Gabriel Cognacq
Cet article est une ébauche concernant une personnalité française.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Président ou présidente Secours national | |
---|---|
à partir de | |
Président ou présidente Musée Rodin | |
à partir de | |
Président ou présidente Fondation Cognacq-Jay | |
- | |
Ernest Cognacq Georges Renand (d) | |
Membre du Conseil national |
Naissance | Paris, 14e arrt |
---|---|
Décès | (à 70 ans) Seraincourt |
Nationalité | |
Formation | HEC Paris Faculté de droit de Paris |
Activités | |
Conjoint | Jeanne Voelckel (d) (à partir de ) |
Parentèle | Ernest Cognacq (grand-oncle) Théophile Cognacq (d) (grand-père) |
Membre de | Académie des beaux-arts () Les Arts décoratifs Société des peintres-graveurs français Société des Amis du musée Carnavalet (d) |
---|---|
Conflit | |
Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur Croix de guerre 1914-1918 |
Archives conservées par | Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 2683, 1 pièce, -)[1] |
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Gabriel Cognacq, né le dans le 14e arrondissement de Paris et mort le à Seraincourt, est un homme d'affaires et mécène parisien.
Biographie
Gabriel Cognacq est le fils de Fernand Pierre Cognacq et de Clémentine Antoinette Elisabeth Guittard, employés de commerce. Il est le petit-neveu d'Ernest Cognacq et possède un doctorat en droit.
Il épouse en 1911, Jeanne Voelckel en la chapelle chapelle Saint-Honoré-d'Eylau, dans 16e arrondissement de Paris; la bénédiction est donnée par M. le chanoine Jay, curé d'Évian-les-Bains, oncle du marié[2].
Il devient en 1928 le gérant des Grands Magasins de La Samaritaine, fondés par son grand oncle. Il prend également la direction de la Fondation Cognacq-Jay de 1928 à 1951.
Gabriel Cognacq est un bibliophile averti, et dispose également d'une très belle collection de tableaux anciens et modernes qu'il a en partie héritée de son grand-oncle. En 1938, il devient membre libre de l'Académie des beaux-arts[3] (fauteuil 7), et prends la présidence du musée Rodin.
Toutefois, la sympathie que Gabriel Cognacq afficha durant la Seconde guerre mondiale pour la politique du gouvernement de Vichy[4],[5] le rend indésirable à la Libération dans les milieux des musées.
Il en conçoit du ressentiment : à sa mort en 1951, son testament prévoit la vente aux enchères de ses collections au profit de la Fondation Cognacq-Jay, alors qu'il avait semble-t-il promis avant-guerre de la léguer au Musée du Louvre[6],[7]
Notes et références
- ↑ « ark:/36937/s005b015dcc6c867 », sous le nom COGNACQ Gabriel (consulté le )
- ↑ Le Figaro, 13 juillet 1911, page 3.
- ↑ « M. Cognacq-Jay entre à l'Académie des Beaux-arts », La Liberté, .
- ↑ Il fut par exemple membre du comité d'honneur de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme.
- ↑ « L'art d'être neveu : Gabriel Cognacq-Jay », Le Crapouillot, .
- ↑ « Parce que M. Cognacq-Jay a refait son testament, 1/2 milliard d’œuvres d'art son perdues pour le Louvre », Paris-presse, L’Intransigeant, .
- ↑ « Sans le sectarisme d'un conservateur de musée stalinien, les chefs-d’œuvre de la vente Cognacq-Jay auraient été légués aux musées nationaux », Carrefour, .
Voir aussi
Articles liés
Liens externes
- Ressource relative à la recherche :
- La France savante
- Ressource relative aux beaux-arts :
- RKDartists
- Notices d'autorité :
- VIAF
- BnF (données)
- IdRef
- WorldCat
- Portail du commerce
- Portail de Paris
- Portail des collections