Rima Hassan

Rima Hassan
Rima Hassan en avril 2024.
Fonctions
juriste
Biographie
Naissance
(32 ans)
Neirab
Nationalité
française (depuis le 6 octobre 2010)
Activités
Militante politique, juristeVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
LFI (depuis 2023)

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Rima Hassan est une juriste française d'origine palestinienne, née le dans le camp de réfugiés palestiniens de Neirab, près d'Alep (Syrie).

Apatride, elle arrive en France vers l’âge de neuf ans, et s'installe avec sa famille à Niort. Après avoir acquis la nationalité française à sa majorité, elle obtient un master en droit international à l'université Panthéon-Sorbonne.

Hassan fonde ensuite, en 2019, l'Observatoire des camps de réfugiés, une ONG consacrée à l'étude et la protection des camps de réfugiés dans le monde. En 2023, elle fonde le collectif Action Palestine France. La même année, elle rejoint La France insoumise en vue des élections européennes de 2024.

Biographie

Famille et origines

Rima Hassan Mobarak naît le dans le camp de Neirab, près d'Alep (Syrie)[1],[N 1]. Il s'agit du plus grand camp de réfugiés palestiniens du pays[2], et aussi du plus pauvre[3],[4].

Elle est la dernière de six enfants. Sa mère, Nabiha (1958-2021), est institutrice et son père, Ahmad, est un ancien mécanicien de l’armée de l'air syrienne[5]. Les parents de son père, palestiniens, originaires du village d'Al-Birwa, sont forcés à l'exil vers la Syrie lors de la création d’Israël en mai 1948, pendant la Nakba[6],[7].

Sa grand-mère maternelle – issue d’une famille de notables syriens, les Hananou[N 2] – a épousé un réfugié palestinien de Salfit[7],[8]. C'est une notable et il est un réfugié palestinien communiste, ce qui la pousse à abandonner son héritage et s'installer avec lui dans le camp[5].

Jeunesse et études

Le mariage de ses parents n'étant pas heureux et les relations très conflictuelles, sa mère quitte le camp peu après sa naissance et parvient à émigrer en France, où elle rejoint une de ses soeurs[5]. Elle tente ensuite pendant huit ans de parvenir à retrouver ses enfants[5].

Elle y parvient et vers l'âge de neuf ans, Rima Hassan arrive à Niort, dans les Deux-Sèvres, avec sa mère[9], sa sœur et ses quatre frères[10],[11],[N 3]. Elle est élue au conseil municipal des enfants en 2003, à Niort[11]. Elle y étudie à l'école primaire Ernest Pérochon[12]. Pendant cette période, sa mère ne travaille pas comme institutrice, son métier d'origine, mais elle travaille dans des restaurants pour soutenir sa famille[5]. Hassan est ciblée par des brimades racistes lors de sa scolarité, notamment en étant qualifiée de « bougnoule » par ses camarades de classe[5]. Cela provoque une perte progressive de l'usage de sa langue maternelle, l'arabe[5]. Elle obtient en 2011 un baccalauréat scientifique au lycée de la Venise Verte[12].

Apatride jusqu’à sa majorité, elle obtient la nationalité française en 2010[13],[14],[15],[16],[6]. Dès qu'elle obtient sa majorité, elle cherche à se rendre en Palestine en passant par Tel-Aviv, pour « découvrir enfin la terre de ses aïeux » mais elle est empêchée d'embarquer à l'aéroport Charles de Gaulle[9].

Après ces événements, elle poursuit des études de droit et obtient sa licence, après avoir passé deux années à l'université d'Évry, puis une à l'université de Montpellier, en 2014[12]. Elle part au Liban un an et termine son master en 2016 à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne[10]. Elle s'intéresse à la comparaison juridique entre l’Afrique du Sud et Israël dans son mémoire de master en droit international sur la question de l'apartheid[16],[17].

Selon elle, avoir obtenu son diplôme à Panthéon-Sorbonne est une grande fierté pour sa mère, car on « aurait entendu parler » de l'université jusque dans le camp de Neirab[5].

Engagements et parcours professionnel

Rima Hassan intègre l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) en 2016[10] puis, au bout de 18 mois, travaille à la Cour nationale du droit d'asile[18],[6] pendant six ans et jusqu'en 2023[9]. En 2019, elle fonde l'ONG Observatoire des camps de réfugiés[19],[10],[5],[20]. L'année suivante, Hassan intervient lors d'une table ronde organisée par Emmaüs pour la Journée mondiale des réfugiés, le [21].

La Délégation interministérielle à l'accueil et à l'intégration lui consacre un portrait en 2022 en tant que « Femme inspirante » [22],[23]. Cette même année, elle revisite dans un podcast, avec d'autres intervenants, la notion de « fraternité » de la devise française[24].

Le , elle intervient au Sénat pour le colloque « Israël-Palestine, état des lieux » organisé par la sénatrice de Paris, Esther Benbassa, L'Histoire et le Centre de recherche français à Jérusalem[17],[25]. Son intervention traite de la question de l'apartheid dans la société israëlienne[26].

Après l'attaque du Hamas du , dans le contexte des bombardements aériens de la bande de Gaza et de l'offensive terrestre sur ce territoire entreprise par Israël, elle interrompt son contrat avec la Cour nationale du droit d'asile et renonce à un poste de chargée de plaidoyer sur les questions de migration proposé par Amnesty International[9]. À la place, elle va s'installer dans le camp de réfugiés palestiniens de Neirab, près d’Alep, « afin d'être proche de son peuple »[9] et crée le collectif Action Palestine France sur Telegram[6].

Jusqu'en , elle conseille aussi L'Oréal sur la diversité et les enjeux d’insertion des réfugiés[27].

Parcours politique

En , elle participe aux journées d'été organisées par Les Écologistes, aux côtés du rappeur Médine ou de la députée Clémentine Autain[28].

Lors des élections européennes de 2024, Rima Hassan rejoint la liste de La France insoumise (LFI) où elle figure en septième place[29],[30], après avoir été aussi approchée pour figurer sur la liste Les Écologistes mais en position non éligible[31],[32]. Elle explique son engagement politique sur la liste de LFI par l'« urgence à agir politiquement maintenant » sur la situation à Gaza[33].

Prises de position

Conflit israélo-palestinien

Rima Hassan défend pendant longtemps la création d'un État binational démocratique en résolution au conflit israélo-palestinien[34],[31],[35]. Elle écrit ainsi en novembre 2023 qu'« il n’y aura pas de solution à deux États »[36], et que « la solution, c’est un État binational démocratique et laïc[37]. » S'expliquant par la suite, elle précise « rêver » d'un État binational avec coexistence pacifique des Palestiniens et Israéliens, et être favorable à la solution à deux États[36],[38], solution défendue par son mouvement La France insoumise[31].

Elle utilise le slogan pro-palestinien « du fleuve à la mer »[36], dont elle explique qu'il « existe depuis très longtemps, n’a historiquement absolument rien à voir avec le Hamas[39]. » Déplorant le fait que les Palestiniens ayant été expulsés de leur pays natal ne puissent plus y retourner, elle reprend en France l'usage du terme apartheid pour qualifier l'oppression de l'État d'Israël à l'égard des Palestiniens, terme fréquemment utilisé par les ONG de défense des droits humains[40],[9].

Conditions de vie des réfugiés et accueil des migrants

En , elle s'inquiète auprès de l'AFP des effets sanitaires et sécuritaires de la pandémie de Covid-19 qui impactent la situation des camps de réfugiés[41]. En , elle intervient au sein d'un collectif citoyen et d'associations pour appeler le gouvernement français et les élus locaux à se mobiliser pour accueillir des réfugiés et ainsi permettre d'améliorer la situation humanitaire du camp de Mória, en Grèce[42].

Guerre Israël-Hamas de 2023-2024

Dès le début de la guerre Israël-Hamas, elle affirme à la suite des attaques du Hamas qu'il est « moralement inacceptable de se réjouir de la mort de civils[9],[30] », mais refuse l'injonction « politico-médiatique » à « transformer [cette] empathie naturelle en un soutien à l’État d’Israël[9]. » Elle condamne tout autant « les crimes de guerre du Hamas », « l’impunité d’Israël », et le « génocide » des Palestiniens[6],[16]. Après deux interventions en ce sens dans Mediapart et Blast, elle reçoit de nombreuses menaces de mort par SMS[40],[9].

Polémique avec le CRIF

Rima Hassan est nommée par le magazine Forbes parmi les « 40 femmes remarquables qui ont marqué l’année » 2023. En janvier 2024, cette nomination est contestée par le président du CRIF qui l'accuse de « justifier les exactions du 7 octobre » du Hamas[43],[44],[45] et par l’animateur Arthur qui lui reproche de « faire l’apologie du terrorisme »[46]. Suite à cette polémique, Forbes annonce que « les conditions ne sont plus réunies pour que la soirée se déroule bien. » et annule la cérémonie de remise des prix[47].

Les déclarations d'Arthur et du CRIF se fondent sur 9 secondes tweetées fin janvier[47], par des internautes[48], extraites d'un teaser vidéo de 2 minutes diffusé le même jour dans la story Instagram du média Le Crayon, mais retiré 15 minutes plus tard face à l'emballement sur Internet[48]. Dans cet extrait, Rima Hassan doit répondre par « vrai » ou « faux » à des affirmations très polémiques : elle choisit de répondre « vrai » à la question « Le Hamas mène une action légitime ? » et « faux » à la question « L'État d'Israël a un droit de défense ? »[48]. Rima Hassan demande la diffusion de l'interview en intégralité « de façon à ce qu’elle puisse partager la réflexion qui était la sienne et démentir les attaques menées contre elle[49]. » Dans un article du média Arrêt sur images, publié le 13 mars 2024, on apprend que selon le rédacteur en chef du média, le teaser coupé au montage était « hors contexte » et réalisé sans leur accord[48]. Durant l'intégralité de l'entretien, Rima Hassan qualifie de « terroriste » l'action du Hamas et ne juge « légitime » que la branche politique de ce groupe, vainqueur des élections de 2006[48], pour dénoncer comme « illégitime » son attaque du 7 octobre et tout autres crimes[48]. Par ailleurs, elle rappelle que dans sa résolution du 30 novembre 1973, l'Assemblée générale des Nations unies réaffirme « la légitimité de la lutte des peuples pour l'indépendance, l'intégrité territoriale et la libération de la domination coloniale et étrangère et de l'emprise étrangère par tous les moyens en leur pouvoir, y compris la lutte armée »[50],[51]. Selon Rima Hassan, l’attaque d'Arthur a montré « le sexisme et le racisme de ce boomer » et elle décide de porter plainte contre lui pour diffamation[52].

Elle est convoquée par la police le 30 avril pour ses propos tenus pendant l'hiver 2023 ; elle se dit « sereine » mais dénonce alors « les pressions politiques visant à compromettre [sa] liberté d’expression [à] un moment politique crucial pour l’avenir des Français » (les élections européennes)[34].

Distinction

En août 2023, Forbes la classe dans les « 40 femmes d’exception qui ont marqué l’année et qui ont fait rayonner la France à l’international[53],[40]. »

Notes et références

Notes

  1. Le décret de naturalisation indique « HASSAN (Rima), née le 28/04/1992 à Alep (Syrie), NAT, 2010 × 205018, dép. 079, Dt. 046/901 ».
  2. On y compte Ibrahim Hananou, un des principaux contributeurs de l'indépendance syrienne opposé au mandat français.
  3. Son âge d'arrivée en France varie de huit à dix ans suivant les sources.

Références

  1. Service Checknews et Jade Lacroix, « Origines, formation, relations avec la Syrie : que valent les accusations contre Rima Hassan publiées dans une «vidéo choc» relayée par Tapiro ? » Accès payant, sur Libération, (consulté le )
  2. (en) Zochrot, « ذاكرات - مخيم النيرب », sur ذاكرات - مخيم النيرب (consulté le )
  3. (en) Tania Assaly, « Partition: Post-Syrian Society After the Fall of Assad », Public and International Affairs - Research Papers,‎ (hdl 10393/31052, lire en ligne [archive du ], consulté le )
  4. T Rempel, « UNRWA and the Palestine refugees: a genealogy of "participatory" development » [archive du ], sur academic.oup.com (consulté le )
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  51. Sacha Nelken, « Guerre Hamas-Israël : Rima Hassan, candidate LFI aux européennes, convoquée pour « apologie du terrorisme » », sur Libération, (consulté le ).
  52. « Rima Hassan, qualifiée d’antisémite par Arthur, va déposer plainte pour diffamation », Le Parisien, (consulté le ).
  53. « Classement | 40 femmes Forbes | Rima Hassan », sur Forbes, (consulté le ).
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