Réseau Action Climat

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne s'appuie pas, ou pas assez, sur des sources secondaires ou tertiaires ().

Pour améliorer la vérifiabilité de l'article ainsi que son intérêt encyclopédique, il est nécessaire, quand des sources primaires sont citées, de les associer à des analyses faites par des sources secondaires.

Réseau Action Climat
Logo du Réseau Action Climat.
Histoire
Fondation
Voir et modifier les données sur Wikidata
Cadre
Sigles
(en) RAC-F, RAC-FVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Forme juridique
Objet social
Protection de l'environnement
Lutte contre le changement climatiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Domaine d'activité
Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Montreuil (93100)
FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Pays
 FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Organisation
Membres
27 associations nationales, 10 associations locales
Fondateur
Antoine Bonduelle, Hélène Connor, Michel Mousel
Président
Philippe Quirion (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Directrice
Morgane Créach (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Trésorier
Edouard Toulouse
Affiliation
Climate Action Network Europe (CAN-E), Climate Action Network (CAN)
Chiffre d'affaires
1,3 M()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
reseauactionclimat.orgVoir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
RNA
W931001294Voir et modifier les données sur Wikidata
SIREN
422466201Voir et modifier les données sur Wikidata
TVA européenne
FR10422466201Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Le Réseau Action Climat – France (RAC) est une association loi de 1901 fondée en 1996, spécialisée sur le thème des changements climatiques. Il est le représentant français du Climate Action Network International, réseau mondial de plus de 1 900 organisations non gouvernementales (ONG) dans 130 pays dont le but est d’inciter les gouvernements et les citoyens à prendre des mesures pour limiter l’impact des activités humaines sur le réchauffement climatique.

Organisation

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (octobre 2023)
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Membres du réseau

Le Réseau Action Climat - France regroupe 27 organisations nationales[1] de défense de l’environnement, d’usagers des transports, de promotion d’alternatives énergétiques et de solidarité internationale.

Il comprend également 10 associations locales et un collège d’adhérents individuels.

Création du Réseau Action Climat - France

La naissance du RAC-F intervient à la suite de trois événements :

Le débat sur l'énergie lancé en 1994 par Michel Barnier et confié à Jean-Pierre Souviron ouvre la discussion entre l'État et les ONG, représentées entre autres par Bertrand Charrier (Fondation Cousteau), Pierre Radanne (coopérative d'experts INESTENE), Benjamin Dessus (Global Chance), Gérard Savatier (ASDER), Pierre Samuel (Les Amis de la Terre - France). Les ONG publient alors un livre blanc collectif sur l'énergie et organisent un colloque au Sénat, à l'invitation des sénateurs Jean-Luc Mélenchon et Philippe Richert.

Lors des négociations sur le climat, à Berlin en 1995, puis à Genève et à Bonn, les rares participants français non membres de la délégation gouvernementale, dont Antoine Bonduelle et Hélène Connor, se joignent au Climate Network Europe de Bruxelles (CNE, devenu depuis CAN-Europe), pour critiquer les positions françaises dans la négociation, alors en retrait sur les positions d'autres pays européens. Ce collectif est soutenu par les bureaux européens du WWF et de Greenpeace. Il organise avec ENDA-Dakar un atelier de formation et d'échange à la veille de la Conférence de Kyoto de 1997 sur les changements climatiques. Il participe aux évaluations indépendantes des politiques lancées au niveau européen par CNE.

Les principaux réseaux d'ONG français (France Nature Environnement, Les Amis de la Terre - France, WWF, Greenpeace) sont à cette époque affaiblis et apprécient la création d'un outil commun. FNE crée un poste conjoint avec le Réseau Action Climat, tandis que WWF Greenpeace et Les Amis de la Terre, membres du réseau climat international (CAN-I) s'appuient sur cette nouvelle structure indépendante des pouvoirs publics. Elle est aussi soutenue par l'association 4D, lancée à cette époque par Michel Mousel.

Climate Action Network

Le Réseau Action Climat – France est le représentant français du Climate Action Network[2] (CAN). Ce réseau international fédère plus de 1 500 ONG réparties dans plus de 130 pays autour de la lutte contre le réchauffement climatique.

Agréments

Le Réseau Action Climat est agréé par l'État comme organisation de protection de la nature et association nationale de jeunesse et d’éducation populaire.

Au niveau international, le Réseau Action Climat dispose du statut d'observateur ONG à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Sensibiliser aux changements climatiques

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (octobre 2023)
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Observatoire climat-énergie

Présenté à la presse le , l'observatoire climat-énergie assure un suivi et une évaluation de l'avancement de la transition énergétique en France par rapport aux objectifs du gouvernement. Il a été créé à l'initiative du Réseau Action Climat et du CLER - Réseau pour la transition énergétique[3].

Réponses aux climatosceptiques

Au moment de la Conférence de Copenhague de 2009 sur les changements climatiques (COP15), des remises en cause du travail et du sérieux de la communauté scientifique du climat ont été formulées et très largement médiatisées. Ces erreurs et manipulations - souvent délibérées - ont suscité une incompréhension dans l'opinion publique et ont nécessité des prises de position publiques de la communauté scientifique relayées par le réseau pour rétablir la vérité.

Sommets internationaux sur le climat

Le Réseau Action Climat est reconnu par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques en tant qu'observateur non gouvernemental depuis 1997. Dans ce cadre, le RAC participe activement à l'ensemble des séances de négociations prévues chaque année par la Convention et y travaille en coordination avec les ONG du CAN Europe et du CAN International.

Chaque année, le RAC publie des notes de position et des analyses - qui reflètent les positions de ses associations membres - sur différents thèmes de la négociation.

Politique nationale

L'ambition du Réseau Action Climat au niveau national est de pousser le gouvernement français et les parlementaires à prendre en compte l'urgence climatique et à intervenir rapidement pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.

Pour cela, le Réseau Action Climat édite des rapports, notes de synthèses et sollicite les différents ministères et parlementaires pour les informer.

Dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle française de 2017 qui oppose Marine Le Pen et Emmanuel Macron, le RAC appelle implicitement dans une tribune avec soixante autres associations à faire barrage à la candidate du Front national[4].

Actions de représentation d'intérêts

Chaque année, le Réseau action climat déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des actions de représentation d'intérêts pour un montant inférieur à 10 000 euros. Il déclare exercer cette activité pour 26 mandants, dont Greenpeace France, FNH, Agir pour l’environnement[5].

Positions

Le Réseau action climat, se félicite du fait que les membres de la Convention citoyenne pour le climat aient su s'emparer de sujets techniques et proposer un éventail complet de mesures. Cependant, elle déplore le fait que les débats entre participants aient eu lieu en grande partie à huis clos pendant neuf mois et n'aient pas permis d'impliquer les Français dans le cheminement des membres de la Convention et les mesures d’accompagnement choisies pour intégrer la justice sociale[6].

Le RAC critique l'insuffisance de traduction de parole en acte du gouvernement d'Emmanuel Macron durant son premier quinquennat[7].

Notes et références

  1. « Réseau Action Climat », sur cncdh.fr (consulté le ).
  2. https://eu.boell.org/en/person/reseau-action-climat-france
  3. « Transition énergétique : un observatoire pour vérifier l'atteinte des objectifs », (consulté le ).
  4. Le JDD, « "Le pire est malheureusement possible!" : l’appel de 61 associations et ONG avant le second tour », sur lejdd.fr (consulté le )
  5. « Fiche organisation : Réseau action climat France » Accès libre, sur Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, (consulté le )
  6. « Méthode, ambition, contenu : les enseignements de la Convention citoyenne pour le climat » Accès libre, sur Alternatives économiques, (consulté le )
  7. Fabrice Pouliquen, «Ce quinquennat en est resté à des convictions environnementales de façade» Accès libre, sur 20 Minutes, (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Ressources relatives aux organisationsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • SIREN
    • Répertoire national des associations
    • Registre de transparence de l'UE
  • Ressource relative à plusieurs domainesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Radio France
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • IdRef
    • WorldCat
  • icône décorative Portail du changement climatique
  • icône décorative Portail de l'écologisme
  • icône décorative Portail de la France