Valeria Golino

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Valeria Golino
Valeria Golino en 2016.
Biographie
Naissance
(57 ans)
Naples (Italie)
Nationalité
Drapeau de l'Italie Italienne
Activités
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Enzo Golino (en) (oncle paternel)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Films notables

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Valeria Golino, née le à Naples, est une actrice, réalisatrice et productrice italienne.

Biographie

Jeunesse, formation et débuts

Second enfant d'un père germano-italien, napolitain, et d'une mère peintre grecque[1], Valeria Golino grandit à Naples jusqu'à ce que ses parents déménagent. Elle est la nièce du journaliste Enzo Golino, et également la sœur du saxophoniste Alex Golino.

Après trois ans passés à Athènes avec sa mère et trois ans à Naples avec son père, elle commence à travailler comme mannequin à l'âge de quatorze ans. Elle quitte l'école après son premier film. En plus de l'italien, sa langue maternelle, elle parle grec, français et anglais et a aussi quelques notions d'espagnol.

Carrière

En 1985, Valeria Golino obtient le premier rôle dans Piccoli fuochi. L'année suivante, elle remporte le prix de la meilleure actrice à la Mostra de Venise pour son rôle dans Storia d'amore.

Après quelques rôles dans des coproductions européennes, elle entame une carrière à Hollywood (Big Top Pee-Wee en 1988) et obtient les premiers rôles féminins dans Rain Man, Hot Shots! et Hot Shots! 2 de Jim Abrahams[2],[3][4],[5].

À partir de la première moitié des années 2000, elle apparaît moins dans des films américains et travaille surtout en Europe, principalement dans son pays natal mais aussi en France. Elle est remarquée dans Respiro d'Emanuele Crialese en 2002[6] et Actrices de Valeria Bruni Tedeschi en 2007.

En 2013, elle réalise son premier long métrage, Miele, présenté au Festival de Cannes 2013, dans la section Un certain regard. Très bien accueilli[7],[3],[8], il est récompensé à Cannes d'une mention spéciale par le jury œcuménique, qui précise : « Le film offre un regard complexe et sans préjugés sur le thème actuel de l'euthanasie. Avec pudeur et maîtrise, la réalisatrice partage avec le public les doutes et le malaise d'une jeune femme qui aide les malades en phase terminale à mourir : à chacun la liberté et la responsabilité de prendre position[9]. »

Son second long-métrage, Euforia, sort en 2018 et raconte la relation de deux frères[10].

Membre de jurys

En 1998, Valeria Golino est membre du jury des longs métrages du 46e Festival international du film de Saint-Sébastien, présidé par Jeremy Thomas.

En 2004, elle est membre du jury des longs métrages du 4e Festival international du film de Marrakech, présidé par Alan Parker. Les comédiens Rosanna Arquette, Laura Morante et Guillaume Canet font également partie du jury.

En 2008, elle est membre du jury international lors du 65e Festival de Venise, présidé par Wim Wenders.

Valeria Golino en 2014.

En 2014, elle est membre du jury de la section Best First Feature Award lors de la 64e Festival de Berlin[11].

En , elle préside le jury du 4e Festival international du film indépendant de Bordeaux.

En , elle est membre du jury courts métrages du 15e Festival international du film de Marrakech, présidé par Joachim Lafosse.

En , elle est membre du jury des longs métrages lors du 69e Festival de Cannes, présidé par George Miller aux côtés de l'actrice Kirsten Dunst, de la chanteuse Vanessa Paradis, de la productrice Katayoun Shahabi, des acteurs Mads Mikkelsen et Donald Sutherland, et des réalisateurs Arnaud Desplechin et László Nemes.

En , elle fait partie du jury du 9e Festival international du film policier de Beaune, présidé par Jean-Paul Rappeneau, aux côtés de Valérie Donzelli, Éric Elmosnino, Audrey Fleurot, Éric Lartigau, François Levantal et Hugues Pagan.

En , elle fait partie du jury de la compétition officielle, présidé par Catherine Deneuve, lors du 45e Festival du cinéma américain de Deauville.

En mai 2022, elle préside le jury de la section « Un certain regard » du 75e Festival de Cannes.

Vie privée

En 2004, Valeria Golino rencontre l'acteur Riccardo Scamarcio sur le tournage du film Texas (it) (2005) de Fausto Paravidino et partage dès lors sa vie. Après une annonce de mariage en 2015[12] (qui n'a pas eu lieu), les deux annoncent leur séparation en [13].

Filmographie

Actrice

Années 1980

Années 1990

Années 2000

Années 2010

Années 2020

Réalisatrice

  • 2010 : Armandino e il madre (court-métrage)
  • 2013 : Miele
  • 2018 : Euforia

Scénariste

  • 2010 : Armandino e il madre (court-métrage)
  • 2013 : Miele
  • 2018 : Euforia

Productrice

  • 1996 : I sfagi tou kokora (Η σφαγή του κόκορα) d'Andreas Pantzis (el)
  • 2001 : To tama (Το Τάμα) d'Andreas Pantzis (el)
  • 2012 : L'uomo doppio de Cosimo Terlizzi (it)
  • 2015 : The Time of a Young Man About to Kill de Neritan Zinxhiria (court-métrage)
  • 2016 : Pericle il nero de Stefano Mordini

Distinctions

Valeria Golino avec sa Coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine pour le film Par amour (2015).

Récompenses

Nominations

Notes et références

  1. Rigoulet et Roch 2013.
  2. AFP 2013.
  3. a et b Le Vaillant 2014.
  4. L'auteur de l'article : seleniecinema, « Hot Shots ! (1991) de Jim Abrahams », sur Focus Cinéma (consulté le )
  5. « «J'étais tellement dans le rôle que je ne voyais plus» », Le Matin,‎ (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le )
  6. Sotinel 2003.
  7. Nouchi 2013.
  8. Gombeaud 2013.
  9. Le Monde 2013.
  10. Perrin 2019.
  11. (en) « Nancy Buirski, Hernán Musaluppi, Valeria Golino. Best First Feature Award. The three-person jury decides on the Best First Feature. », sur le site de la Berlinale.
  12. (it) Stefania Saltamacchia, « Riccardo Scamarcio e Valeria Golino vanno a nozze », Vanity Fair, 25 février 2015.
  13. (it) Stefania Saltamacchia, « Valeria Golino: "Sto imparando a stare sola" », Vanity Fair, 13 avril 2017.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Valeria Golino, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

  • Thomas Sotinel, « Une île sicilienne entre mythe et comédie », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  • Laurent Rigoulet et Jean-Baptiste Roch, « Valeria Golino sort le grand jeu », Télérama,‎ (lire en ligne)
  • AFP, « "Quelle peur !" : l'actrice Valeria Golino passe derrière la caméra », le Point,‎ (lire en ligne)
  • Rédaction Le Monde, « Cannes : Asghar Farhadi récompensé par le prix du Jury œcuménique », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  • Franck Nouchi, « Valeria Golino : "En Italie, la question de la mort est taboue" », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  • Adrien Gombeaud, « Faites-en votre miel », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  • Luc Le Vaillant, « Valeria Golino : felicità », Libération,‎ (lire en ligne)
  • Ludovic Perrin, « Valeria Golino : être paresseuse me va très bien », Le Journal du dimanche,‎ (lire en ligne)

Liens externes

  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
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