Saint-Jacques-de-Compostelle

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Saint-Jacques et Santiago (homonymie).

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Saint-Jacques-de-Compostelle
Blason de Saint-Jacques-de-Compostelle
Héraldique
Drapeau de Saint-Jacques-de-Compostelle
Drapeau
Saint-Jacques-de-Compostelle
La cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Administration
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Statut Commune
Communauté autonome Drapeau de la Galice Galice
Province Drapeau de la province de La Corogne Province de La Corogne
Comarque Comarque de Santiago
District judic. Santiago de Compostela
Budget 114 885 943,31 (2007)
Maire
Mandat
Goretti Sanmartín Rei (BNG)
2023-2027
Code postal 15700
Démographie
Gentilé - santiagués/esa, compostelano/a, picheleiro/a (es)
- compostellan/e (fr)
Population 98 687 hab. ()
Densité 449 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 52′ 00″ nord, 8° 33′ 00″ ouest
Altitude 260 m
Superficie 22 000 ha = 220 km2
Divers
Patrimoine mondial Vieille ville (1985)
Saint patron Saint Jacques
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Voir sur la carte topographique d'Espagne
Saint-Jacques-de-Compostelle
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Voir sur la carte administrative d'Espagne
Saint-Jacques-de-Compostelle
Géolocalisation sur la carte : Galice
Voir sur la carte administrative de Galice
Saint-Jacques-de-Compostelle
Liens
Site web www.santiagodecompostela.org
modifier Consultez la documentation du modèle

Saint-Jacques-de-Compostelle (en galicien et en espagnol : Santiago de Compostela) est une commune (concello) située dans la province de La Corogne, en communauté autonome de Galice (Espagne), à mi-chemin entre La Corogne et Pontevedra. C'est la capitale de la comarque du même nom et de la communauté autonome. À ce dernier titre, elle héberge le domaine du gouvernement (Xunta de Galicia) et du Parlement de la communauté. Elle comptait 97 858 habitants en 2021.

Le pèlerinage au tombeau de Jacques fils de Zébédée est l'un des plus importants de la chrétienté au Moyen Âge, avec ceux de Jérusalem, de Rome et de Tours. Pratiquement disparu au XIXe siècle, il connaît un regain de ferveur depuis la fin du XXe siècle, promu notamment par les institutions européennes. Ainsi, en 1985, Saint-Jacques-de-Compostelle a été lauréate du Prix de l'Europe[1].

La cathédrale est une église d'époque plus particulièrement romane, mais, par la suite, elle a été agrandie et modifiée selon d'autres styles.

Géographie

Saint-Jacques-de-Compostelle se situe en Galice, dans le nord-ouest de l’Espagne près de l'océan Atlantique. Elle bénéficie d'un climat océanique, caractérisé par sa douceur et son humidité tout au long de l’année.

La découverte du tombeau

Au IXe siècle, selon le récit relaté dans la Concordia de Antealtares écrite vers 1077, vivait un ermite nommé Pelayo (Pélage) qui reçut la révélation du lieu du tombeau de saint Jacques, signalé par des lumières surnaturelles. Alerté, l'évêque d’Iria Flavia (aujourd'hui Padrón), Théodomir, décide trois jours de veille et de prière et ordonne des fouilles au cours desquelles on trouve le « saint corps ».

La Concordia de Antealtares est l’accord passé entre le monastère San Pelayo et l'évêque Diego Peláez alors qu’un nouvel édifice – celui que nous connaissons aujourd'hui – était construit au même emplacement.

La Chronique de Turpin et le Livre des miracles

La Chronique de Turpin (dite au XVIIIe siècle du Pseudo-Turpin, lorsqu'on s'aperçut que c'était un faux) fut écrite vers 1120. Elle raconte comment Charlemagne, se reposant à Aix-la-Chapelle, reçut de saint Jacques l'ordre de venir délivrer son tombeau alors aux mains des Maures. L’apôtre indique comme itinéraire la Voie lactée ou Chemin de Saint-Jacques. Charlemagne obéit et délivre le tombeau mais, au retour, subit la cuisante défaite de Roncevaux. Certains manuscrits ajoutent la liste des lieux où vénérer les corps des martyrs de Roncevaux. Cette chronique, augmentée du récit de la Translation et complétée d'un récit de vingt-deux miracles, fut recopiée dans de nombreux manuscrits dispersés en Europe. Vers 1160, le manuscrit de Compostelle (appelé Livre de saint Jacques ou Liber sancti Jacobi ou Codex Calixtinus) rassembla tous ces textes et fut augmenté d’une volumineuse partie de sermons et liturgie ainsi que du Guide du pèlerin attribué à Aimery Picaud. Ce guide ne figure dans aucun autre manuscrit attribué à l’apôtre Jacques le Majeur. La petite agglomération de Compostelle devint une ville au début du XIe siècle.

Toponymie

La pertinence de cette section est remise en cause. Considérez son contenu avec précaution. Améliorez-le ou discutez-en, sachant que la pertinence encyclopédique d'une information se démontre essentiellement par des sources secondaires indépendantes et de qualité qui ont analysé la question. (novembre 2022)
  • Campus Stellae (le champ de l'étoile) est une des étymologies proposées pour la ville de Compostelle, vraisemblablement depuis le XIXe siècle, en référence à la légende qui veut que la sépulture de saint Jacques en Galice ait été retrouvée grâce à une étoile brillant avec insistance au-dessus d'un champ, dans lequel on a effectivement retrouvé le tombeau.
  • Une deuxième hypothèse repose sur l'existence de sépultures d'une antique nécropole cum-positum-ela (posé avec ou ensemble).
  • Une troisième étymologie plus précise, du latin componere, « arranger, mettre un mort dans un tombeau » et le nom verbal compositum > compostum avec diminutif : compostella, littéralement : « petit arrangement », qui signifie sépulture ou cimetière.
  • En 1897, Ernest Rupin[2] proposait une étymologie astucieuse et simple : une contraction de Giacomo apostolo (Jacques apôtre), dont il faisait giaCOMo a POSTOLO. À noter que, dans le langage courant, le mot « Compostelle » est peu employé jusqu'au XVIIIe siècle, on parle plus volontiers de Saint-Jacques en Galice.

L'hypothèse selon laquelle « Campus stellarum », signifiant le « champ des étoiles », aurait été l'origine du nom « Compostelle » est abandonnée.

Climat

Relevé météorologique de Saint-Jacques-de-Compostelle (période : 1981-2010)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,1 4,1 5,4 6,2 8,5 11,3 13 13,3 11,9 9,5 6,7 5 8,3
Température moyenne (°C) 7,7 8,3 10,2 11,2 13,6 16,8 18,6 19 17,4 13,8 10,4 8,5 13
Température maximale moyenne (°C) 11,2 12,5 15 16,1 18,6 22,2 24,3 24,7 22,8 18,1 14,1 11,9 17,6
Record de froid (°C)
date du record
−7
1971
−9
1948
−5,6
1964
−3
1986
−2
1967
3,4
1972
3,4
1946
1
1958
3
1995
−1,6
1992
−3,2
1972
−6,5
1970
−9
1948
Record de chaleur (°C)
date du record
20,3
2016
23,2
1960
27,6
2002
30,2
2011
34
2001
37,8
2015
39,4
1990
39
2003
39
2016
30,4
1948
24,2
1970
23,4
1985
39,4
1990
Nombre de jours avec gel 4,5 3,7 1,5 0,4 0 0 0 0 0 0,1 1 2,6 13,3
Ensoleillement (h) 93 114 151 165 187 225 243 237 184 132 95 85 1 911
Précipitations (mm) 210 167 146 146 135 72 43 57 107 226 217 261 1 787
Nombre de jours avec précipitations 15,2 12,6 12,8 14,4 12,7 7,6 5,7 5,5 8,4 14 14,9 15,9 139,5
Humidité relative (%) 84 79 75 76 76 74 74 74 75 82 86 85 78
Nombre de jours avec neige 1 0,7 0,2 0,3 0 0 0 0 0 0 0,1 0,3 2,7
Nombre de jours d'orage 0,6 0,8 0,7 1,9 2,2 1,2 0,9 1,1 0,9 1,1 0,9 1,2 13,4
Nombre de jours avec brouillard 8,6 7 6,5 5,6 8,4 7,8 9,4 11,2 10,7 11,1 9,8 8,1 104,3
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11,2
4,1
210
 
 
 
12,5
4,1
167
 
 
 
15
5,4
146
 
 
 
16,1
6,2
146
 
 
 
18,6
8,5
135
 
 
 
22,2
11,3
72
 
 
 
24,3
13
43
 
 
 
24,7
13,3
57
 
 
 
22,8
11,9
107
 
 
 
18,1
9,5
226
 
 
 
14,1
6,7
217
 
 
 
11,9
5
261
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Histoire

Cette section n’est pas rédigée dans un style encyclopédique. Améliorez sa rédaction !

Des origines au XIIIe siècle

Le site même de la ville aurait été un lieu de culte druidique. Les Romains y établirent un mausolée. On suppose qu’une ville existait et qu’elle s’appelait Asseconia.

La ville paraît avoir été le centre intérieur des nombreux petits ports galiciens, comme Padrón, anciennement Iria Flavia, où relâchaient les bateaux de pêche ou de commerce. Une tradition de sacralité était déjà implantée dans cette région, car on croyait que Padrón possédait des pierres sacrées.

Elle fut certainement christianisée du Ier au IIIe siècle puis oubliée, à la suite des persécutions des chrétiens.

Saint Jacques Matamore, le « tueur de Maures », patron de l’Espagne

Très tôt, dès les années 785, saint Jacques est déjà présenté comme le sauveur de l'orthodoxie chrétienne et le Patron de l'Espagne par le moine Beatus de Liebana, réfugié dans les montagnes des Asturies : « Chef resplendissant de l'Espagne, notre protecteur et patron de notre pays ». Et dès la fin du VIIIe siècle circule dans les milieux chrétiens un poème qui donne saint Jacques comme saint patron à l’Espagne souffrante[précision nécessaire].

C’est sans doute à partir du XIe siècle que se dessine l’image du saint cavalier descendant du ciel. Comme il est d’usage, les chroniques espagnoles lui bâtissent une légitimité remontant à quelques siècles en arrière : le saint tueur de Maures serait né au cours de la bataille de Clavijo, sous le règne du roi Ramire Ier (842-850). Peut-être le Matamore n’est-il né que pour retenir en Espagne les Galiciens qui partaient en foule à Jérusalem en leur donnant cette image du Matamore, aussi prestigieuse que la croix des Croisés ? En 1099, le pape Pascal II somme le clergé et le roi Alphonse VI de remédier à cet exode. Il écrit : « nous avons interdit aux chevaliers de votre royaume et à ceux qui veillent sur les frontières des royaumes les plus proches des vôtres, de se rendre à Jérusalem… Que personne ne leur reproche ce retour comme une infamie ou ose les accuser par quelque calomnie. À vous tous, nous prescrivons derechef de combattre les Maures demeurant sur vos terres, de toutes vos forces ».

Alphonse VI (1072-1109)

À partir de 1078, Alphonse VI, devenu roi de Castille, Léon et Galice engage une politique d'alliances avec les Bourguignons. En 1080 il épouse Constance, nièce du saint abbé de Cluny, Hugues. Tolède prise en 1085, Alphonse VI donne sa fille Urraca en mariage à Raymond, fils du comte de Bourgogne. Mais Raymond meurt en 1108, Alphonse VI en 1109. L’héritier de la couronne, Alphonse-Raymond, né en 1105, est un enfant de trois ans, le futur roi de Castille, Alphonse VII.

Alphonse VII (1105-1157)

Héritier du trône, sa minorité fut troublée par le remariage de sa mère, la reine Urraca, avec le roi d’Aragon qui avait des visées sur le royaume. Soutenu par ses parrains et cotuteurs, l’évêque de Compostelle Diego Gelmirez et le futur pape Calixte II, l’infant fut proclamé roi de Castille et de Léon (Galice incluse) en 1112. En 1135, il se déclara empereur d’Espagne, héritier de Charlemagne.

Alphonse VIII (1155-1214)

Alphonse VIII est le petit-fils du roi Alphonse VII, le fils de Sanche III. Pour asseoir sa légitimité, la Chronique d’Alphonse VII fut écrite, en 1157, racontant comment son grand-père avait été le successeur de Charlemagne. Mais la situation n’était plus la même : le duc d’Aquitaine Guillaume X, mort en 1136, avait donné sa fille Aliénor en mariage au roi de France Louis VII. Pour autant, le duché d'Aquitaine n'est pas rattaché au domaine royal, et Aliénor en reste la duchesse. Après la rupture entre les époux, la duchesse d'Aquitaine devint par second mariage avec Henri Plantagenêt reine d’Angleterre (1152). L’Espagne ne perdit pas espoir et donna pour épouse à Alphonse VIII, en 1177, Aliénor d’Angleterre, fille de Henri II Plantagenêt et d’Aliénor d’Aquitaine. Elle lui apportait en dot le comté de Gascogne, ce qui concrétisait enfin une partie des espoirs d’Alphonse VII. Alphonse ne pourra toutefois jamais annexer le comté de Gascogne à la couronne de Castille.

Si Saint-Jacques ne fut pas conquise par les Maures, elle fut cependant prise et pillée en 997 par Muhammad ibn Abî Amir dit el-Mansour, al-Manzor en espagnol, ce qui signifie « le victorieux » en arabe. Ce chef de guerre du calife de Cordoue Hicham II, avant d'incendier la basilique, fit arracher les portes et les cloches, que des captifs chrétiens durent transporter jusqu'à Cordoue, où elles furent entreposées dans la grande mosquée. Seul le tombeau de l’apôtre Jacques le Majeur, compagnon de Jésus-Christ, ne fut pas touché.

La consternation fut grande dans la Chrétienté. Le puissant ordre de Cluny organisa les secours dans tout l’occident chrétien. L'événement devait frapper durablement les imaginations : ce sont ces mêmes cloches que d'autres prisonniers, musulmans cette fois, transporteront jusqu'à Tolède, à la prise de Cordoue par Ferdinand III, roi de Castille et de Léon, en 1236.

Une église romane y fut édifiée en 1075. La ville fut élevée au rang de siège épiscopal par le pape Urbain II en 1095. Son premier évêque fut un clunisien.

Calixte II fait de Saint-Jacques-de-Compostelle (dont son frère Raymond de Bourgogne est Roi), une ville sainte du même ordre que Jérusalem et Rome. Il fait construire avec son frère la cathédrale. Il suscite l’écriture du Codex Calixtinus pour assurer la dévotion à l'Apôtre du Christ, St Jacques le Majeur, venu évangéliser l'Empire romain jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle, au Ier siècle et dont les saintes reliques reposeront dans la nouvelle cathédrale. Il assure la promotion du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle dans toute l'Europe.

En 1120, Diego Gelmírez est nommé archevêque et légat, à cette époque Saint-Jacques-de-Compostelle rivalise avec l’archevêché de Tolède.

Plan de Santiago en l'an 1000.

La ville du Moyen Âge

Santiago, dans sa muraille médiévale, comme Aimery Picaud l'a vue et telle qu'elle est restée pendant des siècles, avait la forme d'un cœur légèrement incliné vers l'ouest. S'il subsiste de très rares vestiges de son enceinte, son profil circulaire demeure parfaitement dessiné. On peut le suivre à partir de la Puerta del Camino ou Porte de France, où s'élève le calvaire dit de l’« Homo Santo ».

Entre deux fleuves dont l'un s'appelle le Sar et l'autre le Sarela, s'élève la ville de Compostelle ; le Sar est à l'Orient, entre le mont de la Joie et la ville ; le Sarela à l'Occident[5].

La ville compte sept portes ou entrées. La première s'appelle porte de France ; la seconde, porte de la Peña ; la troisième, la porte Au-dessous des frères ; la quatrième, porte de Saint-Pèlerin ; la cinquième, porte des Fougeraies qui mène au « Petronus » ; la sixième, porte de « Susannis » ; la septième, porte des « Macerelli » par laquelle la précieuse liqueur de Bacchus entre dans la ville[5].

Démographie

Évolution démographique
1900 1930 1950 1981 2004 2006
24 12038 27055 55382 40492 29893 458

Lieux et monuments

Les édifices religieux

Vieille ville de Saint-Jacques-de-Compostelle *
Image illustrative de l’article Saint-Jacques-de-Compostelle
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Type Culturel
Critères (i) (ii) (vi)
Numéro
d’identification
347
Région Europe et Amérique du Nord **
Année d’inscription 1985 (9e session)
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO
modifier Consultez la documentation du modèle
  • Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle

Dans cette ville, il y a dix églises dont la première est celle du très glorieux apôtre Jacques, fils de Zébédée, qui, située au milieu de la ville, resplendit de gloire ; la deuxième, élevée en l'honneur du bienheureux apôtre Pierre est une abbaye de moines située auprès du chemin venant de France ; la troisième, Saint-Michel, surnommée de la Citerne ; la quatrième, élevée en l'honneur de Saint Martin, évêque, est dite de Pinario ; c'est une abbaye de moines ; la cinquième, de la Sainte-Trinité, reçoit des sépultures de pèlerins ; la sixième, dédiée à Sainte Suzanne, vierge, est proche de la route du « Petronus » ; la septième à saint Félix, martyr ; la huitième à Saint Benoît ; la neuvième à Saint Pélage, martyr, est derrière la basilique de Saint-Jacques ; la dixième, dédiée à la Vierge Marie, est derrière l'église Saint-Jacques et a une entrée dans cette basilique entre l'autel de Saint Nicolas et celui de la sainte Croix[6].

Fondé au IXe siècle pour abriter les reliques de Saint Jacques, désormais dans la cathédrale, le monastère San Paio de Antealtares est l'un des plus vieux monastères de la ville.

Le Monastère de Saint-Martin Pinario est un ancien monastère bénédictin, le plus grand de Galice. L'édifice actuel, le plus important de la ville après la cathédrale, date du XVIIe siècle, comprend une église du XVIe siècle. Sa façade, composée comme un retable plateresque et précédée d'un escalier à double volée, donne sur la ravissante petite Plaza de San Martín.

L'intérieur frappe par l'ampleur de la nef unique, voûtée d'un berceau à caissons et éclairée par une lanterne sans tambour, à la mode byzantine. Le retable du maître-autel, du style churrigueresque le plus exubérant, est dessiné par le grand architecte Fernando de Casas y Novoa (1730). Les deux chaires baroques aux abat-voix forment un double bulbe. Un escalier d'honneur sous une élégante coupole mène à trois cloîtres (XVIeXVIIIe siècle) dont celui des Processions.

Sur la place de la Inmaculada, la façade du couvent opte pour l'ordre colossal ; de grandes colonnes doriques groupées par paires s'élancent du sol au couronnement.

Le monastère Saint-Pélage est fondé à l'origine par Alphonse II le Chaste (759 - roi des Asturies en 791 - 842) ; l'édifice actuel, quelque peu austère, remonte aux XVIIe et XVIIIe siècles. L'un des côtés du bâtiment longe la Plaza de Quintana. À l'intérieur, l'Autel de l'Apôtre, en marbre et d'une grande sobriété, passe pour avoir été consacré par les disciples de l'apôtre Jacques. Le petit musée d'Art sacré (Museo de Arte Sacro) mérite également une visite.

Dans la chapelle du monastère de San Pelayo, se trouve la Virgen de la 0 [Quoi ?], représentation galicienne de la Vierge de l'Annonciation.

L'église Sainte-Marie du Sar est située dans les faubourgs de la ville, avec un accès par la rue Castron Douro. Datant du XIIe siècle, elle frappe extérieurement par ses contreforts ajoutés au XIIIe siècle. La puissance de ces derniers n'apparaît pas superflue en observant, à l'intérieur, le saisissant déversement des piliers sous l'action des poussées exercées par la voûte.

Du cloître qui l'accompagnait, il ne reste que l'aile adossée à l'église, dont les arcades géminées, décorées de fleurs et de feuillages, sont d'une grande élégance.

Les édifices civils

L'hôtel de ville.

Hôpital des Rois-Catholiques

Article détaillé : Hôpital des Rois-Catholiques.

L'hôpital des Rois-Catholiques fut édifié à partir de 1501 sur ordre de Ferdinand d'Aragon et Isabelle de Castille pour accueillir les pèlerins et remplacer le vieil hôpital qui se trouvait alors sur l'actuelle Plaza de la Azabachería. Il fut construit dans le style plateresque entre 1501 et 1512 par Enrique Egas (1455 - 1534), architecte espagnol d'ascendance flamande. Sa longue façade est ornée d'un imposant portail plateresque, et les fers forgés et les colonnes de la chapelle sont d'une facture exceptionnelle. Son plan est celui de tous les hôpitaux de l’époque. Une croix s'inscrit dans un carré qui délimite quatre élégants patios plateresques.

Cet hôpital, devenu parador, continue de remplir sa fonction d'hébergement au service du voyageur, bien qu'il ait un caractère luxueux. Quotidiennement, une quinzaine de pèlerins, munis de leur Compostela, sont admis dans les cuisines pour y recevoir gracieusement un repas.

Hôtel de ville

Pazo de Raxoi, hôtel de ville.

Face à la cathédrale, l'hôtel de ville est installé dans l'ancien palais de Raxoy dont la façade très classique fut confiée au XVIIIe siècle au Français Charles Lemaur. Il sert aussi de siège à la présidence de la Junte de Galice.

Collège Saint-Jérôme

Situé sur le côté sud de la place, cet édifice du XVIIe siècle conserve un élégant portail du XVe siècle avec de fortes réminiscences romanes.

Pazo de Xelmírez

Situé à gauche de la cathédrale, il abrite l'archevêché. Il laisse voir quelques salles du palais du XIIe siècle et de l'époque gothique.

Commandé par l'évêque Gelmírez en 1120, le Palais de Gelmírez (el Palacio de Gelmírez) est considéré comme l'un des plus remarquables spécimens de l'architecture romane. La façade date du XVIIIe siècle ; l'intérieur est simple et austère, mais extrêmement élégant. La salle de banquet, appelée Salón Sinodal (Salle synodale), longue de plus de 30 m, est soutenue par des voûtes sculptées en ogive et ne comporte qu'un seul arc central, l'Arc du Palais. Sur les culs-de-lampe se déroule, en haut relief, le banquet nuptial d'Alphonse IX de León.

Musée du Peuple galicien

Le musée du Peuple galicien occupe l'ancien monastère Santo Domingo de Bonaval qui fut fondé au début du XIIIe siècle mais dont la structure actuelle date du XVIIe-XVIIIe siècle. Les salles sont organisées par thème (la mer, l'artisanat, la campagne et l'architecture populaire), permettant ainsi d'observer l'évolution qui eut lieu au cours des siècles. Signalons aussi des escaliers à triple révolution avec plusieurs rampes et sans support. L'église attenante abrite le panthéon de Galiciens illustres.

Du côté des Platerías, la Casa del Deán et la Casa del Cabildo (maisons du Doyen et du Chapitre), baroques.

La Cité de la Culture.

La Cité de la Culture (Cidade da Cultura), construit par l’architecte américain Peter Eisenman, a ouvert ses premiers bâtiments au public le . Ce projet, d'un coût initial d'une centaine de millions d'euros, adopté en 1999 par Manuel Fraga comprenant une bibliothèque nationale, les archives nationales, un centre de recherche du patrimoine culturel, un musée d'histoire et un musée d'art international, n'est toujours pas terminé malgré un coût actuel quatre fois supérieur au coût initial[7]. Après douze années de travaux, quatre[8] des six bâtiments prévus ont ouvert leurs portes. Le coût final de ce projet, avec les deux bâtiments restant pourrait atteindre six cents millions d'euros. Le coût de l'entretien de ces édifices toujours vides tourne autour des 4,5 millions d'euros par an[8]. L'actuel président de la région Alberto Núñez Feijóo estime que ce lieu se place parmi les destinations culturelles les plus importantes du monde[9].

Places

Praza do Obradoiro

La place de l'Obradoiro est une place-parvis située entre la façade principale de la cathédrale et l'hôtel de ville. Les tours de la cathédrale s'étirent en longueur face au Palais Rajoy (el Pazo de Raxoy), séminaire du XVIIIe siècle à l'origine, qui de nos jours, derrière une élégante façade néoclassique, abrite l'Hôtel de Ville. À gauche, face à la cathédrale, mariant les styles gothique et Renaissance, se dresse l'Auberge des Rois catholiques (o Hostal dos Reis Católicos) construite au XVIe siècle pour loger les pèlerins. En face, se trouve le Colexio de San Xerome, qui date de la fin du XVe siècle et abrite aujourd'hui la demeure du recteur de l'université de la ville. Ces quatre édifices, contrastant les uns sur les autres, forment un ensemble monumental.

C'est probablement la place où les ouvriers avaient leur chantier.

Praza da Quintana

La place de la Quintana (la Praza da Quintana), située au chevet, derrière la cathédrale et de la Place de l'Obradoiro (la Praza do Obradoiro), diffère dans le style et dans le caractère. Elle est animée par la vie estudiantine.

Bordée dans sa partie inférieure par l'ancienne Maison du Chapitre (presbiterio), aux arcades sobres et bien rythmées, et, sur l'aile, en retour d'équerre, s'étend la longue façade austère du Monastère Sant Pelayo, dont les murs austères s'ornent de fenêtres barrées de belles grilles anciennes.

En face, perçant le mur du chevet de la cathédrale, la porte du Pardon ou Porte Sainte.

En haut du grand escalier, la maison de la Treille (Casa da Parra) est une belle construction baroque de la fin du XVIIe siècle. En face, une volée de marches en béton, couverte de lierre, et qui recouvre une extrémité de la place, plonge sur la casa de Conga, datant du XVIIIe siècle.

Praza da Inmaculada

La Rúa das Casas Reais conduit vers l’accomplissement, devant la porte nord de la cathédrale, sur la Plaza de la Inmaculada, qui a bien changé depuis l'époque du Guide du pèlerin. Au Moyen Âge s'y tenait un grand marché appelé el Paraiso (le Paradis), dont les dimensions, en longueur et en largeur, équivalaient a un tiro de pedra (« un tir de pierre »).

À l'entrée de la place se trouvait l'admirable fontaine Sancti Jacobi qui, selon Aimery Picaud dans son Guide du Pèlerin, « n'avait pas d'égale au monde entier ».

Elle fut construite par Bernard, trésorier de Saint-Jacques en 1122, et détruite au XVe siècle.

  • Place de l'Obradoiro.
    Place de l'Obradoiro.
  • La cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle vue de la place de l'Obradoiro.
    La cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle vue de la place de l'Obradoiro.
  • Encensoir de la cathédrale.
    Encensoir de la cathédrale.
  • Place de la Quintana.
    Place de la Quintana.
  • Place da Inmaculada.
    Place da Inmaculada.
  • Porte d'accès au sanctuaire.
    Porte d'accès au sanctuaire.

Rues

La Rúa das Casas Reais (des maisons royales) est celle où l'Hospital San Miguel, disparu, soigna les pèlerins à partir du XVIe siècle. Aujourd'hui deux sanctuaires néo-classiques du XVIIIe siècle : dans une rue latérale à gauche Santa Maria do Camino, puis dans la rue à droite l'église de las Animas (des âmes). Elle débouche sur une place, plaza de Cervantes l'ancien hôtel de ville (baroque, XVIIe siècle) s'y dresse. Un peu en retrait, l'église néo-classique San Benito del Campo.

La Rúa Azabachería qui suit passe entre deux maisons anciennes, la Casa da Troia, s'ouvrant sur une rue latérale, la Casa da Parra. La seconde est baroque et du XVIIIe siècle. La première, récemment restaurée, abrite un musée romantique. Pension populaire pour étudiants, elle a servi de cadre au roman Casa de Troia de Alejandro Pérez Lugín.

Elle débouche sur la plaza de la Inmaculada, face à la porte nord de la cathédrale, cette célèbre Puerta del Paraiso, porte du paradis.

La Rúa do Marmoutier. Dans cette pittoresque rue s'observent d’anciens collèges (Fonseca), des boutiques et des bistrots typiques.

La Rúa do Vilar. En remontant vers la Cathédrale, elle est bordée d’arcades et de demeures anciennes, comme la rue parallèle plus commerçante, la Rúa Nova.

C'est dans cette rue, au 43, que se trouve la Oficina de Turismo – 15705 Santiago de Compostela. Ainsi que l'accueil des Pèlerins, au no 1, le Delegado de Peregrinacións – Acollida do Peregrino.

  • Rúa San Pedro.
    Rúa San Pedro.
  • Ruelle.
    Ruelle.
  • St Jacques de Compostelle.
    St Jacques de Compostelle.
  • Rúa Nova.
    Rúa Nova.
  • Rúa das Orfas, on voit le clocher du Cloître.
    Rúa das Orfas, on voit le clocher du Cloître.

Dans les faubourgs

Le Pazo do marqués de Santa Cruz, résidence du XVIe siècle.

Le Pazo de Fonseca, édifice Renaissance qui fut, au XVIe siècle, la première université, et qui abrite toujours la bibliothèque universitaire.

L'Université de 1769, devenue faculté d'histoire et de géographie.

La Porta de Mazarelos, seule porte de la ville à conserver un pan de la muraille médiévale.

La chapelle de San Lázaro, dans le quartier du même nom, à l'entrée de la ville, rappelle qu'il y eut là un hôpital pour lépreux.

La rue dos Concheiros, aujourd'hui large et bordée de maisons modernes, est celle des porteurs de conchas, les coquilles Saint-Jacques, et sans doute aussi des commerçants qui les leur vendaient.

Le calvaire de la place San Pedro s'ouvre sur la rue du même nom, qui, elle, étroite entre des maisons d'un à deux étages, a gardé un cachet ancien. On y trouvait jadis des changeurs, des marchands, des aubergistes. À gauche, la chapelle San Roque et l’église San Pedro.

La place Porta do Camiño (porte du Chemin), s'ouvre au carrefour de deux grands boulevards périphériques qui épousent le contour de l'ancienne enceinte, rùa de Virxe da Cerca et rùa das Rodas, cette porte donne accès à la vieille ville.

El Paseo da Ferradura. Cette colline boisée dans le prolongement de la ville est un lieu de promenade d’où l’on a une vue bien composée sur la Cathédrale et la ville.

O cruceiro (« calvaire ») dit du Homo Santo, ou cruceiro Bonito (Belle Croix).

À la Puerta del Camino, qu'on appelait aussi Puerta Francigena, le pèlerin peut voir un magnifique cruceiro (calvaire) du XIVe siècle, historié de treize scènes sculptées dans la pierre, O cruceiro do Homo Santo (le calvaire de l’Homme Saint).

Une légende est liée à ce calvaire. L'Homme Saint se serait nommé Jean Touron. Injustement condamné à la suite d'un crime, il aurait été le meneur d'une révolte populaire, et mené vers le lieu du supplice, il s'adressa à la Vierge en passant devant une de ses images et lui dit : « ven e vaime » (« Viens et sois ma sauvegarde »). Invocation d'où viendrait le nom de la rue et du couvent de Bonaval. La Vierge, compatissante, lui fit alors la grâce d'une mort instantanée, lui évitant ainsi une fin infamante, ce qui fut aussitôt considéré comme un miracle…

Ce cruceiro était jusqu’en 1965 à Lavacolla.

La vie de la commune

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Jumelages

Sports

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Football
Basket
Futsal
Rugby
  • Santiago RC

Arrivées du Tour d'Espagne

Personnalités liées à la commune

Culture et évènements

  • Cineuropa (gl), festival de cinéma se tenant au mois de novembre

Saint-Jacques-de-Compostelle dans les arts et la littérature

Littérature

Cinéma

Notes et références

  1. « 1955-2005 : Prix de l'Europe - Europe Prize », sur coe.int via Wikiwix (consulté le ).
  2. in L’abbaye et les cloîtres de Moissac, p. 279
  3. (es) « Valores climatológicos normales. Santiago de Compostela Aeropuerto », Agencia Estatal de Meteorología (consulté le ).
  4. (es) « Valores extremos. Santiago de Compostela Aeropuerto », AEMET (consulté le ).
  5. a et b Aimery Picaud, Le Guide du Pèlerin, chapitre IX Caractéristiques de la Ville.
  6. Aimery Picaud, Le Guide du Pèlerin, chapitre IX Les églises de la ville.
  7. La Cité de la Culture de Saint-Jacques-de-Compostelle ouvre ses portes sur fond de polémique.
  8. a et b Marianne no 785-786, mai 2012.
  9. « Folie des grandeurs : l'Espagne endettée peut remercier ses régions »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  10. (es) « Luis Zahera se define en Santiago como "chico Sorogoyen" después de ganar el Goya », sur Quincemil

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Saint-Jacques-de-Compostelle, sur Wikimedia Commons

Articles connexes

Bibliographie

  • Bernard Gicquel, La Légende de Compostelle, Le Livre de Jacques, Paris, Tallandier, 2003 (ISBN 978-2-84734029-7)

Études historiques

  • Denise Péricard-Méa, Compostelle et cultes de saint Jacques au Moyen Âge, Paris, PUF, 2002 (ISBN 978-2-130 51082-6)
  • Denise Péricard-Méa, Brève histoire du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle, Gavaudun, PUF, 2003 (ISBN 978-2-91068533-1)
  • Denise Péricard-Méa, Les Routes de Compostelle, Paris, Gisserot, 2002,réd. 2006 (ISBN 9782877476720)
  • Louis Mollaret et Denise Péricard-Méa, Dictionnaire de saint Jacques et Compostelle, Paris, Gisserot, 2006 (ISBN 978-2-87747884-7)
  • Georges Berson, Avec saint Jacques à Compostelle (ISBN 2-220-05603-1)
  • Yves Morvan, « Une page de l'histoire des chemins de Saint-Jacques en Haute-Auvergne », dans Vivre en moyenne montagne, Éditions du CTHS, 1995 (ISBN 2-7355-0293-7)

Guides

  • Ferdinand Soler, Guide pratique du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle (ISBN 2-84454-334-0)
  • Christian Champion, Manger~dormir sur le Camino Francés 2008 (Guide des services sur le Camino Francés - Fisterra) (ISBN 978-2-9528559-1-4)
  • François Lepère, Guide du pèlerin de Saint-Jacques de St Jean-Pied-de Port à Compostelle, 2009 (ISBN 978-2-915156-27-0)

Liens externes

  • Le Chemin de St. Jacques le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
  • Bernard Gicquel, « Les textes fondateurs de la légende de Compostelle », Fondation européenne pour la recherche sur les pèlerinages, décembre 2020.
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Espagne
    • Pologne
    • Israël
    • Tchéquie
    • WorldCat
  • Ressource relative à la géographieVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Digital Atlas of the Roman Empire
Étape précédente
(4,5 km à pied)
Monte do Gozo
Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle

(0 km jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle)
Camino francés
Étape suivante
-
v · m
Drapeau de la France France
Nouvelle-Aquitaine
Pyrénées-Atlantiques
(Basse-Navarre)
• Entrée en Basse-Navarre par : Saint-Palais (814 km) ou anciennement Garris (817 km) ou Sauveterre-de-Béarn (826 km) ou Arancou (832 km) ou L'Hôpital-Saint-Blaise (844 km)

Ostabat (801 km : j. Via Podiensis+Via Lemovicensis+Via Turonensis+branche Via Tolosana au carrefour dit de Gibraltar) | Arros | Saint-Jean-le-Vieux  | Saint-Jean-Pied-de-Port (782 km) |

|| Honto (777 km) ou Arnéguy (778 km : var. ouest) •
Navarre Navarre
(communauté monoprovinciale)
• (Luzaide-Valcarlos)>Col de Lepoeder (763 km : col à 1 429 m) ou Luzaide-Valcarlos (774 km : var. ouest)

(Roncevaux)>Col d'Ibañeta (Col de Roncevaux à 1 057 m ; fin var.) | Roncevaux (Orreaga-Roncesvalles)  | >Auritz-Burguete | (Erro)>Aurizberri-Espinal | Bizkarreta-Gerendiain | Lintzoain | Puerto de Erro | (Esteribar)>Zubiri | Ilarratz | Ezkirotz | Larrasoaña | Akerreta | Zuriain | Irotz | Zabaldika | Arletta | >Huarte-Uharte | >Arre | >Atarrabia-Villava | >Burlata-Burlada | >Iruñea-Pamplona (Pampelune) (712 km : j. Voie du Baztan) | >Cizur Menor | >Zizur Mayor | (Cizur Menor)>Gendulain-Guenduláin | Zariquiegui | >Alto del Perdón (col à 770 m) | Uterga | Muruzábal | Obanos (691 km : j. Camino aragonés) | Puente la Reina-Gares | Mañeru | Cirauqui | Lorca | Villatuerta | Estella-Lizarra | Ayegui | Irache | Azqueta | Villamayor de Monjardín | Urbiola | Los Arcos | Sansol | Torres del Río |

Viana (626 km) •
Drapeau de La Rioja La Rioja
(communauté monoprovinciale)
• Logroño (617 km : j. Camino del Ebro)

Navarrete | Ventosa | Nájera || San Millán de la Cogolla & Cañas (var. sud : + 30 km) | Azofra (fin var.) | Cirueña | Santo Domingo de la Calzada (567 km : j. est Ruta de Bayona) |

Grañón (560 km) •
Drapeau de Castille-et-León Castille-et-León
Drapeau de la province de Burgos Province de Burgos
• Redecilla del camino (556 km)

Castildelgado | Viloria de Rioja | Villamayor del Río | Belorado | Tosantos | Villambistia | Espinosa del Camino | Villafranca Montes de Oca | San Juan de Ortega || Agés ou Santovenia de Oca (var. sud) | Atapuerca ou Zalduendo (var. sud) | Villalval ou Ibeas de Juarros (var. sud) | Cardeñuela Riopico ou Castrillo del Val (var. sud) | Orbaneja Riopico ou San Medel (var. sud) | Villafría de Burgos ou Castañares (var. sud et est) | Gamonal de Riopico ou Villayuda (var. est) | Burgos (492 km : j. ouest Ruta de Bayona & j. Ruta de la Lana ; fin var.) | Villabilla de Burgos | Tardajos | Rabé de la Calzada | Hornillos del Camino | San Bol | Hontanas | San Antón | Castrojeriz |

|| Itero del Castillo (442 km ; hc : 1 km) •
Drapeau de Castille-et-León Castille-et-León
Drapeau de la province de Palencia Province de Palencia
• Itero de la Vega (441 km)

Boadilla del Camino | Frómista | Población de Campos || Revenga de Campos ou Villovieco | Villarmentero de Campos | Villalcázar de Sirga (fin var.) | Carrión de los Condes (408 km : j. Ruta del Besaya & j: Ruta de Palencia) || Calzadilla de la Cueza ou Cervatos de la Cueza (var. sud) | Ledigos ou San Román de la Cuba (var. sud) | Terradillos de los Templarios ou Pozo de Urama (var. sud) | Moratinos ou Villada (var. sud) |
Pozuelos del Rey (381 km : var. sud) •

San Nicolás del Real Camino (376 km) •
Drapeau de Castille-et-León Castille-et-León
Drapeau de la province de León Province de León
• Grajal de Campos (374 km : var. sud et j. Ruta de Madrid)

• Sahagún (368 km : j. Ruta de Madrid ; fin var.)
Calzada del Coto || Bercianos del Real Camino (var. sud) ou Calzadilla de los Hermanillos | El Burgo Ranero (var. sud) | Villamarco de las Matas (var. sud) | Reliegos (fin var.) | Mansilla de las Mulas (331 km : j. Ruta valdiniense) || Mansilla Mayor & Villaverde de Sandoval & Nogales (var. sud : + 5 km) | Villamoros de Mansilla (fin var.) | Villarente | Arcahueja | Valdelafuente | León (311 km : j. Camino real) | Trobajo del Camino | La Virgen del Camino || Fresno del Camino ou Valverde de la Virgen (var. nord) | Oncina de la Valdoncina ou San Miguel del Camino (var. nord) | Chozas de Abajo ou Urbanización Camino de Santiago (var. nord) | Villar de Mazarife ou Villadangos del Páramo (var. nord) | Villavante ou San Martín del Camino (var. nord) | Puente de Órbigo (fin var.) | Hospital de Órbigo | Villares de Órbigo | Santibáñez de Valdeiglesias | San Justo de la Vega | Astorga (262 km : j. Vía de la Plata) | Valdeviejas | Murias de Rechivaldo | Santa Catalina de Somoza | El Ganso | Rabanal del Camino | Foncebadón | Cruz de Ferro | Manjarín | El Acebo | Riego de Ambrós | Molinaseca | Campo | Ponferrada | Columbrianos | Fuentesnuevas | Camponaraya | Cacabelos | Pieros | Villafranca del Bierzo | Pereje | Trabadelo | Las Herrerias | La Portela de Valcarce | Ambasmestas | Vega de Valcarce | Ruitelán | Las Herrerías de Valcarce | La Faba |

La Laguna (158 km) •
Drapeau de la Galice Galice
Drapeau de la province de Lugo Province de Lugo
• (Pedrafita do Cebreiro)>O Cebreiro (155 km)

Liñares | Hospital da Condesa | Padornelo | Alto do Poio | Fonfría do Camiño | (Triacastela)>O Biduedo | Fillobal | Pasantes | Ramil | Triacastela || (Samos ou Triacastela)>San Cristovo do Real ou A Balsa (var. nord)  | Renche ou San Xil (var. nord) | San Martíño do Real ou Alto de Riocabo & Montán (var. nord) | Samos ou Fontearcuda & Furela (var. nord) | Teiguín ou Pintín (var. nord)  | (Samos ou Sarria)>Aián ou Calvor (var. nord) | Fontao ou Aguiada & San Mamede do Camiño (var. nord) | Sarria (fin var.) | As Paredes | Vilei | Barbadelo | Rente | A Serra | Leimán | Peruscallo | Cortiñas | Lavandeira | A Brea | Morgade | (Paradela)>Ferreiros | Mirallos | A Pena | O Couto | As Rozas | Moimentos | Marcadoiro | Moutras | A Parrocha | Vilachá | (Portomarín)>Portomarín | Toxibó | Monte Torros | Gonzar | Castromaior | Hospital da Cruz | Ventas de Narón | Serra de Ligonde (col à 722 m) | (Monterroso)>A Previsa | Os Lameiros | Ligonde | Airexe | (Palas de Rei)>Portos || Vilar de Donas (hc : 2,5 km) | Lestedo | Os Valos | A Mamurria | A Brea | Abenostre | As Lamelas | O Rosario | Palas de Rei (65 km j. Camino primitivo) | O Carballal | San Xulián do Camiño | A Pallota | A Ponte Campaña | Casanova | Porto de Bois |

A Campanilla (58 km) | •
Drapeau de la Galice Galice
Drapeau de la province de La Corogne Province de La Corogne
• (Melide)>O Coto (57 km)

O Leboreiro | Desecabo | Furelos | Melide  | O Carballal  | O Raído  | Parabispo | (Arzúa)>A Peroxa | Boente | Punta Brea | A Castañeda | Ribadiso da Baixo | Arzúa (37 km : j. Chemin du Nord) | As Barrosas | Pregontoño | Cortobe | A Peroxa | A Taberna Vella | A Calzada | (O Pino)>A Calle | A Boavista | A Salceda | Oxén | As Ras | A Brea | A Rabiña | O Empalme | O Monte de Santa Irene | Santa Irene | A Rúa | O Pedrouzo | Santo Antón | O Amenal | Cimadevila | Alto de Barreira | (Santiago de Compostela)>San Paio | A Esquipa | A Lavacolla | Vilamaior | San Marcos | O Monte do Gozo |

Saint-Jacques-de-Compostelle (0 km : j. Ruta de los Ingleses, j. Ruta de los Portugueses por el Interior, j. Ruta de los Portugueses por la Costa, j. Rutas de Arosa, j. Ruta a Finisterre) •
Légende de la palette  • nnn (... km) = point d'entrée nnn dans la province et distance minimale de ... km jusqu'à Santiago.

 (... km : col à hhh m) = distance de ... km à Santiago et passage d'un point haut à hhh mètres.
 (... km : j. ccc ) = distance de ... km à Santiago et jonction avec le chemin jacquaire ccc.
 | = séparateur de jalons ordinaires.
 |(municipio)> = entrée dans un municipio complexe (nom du municipio), c'est à dire dans un concello en Galice, ou dans un valle ou un cendea en Navarre bascophone jusqu'à Cizur Menor.
 || = départ d'une ou plusieurs variantes ; (fin var.) = fin d'une ou plusieurs variantes et retour sur itinéraire unique.
 (hc : . km) = écart de . km aller, hors chemin.
 (var. nnn : + .. km) = variante nnn qui rallonge de .. km au total.

  nnn (... km) • = point de sortie nnn de la province et distance minimale de ... km jusqu'à Santiago.
v · m
Voies principales
Voies secondaires
Glossaire
(ordre alphabétique)
v · m
  Galice - Communes de la province de La Corogne
v · m
1985-1989
1990-1999
2000-2009
2010-2019
2020-2029
v · m
Culturel
Naturel
Mixte
Patrimoine mondial en :
  • icône décorative Portail du patrimoine mondial
  • icône décorative Portail du catholicisme
  • icône décorative Portail de l’architecture chrétienne
  • icône décorative Portail de la Galice