président des groupes d'amitié parlementaires France-Afghanistan ; France-Albanie ; France-États-Unis ; France-Pakistan et France-Somalie, membre d'autres groupes d'amitié, ainsi que de plusieurs groupes d’études (gaz de schiste, industrie de Défense, Chrétiens d'Orient, notamment)[14].

Émissaire du gouvernement français sur le dossier ITER[2], il négocie l'implantation à Cadarache (Bouches-du-Rhône) du réacteur expérimental avec l'Union européenne et les membres du consortium ITER (États-Unis, Japon, Corée du Sud, Russie et Chine).

Connu pour son engagement dès 2004[15] en faveur de la Turquie au sein de l'Union européenne, en mars 2008 il est nommé chargé de mission[16] auprès du président de la République Nicolas Sarkozy sur les relations franco-turques et à l'opposé de Bruno Le Maire, en 2009 qu'il remplace au gouvernement, il soutient la candidature turque dans le processus d'adhésion à l'Union européenne[17],[18].

De janvier 2009 à sa nomination au gouvernement, il est représentant spécial de la France pour l'Afghanistan et le Pakistan.[réf. souhaitée]

Depuis sa réélection en juin 2012, Pierre Lellouche est orateur du Groupe UMP lors de plusieurs débats relatifs aux affaires internationales, notamment lors du débat parlementaire sur le prolongement de l'opération militaire « Chammal » en Irak et « Serval » au Mali, ainsi que lors de la discussion de loi Cazeneuve relative au renforcement des mesures de lutte contre le terrorisme (septembre 2014).[réf. souhaitée]

Il est notamment un des deux co-rapporteurs de la Mission permanente de la Commission des Affaires étrangères sur la lutte contre le terrorisme international.[réf. souhaitée]

Ministères

Lellouche sur la base aérienne balte de Šiauliai, en 2010.

Après les élections européennes de 2009 en France, Pierre Lellouche entre au gouvernement en devenant secrétaire d’État aux Affaires européennes, en remplacement de Bruno Le Maire. Edwige Antier, sa suppléante à l'élection législative, lui succède à l'Assemblée nationale.

Le , il devient secrétaire d'État au Commerce extérieur dans le 3e gouvernement Fillon.

Travaux parlementaires

Pierre Lellouche en 2007.

En 1999, il s'oppose vigoureusement à la proposition de loi sur le PACS et use à cette occasion d'une argumentation qualifiée d'"homophobe" par la militante Caroline Fourest[19] et les universitaires Camille Robcis[20] et Enda McCaffrey[21]. Il se signale notamment en déclarant à propos des couples homosexuels : "Il n'y a qu'à les stériliser"[22],[23].

En 2002, Pierre Lellouche est l'auteur de la proposition de loi tendant à aggraver les peines punissant les infractions à caractère raciste ou antisémite[24]. Cette proposition est adoptée à l'unanimité par l'Assemblée nationale le 10 décembre 2002[25], puis par le Sénat en janvier 2003[26] pour devenir la « loi Lellouche »[27]. Ce dispositif légal a également servi de modèle pour un amendement qu'il a déposé le 21 janvier 2003[réf. nécessaire] à la « loi Sarkozy pour la sécurité intérieure », amendement qui sanctionne plus durement les violences homophobes[28].

En 2007, aux côtés de Roselyne Bachelot, il est partisan du contrat d'union civile sur l'égalité des droits pour les personnes homosexuelles proposé par Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence de la République. Ce contrat serait différent du mariage car il n'ouvre pas de droit à l'adoption.

Pierre Lellouche a également présidé plusieurs missions d'information et a publié différents rapports parlementaires consacrés à la fiscalité du marché de l'art (1999 et 2003), à la sécurité alimentaire (1999), à la prolifération nucléaire comme membre du comité de direction de Nuclear Threat Initiative, vice-président (France) de l'Atlantic Partnership, et membre de l'International Institute for Strategic Studies Londres (2000), aux questions de défense et de désarmement (2003) et au statut et à la protection des journalistes en temps de guerre (2006).[source insuffisante] Il est notamment placé à la présidence de la Mission d’information sur l’extraterritorialité du droit américain. En octobre 2016, il présente les conclusions du rapport avec Karine Berger[29]. Le Rapport recommande des pistes d'action ainsi pour la préservation de la souveraineté et de la compétence judiciaire française, face à certaines pratiques américaines, notamment les sanctions préjudiciaires imposées à BNP Paribas et Alstom[30].

Le 7 novembre 2016, Pierre Lellouche ouvre à la signature de ses collègues de l’Assemblée nationale, une proposition de résolution visant à la destitution du président de la République, François Hollande, aux termes de l’article 68 de la Constitution[31]. Pierre Lellouche avait évoqué dès le 19 octobre 2016 la mise en œuvre de cet article, lors du débat parlementaire sur les interventions militaires extérieures de la France. Pierre Lellouche considère que les divulgations d’informations secrètes concernant la sécurité nationale, auxquelles s’est livré le président de la République auprès de journalistes du Monde, qui les ont ensuite publiées dans leur livre Un président ne devrait pas dire ça…, constituent de la part du président, un « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat »[32],[33]. Les trois quart du groupe LR de l'Assemblée nationale ayant signé cette proposition de résolution, le 8 novembre 2016, celle-ci est transmise au bureau de l'Assemblée[31]. Le 23 novembre, à la majorité de ses membres, le bureau de l’Assemblée nationale a rejeté la proposition (8 d’avis de la déclarer recevable, 13 d’avis de la déclarer contraire)[34].

Prises de position

Relativement tôt, il se prononce pour une limitation et un meilleur encadrement de l'immigration en France. S'exprimant en ce sens en 2004, il déclare : « Il faut arrêter d'envoyer le message à toute l'Afrique qu'en France, on peut venir se brancher sur un système de chômage et de santé gratuit. Il faudra bien un jour que la politique d'immigration soit réformée dans notre pays et que l'on pratique un recensement basé sur les composantes ethniques de la Nation et des quotas à l'immigration en fonction des qualifications, des gens que nous souhaitons voir rejoindre la collectivité nationale[2]. »

Pierre Lellouche est membre du « comité stratégique » du CF2R jusqu'en 2022[35] et démissionne en février 2023, ne souhaitant pas soutenir les analyses hâtives du fondateur du CF2R, Eric Denécé concernant le massacre de Boutcha[36]. Après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, il porte dans les médias une parole qui réprouve l’engagement militaire aux côtés de l’Ukraine[réf. nécessaire]. Début 2023, il explique dans une tribune pourquoi la Crimée restera russe et demande s'il n'est pas temps de s'interroger sur une sortie de cette guerre[37].

Détail des mandats et fonctions

  • 02/04/1993 - 21/04/1997 : député de la 8e circonscription du Val-d'Oise
  • 01/06/1997 - 18/06/2002 : député de la 4e circonscription de Paris
  • 2004-2006 : président de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN
  • 19/06/2002 - 19/06/2007 : député de la 4e circonscription de Paris
  • 21/03/2001 - 11/07/2020 : conseiller de Paris (ville et département)
  • 20/06/2007 - 23/07/2009 et 17/06/2012 - 19/06/2012 : député de la 4e circonscription de Paris
  • Mars 2009-juin 2009 : représentant spécial de la France pour l'Afghanistan et le Pakistan
  • 23 juin 2009 - 13 novembre 2010 : secrétaire d'État chargé des Affaires européennes
  • 14 novembre 2010 - 10 mai 2012 : secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur
  • 20 juin 2012 - 20 juin 2017 : député de la 1re circonscription de Paris

Publications

  • Pacifisme et dissuasion. IFRI-Economica. 1983. 329 pages. (ISBN 978-2865920099)
  • Lellouche, Pierre. L’après-Washington. Politique Étrangère 53, no. 1 (1988): 153–67.
  • L’Avenir de la guerre: Essai. Mazarine. 1985. (ISBN 978-2863741214)
  • Kaiser, Karl et Lellouche, Pierre. Le couple franco-allemand et la défense de l’Europe. Paris, IFRI, Editions Economica, Coll. 'L’Europe et sa défense », vol. 1, 1986, 360 p. Études internationales, 19(3), 579–581.. (ISBN 9782865920273).
  • Trystram, Florence et Lellouche, Pierre. Le Millénaire de l’Apocalypse. Flammarion. 1980. 225 pages. (ISBN 9782080643162)
  • Le Nouveau Monde: De l'ordre de Yalta au désordre des nations. Grasset. 532 pages. 1992. (ISBN 9782246441991) Prix Aujourd'hui, Hachette Pluriel, 1993.
  • La République immobile. Grasset. 400 pages. 1998. (ISBN 9782246531616)
  • Illusions gauloises. Grasset. 400 pages. 2006. (ISBN 9782246691594)
  • L'Allié indocile: La France et l'OTAN, de la guerre froide à l'Afghanistan. Éditions du Moment. 253 pages. 2009. (ISBN 9782354170585)
  • Mondialisez-vous: Manifeste pour une France conquérante. Éditions du Moment. 176 pages. 2012. (ISBN 9782354171445)
  • Une Guerre Sans Fin. Éditions du Cerf. 480 pages. 2017. (ISBN 9782204117821)

Notes et références

  1. Noël Ichoua Lellouche né le 25 décembre 1917, naturalisé français par application de la loi du 20 décembre 1923 en même temps que les autres membres de sa famille dont son père Chaloum. Décret publié au Journal Officiel du 28 avril 1925, p. 4097. Lire en ligne.
  2. a b c d e f et g Portrait de Pierre Lellouche, Gaël Tchakaloff, lenouveleconomiste.fr, 12 novembre 2004
  3. « Pierre Lellouche Turquie, Pierre Lellouche à Galatasaray », sur lepetitjournal.com (consulté le )
  4. a et b Mouillot écroué, le RPR se lance à la reconquête de la mairie de Cannes, Le Télégramme
  5. « Nominations »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), u-m-p.org, 12 décembre 2014.
  6. [1], Républicains.fr, 5 juin 2015.
  7. Ludovic Vigogne, « Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », lopinion.fr, 20 avril 2016.
  8. « DOCUMENT. Rallié à Sarkozy, Lellouche parraine pourtant Fillon », sur lejdd.fr, (consulté le )
  9. Sylvain Chazot, « Le filloniste Pierre Lellouche demande le retrait de François Fillon et le report de la présidentielle », lelab.europe1.fr, 1er mars 2017.
  10. « Lellouche invite Fillon à sortir de la crise « par le haut » », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  11. « L’ancien secrétaire d’État Pierre Lellouche se retire de la vie politique et rend sa carte des Républicains », sur Le Monde, (consulté le )
  12. « Le député LR Pierre Lellouche se retire de la vie politique », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. Marie-Anne Gairaud, « Présidentielle : les élus LR de Paris appellent à voter Macron », leparisien.fr, 28 avril 2017.
  14. « Pierre Lellouche - Fonctions (archives) », sur Assemblée Nationale
  15. Par Propos recueillis par Nathalie Segaunes Le 25 septembre 2004 à 00h00, « On serait fou de dire non à la Turquie », sur leparisien.fr, (consulté le )
  16. Didier Billion, « France - Turquie : entre tensions et normalisations…: De la difficulté de parvenir à une relation apaisée », Confluences Méditerranée, vol. N° 96, no 1,‎ , p. 71–83 (ISSN 1148-2664, DOI 10.3917/come.096.0071, lire en ligne, consulté le ) :

    « page 12 : En outre, la mission dédiée aux relations franco-turques confiée par le président de la République à Pierre Lellouche, en mars 2008, ne manquait pas de surprendre quand on sait que ce dernier était un des très rares dirigeants de l’UMP à se déclarer favorable à la perspective de l’adhésion de la Turquie. »

  17. Dorothée Schmid, « Le débat sur la Turquie en France : La mise à jour des élections européennes de 2009 » [PDF], sur www.ifri.org (consulté le ), p. 15
  18. « Lellouche au Quai d'Orsay : la contradiction turque de Sarkozy », sur L'Obs, (consulté le )
  19. Caroline Fourest et Fiammetta Venner, Les anti-Pacs, ou, La dernière croisade homophobe, éditions Prochoix, 1999, p. 76
  20. Camille Robcis, How the Symbolic Became French : Kinship and Republicanism in the PACS Debates, Discourse, 26.3 (Fall 2004), 2005 Wayne State University Press, Detroit Michigan, p. 6.
  21. Dr Enda McCaffrey, The Gay Republic : Sexuality, Citizenship and Subversion in France, Ashgate, 2005, p. 206..
  22. Antoine Guiral, « Après le marathon, le «oui» au Pacs. », sur Libération (consulté le )
  23. « 1999, la bataille du PACS », sur historia.fr (consulté le )
  24. « no 350 - Proposition de loi de M. Pierre Lellouche visant à aggraver les peines punissant les infractions à caractère raciste et à renforcer l'efficacité de la procédure pénale », sur assemblee-nationale.fr, (consulté le ).
  25. Patrick Roger, « Peines aggravées pour les crimes et délits motivés par le racisme », sur Le Monde, (consulté le )
  26. « Le Parlement aggrave les peines contre le racisme », sur Libération, (consulté le )
  27. Rachida Brahim, « La législation antiraciste française, support d’un racisme structurel », Communications, no 2107,‎ , p. 237-250 (lire en ligne) Conclusion
  28. « Rapport n° 1244 de l'assemblée nationale portant sur la pénalisation des propos à caractère discriminatoire », sur Assemblée nationale, , Introduction - I - B (loi n° 2003-239 du 18 mars 2003 pour la sécurité intérieure)
  29. Rapport d’information déposé le 5 octobre 2016 par la Commission des Affaires étrangères et la Commission des Finances en conclusion des travaux d’une Mission d’information constituée le 3 février 2016 sur l'extraterritorialité de la législation américaine
  30. Des élus français veulent mettre fin au « racket » américain, ouest-france.fr, 11 octobre 2016
  31. a et b « Secret-défense: Pierre Lellouche veut destituer François Hollande », L'Opinion,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. AFP, « Secret défense : Pierre Lellouche veut faire destituer François Hollande », sur Le Point, (consulté le )
  33. AFP, « Défense: Lellouche dénonce des "révélations intolérables" de Hollande », sur L'Express, (consulté le )
  34. AFP, « La proposition de destitution de François Hollande rejetée sans surprise à l'Assemblée », sur France Info, 32/11/2016 (consulté le )
  35. Antoine Izambard, « Le think tank des espions français prend l'accent russe (et perd un ancien DRM) », sur Challenges, (consulté le )
  36. [vidéo] « "Vrai ou Fake", les prorusses français », sur Francetvinfo, (consulté le ), min. 4' - 4'30
  37. « Pierre Lellouche : « En Ukraine, n’est-il pas temps de s’interroger sur une sortie de cette guerre ? » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

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v · m
Gouvernement François Fillon II () après le remaniement du 23 juin 2009
Sous la présidence de Nicolas Sarkozy
Écologie, Énergie, Développement durable
et Mer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat
Jean-Louis Borloo, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé des Transports : Dominique Bussereau
Secrétaire d'État chargée de l'Écologie : Chantal Jouanno
Secrétaire d'État chargé du Logement et de l'Urbanisme : Benoist Apparu
Secrétaire d'État chargée des Technologies vertes et des Négociations sur le climat : Valérie Létard

François Fillon
Premier ministre
Justice et Libertés, garde des sceaux
Michèle Alliot-Marie, ministre d'État
Secrétaire d'État à la Justice : Jean-Marie Bockel
Affaires étrangères et européennes
Bernard Kouchner
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes : Pierre Lellouche
Secrétaire d'État chargé de la Coopération et de la Francophonie, puis supprimé (3) : Alain Joyandet (dém) (3)
Intérieur, Outre-mer et Collectivités territoriales
Brice Hortefeux
Secrétaire d'État puis ministre (1) chargée de l'Outre-mer : Marie-Luce Penchard
Secrétaire d'État à l'Intérieur et aux Collectivités territoriales : Alain Marleix
Travail, Relations sociales, Famille, Solidarité
et Ville
puis Travail, Solidarité et Fonction publique (2)
Xavier Darcos puis Éric Woerth (2)
Secrétaire d'État chargée de la Politique de la ville : Fadela Amara
Secrétaire d'État chargée de la Famille et de la Solidarité : Nadine Morano
Secrétaire d'État chargée des Aînés : Nora Berra
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique (2) : Georges Tron
Économie, Industrie et Emploi
Christine Lagarde
Ministre chargé de l'Industrie : Christian Estrosi
Secrétaire d'État chargé de l'Emploi : Laurent Wauquiez
Secrétaire d'État chargé du Commerce, de l'Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation : Hervé Novelli
Secrétaire d'État chargée du Commerce extérieur : Anne-Marie Idrac
Budget, Comptes publics, Fonction publique
et Réforme de l'État puis Budget, Comptes publics
et Réforme de l'État (2)
Éric Woerth puis François Baroin (2)
Éducation nationale Luc Chatel, porte-parole du Gouvernement
Alimentation, Agriculture et Pêche Bruno Le Maire
Culture et Communication Frédéric Mitterrand
Espace rural et Aménagement du territoire Michel Mercier
Enseignement supérieur et Recherche Valérie Pécresse
Défense
Hervé Morin
Secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens Combattants : Hubert Falco
Santé et Sports
Roselyne Bachelot-Narquin
Secrétaire d'État chargée des Sports : Rama Yade
Immigration, Intégration, Identité nationale
et Développement solidaire
Éric Besson
Jeunesse et Solidarités actives (2) Marc-Philippe Daubresse
Ministre, secrétaires d'État et haut-commissaire
auprès du Premier ministre
Ministre chargé de la Mise en œuvre du plan de relance : Patrick Devedjian
Ministre chargé des Relations avec le Parlement : Henri de Raincourt
Secrétaire d'État chargé de la Prospective et du Développement de l'économie numérique : Nathalie Kosciusko-Morizet
Secrétaire d'État chargé du Développement de la région capitale, puis supprimé (3) : Christian Blanc (dém) (3)
Haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté et haut commissaire à la Jeunesse, puis supprimés (2) : Martin Hirsch (dém) (2)
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Ajustement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
( FILLON I) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (FILLON III )
v · m
Gouvernement François Fillon III ()
Sous la présidence de Nicolas Sarkozy
Défense et Anciens Combattants
Alain Juppé, ministre d'État puis Gérard Longuet (1)
Secrétaire d'État (3) : Marc Laffineur

François Fillon
Premier ministre
Affaires étrangères et européennes
Michèle Alliot-Marie, ministre d'État (dém) (1) puis Alain Juppé, ministre d'État (1)
Ministre chargé de la Coopération : Henri de Raincourt
Ministre chargé des Affaires européennes : Laurent Wauquiez puis Jean Leonetti (3)
Secrétaire d'État chargé des Français de l'étranger (3) : David Douillet puis Édouard Courtial (4)
Écologie, Développement durable, Transports et Logement
Nathalie Kosciusko-Morizet puis François Fillon (5)
Secrétaire d'État chargé du Logement puis ministre chargé du Logement (5) : Benoist Apparu
Secrétaire d'État chargé des Transports puis ministre chargé des Transports (3) : Thierry Mariani
Justice et Libertés, garde des sceaux Michel Mercier
Intérieur, Outre-mer, Collectivités territoriales et Immigration
Brice Hortefeux puis Claude Guéant (1)
Ministre chargé des Collectivités territoriales : Philippe Richert
Ministre chargée de l'Outre-mer : Marie-Luce Penchard
Économie, Finances et Industrie
Christine Lagarde puis François Baroin (3)
Ministre chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique : Éric Besson
Secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur : Pierre Lellouche
Secrétaire d'État chargé du Commerce, de l'Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services, des Professions libérales et de la Consommation : Frédéric Lefebvre
Travail, Emploi et Santé
Xavier Bertrand
Ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle : Nadine Morano
Secrétaire d'État chargée de la Santé : Nora Berra
Éducation nationale, Jeunesse
et Vie associative
Luc Chatel
Secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et de la Vie associative : Jeannette Bougrab
Budget, Comptes publics, Fonction publique
et Réforme de l'État
puis Budget, Comptes publics et Réforme de l'État (3)
François Baroin, porte-parole du Gouvernement, puis Valérie Pécresse, porte-parole du Gouvernement (3)
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique : Georges Tron (dém) (2)
Enseignement supérieur et Recherche Valérie Pécresse puis Laurent Wauquiez (3)
Agriculture, Alimentation, Pêche, Ruralité
et Aménagement du territoire
Bruno Le Maire
Culture et Communication Frédéric Mitterrand
Solidarités et Cohésion sociale
Roselyne Bachelot-Narquin
Secrétaire d'État : Marie-Anne Montchamp
Secrétaire d'État chargée de la Famille (3) : Claude Greff
Ville Maurice Leroy
Sports Chantal Jouanno puis David Douillet (4)
Fonction publique (3) François Sauvadet
Ministre auprès du Premier ministre
Ministre chargé des Relations avec le Parlement : Patrick Ollier
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement des et
  • (5) Remaniement du
( FILLON II) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (AYRAULT I )
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