Villa des Otages

Cet article est une ébauche concernant Paris.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

20e arrt
Villa des Otages
Voir la photo.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 20e
Quartier Saint-Fargeau
Début 85, rue Haxo
Fin En impasse
Morphologie
Longueur 84 m
Largeur m
Géocodification
Ville de Paris 6885
DGI 6966
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Villa des Otages
Villa des Otages
Géolocalisation sur la carte : 20e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 20e arrondissement de Paris)
Villa des Otages
Villa des Otages
modifier Consultez la documentation du modèle

La villa des Otages est une voie du 20e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès

La villa des Otages est une voie privée située dans le 20e arrondissement de Paris. Elle débute au 85, rue Haxo et se termine en impasse.

Origine du nom

Elle porte ce nom en souvenir des victimes civiles (otages) de la guerre de 1871, fusillées en cet endroit. On présente ces exécutions sous l'expression : massacre de la rue Haxo.

Historique

Cet ancien café-concert, encore appelé en 1860 Cité de Vincennes, fut utilisé pendant la Commune de Paris lorsque les Fédérés y établirent leurs derniers postes de commandement[1],[2],[3].

La villa actuelle a été créée en mémoire des otages fusillés le par ordre des membres de la Commune. Lors de la Semaine sanglante de la Commune de Paris, le , cette voie a vu le massacre des 51 prisonniers de la prison de la Roquette (dont 11 prêtres, 36 gardes et gendarmes versaillais et 4 civils) par les communards. Selon Jacques Hillairet, « une jeune fille ayant abattu l'un des otages (l'abbé Planchat, fondateur du patronage de Charonne), le massacre devint général ; tous les otages furent tués »[4]. Une plaque commémorative au 85, rue Haxo leur rend hommage.

Les fusillés furent jetés dans une fosse située sur le terrain. Ils furent exhumés le lundi 29 mai 1871[5] par le père A. Escalle, aumônier chargé du service militaire du 1er Corps. Les civils furent inhumés au cimetière de Belleville où se trouve une stèle avec leurs noms, les ecclésiastiques, ramenés à Paris, furent inhumés dans d’autres lieux[6],[7].

  • Perspective du mur et de la maison du secteur, en 1909.
    Perspective du mur et de la maison du secteur, en 1909.
Article connexe : Massacre de la rue Haxo.
Mémorial aux morts de la villa des Otages au cimetière de Belleville.


Références

  1. Le piéton de Paris: La villa des Otages
  2. Paris Révolutionnaire: Rue Haxo
  3. Episodes de la Commune de Paris. 85 rue Haxo, Les barricades de la Commune, Les destructions de la Villette et dans Paris.
  4. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, 1963 et rééd. La photographie présentée fait partie d'une série de photomontages réalisés par le photographe Eugène Appert, faits a posteriori.
  5. Maurice Maignen, Notice sur l'abbé Henri Planchat, 1871.
  6. Biographie de Sa Grandeur Mgr Georges Darboy, archevêque de Paris : avec une notice sur les principaux otages massacrés en mai 1871, par ordre de la Commune, Cyprien Ordoni, 1871
  7. Rapport sur la mort des otages de la Commune, adressé le 3 juin 1871 à M. le général de Ladmirault, Abbé Auguste-Louis Escalle, 1874

Annexes

Articles connexes

Liens externes

  • Villa des Otages (mairie de Paris)
  • Ancienne plaque commémorative des fusillés de la Villa des Otages au cimetière de Belleville (photo Agence Rol, 1909) sur Gallica
v · m
Chronologie de la Commune de Paris
Événements précurseurs
Durant la Commune
Batailles
Conséquences
Belligérants
Organes
Emblèmes et fonctionnement
Personnalités communardes
Personnalités versaillaises
Ligne politique
Vie sociale et politique
Influence à l'étranger
Photographies
Chansons
Historiographie
Mémoire
Dans la culture
Littérature
Bande dessinée
Cinéma et télévision
Musique
Art urbain
  • icône décorative Portail de Paris
  • icône décorative Portail de la route