Brigade al-Moutasem
| Brigade al-Moutasem | |
 | |
| Idéologie | Nationalisme syrien Démocratisme |
|---|---|
| Objectifs | Renversement du régime baasiste de Bachar el-Assad Établissement d'une démocratie en Syrie |
| Statut | Actif |
| Fondation | |
| Date de formation | |
| Pays d'origine | Syrie |
| Actions | |
| Zone d'opération | Gouvernorat d'Alep |
| Organisation | |
| Chefs principaux | Mohammed Hassan Khalil |
| Membres | 400 à 500 (en 2016)[1],[2] 1 000 revendiqués (en 2017)[1] |
| Fait partie de |  Armée syrienne libreChambre d'opérations de Marea (2014-2016) Chambre d'opérations Hawar Kilis (depuis 2016) Armée nationale syrienne (depuis 2017) |
| Soutenu par | Turquie, États-Unis |
Deuxième guerre civile libyenne | |
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La Brigade al-Moutasem, ou Liwa al-Moutasem, (arabe : لواء المعتصم) est un groupe rebelle de la guerre civile syrienne, fondé en 2015.
Affiliations
La Brigade al-Moutasem est formée le avec la fusion de la brigade Mutasim Billah et de plusieurs groupes rebelles de Marea[1]. Elle tire son nom du calife abbasside Al-Moutasem[1] et est affiliée à l'Armée syrienne libre[2],[3],[1].
Elle intègre la Chambre d'opérations de Marea en septembre 2014[1],[4] et aussi la Chambre d'opérations Hawar Kilis en avril 2016[5].
Fin 2017, le groupe intègre l'Armée nationale syrienne[6].
Idéologie
L'objectif du groupe est l'instauration d'une démocratie en Syrie[1],[2]. Selon Stéphane Mantoux, agrégé d'Histoire et spécialiste du conflit irako-syrien, le site internet de la brigade présente ses objectifs : « l'unité parmi les rebelles anti-Assad et anti-EI pour établir une Syrie démocratique, libre de la tyrannie et des groupes terroristes. La brigade cherche aussi à former des cadres pour reconstruire le pays »[1].
Effectifs et commandement
La brigade compte 400 à 500 hommes à l'été 2016, commandés par le lieutenant-colonel Mohammed Hassan Khalil, un déserteur de l'armée syrienne[1],[2],[7]. La direction politique du mouvement est assurée par Mustafa Sejary, un ancien chef du Front révolutionnaire syrien[1]. En avril 2017, un chef de la brigade, le capitaine Anis Haj, déclare que plusieurs combattants ont été recrutés et entraînés au cours des mois précédents et la brigade compte désormais 1 000 hommes[1].
Zones d'opérations
Le groupe est actif dans le nord du gouvernorat d'Alep, principalement à Azaz[2],[3]. De 2015 à 2017, il combat principalement l'État islamique, ainsi que les YPG dans une moindre mesure[1]. Il participe activement à la bataille de Marea, puis à l'Opération Bouclier de l'Euphrate et à la bataille d'al-Bab[1].
En 2020, des combattants du groupe sont engagés en Libye, où ils prennent part à la bataille de Tripoli[8].
Soutiens
Le groupe est soutenu par la Turquie[1] et a reçu des armes, de l'entrainement et un soutien aérien des États-Unis[1],[2],[3].
Voir aussi
- Maya Gebeily, Les désillusions d'un rebelle syrien, AFP, 5 août 2017.
- Stéphane Mantoux, Syrie: Liwa al-Mutasim, le groupe rebelle qui a lié son sort à la Turquie contre le régime d'Assad et les djihadistes, France Soir, 25 octobre 2017.
Liens externes
- Chaîne youtube
- Compte twitter
Notes et références
- ↑ a b c d e f g h i j k l m n et o Stéphane Mantoux, Syrie: Liwa al-Mutasim, le groupe rebelle qui a lié son sort à la Turquie contre le régime d'Assad et les djihadistes, France Soir, 25 octobre 2017.
- ↑ a b c d e et f David Killculen, Islamic State retreats in Iraq and Syria as Sunni-Shia divide grows, The Australian, 4 juin 2016.
- ↑ a b et c Rao Kumar, Al-Moutasem Brigade: A New American Backed FSA Group in Northern Aleppo, Bellingcat, 2 avril 2016.
- ↑ (ar) كتائب الثوار تعلن عن تحرير قرية " قره كوبري " في ريف حلب الشمالي من تنظيم الدولة " فيديو ", Watan, 15 décembre 2015.
- ↑ (en) @badly_xeroxed, #Infographic of #FSA groups and related factions in #EuphratesShield/#FıratKalkanı/#درع_الفرات North #Aleppo #Syria, Twitter, 25 octobre 2016.
- ↑ انفوغراف | فصائل الجيش الحر المشاركة في عملية غصن الزيتون, NORS Studies, 30 juillet 2018.
- ↑ Syria rebels near ISIS stronghold in N. Aleppo, NOW, 5 avril 2016.
- ↑ Shipped by Turkey from Syria: 14 Turkish-backed mercenaries killed in Libya battles, OSDH, 14 janvier 2020.
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