Olivier Strebelle

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Olivier Strebelle
Olivier Strebelle en 2009.
Naissance
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UccleVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 90 ans)
Ville de BruxellesVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
belgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Sculpteur, professeur d'universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieux de travail
Ville de Bruxelles (-), Venise ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Rodolphe StrebelleVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Distinction
Site web
www.olivierstrebelle.comVoir et modifier les données sur Wikidata

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Olivier Strebelle, né le à Uccle[1] et mort le [2], est un sculpteur belge.

Biographie

Olivier Strebelle est le fils du peintre Rodolphe Strebelle.

De 1943 à 1946, il étudie la céramique et la sculpture à l'École nationale supérieure d'architecture et des arts décoratifs de « La Cambre », à Bruxelles[3].

En 1949, avec Alechinsky, Reinhoud, Dotremont et Olyff, il fonde les Ateliers du Marais à Bruxelles, l'un des lieux d'expression mouvement du Cobra[3].

En 1956, il remporte le Prix de Rome et abandonne la céramique pour se consacrer exclusivement à la sculpture[3].

Dès 1953, il réalise un parcours impressionnant en tant que professeur dans différentes académies et universités : il est professeur à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers, en 1961 à l'Université de la Colombie-Britannique à Vancouver (Canada), en 1968 à l'Université d'Iowa (États-Unis), en 1977 à l'Université du Colorado à Boulder et à l'Université d'Atlanta et de Philadelphie[3],[4].

De 1984 à 1987, il est responsable de la chaire Lamar Dodd à l'Université de Géorgie (États-Unis)[3]. Et enfin, en 1987, il est membre de l'Académie royale de Belgique (classe des Beaux-Arts et des Lettres).

Philippe Dasnoy dit de lui que c'est un « Individualiste, obstiné et téméraire, Olivier Strebelle a, dans sa vie, comme dans son œuvre, cultive le risque comme ingrédient indispensable. Il a gardé de son enfance un intérêt pour la figuration tout en restant à l'écart de toutes appartenances spirituelles ou esthétiques. Faire de sujets des objets (grands si possible), est resté sa prédilection. Avant le bronze et l'acier, la terre et la neige furent les sources de son inspiration »>[5].

Son œuvre

Toutes les œuvres[6],[7],[8] d'Olivier Strebelle sont conçues en étroite relation avec son environnement, que ce soit sous forme d'objets, de paysages voire de spectacles. Dans toute son œuvre, on peut rencontrer une réelle symbiose entre l'art et la nature.

Anthropomotion lll, sur la place du pavillon de la Belgique à l'Exposition universelle de 1967 à Montréal
Phénix 44 (1994)
Bruxelles, avenue Louise.
L'Endormie VI (Louvain-la-Neuve,Belgique).
L'Accueil (2004), à Uccle (Quartier Churchill).

Son œuvre Flight in Mind fut endommagée lors de l'attentat à l'aéroport de Bruxelles, le . Les gestionnaires de l'aéroport, en accord avec l'artiste, ont décidé de ne pas la restaurer. Elle en gardera les stigmates et devrait faire partie d'un lieu de commémoration aux victimes[13].

Cinéma

En 1951, avec, entre autres Lucien Deroisy et Jacques Calonne, Olivier Strebelle joue dans Perséphone de Luc de Heusch, unique film du mouvement CoBrA, scénarisé par Pierre Alechinsky, Christian Dotremont et Jean Raine.

Notes et références

  1. L'Académie / Who's who ? / Olivier Strebelle sur le site de l'Académie royale de Belgique
  2. [1], sur lesoir.be, 30 juillet 2017
  3. a b c d et e Gwennaëlle Gribaumont, Bruxelles : 200 sculptures se racontent, Bruxelles, Aparté, , 221 p. (ISBN 978-2-9303-2720-4), p. 100-102
  4. « Biographie - professorat », sur Olivier Strebelle (consulté le )
  5. « Biographie », sur Olivier Strebelle (consulté le )
  6. « Œuvre - Bruxelles », sur Olivier Strebelle (consulté le )
  7. « Œuvre - Belgique », sur Olivier Strebelle (consulté le )
  8. « Œuvre - Étranger », sur Olivier Strebelle (consulté le )
  9. Le Patrimoine monumental de la Belgique, Bruxelles, Volume 1C, Pentagone N-Z, Pierre Mardaga éditeur, 1994, p. 154
  10. « Bruxelles d'hier et d'aujourd'hui », Le Soir,
  11. Klaus Building, « Galerie Ravenstein », sur Inter-Environnement Bruxelles,
  12. Ottignies-Louvain-la-Neuve - Art dans la ville
  13. Belga, « Brussels Airport : l'œuvre monumentale du hall des départs ne sera pas réparée », sur Le Soir, (consulté le )

Liens externes

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