La Chambre ardente

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La Chambre ardente
Auteur John Dickson Carr
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis[1]
Genre Roman policier
Version originale
Langue Anglais
Titre The Burning Court
Éditeur Hamish Hamilton
Lieu de parution Londres
Date de parution 1937
Version française
Traducteur Maurice-Bernard Endrèbe
Éditeur La Maîtrise du Livre
Collection L'Empreinte-police no 23
Lieu de parution Paris
Date de parution 4e trimestre, 1948
Nombre de pages 252
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La Chambre ardenteThe Burning Court dans l'édition originale britannique — est un roman policier de John Dickson Carr de type « whodunit », paru en 1937. Ni Gideon Fell[2], ni Henry Merrivale[3], les deux détectives récurrents de cet auteur, n'apparaissent dans ce roman.

Publié en Angleterre, puis aux États-Unis, le roman a été controversé dès sa parution, à cause de sa fin peu orthodoxe, mais aussi en raison du mélange des genres qui s'y dévoile peu à peu[4]. Les explications au mystère se multiplient et se font concurrence. L'histoire se passe au XXe siècle, mais elle se réfère à l'Affaire des poisons dans la France du XVIIe siècle. Puis le mystère s'épaissit jusqu'à un dénouement jusque-là inédit dans la littérature policière. Aujourd'hui, ce livre est salué comme « le roman le plus célèbre de Dickson Carr »[5] et l'un des classiques du roman policier.

Le roman comporte une double énigme en chambre close : d'abord le meurtre supposé d'un riche propriétaire dans sa chambre dont les portes et les fenêtres étaient fermées de l’intérieur ; en second lieu la disparition mystérieuse du cadavre du défunt lors de l'exhumation.

Personnages

  • La victime
    • Miles Despard : le défunt.
  • Les enquêteurs
    • Capitaine Frank Brennan : policier, dit « le Renard ».
    • Gaudan Cross : écrivain et criminaliste.
  • Les suspects
    • Mark Despard : neveu du défunt.
    • Lucy Despard : femme de Mark Despard.
    • Ogden Despard : neveu du défunt, frère de Mark Despard et d'Edith Despard.
    • Edith Despard : nièce du défunt, sœur de Mark Despard et d'Ogden Despard.
    • Edward « Ted » Stevens : attaché d'édition.
    • Marie Stevens, née Marie d'Aubray : épouse de Ted Stevens.
    • Tom Partington : médecin et ami de Mark Despard, ex-fiancé d'Edith Despard, s'est enfui à la suite d'un avortement clandestin dix ans auparavant.
    • Joe Henderson : concierge et jardinier des Despard.
    • Althea Henderson : femme de chambre du défunt, épouse de Joe Henderson.
    • Myra Corbett : infirmière du défunt.
    • Margaret Lightner : femme de chambre du défunt.
  • Autres personnages
    • Jonah Atkinson : entrepreneur de pompes funèbres.
    • Dr Bake : médecin du défunt.
    • Pr Warden : ami de Ted Stevens.
    • Morley : directeur littéraire.

Résumé

Mise en place de l'intrigue

Chapitres 1 à 5.

Cette partie est matérialisée dans le roman sous le nom de « Première partie : ACCUSATION ». L'action se situe en avril 1929, aux États-Unis, en Pennsylvanie, près de Philadelphie.

Edward Stevens, surnommé Ted, jeune responsable littéraire de la maison d'édition Herald and Son, rentre chez lui en train, tout en repensant à la mort récente de Miles Despard, l'oncle de son patron Mark Despard. Miles est officiellement décédé d'une gastro-entérite qui l'avait cloué au lit pendant plusieurs jours. Bien que cette mort soit considérée comme naturelle, la femme de chambre, Mme Henderson, a affirmé avoir vu à travers une porte vitrée la silhouette d'une femme étrangement costumée qui espionnait la chambre du malade. Elle a aussi déclaré que la femme mystérieuse semblait avoir quitté les lieux en utilisant une porte murée depuis des années. Après la mort de Miles, on a également découvert sous son oreiller un curieux morceau de ficelle où se trouvaient neuf nœuds.

Le premier mystère du roman est donc le suivant : en supposant qu'il y ait eu meurtre, qui a pu tuer Miles alors que sa chambre avait trois portes, toutes trois fermées ? La première porte donnait en effet sur le couloir mais était fermée de l'intérieur ; la deuxième sur la chambre de l'infirmière (Myra Corbett, absente au moment où le meurtre avait pu être commis) et elle-aussi fermée de l'intérieur ; la troisième sur la pièce où se trouvait la femme de chambre qui a entraperçu la « femme mystérieuse ».

Quoi qu'il en soit, Ted Stevens préfère ignorer ces événements. Il ouvre plutôt un livre qu'il rapporte chez lui pour le relire en tant qu'éditeur. L'auteur en est le grand écrivain Gauden Cross, spécialisé dans les histoires de crimes authentiques. L'ouvrage de Cross commence avec le procès et l'exécution de Marie d'Aubray, en 1681, après son jugement par le tribunal de la Chambre ardente. En annexe du manuscrit se trouve un portrait de cette dernière qui fait sursauter Ted : elle ressemble trait pour trait à sa propre épouse, qui s'appelle aussi Marie d'Aubray !

De retour chez lui, Ted en discute avec sa femme qui essaie de le convaincre que cette image n'a aucune importance. Ted monte se laver les mains, et quand il revient, l'image a disparu. Avant qu'il puisse comprendre ce qu'il s'est passé, la sonnette retentit. C'est Mark Despard accompagné d'un médecin nommé Partington. Mark explique qu'il a l'intime conviction que son oncle a été assassiné, car il a découvert la veille, dans la chambre même du défunt un chat de la maisonnée empoisonné à l'arsenic (après analyse chimique du breuvage bu par le chat). Il souhaite que Partington et Ted l'aident à exhumer le corps afin de faire procéder à une autopsie privée et discrète de Miles. Le cas échéant, la police sera ultérieurement mise au courant. Dans cette tâche, ils seront assistés par le jardinier, Joe Henderson, époux de la femme de chambre Althea Henderson et homme à tout faire du défunt.

Recherche du cadavre et interrogations

Chapitres 6 à 10.

Cette partie est matérialisée dans le roman sous le nom de « Deuxième partie : PREUVE ». Elle narre les événements qui se produisent la nuit des faits mystérieux, durant quelques heures.

Miles Despard a été inhumé une semaine auparavant dans une petite crypte dont l'entrée a été scellée avec du ciment. Vers 23 h, les quatre compères (Mark Despard, Ted Stevens, Tom Partington et Joe Henderson) commencent à casser le carrelage, ce qui prend du temps. Après avoir terminé, ils descendent les marches de la crypte, ouvrent une porte en bois, et se mettent à chercher le cercueil en bois dans lequel Miles avait été placé. Ils trouvent le cercueil et l'ouvrent, mais il est vide ! Une recherche rapide confirme que le corps a disparu, alors que la crypte était scellée. Les autres cercueils n'ont manifestement pas été manipulés ni ouverts récemment, comme le prouve l'épaisse poussière sur chacun d'eux.

C'est le second mystère en chambre close du roman : sachant que le corps a été mis dans le cercueil devant témoins, puis ce cercueil transporté jusqu'à la crypte qui a été immédiatement murée, comment le cadavre a-t-il pu disparaître ?

Partington résume élégamment la double énigme de chambre close de la manière suivante : « Ma foi, il me semble que nous nous trouvons en présence du fameux problème de la chambre close, mais sous une forme plus compliquée. Il nous faut non seulement expliquer comment un assassin a pu entrer dans une pièce fermée et en ressortir sans rien déranger, mais encore nous nous trouvons en présence d'une chambre close très particulière : une crypte de granit, sans fenêtre et fermée, non point par une porte, mais par une dalle pesant une demi-tonne sur laquelle il y a une couche de gravier et de terre d'une vingtaine de centimètres d'épaisseur, le tout surmonté d'un dallage qu'un témoin certifie n'avoir pas été dérangé… ».

Les quatre hommes se mettent à réfléchir sur cette ténébreuse affaire. Mme Henderson a évoqué une femme mystérieuse qui, le soir du meurtre présumé, était dans la chambre de Miles et était étrangement costumée. Ne pourrait-il pas s'agir de Lucy, l'épouse de Mark, qui justement devait se rendre à une soirée costumée ce soir là, et qui s'est absentée durant la soirée ?

Soudain, une personne les surprend en pleine discussion : c'est Lucy, qui a été prévenue de l'ouverture de la crypte par un mystérieux télégramme ! Elle leur annonce qu'Edith Despard doit elle aussi prochainement arriver, ayant reçu le même télégramme.

La discussion reprend à la suite de l'arrivée de Lucy et d'Edith.

Lorsque Ted va se coucher à trois heures du matin, il découvre avec stupéfaction que son épouse Marie a quitté la maison en automobile. Elle lui a laissé un message, lui recommandant de ne pas s'inquiéter… De plus il manque au livre de Gauden Cross son dernier chapitre, consacré à une certaine Marie d'Aubray guillotinée en 1861 (et non pas exécutée en 1681).

L'enquête du capitaine Brennan

Chapitres 11 à 16.

Cette partie est matérialisée dans le roman sous le nom de « troisième partie : ARGUMENT ». Il s'agit du cœur du roman, où le policier enquête et interroge la plupart des membres de la maisonnée. L'action se déroule dans la journée qui suit la partie précédente.

Le matin, Ted est seul chez lui lorsque Ogden (frère de Mark et d'Edith) se présente à la propriété. Ogden est un homme au comportement provocateur, indélicat et iconoclaste. S'ensuit une atmosphère électrique entre Ted et Ogden.

Surgit alors le capitaine Franck Brennan, de la police de Philadelphie. Il apprend aux divers protagonistes qu'il a récemment reçu une longue lettre anonyme, signée « Amor Justitiae », dénonçant les circonstances troublantes entourant la mort de Despard et affirmant que l'auteur du meurtre est une femme.

Il leur révèle aussi que la veille au soir, alors que les quatre hommes faisaient leur équipée nocturne pour exhumer le cadavre de Miles Despard dans la crypte, ils étaient suivis par un policier qu'il avait envoyé à la résidence pour les surveiller, trouvant le courrier très louche. Le policier les avait espionné et était resté en faction durant toute leur équipée.

Après témoignages des uns et des autres, les soupçons se portent d'abord sur Ted et surtout sur Marie, dont la récente disparition semble inquiétante et incompréhensible. Puis un nouvel élément mystérieux fait l'objet de son enquête : Ogden révèle à Brennan que l'infirmière Myra Corbett s'était plainte de ce qu'un tube de comprimés de morphine lui avait été dérobé quelque temps avant le décès de Miles. Or dès le lendemain, elle avait retrouvé le tube sur une petite table dans le couloir ; quelqu'un avait subtilisé quatre comprimés. Les soupçons de Brennan se portent maintenant vers Lucy et Edith…

Puisque les soupçons relatifs à la mort de Miles se portent sur une femme, et cela sur la foi des déclarations que Mme Henderson, Mark décide d'en avoir le cœur net : s'il y a un passage secret dans la chambre de Miles, on va vite le découvrir. Il se procure une hache et abat les boiseries à l’endroit où l'on suspecte l'existence du passage secret. On découvre vite que la pièce ne contient aucun passage secret. Ainsi, le témoignage de Mme Henderson devient immédiatement suspect ; son époux est lui-aussi suspect puisqu'il avait affirmé que la crypte n'avait pas été descellée depuis l'inhumation, ce qui pouvait être un mensonge. De plus, en évoquant des spectres ou des revenants, et des circonstances surnaturelles, les époux Henderson n'ont-ils pas, après avoir tué Miles et fait disparaître le cadavre, orienté volontairement les recherches sur une fausse piste ?

Lucy lit alors à l'assemblée de longs extraits d'un vieux livre relatif à l'Affaire des poisons, qui avait impliqué notamment une certaine Marie d'Aubray.

La fin de cette partie se termine par le fait qu'Ogden déclare qu'Henderson prétend avoir vu peu de temps auparavant le fantôme de Miles Despard.

L'enquête de Gaudan Cross et la résolution rationnelle des énigmes

Chapitres 17 à 21.

Cette partie est matérialisée dans le roman sous le nom de « Quatrième partie : EXPLICATION ». Il est donné au lecteur une explication rationnelle des deux énigmes en chambre close, hors de tout revenant, spectre, sorcier ou porte secrète.

L'écrivain et ancien meurtrier Gaudan Cross se présente à son tour à la propriété. Il explique aux membres de la maisonnée qu'il vient à la demande de Marie d'Aubray, épouse de Ted et dont la « disparition » est désormais expliquée.

Cross leur explique qu'après avoir mené sa propre enquête, les Henderson sont innocents : c'est une autre personne qui, aidée d'un(e) complice, a tué Miles Despard. Il résout aussi le mystère de la disparition du cadavre par une explication rationnelle et convaincante.

Révélations finales

Gaudan Cross révèle que Mark Despard et sa maîtresse Myra Corbett (infirmière de Miles) ont assassiné le vieil homme.

Concrètement, Myra s'était costumée de la même façon que Lucy afin que tous les soupçons se portent sur la femme de Mark, dont elle était jalouse : espérant faire condamner Lucy à la peine de mort, elle aurait eu Mark « pour elle seule ». Le soir des faits, ainsi costumée, elle avait empoisonné Miles en lui donnant une mixture de sa composition. Celui-ci, sans se savoir empoisonné, avait utilisé ses dernières forces pour remettre à sa place habituelle un grand miroir qui, par hasard, se trouvait réfléchir la porte du couloir. Le reflet de Myra s'en allant par cette porte, avait donné à Mme Henderson l'illusion de voir l'assassin quitter la pièce par une issue fantôme.

S'agissant du mystère de la disparition du cadavre, Gaudan Cross explique que Mark a très bien compris que Myra voulait faire accuser Lucy et l'envoyer à la corde. Il a donc décidé, dès le lendemain du décès, alors que le corps était au reposoir, de faire croire à une disparition mystérieuse du corps. Gaudan Cross précise qu'à l'entrée de la crypte où était placé le corps de Miles, il y avait deux grandes urnes. Le jour des obsèques, Mark, resté le dernier dans la crypte, avait retiré le corps de Miles du cercueil en bois et l'avait placé dans l'une des urnes funéraires, avant de sceller l'entrée. Son acte lui avait pris moins d'une minute, et personne ne l'avait soupçonné. Une semaine après, lors de l'ouverture nocturne de la crypte par Mark et ses trois compagnons, le corps se trouvait toujours dans l'urne. Demandant à ses comparses d'aller chercher un escabeau pour examiner les autres cercueils, et resté seul quelques minutes avec le cadavre, il avait sorti le corps de Miles de l'urne, puis l'avait emmené dans une petite pièce du domicile des Henderson situé non lui de là. L'agent de police en faction, qui avait suivi les trois autres, n'avait rien vu.

Gaudan Cross, à la fin de son explication, accuse Myra de meurtre, ce qu'elle nie maladroitement.

Fier de sa démonstration, il prend un verre de sherry que lui avait remis Myra, en boit une simple gorgée et tombe foudroyé : il vient d'être empoisonné par du cyanure de potassium, un poison violent.

Myra est arrêtée par le capitaine Brennan pour le meurtre de Gaudan Cross ; Mark Despard, pour sa part, a pris la fuite et un mandat d'arrêt est délivré à son encontre.

 

Second dénouement (inattendu)

« Épilogue ».

Cette dernière partie, intitulée « VERDICT », ne comporte que quatre pages.

Autres révélations finales

Elle s'ouvre par l'annonce dans un journal que Myra Corbett vient d'être condamnée, pour l'assassinat de Gaudan Cross, à la réclusion criminelle à perpétuité, alors qu'elle avait protesté de son innocence durant le procès. Mark Despard n'a pas été retrouvé, on le suppose en fuite, mais le lecteur peut tirer une conclusion différente après les dernières révélations.

Par ailleurs le lecteur découvre les pensées de Marie d'Aubray, épouse de Ted : celle-ci pense que la justice a condamné Myra Corbett alors qu'elle était innocente, et qu'il est dommage que Mark ait dû fuir malgré son innocence ! Marie est une sorcière et une empoisonneuse, réincarnation de la Marie d'Aubray exécutée en 1681 et de la Marie d'Aubray guillotinée en 1861… On apprend aussi que Gaudan Cross est mort empoisonné par Marie, qui l'avait pourtant appelé à la rescousse. Elle craignait que ce mentor s'impose à nouveau en amant, comme dans ses vies antérieures, alors qu'elle s'estime heureuse dans son mariage actuel avec Ted. Marie sait que le sorcier reviendra de toute façon à la vie bientôt, sous une autre forme. Gaudan « a vraiment été très habile de leur fournir une explication, un raisonnement tenant compte de trois dimensions seulement et de l'obstacle des murs de pierre. Moi, je n'aurais pu que dire la vérité qu'ils n'auraient pas comprise. » Le lecteur devient soudain conscient du caractère alambiqué de l'explication rationnelle qu'il avait pourtant admise : la fabrication en un temps record d'une réplique du costume de Lucy, la raison pour laquelle le miroir avait été déplacé en premier lieu, etc.

Le roman se termine sur les mots suivants : « On entendit le bruit d'une clef dans une serrure, puis celui d'une porte ouverte et refermée, de pas dans le hall. Cette étrange luminosité qui avait traversé la pièce disparut quand la femme cessa de toucher le petit pot. Le visage redevint celui d'une charmante épouse et elle courut au-devant de son mari. »

 

Éditions

Éditions originales en anglais

  • (en) John Dickson Carr, The Burning Court, Londres, Hamish Hamilton, , 209 p. — Édition britannique
  • (en) John Dickson Carr, The Burning Court, New York, Harper, , 209 p. — Édition américaine

Éditions françaises

  • (fr) John Dickson Carr (auteur) et Maurice-Bernard Endrèbe (traducteur), La Chambre ardente [« The Burning Court »], Paris, La Maîtrise du Livre, coll. « L'Empreinte-police no 23 », , 253 p. (BNF 31909864)
  • (fr) John Dickson Carr (auteur) et Maurice-Bernard Endrèbe (traducteur), La Chambre ardente [« The Burning Court »], Paris, Club du livre policier, coll. « Les Classiques du roman policier no 2 », , 286 p. (BNF 31909865)
  • (fr) John Dickson Carr (auteur) et Maurice-Bernard Endrèbe (traducteur), La Chambre ardente [« The Burning Court »], Paris, Le Livre de poche, coll. « Le Livre de poche policier no 930 », , 240 p. (BNF 32941145)
  • (fr) John Dickson Carr (auteur) et Maurice-Bernard Endrèbe (traducteur), La Chambre ardente [« The Burning Court »], Paris, Nouvelles Éditions Oswald, coll. « Le Miroir obscur no 64 », , 238 p. (ISBN 2-7304-0211-X, BNF 34760713)
  • (fr) John Dickson Carr (auteur) et Maurice-Bernard Endrèbe (traducteur), La Chambre ardente [« The Burning Court »], Paris, Librairie des Champs-Élysées, coll. « Le Masque no 1986 », , 254 p. (ISBN 2-7024-2019-2, BNF 35070292)
  • (fr) John Dickson Carr (auteur) et Maurice-Bernard Endrèbe (traducteur), La Chambre ardente [« The Burning Court »], Paris, Librairie des Champs-Élysées, coll. « Le Club des Masques no 616 », , 253 p. (ISBN 2-7024-2312-4, BNF 35070292)
  • (fr) John Dickson Carr (auteur) et Maurice-Bernard Endrèbe (traducteur), La Chambre ardente [« The Burning Court »], Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de Poche no 9606 », , 253 p. (ISBN 2-253-06299-5, BNF 35562221)
  • (fr) John Dickson Carr (auteur) et Maurice-Bernard Endrèbe (traducteur), La Chambre ardente [« The Burning Court »], « in » J.D. Carr, vol. 7, Paris, Librairie des Champs-Élysées, coll. « Les Intégrales du Masque », , 1438 p. (ISBN 2-7024-3081-3, BNF 39034777)
  • (fr) John Dickson Carr (auteur) et Maurice-Bernard Endrèbe (traducteur), La Chambre ardente [« The Burning Court »], Paris, Éditions du Masque, coll. « Masque poche no 35 », (ISBN 978-2-7024-4036-0, BNF 43742598)

Adaptations

Au cinéma

À la télévision

Notes et références

  1. L'auteur est américain, bien que la première édition de ce roman soit parue au Royaume-Uni.
  2. Le détective dont la « figure » obèse et la personnalité s'inspirent de l'écrivain britannique G. K. Chesterton, que Dickson Carr voyait comme son maître.
  3. Le détective dont la « figure » et la personnalité s'inspirent de Sir Winston Churchill, que Dickson Carr admirait, mais également de Mycroft Holmes, en hommage à Conan Doyle. Cf. Site « Polars ».
  4. « Une situation étonnante au départ, ce qui conduit à des problèmes qui ne cessent de se compliquer – alors que tout est parfaitement clair grâce à l'art de ce maître de l'intrigue… On nous donne également une explication rationnelle et possible des événements, mais l'odeur de soufre surmonte le sens donné par les faits et rend l'histoire hybride. » Barzun, Jacques, & Taylor, Wendell Hertig, A Catalogue of Crime, New York, Harper & Row, 1971 ; édition revue et augmentée, 1989. (ISBN 0-06-015796-8).
  5. Roland Lacourbe, John Dickson Carr, scribe du miracle, Amiens, Encrage, 1997, p. 98

Source bibliographique

  • Roland Lacourbe, John Dickson Carr : scribe du miracle. Inventaire d'une œuvre, Amiens, Encrage, 1997, p. 97-98.

Articles connexes

Liens externes

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