Édouard Moreau de Beauvière

Édouard Moreau

Édouard Moreau de Beauvière

Biographie

Naissance	16 juin 1838 Ancien 5e arrondissement de Paris
Décès	25 mai 1871 (à 32 ans) Paris
Nom de naissance	Édouard Moreau de Beauvière
Nationalité	française
Activités	Entrepreneur, communard, homme politique, journaliste, dramaturge

Autres informations

Idéologie	Blanquisme
Membre de	Comité central de la Garde nationale
Arme	Garde nationale
Conflit	Bataille de Buzenval
Condamnation	Peine de mort (1871)
Archives conservées par	Bibliothèque historique de la Ville de Paris (MS-FS-22)[1]

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Édouard Moreau de Beauvière (Paris, 16 juin 1838 - Paris, 25 mai 1871) est un journaliste, dramaturge et homme politique français.

Il fut une personnalité de la Commune de Paris.

Biographie

Fils de Pierre Moreau, un garde du commerce^[2] et d'Alexandrine de Beauvière, il est né dans l'ancien 5^e arrondissement de Paris.

Collaborateur de journaux littéraires, il est le co-auteur d'un roman libertin, À bas Rigolboche ! en 1860. Il fait représenter le 26 mars 1867 à l'inauguration du théâtre Rossini, à Passy, une comédie en un acte, Sur la pointe d'une aiguille.

Le 2 novembre 1867, il fait partie des manifestants républicains arrêtés lors de la commémoration de la mort du député Alphonse Baudin, au cimetière de Montmartre. En 1868, il part à Londres pour diriger une usine de fleurs artificielles.

À l'annonce de la guerre franco-allemande de 1870, il revient à Paris et s'enrôle dans le 183^e bataillon de la Garde nationale. Il participe à la seconde bataille de Buzenval. Brillant orateur, il est élu, le 15 mars 1871, délégué au Comité central de la Garde nationale. Au soir du soulèvement du 18 mars 1871, il convainc ses collègues d'organiser l'élection de la Commune, pour tenter de légaliser la situation. Il est promu délégué à l'Imprimerie nationale et au Journal officiel de la République française.

Le 8 mai 1871, il est nommé par Charles Delescluze, commissaire civil auprès du délégué à la guerre. Il participe aux combats de la Semaine sanglante. Arrêté par les troupes versaillaises à son domicile du 10 rue de Rivoli, le 25 mai, jugé par la cour martiale du Châtelet, il est fusillé à la caserne Lobau.

Œuvres

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• A bas Rigolboche, sans portrait, ni vignette, avec Stanislas de Charnal, 1860
• Le cousin du pays de Caux, comédie un acte, avec de Charnal, 1864

Notes et références

Voir aussi

Sources

• Édouard Moreau, l'âme du Comité central de la Commune, Marcel Cerf, Denoël, 1971
• Dictionnaire de la Commune, Bernard Noël, Flammarion, 1978

Articles connexes

• Eugène Protot
• Gaston Da Costa
• Antonin Desfarges
• Jules Joffrin
• Pierre Denis
• Jean-Baptiste Chardon
• Alphonse Lonclas
• Albert Regnard
• Charles Gérardin
• Louis Rossel

Liens externes

• Ressource relative à la vie publique :
  • « Maitron »
• Notices d'autorité :

  • VIAF
  • ISNI
  • Pays-Bas
  • Suède
  • WorldCat
• La revue des Deux Mondes, 1879
• Discours contre Adolphe Thiers au Comité central, 1871
• journal Le Refusé, 1867

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