Guy P. Brasseur

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Guy P. Brasseur
Fonctions
Député de la Chambre des représentants de Belgique
-
Suppléant de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
Belgique
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (75 ans)
Nationalité
belgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université libre de Bruxelles (doctorat) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme politique, scientifique, physicien, professeur d'université, chimiste de l'atmosphère, climatologue, météorologueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Membre de
Distinction

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Guy P. Brasseur (né le 19 juin 1948) est un météorologue, chimiste de l'atmosphère et climatologue belge. Ses intérêts de recherche comprennent l'appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique, la pollution atmosphérique mondiale, les interactions solaire-terrestre et la recherche sur le système terrestre .

Carrière

Brasseur a étudié à la université libre de Bruxelles et a obtenu deux diplômes d'ingénieur, un en génie physique (1971) et un autre en télécommunications et électronique (1974). Il a ensuite obtenu un doctorat en physique dans la même université avec Marcel Nicolet comme directeur de thèse. Il a travaillé ensuite à l'Institut d'aéronomie spatiale de Belgique[1],[2].

Durant ses études, Guy Brasseur a été élu membre du conseil municipal d'Uccle, commune du sud de Bruxelles. Entre 1977 et 1981, il est élu à la Chambre des députés belge et délégué aux assemblées parlementaires du Conseil de l'Europe à Strasbourg et de l'Union de l'Europe occidentale à Paris[1]. Pendant ce hiatus politique, il a suspendu ses recherches mais il continué de superviser ses doctorants[1]. Brasseur a passé cinq mois à l'Institut Max Planck de chimie (MPI-C) en 1984 avec le professeur Paul Crutzen[1].

En 1988, il rejoint le National Center for Atmospheric Research (NCAR) à Boulder (Colorado) et devient directeur de la division de chimie atmosphérique en 1990. À cet endroit, il a été de 1992 et 1996 rédacteur en chef du Journal of Geophysical Research et de 1994-2001, il est devenu président du Projet international de chimie atmosphérique (en) (IGAC) du Programme international géosphère-biosphère (IGBP)[3],[4].

En 2000, il devient directeur de l'Institut Max-Planck de météorologie (MPI-M) et directeur scientifique du Centre allemand de calcul climatique (DKRZ)[3]. En 2004, il a été candidat à la direction de l'Institut d'aéronomie spatiale belge avant de retirer son nom à la suite d'un désaccord sur la procédure de sélection[5]. De 2006 à 2009, il est retourné chez NCAR comme directeur associé et chef du Laboratoire des systèmes terrestres et solaires (ESSL). De 2009 à 2011, il est devenu scientifique principal à temps partiel du NCAR[3]. De 2009 à 2014, il a été directeur du Climate Service Center (CSC) à Hambourg et membre externe du MPI-M[3]. Depuis 2011, il est chercheur émérite au NCAR, a dirigé le groupe de recherche sur la modélisation environnementale au MPI-M, avant de devenir un membre externe, et est professeur honoraire à l'université de Hambourg[1],[2],[3].

Champs d'étude

Les champs de recherche de Guy Brasseur sont à propos de la couche d'ozone et l'irradiation solaire, les polluants ainsi que les aérosols, la photolyse, les gaz traces et les modèles atmosphériques. Ses recherches sont multidisciplinaires et intègrent des éléments de chimie atmosphérique et de transfert radiatif. Il a publié ou co-publié plus de 400 articles sur les sciences de l'atmosphère (57 %), l'ozone (36 %) et la stratosphère (28 %)[6].

Affiliation et récompenses

Guy P. Brasseur est membre[3] :

Il a reçu les récompenses[3] :

Références

  1. a b c d et e (en) « Ozone, air chemistry, Earth-system science, environmental modeling — researcher portrait Guy Brasseur », Institut Max-Planck de météorologie (consulté le ).
  2. a et b (en) « Guy Brasseur », Distinguished Scholar, sur ncar.ucar.edu, (consulté le ).
  3. a b c d e f et g (en) « Guy P. Brasseur », Academia Europaea (consulté le ).
  4. (en) « Brasseur », NCAR/UCAR (consulté le ).
  5. Guy Duplat, « Les directeurs: « Mauvaise procédure » », La Libre.be,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (en) « Guy Brasseur », Sciences de l'environnement, sur research.com, (consulté le ).

Bibliographie

  • (de) Guy P. Brasseur, Daniela Jacob et Susanne Schuck-Zöller, Klimawandel in Deutschland. Entwicklung, Folgen, Risiken und Perspektiven, Berlin, Heidelberg, Springer, (ISBN 978-3-662-50396-6, résumé).
  • (en) Guy Brasseur et S. Solomon, Aeronomy of the middle atmosphere : chemistry and physics of the stratosphere and mesosphere, Springer, Dordrecht, , 3e éd. (ISBN 978-1-4020-3824-2).
  • Guy Brasseur, Physique et chimie de l'atmosphère moyenne, Paris, Maison Masson, (ISBN 978-2-225-77033-3).

Liens externes

  • Ressources relatives à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Google Scholar
    • ORCID
  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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    • Corée du Sud
    • WorldCat
  • (en) « Guy Brasseur », Oral history interview transcript, American Institute of Physics, Niels Bohr Library & Archives, .
  • (de) « Das ist technisch und politisch unmöglich », Geo.de,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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