Louvain

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Louvain
(nl) Leuven
(de) Löwen
Louvain
L'hôtel de ville.
Blason de Louvain
Héraldique
Drapeau de Louvain
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région flamande Région flamande
Communauté Drapeau de la Flandre Communauté flamande
Province Drapeau du Brabant flamand Province du Brabant flamand
Arrondissement Louvain
Bourgmestre Mohamed Ridouani (sp.a) (2019-24)
Majorité sp.a, Groen, CD&V (2019-24)
Sièges
sp.a
N-VA
Groen
CD&V
Open Vld
Vlaams Belang
PVDA
47 (2019-24)
14
11
10
8
2
1
1
Section Code postal
Louvain
Heverlee
Kessel-Lo
Wilsele
Wijgmaal
3000
3001
3010
3012
3018
Code INS 24062
Zone téléphonique 016
Démographie
Gentilé Louvaniste
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
102 236 ()
49,97 %
50,03 %
1 777,78 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
17,39 %
66,18 %
16,43 %
Étrangers 20,55 % ()
Taux de chômage 6,35 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 23 190 €/hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 53′ nord, 4° 42′ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
57,51 km2 (2021)
42,71 %
24,63 %
32,65 %
Localisation
Localisation de Louvain
Situation de la commune dans son arrondissement et la province du Brabant flamand.
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Louvain
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Louvain
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Louvain
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Louvain
Liens
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Louvain (en néerlandais Leuven, en allemand Löwen)[note 1] est une ville néerlandophone de Belgique située en Région flamande, chef-lieu de la province du Brabant flamand et chef-lieu de l'arrondissement qui porte son nom. Elle est arrosée par la Dyle, affluent du Rupel.

La ville connaît une croissance démographique régulière tout au long des années 2000-2020 avec un peu plus de 100 000 habitants en 2020.

C'est une ville universitaire où siège la Katholieke Universiteit Leuven (en français : Université catholique de Louvain), branche flamande née de la scission de la plus ancienne université de Belgique. Louvain est aussi connue pour abriter le siège de l'entreprise AB InBev, la plus grande brasserie du monde. Louvain est la capitale de la bière en Belgique.

Histoire

Article détaillé : Histoire de Louvain.

La première mention de Louvain remonte à 891 (Loven), quand une armée Viking y est défaite par l'empereur d'Allemagne Arnulf de Carinthie. Selon la légende, les couleurs de la ville, rouge-blanc-rouge, veulent montrer les rives de la rivière Dyle couvertes de sang après la bataille.

Située sur cette rivière et à proximité de la forteresse des ducs de Brabant, Louvain devint le centre de commerce le plus important du duché entre le XIe et le XIVe siècle. Un signe de son ancienne importance comme ville drapière se marque grâce à la toile de lin de Louvain, connue dans les textes à la fin du XIVe siècle et au XVe siècle sous le nom de Lewyn (orthographes : Leuwyn, Levyne, Lewan (e), Lovanium, Louvain).

Au XVe siècle, un nouvel âge d'or commença en 1425 avec la fondation par un prince français, le duc de Brabant Jean de Bourgogne (1403-1427), (Jean IV de Brabant) de la plus grande et la plus ancienne université des Pays-Bas : l'Université de Louvain. Cette université fut supprimée en 1797 et remplacée par l'École centrale de Bruxelles. En 1817, l'Université d'état de Louvain redonne à la ville son université. En 1835, cette dernière est remplacée par l'Université catholique de Louvain (UCL).

Au XVIIIe siècle, Louvain se développa même en importance du fait d'une brasserie florissante destinée à devenir plus tard Interbrew (rebaptisée récemment en InBev), la plus grande société de brasserie du monde (en termes de quantités brassées). La brasserie Stella Artois, qui appartient à InBev domine avec ses grands bureaux tout le nord-est de la ville, entre la gare de chemin de fer et le canal vers Malines.

Le 23 novembre 1870, un ballon monté parti de Paris, alors assiégé par les Prussiens, termine sa course à Louvain[1].

En 1874, un tramway à cheval dessert la gare et la chaussée de Bruxelles. En 1892, un réseau de tramways vicinaux est constitué. En 1912, un réseau urbain est électrifié.

Article détaillé : Tramway de Louvain.
Louvain en 1915.

En 1914, lors de la Première Guerre mondiale, les troupes allemandes dévastèrent Louvain ; la bibliothèque de l'université, notamment, disparut dans les flammes. Elle fut reconstruite après le conflit grâce à des fonds recueillis aux États-Unis par souscription et à des indemnités de guerre payées par l'Allemagne. Au début de la Seconde Guerre mondiale, cette bibliothèque fut à nouveau incendiée lors des combats. En avril et en mai 1944, la ville fut gravement endommagée par les bombardements Alliés.

À la fin des années 1960, Louvain fut le théâtre de l'affaire de Louvain, une très importante crise politique et communautaire qui mena à la création d'une entité universitaire francophone juridiquement indépendante, implantée dans sa majeure partie à Louvain-La-Neuve, et qui s'intitule officiellement Université catholique de Louvain (UCLouvain).

Les Archives de l’État sont présentes à Louvain depuis 2001, à la suite de la scission de la province de Brabant en 1995. Elles occupent le sous-sol et le rez-de-chaussée du Collège Villers, un bâtiment classé situé à la Vaartstraat (non loin de la gare et de la grand-place).

La ville est notamment connue pour être le premier centre mondial regroupant les archives du philosophe allemand Edmund Husserl, fondateur de la Phénoménologie (philosophie). Les "Archives Husserl" ont été fondées par le philosophe belge Herman Leo Van Breda à l'Institut supérieur de philosophie de Louvain, où ont enseigné, entre autres, Jacques Lacan, Paul Ricœur, Emmanuel Levinas, Maurice Merleau-Ponty, Jacques Derrida et Karl Popper.

Le répertoire du rituel des classes d’âge de Louvain a été inscrit en 2011 par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité[2].

Héraldique

La commune possède des armoiries qui lui ont été octroyées le 18 novembre 1996. La plus ancienne utilisation de la fasce d'argent comme armoiries de Louvain date d'un sceau datant de 1621. On peut voir le petit écu entre deux tours ou une ville fortifiée. Les armoiries sont identiques aux armoiries historiques du Lothier ou Basse-Lotharingie. Au début du XIIe siècle, le comte Godefroid Ier de Louvain devient duc de Basse-Lotharingie et ses armoiries sont ensuite transférées à la ville.

Au Moyen Âge, la ville a également utilisé une devise : "Louange au-dessus, toujours Louange à Dieu", ou quelque chose comme "Louvain avant tout, mais louez toujours le Seigneur".

Au XVIIe siècle, la ville utilisa également une couronne au-dessus de l'écu, dont la taille et la forme changèrent régulièrement au cours des siècles. En 1810, le conseil communal adopta officiellement les anciennes armoiries, Louvain faisait alors partie de l'empire français, mais maintenant avec une couronne. Cela ne dura pas longtemps, car le 25 février 1813, la ville reçut de nouvelles armoiries. L'ancienne couronne n'a pas été accordée, mais les armoiries ont été augmentées d'un franc-quartier avec un "N." couronné. C'était le symbole utilisé par les bonnes villes de deuxième rang au sein de l'empire français. En outre, la ville était habilitée à utiliser un casque avec comme emblème une couronne murale sur laquelle s'élevait un bâton ou un caducée flanqué d'une branche d'olivier et de chêne. Après la chute de l’Empire français, la ville continua l’usage de l’ancien écu, mais n'en demanda jamais une reconnaissance officielle du gouvernement néerlandais. De même, après l'indépendance de la Belgique en 1830, la ville ne demanda pas de nouvelles armoiries. Finalement, le 29 avril 1845, la ville se vit accorder à nouveau des armoiries officielles. Celles-ci ont montré les armoiries historiques, mais maintenant avec un heaume et comme cimier un lion tenant les armoiries des ducs de Brabant, identiques aux armoiries nationales. Les ducs de Brabant descendaient des comtes de Louvain.

En 1924, la ville fut mentionnée dans la liste des villes martyres de l'armée française en raison des souffrances de la Première Guerre mondiale. Elle fut donc autorisée à utiliser la croix de guerre française. Le conseil communal a donc demandé de nouvelles armoiries, portant maintenant la croix française. Ces armoiries ont été accordées le 2 mars 1926.

Comme à l'accoutumée en Belgique à l'époque, les armoiries étaient décrites par décret royal en deux langues, le français et le néerlandais. Cependant, le champ de l'écusson est blasonné correctement dans le texte français comme étant de sable, mais dans le texte néerlandais comme étant d'argent. Comme Louvain est situé dans la partie néerlandophone de la Belgique, le texte néerlandais devrait avoir la préférence, mais son blasonnement était incorrect par rapport aux armes traditionnelles du duché de Brabant. Donc, les armoiries ont été tirées de la description française.

À la suite des fusions de 1977, le 2 avril 1979, les armes ont été augmentées de trois tours, un pour chacune des anciennes municipalités. Ces armoiries sont restées en usage jusqu'en 1997, date à laquelle la ville est revenue aux armes de 1926, à présent blasonnées correctement.
Blasonnement : De gueules à la fasce d'argent, qui est de Lothier. L'écu coiffé d'un heaume d'argent doublé de gueules, bordé d'or, au vantail et au collier du même, couronné d'une couronne murale de quatre tours aussi d'or, orné de lambrequins de gueules doublés d'argent, et sommé d'un lion assis d'argent tenant un écusson aux armes de Brabant, qui sont de sable au lion d'or armé et lampassé de gueules. Sous l'écu, une croix de guerre française avec palme.
  • Délibération communale : 4 janvier 1995
  • Arrêté de l'exécutif de la communauté : 18 novembre 1996
  • Moniteur belge : 25 mars 1997
Source du blasonnement : Heraldy of the World[3].



Blason de 1979 à 1997.
Blasonnement : De gueules à une fasce d'argent accompagnée de trois tours du même maçonnées de sable.



Blason de 1813 à 1845.
Blasonnement : De gueules à la fasce d'argent, au franc quartier des bonnes villes de seconde classe de l'Empire, qui est d'azur à la lettre N d'or surmontée d'une étoile du même.



Géographie

Sections de la commune

Louvain est divisée en cinq sections, la section de Louvain comprend des territoires cédés par les communes de Korbeek-Lo et Haasrode lors des fusions de communes en 1977.

# Nom Superf.
(km²)[4].
Habitants
(2020)[4].
Habitants
par km²
Code INS
1 Louvain (centre) 5,70 31.087 5.457 24062A
1a Leuven Korbeek-Lo 2,86 3.321 1.162 24062E
1b Leuven industriepark Haasrode 2,38 155 65 24062E
2 Wilsele 8,94 9.892 1.107 24062B
3 Kessel-Lo 13,30 30.317 2,279 24062C
4 Heverlee 19,75 23.555 1,193 24062D
5 Wijgmaal 4,59 3.793 827 24062F

Géographie politique

Louvain est le chef-lieu du Brabant flamand. La ville est située à l'est de la région.

Cours d'eau

Louvain est bordée par la Dyle, qui n'est pas navigable à cet endroit.

La Dyle entre dans Louvain par la Grande écluse de Louvain (Grote Spui en néerlandais), une écluse fortifiée construite au Moyen Âge et qui a joué pendant 200 ans le triple rôle de barrage de régulation des eaux, de maillon des fortifications de la ville et de point de contrôle des marchandises[5].

  • La Dyle quand elle entre dans la Grande écluse de Louvain.
    La Dyle quand elle entre dans la Grande écluse de Louvain.
  • La Dyle quand elle sort de l'écluse et entre dans Louvain.
    La Dyle quand elle sort de l'écluse
    et entre dans Louvain.

Politique et administration

Bourgmestres de Louvain depuis 1830

Période Bourgmestre Parti Notes
1830 - 1833 Jean de Neeff (1773-1833) (nl) Unionisme
1833 - 1842 Guillaume Van Bockel (nl) Unionisme
1842 - 1852 Ferdinand d'Udekem de Guertechin Parti libéral
1852 - 1863 Charles de Luesemans Parti libéral
1864 - 1869 Henri Peemans (nl) Parti libéral
1869 - 1872 Theodoor Smolders (nl) Parti catholique
1872 - 1895 Leopold Vander Kelen (nl) Parti libéral
1896 - 1900 Frederik Lints (nl) Parti libéral
1901 - 1904 Vital Decoster (nl) Parti libéral
1905 - 1914 Leo Colins (nl) Parti libéral
1914 - 1918 Oorlogsburgemeester (Première Guerre mondiale) Alfred Nerincx (1914 - 1918)
1918 - 1921 Leo Colins (nl) Parti libéral
1922 - 1926 Ferdinand Smolders Parti catholique
1927 - 1932 Remi Van der Vaeren (nl) Parti catholique
1933 - 1938 Raoul Claes Parti libéral
1939 - 1941 Remi Van der Vaeren (nl) Parti catholique
1941 - 1944 Oorlogsburgemeester (Seconde Guerre mondiale) - Richard Bruynoghe (nl) (1941 - 1944)
1944 - 1947 Remi Van der Vaeren (nl) Parti catholique
1947 - 1952 Alfons Smets (nl) CVP
1952 - 1958 François Tielemans (nl) BSP
1958 - 1976 Alfons Smets (nl) CVP
1977 - 1994 Alfred Vansina (nl) CVP
1995 - 2018 Louis Tobback sp.a f.f. Carl Devlies (1998)
2019 - en cours Mohamed Ridouani sp.a

Élections communales de 2018

Parti Voix % +/- Sièges +/-
sp.a 15 613 25,9 en diminution 5,5 %
14  /  47
en diminution 2
N-VA 13 331 22,2 en augmentation 3,2 %
11  /  47
en augmentation 2
Groen 11 848 19,7 en augmentation 4,2 %
10  /  47
en augmentation 3
CD&V 9 688 16,1 en diminution 2,4 %
8  /  47
en diminution 1
Open Vld 3 899 6,5 en diminution 1,3 %
2  /  47
en diminution 1
PVDA 2 763 4,6 en augmentation 1,8 %
1  /  47
en augmentation 1
VB 2 157 3,6 en diminution 0,1 %
1  /  47
en stagnation 0
Liever Leuven 886 1,5 Nv.
0  /  47
en stagnation 0
Total 60 185 100,0 47 en augmentation 2

Démographie

Démographie: Avant la fusion des communes

  • Source: DGS recensements population

Démographie : Commune fusionée

Graphe de l'évolution de la population de la commune (la commune de Louvain étant née de la fusion des anciennes communes de Louvain, de Heverlee, de Kessel-Lo, de Wilsele et de Wijgmaal, les données ci-après intègrent les cinq communes dans les données avant 1977).

Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

  • Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier
Nombre d'habitants de 1992 à nos jours (au 1er janvier)
Évolution démographique[6]
Année Population
1992 85 573
1993 85 592
1994 86 328
1995 87 165
1996 87 132
1997 87 789
1998 87 907
1999 88 245
2000 88 014
2001 88 581
2002 89 152
2003 90 406
2004 89 777
2005 89 910
2006 90 706
2007 91 942
2008 92 692
2009 94 290
2010 95 463
2011 96 942
2012 97 656
2013 97 692
2014 98 292
2015 98 376
2016 99 288
2017 100 291
2018 101 396
2019 101 264
2020 102 275
2021 101 032
2022 102 236
2023 103 009
 

Toponymie

Le nom Louvain se rencontre pour la première fois en 891 sous la forme Luvanium ou Loven (voir aussi le drapeau et la devise du blason). On peut donc diviser le mot en deux parties, à savoir Lo et Ven. « Lo » voulait alors dire « forêt » et « Ven » « marais ». Une explication possible pour Louvain est donc « le marais près de la forêt »[7]. L'explication est plausible, du fait que, lors de l'occupation de Louvain par les Vikings, ces derniers ont bâti un mur défensif autour de leur camp, sauf du côté marécageux qu'ils jugeaient infranchissable.[réf. nécessaire]

Nom et surnoms

Les surnoms des habitants sont les « Pierrots » et les « tireurs de vaches ». Le premier renvoie aux habitants de la vieille paroisse (Saint-Pierre) et le second à un fait historique de 1691, à l'occasion duquel les habitants ont tiré la nuit sur des silhouettes qu'ils devinaient. Ils étaient assiégés à ce moment-là par les Français et s'imaginaient tirer sur des soldats ennemis. Au matin suivant ils se sont rendu compte qu'ils avaient canonné un troupeau de vaches.

Particularités

Un gentilé à la terminaison peu fréquente

Louvain partage avec Brive-la-Gaillarde, Douarnenez, São Paolo, Tulle, et, bien sûr, Louvain-la-Neuve, la rare particularité d'avoir un gentilé en -iste : les Brivistes, les Douarnenistes, les Paulistes, les Tullistes, les Louvanistes, les Néolouvanistes.

Une ville universitaire

Revers de la médaille du 75e Anniversaire de la Réinstallation de l'Université catholique de Louvain 1834-1909, signée Frantz Vermeylen, bronze, 60 mm, dans la salle des pas-perdus des Halles de Louvain, située Ladeuzeplein.
La bibliothèque de l'université.

La ville de Louvain a été le siège d'institutions universitaires de renom qui s'y sont succédé.

  • D'abord dès 1425 : l'Université de Louvain (1425-1797) ou Studium Generale Lovaniense ou Universitas studiorum Lovaniensis, qui fut fondée par un prince français, Jean de Bourgogne (Jean IV duc de Brabant) du consentement du Pape Martin V. Cette université deviendra une des plus prestigieuses institutions d'Europe. Elle a été officiellement supprimée en 1797 et remplacé par l'École centrale de Bruxelles.
  • En 1517, le Collegium Trilingue institut universitaire, qui fut une institution humanistique à l'origine indépendante de l'Université.
  • En 1817, l'Université d'État de Louvain. Cette université a été officiellement supprimée en 1835 pour être remplacée par l'Université catholique de Louvain.
  • En 1835, l'Université catholique de Malines s'établit à Louvain et prit le nom d'Université catholique de Louvain. Cette Université dont le corps professoral était à l'origine composé presque uniquement d'ecclésiastiques est placée sous la direction directe des évêques de Belgique. Cette université a été scindée en 1968, à la suite d'un conflit entre flamands et francophones, en une aile flamande (la Katholieke Universiteit Leuven ou KUL) qui est restée à Louvain et une aile francophone (l'Université catholique de Louvain) qui s'est installée à Louvain-la-Neuve, une ville créée pour l'occasion, dans le Brabant wallon, près de Wavre.
  • UZ Leuven.

La capitale de la brasserie

En raison de la présence séculaire de la brasserie Artois (qui a formé le groupe Interbrew, aujourd'hui devenu AB InBev) et de l'animation étudiante, Louvain passe aussi pour la capitale de la bière en Belgique. Une autre petite brasserie de production, la brasserie Domus se trouve dans le centre de la ville.

Sites culturels, historiques et touristiques

Cultes

Le principal lieu de culte de Louvain est la collégiale Saint-Pierre. Citons aussi les églises Notre-Dame et Saint-Jacques ainsi que l'abbaye de Sainte-Gertrude et les deux béguinages (le grand et le petit).

Personnalités

Le jacquemart (sonneur de cloche) de la collégiale Saint-Pierre.
Article détaillé : Catégorie:Naissance à Louvain.
Article détaillé : Catégorie:Décès à Louvain.
  • Bienheureuse Marguerite de Louvain.
  • Dirk Bouts, peintre néerlandais (1415-1475), mort à Louvain.
  • Quentin Metsys (1466-1530), peintre, né soit à Louvain soit à Anvers[9].
  • Eustache Chappuis, (c. 1491- Louvain, 1556), savoyard, ancien ambassadeur de Charles-Quint, fondateur du Collège de Savoie à Louvain au XVIe siècle.
  • Simon Renard (1513-1573), conseiller et ambassadeur de Charles Quint, docteur en droit de l'université de Louvain.
  • Adrien Romain (1561-1615), mathématicien belge, né à Louvain.
  • Libert Froidmont (1587-1653), théologien et scientifique à l'université de Louvain, mort à Louvain.
  • Roch van Godsenhoven, né à Louvain en 1648, avocat, secrétaire de la ville de Louvain, receveur du Saint-Esprit, notaire[10],[11].
  • Jean-Laurant de Vroye, père, bourgmestre de Louvain de 1713 à 1716.[réf. nécessaire]
  • Jean-Laurant de Vroye, fils (1709-1781), né à Louvain, seigneur de Linden, bourgmestre de Louvain.[réf. nécessaire]
  • Pierre-Joseph van Bemmel, écuyer, échevin de Louvain en 1737.
  • Jean Proteau (1752-1794), général des armées de la République française, tombé au champ d'honneur à Louvain.
  • Jean Dominique van Buggenhout, licencié en droit, secrétaire puis pensionnaire de la ville de Louvain au XVIIIe siècle.
  • François-Henri Laenen (1801-1849) architecte de la ville qui réalisa le premier bâtiment de la gare, mort à Louvain.
  • Charles-Auguste de Bériot (1802-1870), compositeur et violoniste belge né à Louvain.
  • Dionysius De Bruyn dit Denis (1804-1886), maître potier né à Louvain et décédé à Lille Nord.
  • Gustave De Bruyn, faïencier né à Louvain en 1838.
  • Joseph Maswiens (1828-1880), peintre d'intérieurs d'église, élève de Jules Victor Génisson, autre peintre louvaniste.
  • Joseph de Veuster (1840-1889), canonisé saint Damien de Molokaï, Apôtre des Lépreux, mort à Molokaï et dont la tombe se trouve à Louvain.
  • Isala Van Diest (1842-1916), première femme médecin de Belgique, née à Louvain.
  • Charles-Jean de La Vallée Poussin (1866-1962), mathématicien, né à Louvain.
  • Jean Hérain (1853-1924), sculpteur né à Louvain.
  • Léonie Keingiaert de Gheluvelt (1885-1966), première femme bourgmestre belge, née à Louvain.
  • Émile-Henry Tilmans (1888-1960), peintre et graveur, né à Louvain.
  • Gaston Eyskens (1905-1988), homme politique belge, mort à Louvain.
  • Cyriel Dubois (1914-1983), coureur cycliste belge, mort à Louvain.
  • Paule Renard (1915-2006), assistante sociale et résistante, née à Louvain
  • Mark Eyskens (1933), homme politique belge, fils de Gaston Eyskens, né à Louvain.
  • Charles-André Gilis (1934), écrivain, né à Louvain.
  • Louis Tobback (1938), homme politique, né à Louvain.
  • Bruno Tobback (1969), homme politique belge et fils de Louis Tobback, né à Louvain.
  • Marc Herman (1947), humoriste belge, né à Louvain.
  • André Antoine (1960), homme politique belge francophone, né à Louvain.
  • Hamid Aït Abderrahim (1961), Professeur algéro-belge à l'université catholique de Louvain, également directeur du Centre de l'énergie nucléaire (SCK-CEN) de Mol (Belgique)[réf. nécessaire].
  • Gauthier Dosimont (1966- ), dessinateur de bande dessinée, né à Louvain.
  • Hugues Wailliez (1969), homme politique belge francophone, né à Louvain.
  • Fabio Zenoni (1970), acteur belge, né à Louvain.
  • Cléo Palacio-Quintin (1971), compositrice et flûtiste, née à Louvain.
  • Ingrid Robeyns (1972-), philosophe et économiste, née à Louvain.
  • Dries Mertens (1987-), footballeur évoluant au SSC Naples, né à Louvain.
  • Selah Sue (1989-), auteur-compositeur chanteuse, née à Louvain.
  • Yannick Eijssen (1989-), coureur cycliste, né à Louvain.
  • Jasper Stuyven (1992-), coureur cycliste, né à Louvain.
  • Dennis Praet (1994-), footballeur évoluant au Leicester City Football Club, né à Louvain.
  • Sarah Wijnants (1999-), joueuse au RSC Anderlecht (féminines), née à Louvain.

Jumelages

Le Jardin botanique (Kruidtuin).

La ville de Louvain est jumelée avec[12] :

Le Jardin botanique en avril 2022.

Elle entretient également des pactes d'amitié avec :

Elle possède également un « village d'adoption » :

Transports

Routes

Louvain est bordée par la E 40 d'une part et la E 314 d'autre part. Elle possède son ring propre, le R 23. Louvain est également traversée par la qui relie Bruxelles à Maastricht et la qui relie Bruxelles à Liège.

Trains

La gare de Louvain.
Article détaillé : Gare de Louvain.

Louvain dispose d'une gare sur la ligne 36 entre Bruxelles-Nord et Liège-Guillemins.

Air

Louvain est située à une quinzaine de kilomètres à l'est de l'aéroport de Bruxelles-National avec lequel il est connecté via le chemin de fer et 3 lignes de bus (De Lijn).

Sport

Louvain possède plusieurs équipes de sport dont un club de football évoluant en Jupiler Pro League, le Oud-Heverlee Louvain souvent abrégée OHL, une autre équipe de sport de haut niveau évolue également à Louvain, il s'agit du club de basket-ball, le Leuven Bears.

Au niveau des autres clubs populaires de la ville, l'équipe de hockey sur glace, l'IHC Louvain s'illustre comme étant un des meilleurs club de Belgique comptant actuellement deux sacres nationaux remportés dans les années 2000, la ville compte également une équipe de handball, évoluant en deuxième division nationale.

Principaux clubs de la ville

Football

Basket-ball

Hockey-sur-glace

Handball

Football féminin

  • Oud-Herverlee Louve

Principaux clubs disparus de la ville

Football

Annexes

Notes

  1. Les différentes prononciations sont : en français : Louvain /lu.vɛ̃/, en néerlandais : Leuven /ˈløː.və(n)/Écouter, en allemand : Löwen /ˈløː.vən/

Références

  1. Ballon no 34 : « L'Égalité »
  2. UNESCO, « Le répertoire du rituel des classes d’âge de Louvain »
  3. (en) « Leuven : Wapen - Armoiries - coat of arms - crest », sur heraldry-wiki.com, Heraldry of the World, (consulté le ).
  4. a et b https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
  5. (nl) Inventaire du patrimoine immobilier de la Région flamande (Inventaris Onroerend Erfgoed)
  6. https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
  7. Justus Lipsius, Leuven - Beschrijving van de stad en haar universiteit, p. 53 ; J. A. Torfs, Geschiedenis van Leuven van den vroegsten tijd tot op heden, p. 24.
  8. Joseph Delmelle, Abbayes et béguinages de Belgique, Rossel Édition, Bruxelles, 1973, p. 45.
  9. Le lieu de naissance de Quentin Metsys est, depuis fort longtemps, l'objet d'une controverse. Déjà dans le commentaire de Hymans (1884) du Livre des peintres de Karel Van Mander, on peut lire : « Anvers et Louvain se disputent l'honneur d'avoir vu naître Quentin Metsys; si le litige n'est absolument tranché jusqu'ici en faveur d'aucune des deux villes, il n'en reste pas moins avéré que c'est dans l'une et dans l'autre qu'il faut chercher les traces de son activité artistique. » Cf. Van Mander & Hymans 1884 : p. 162. Par ailleurs, dans la dernière monographie en date écrite sur ce peintre (Silver 1984), la réponse à cette question n'est pas claire. En effet, l'auteur semble pencher tantôt pour Anvers : « Like Massys, Gillis was an Anwerp native, the secretary of magistrates (stadsgreffier) of the city. » (p. 106), tantôt pour Louvain : "[...] it is closely related to several works from the circle of Dieric Bouts, the great painter of the later 15th century in Massys' natal town of Louvain. » (p. 124)
  10. Otto de Mentock 1951.
  11. Pierre de Tienne 2007.
  12. Zustersteden

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Gilbert Huybens, Leuvense burgemeesters geportretteerd, série « Memorabilia Lovaniensia » no 3, Leuven : Peeters, 2016, p. 111 (ISBN 978-90-429-3476-4)
  • Otto de Mentock (baron), « Bulletin bimestriel du Service de Centralisation des Etudes Généalogiques et Démographiques de Belgique à Bruxelles », L'intermédiaire des généalogistes, Bruxelles, Ch. A. Vliegen, no 35,‎ , p. 390-393. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Pierre de Tienne, « Éléments pour une généalogie van Goidsenhoven », L'intermédiaire des généalogistes, no 372,‎ , p. 292 à 299. Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes

Liens externes

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