Musée des Beaux-Arts d'Arras

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Musée des Beaux-Arts d'Arras
Informations générales
Type
Résidence créative (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Ouverture
1825
Surface
6 000 m2 (3 niveaux)
Visiteurs par an
78 369 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
www.arras.fr/fr/mes-loisirs/culture/musee-des-beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Collections
Label
Bâtiment
Protection
Logo monument historique Classé MH (1907)
Localisation
Pays
France
Commune
Arras
Adresse
Ancienne abbaye Saint-Vaast, 22 rue Paul Doumer
62000 Arras
Coordonnées
50° 17′ 31″ N, 2° 46′ 24″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Carte

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Le musée des Beaux-Arts d'Arras, constitué en 1795 à partir des saisies révolutionnaires, est situé depuis 1825 dans l'ancienne abbaye Saint-Vaast à Arras (Pas-de-Calais, Hauts-de-France).

Histoire du bâtiment

Article détaillé : Abbaye Saint-Vaast.
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  • Vestibule du musée des Beaux-Arts.
    Vestibule du musée des Beaux-Arts.
  • Ancienne girouette du beffroi conservée dans le vestibule d'entrée.
    Ancienne girouette du beffroi conservée dans le vestibule d'entrée.
  • Couloir du cloître menant au musée des Beaux-Arts.
    Couloir du cloître menant au musée des Beaux-Arts.
  • Jardin du cloître.
    Jardin du cloître.
  • Le jardin de la Légion d'honneur, qui longe le musée.
    Le jardin de la Légion d'honneur, qui longe le musée.

Les collections

Peinture

On trouve dans la collection de peinture du musée des œuvres des écoles flamandes et hollandaises avec Jehan Bellegambe, Pieter Brueghel le Jeune, Peter Wtewael, Balthasar van der Ast, Paul Rubens, Gerard Seghers, Jacob van Es, Barent Fabritius, Nicolas Maes, et Gerbrand van den Eeckhout, de l'école italienne avec notamment Jacopo Bassano et les toiles de la série des Neuf muses de Giovanni Baglione ainsi que des peintures françaises d'artistes tels que Claude Vignon, Philippe de Champaigne, Gaspard Dughet, Jean Jouvenet, Sébastien Bourdon, Laurent de La Hyre, Charles Le Brun, Joseph Parrocel, Nicolas de Largillière, Jean-Baptiste Oudry, Carle Van Loo, Louis Joseph Watteau, Joseph-Marie Vien, Camille Corot, Théodore Rousseau, Théodore Chassériau, Eugène Delacroix, etc.

Voici quelques-unes des œuvres conservées :

  • Peinture flamande
  • L'Adoration de l'Enfant Jésus vers 1528 Jehan Bellegambe
    L'Adoration de l'Enfant Jésus
    vers 1528
    Jehan Bellegambe
  • Le Christ aux Bourreaux entre 1530 et 1540 Jehan Bellegambe
    Le Christ aux Bourreaux
    entre 1530 et 1540
    Jehan Bellegambe
  • Légende de sainte Ursule et les onze mille Vierges fin du XVe ou début du XVIe siècle Auteur inconnu
    Légende de sainte Ursule et les onze mille Vierges
    fin du XVe ou début du XVIe siècle
    Auteur inconnu
  • La Descente de croix Début du XVIIe siècle Pierre Paul Rubens
    La Descente de croix
    Début du XVIIe siècle
    Pierre Paul Rubens

La série de peintures de Giovanni Baglione représentant Les Neuf Muses fut peinte en 1621-1623, initialement pour Ferdinand de Gonzague, duc de Mantoue, qui l'offrit à Marie de Médicis pour obtenir une faveur. Cette série se trouve aujourd'hui au musée d'Arras, à l'exception du tableau de Melpomène, muse de la Tragédie, aujourd'hui disparu[2],[3].

Le musée possède également quatorze Mays provenant de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Il s'agit de peintures de grands formats commandés par la confrérie des orfèvres et offert à la cathédrale Notre-Dame de Paris en hommage à la Vierge Marie chaque année au mois de mai de 1630 à 1707. Ces œuvres sont exécutées par les plus grands peintres d'Histoire français, et représentent généralement les Actes des Apôtres ou des scènes de la vie du Christ. Après leur conception, les Mays sont exposés dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Toutefois, ils sont retirés lors de la Révolution française. Plusieurs sont par la suite entrés dans les collections du musée du Louvre en 1794[4]. En 1938, quatorze d'entre eux sont placés en dépôt par le musée du Louvre au musée des Beaux-Arts d'Arras[5]. Aujourd'hui, seulement sept sont exposés[6].

Sculptures

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Objets d'art

Dans la collection des objets d'arts il faut remarquer particulièrement :

Transi de Guillaume Lefranchois.
  • Les anges d'Humbert et les anges de Saudemont, qui datent de 1260-1270, ont une hauteur de 1,30 m et sont classés monuments historiques depuis le . Dorés à l'or mat et brillant pour ceux de Saudemont, ce sont de beaux exemples de la qualité de la sculpture médiévale du nord de la France. Les originaux se trouvent au musée, tandis que des copies sont exposées respectivement dans l'église d'Humbert et dans l'une des chapelles de Saudemont.
  • Un masque mortuaire médiéval.
  • Le transi de Guillaume Lefranchois, médecin et chanoine de Béthune, date de 1446. En pierre noire, il provient de l'église Saint-Barthélémy de Béthune.
  • Les anges d'Humbert et le masque mortuaire

Fréquentation

Chiffres de fréquentation du musée 2001-2018[7]
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
30 633 42 326 36 415 52 467 29 533 28 265 28 328 29 638 72 141 32 473 26 476 174 049 137 267 54 412 76 982 38 562 75 370 78 369

Partenariat

Dans le cadre d'un partenariat de 10 ans entre l’Établissement public du château de Versailles, le conseil régional du Nord-Pas-de-Calais et la ville d’Arras, le est présentée l'exposition « Le Château de Versailles en 100 chefs-d’œuvre : Arras vous fait la cour »[8]. L'opération programmée jusqu'au permet de voir reconstituée une partie de la Cour du Roi Soleil[9].

Résidences d'artistes

Chaque année, en partenariat avec l’association « L'Être Lieu », le musée accueille en résidence un artiste pendant plusieurs mois[10].

Expositions temporaires

Le musée des Beaux-Arts propose aussi des expositions temporaires[10]. Par exemple :

  • 2009 : Napoléon et l'Égypte[11].
  • 2017 : Claude Cattelain, À bout de bras[12].
  • 2017-2018 : Napoléon. Images de la légende[13],[14].
  • 2019 : À cœur battant, exposition de Sabrina Vitali, installation dans le cloître inspirée par le tableau La Mort des enfants de Béthel de Laurent de La Hyre visible dans la collection permanente.
  • 2021 : exposition sur l'artiste Marguerite Burnat-Provins[15].

Notes et références

  1. Denise Noël, « Les femmes peintres dans la seconde moitié du XIXe siècle », Clio - Histoires, femmes et société, Toulouse, Université du Mirail, no 19,‎ , p. 85-103.
  2. Catherine Loisel, Thalie, muse de la Comédie, in Grande Galerie - Le Journal du Louvre, dec. 2017/janv./fév. 2018, n° 42
  3. Une autre version circule selon laquelle Baglione aurait indiqué qu'il a peint deux séries sur ce thème. Une première pour Ferdinand de Gonzague, duc de Mantoue, neveu de Marie de Médicis, peinte à Rome (aujourd'hui perdue ?). La seconde serait celle de Marie de Médicis, peinte alors qu'il était à Mantoue.
  4. Les couleurs du ciel: peintures des églises de Paris au XVIIe siècle [exposition], Musée Carnavalet-Histoire de Paris, [4 octobre 2012-24 février 2013], Paris, Paris musées, (ISBN 978-2-7596-0204-9), p.257-258
  5. Véronique Prat, « Les trésors inconnus de Notre-Dame », Le Figaro Magazine,‎ , p. 66-72 (lire en ligne).
  6. « Le musée d’Arras possède quatorze Mays de Notre-Dame de Paris », sur La Voix du Nord, (consulté le )
  7. Fréquentation sur la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture et de la Communication
  8. « Le Château de Versailles en 100 chefs-d’œuvre : Arras vous fait la cour » », (consulté le )
  9. « Rendez-vous culture : Versailles à Arras », sur Radio France Internationale, (consulté le )
  10. a et b « Exposition « À bout de bras » », sur arras.fr (consulté le ).
  11. Christophe Le Couteux, « Arras : Napoléon, un invité régulier du musée des Beaux-arts », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  12. « Livret de visite : Claude Cattelain « À bout de bras » du 13 mars au 3 avril 2017 »
  13. Benjamin Dubrulle, « ARRAS Retour sur les derniers passages (réels et fictifs) de Napoléon », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  14. « Napoléon à la conquête d'Arras », sur lescarnetsdeversailles.fr, (consulté le ).
  15. « Mais qui est donc Marguerite Burnat-Provins ? », arras.fr, consulté le 23 juin 2021.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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  • Présentation du musée sur Musenor, site de l'Association des conservateurs des musées des Hauts-de-France
v · m
Plus de 1 000 000 visiteurs
Entre 500 000 et 1 000 000 visiteurs
Entre 300 000 et 500 000 visiteurs
Entre 200 000 et 300 000 visiteurs
Entre 150 000 et 200 000 visiteurs
Entre 100 000 et 150 000 visiteurs
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