Agnès Pannier-Runacher

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Pannier.

Agnès Pannier-Runacher
Illustration.
Agnès Pannier-Runacher en 2023.
Fonctions
Ministre déléguée auprès du ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
En fonction depuis le
(2 mois et 28 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Gabriel Attal
Ministre Marc Fesneau
Gouvernement Attal
Ministre de la Transition énergétique

(1 an, 7 mois et 22 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Élisabeth Borne
Gouvernement Borne
Prédécesseur Barbara Pompili
Successeur Roland Lescure
(ministre délégué)
Ministre déléguée chargée de l'Industrie

(1 an, 10 mois et 14 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Jean Castex
Ministre Bruno Le Maire
Gouvernement Castex
Prédécesseur Christophe Sirugue (indirectement, secrétaire d'État)
Successeur Roland Lescure
(indirectement)
Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances

(1 an, 8 mois et 20 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Édouard Philippe
Ministre Bruno Le Maire
Gouvernement Philippe II
Prédécesseur Delphine Gény-Stephann
Successeur Fonction supprimée
Biographie
Nom de naissance Agnès Runacher
Date de naissance (49 ans)
Lieu de naissance Paris (France)
Nationalité Française
Parti politique EM/LREM/RE (depuis 2016)[1]
TdP (depuis 2020)
Conjoint Nicolas Bays (depuis 2021)
Diplômée de ENA
HEC Paris
Science Po Paris
Profession Cadre d'entreprise
Haute fonctionnaire
Ministres français de l'Énergie
modifier Consultez la documentation du modèle

Agnès Pannier-Runacher, née Agnès Runacher le à Paris, est une haute fonctionnaire, cadre d'entreprise et femme politique française.

Le , elle est nommée secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire. Elle devient ministre déléguée chargée de l'Industrie le , dans le gouvernement Jean Castex.

Le , elle est nommée ministre de la Transition énergétique, dans le gouvernement Élisabeth Borne.

Le 8 février 2024, elle est nommée ministre déléguée auprès du ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire dans le gouvernement Attal.

Biographie

Naissance et famille

Issue d'une famille d'origine marseillaise, Agnès Pannier-Runacher est née à Paris, où elle a grandi[2]. Elle est la fille de Jean-Michel Runacher (né en 1945 à Marseille), ingénieur diplômé de l'École nationale des ponts et chaussées, ancien cadre de la société pétrolière Perenco, et de Renée-Christine Lassave (née en 1946 à Marseille).

Études et formation

Après une classe préparatoire à Ipésup, Agnès Runacher sort diplômée d'HEC Paris en 1995 (cursus Grande École)[3],[4]. Élève à Sciences Po Paris, elle intègre l'École nationale d'administration (ENA) au sein de la promotion Averroès (1998-2000). À sa sortie de l'ENA, elle devient inspectrice des finances[5].

Carrière

Carrière dans la fonction publique

Après avoir passé trois années (avril 2000 à septembre 2003) au sein de l’Inspection générale des finances, Agnès Pannier-Runacher devient directrice de cabinet de Rose-Marie Van Lerberghe directrice générale de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris et membre du comité de direction[6]. Elle est spécifiquement chargée de la mise en œuvre du plan hôpital 2007 et assume par ailleurs les fonctions de cabinet et d’audit interne. Elle est également administratrice du SAMU social de Paris et de la fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France[7].

En 2006, elle devient directrice adjointe de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), chargée de la stratégie et des finances. Elle est notamment chargée des acquisitions stratégiques, ainsi que du suivi actionnarial des filiales et participations stratégiques de la CDC (Accor, Veolia, Eiffage, Dexia, CNP Assurances, Icade, Transdev…). Elle est ainsi amenée à travailler à la préfiguration du Fonds stratégique d'investissement (FSI). En 2009, elle est nommée directrice exécutive du FSI dès sa création[2].

Carrière en entreprise

Agnès Pannier-Runacher rejoint le privé, en décembre 2011, comme directrice de la division « clients recherche et développement » de l'équipementier d'automobiles Faurecia Interior Systems[8] pour des clients comme Tata-Jaguar Land Rover, General Motors Europe et Volvo.

En janvier 2013[9], elle retourne à la Caisse des Dépôts et devient numéro deux[10] de sa filiale la Compagnie des Alpes comme directrice générale déléguée[11],[12].

Elle est également administratrice indépendante et présidente du comité d’audit du groupe de services maritimes, Bourbon, de 2010 à 2018, notamment lors du placement en redressement judiciaire du groupe[13] et de sa mise en examen en tant que personne morale pour « corruption d’agents publics étrangers »[14]. Elle occupe ces mêmes fonctions au sein du groupe en nettoyage et hygiène, Elis, et est membre du conseil consultatif de l'association d'entrepreneuriat social Ashoka France (2017), de la fondation multi-métier Grameen- Crédit Agricole (2017) et du think tank Observatoire de l'immatériel (2018).

Elle met fin à ces mandats lors de sa nomination comme secrétaire d’État, sa rémunération annuelle passe alors de plus de 500 000 euros à 115 000 euros bruts[15].

Carrière politique

Débuts

Elle rejoint En marche en 2016 et fait partie des premiers soutiens d'Emmanuel Macron lors de sa campagne pour l'élection présidentielle de 2017. Elle confesse une culture politique « presque nulle » avant son engagement pour Emmanuel Macron, qu'elle juge « époustouflant » après l'avoir rencontré en 2007 au sein de l'Inspection générale des finances[15]. Référente du parti pour le 16e arrondissement de Paris, elle fait partie de la commission d'investiture des candidats aux élections législatives[16]. Lors du renouvellement des référents de LREM en 2020 et malgré sa fonction ministérielle, elle propose sa candidature pour le 16e arrondissement, dans le but d'apaiser des querelles internes[17].

Secrétaire d'État

Agnès Pannier-Runacher en 2019.

Le , elle est nommée secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, en remplacement de Delphine Gény-Stephann[18]. Par un décret de janvier 2019[19] relatif à la prévention des conflits d'intérêts, elle se déporte de certaines attributions essentiellement non industrielles[20] en raison de son passé de dirigeante d'entreprises privées, de sa présence dans plusieurs conseils d'administration et du poste de son époux chez Engie[21].

Chargée de la reconquête industrielle[22], elle pilote le groupe de travail consacré au volet industriel du pacte productif 2025[23] et estime que, « en matière de transition écologique, l'industrie française n'est pas le problème, c'est la solution ! » car « les industriels s'adaptent à une demande et la demande, c'est nous »[24]. Son portefeuille ministériel comprend également l'artisanat et le commerce ; c'est à ce titre qu'elle a présenté le à Chartres, la Stratégie nationale pour l'artisanat et le commerce de proximité[25]. Elle pilote au ministère de l'Économie et des Finances le processus des enchères pour l'attribution des fréquences 5G, déployées à partir de fin 2020 en France[26]. Elle a piloté l'adoption d'un nouveau Code de la commande publique[27].

Elle est candidate dans le 16e arrondissement de Paris aux élections municipales de 2020[28], en septième position sur la liste LREM[29], qui est battue au second tour avec 23,8 % des voix[30].

Crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19

Lors de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19, Agnès Pannier-Runacher est notamment en charge d'organiser et de renforcer la production et l'approvisionnement en matériels à destination du personnel et des établissements de santé (masques sanitaires, respirateurs, sur-blouses, écouvillons, etc.)[31].

Dans l’objectif de construire l’indépendance de la France voulue par le président de la République[32], elle participe à la mise en place et à la structuration d'une filière industrielle française de production de masques de protection[33]. Il s’agit notamment de renforcer les capacités de production des quatre fabricants historiques de masques sanitaires implantés en France (Kolmi-Hopen, Paul Boyé Technologies, Valmy, Macopharma) et de susciter l’entrée de nouveaux acteurs de la filière[34]. La conjugaison de ces actions permet d’augmenter considérablement la capacité de production hebdomadaire nationale. La France passe ainsi d’une production de 3,5 millions de masques chirurgicaux et FFP2 par semaine avant la crise, à une production hebdomadaire de 10 millions de masques en avril 2020[35], pour un objectif de 20 millions de masques par semaine à fin mai[36].

Une production de masques en tissu à filtration garantie est développée avec la filière textile française. Deux nouvelles catégories de masques sont ainsi créées sur la base des recommandations des autorités de santé[37]. Ces masques à usage non sanitaire se distinguent des masques chirurgicaux et FFP2 réservés en priorité aux personnels soignants[38]. À quelques jours du déconfinement, le gouvernement annonce l'approvisionnement de plus de 200 millions de masques par semaine, toutes catégories confondues, un chiffre jugé suffisant par Agnès Pannier-Runacher pour couvrir tous les besoins[39]. La production de masques en tissu s'ajoutant à un recours régulier par les entreprises à l'importation de masques chirurgicaux malgré l'objectif d'indépendance nationale, aboutit finalement à une surproduction de masques en tissu : on estime qu'en juin plus de 40 millions de masques fabriqués en France sont invendus[40]. Face aux accusations de « manque de lucidité » de la part du gouvernement[41], Agnès Pannier-Runacher promet un « plan d'action futur »[42]. Elle confie à Yves Dubief, PDG de la société Tenthorey, et Guillaume Gibault, le fondateur du Slip français, la promotion des masques textile à filtration garantie auprès des entreprises et des collectivités locales[43].

Afin de faire face aux besoins de services de réanimation face l’afflux de patients atteints de formes sévères du coronavirus, elle suscite le consortium composé de quatre industriels (Air liquide, PSA, Schneider et Valeo) qui fabriqueront 10 000 respirateurs en cinquante jours. Soit autant que la production d’Air liquide, seul fabricant national, en trois ans[44], sans toutefois que les respirateurs soient comparables, les respirateurs Air Liquide étant utilisables en réanimation tandis que ceux du consortium sont au standard camionnette SAMU.

Elle refuse en revanche, malgré les appels émanant des oppositions et des syndicats[45], de nationaliser l'usine Luxfer de Gerzat (Puy-de-Dôme), la seule usine de fabrication de bouteilles liquides médicales de l'Union européenne, dont les salariés occupaient le site depuis sa fermeture en 2019 pour exiger la reprise de l'activité[46]. Agnès Pannier-Runacher déclare ne pas voir un intérêt stratégique dans la nationalisation du site[46], tout en reconnaissant qu'Air liquide « préférerait avoir accès à une source d’approvisionnement intracommunautaire »[47]. Elle rappelle que l'État est engagé dans la recherche d'un repreneur, avec notamment un projet industriel relatif à l'hydrogène qui pourrait inclure une « proposition concernant l’oxygène »[47]. Un discours jugé par certains, comme Mediapart, comme étant à rebours des objectifs d'indépendance industrielle de la France, et qui laisse planer le doute sur de possibles interférences qui justifieraient de ménager la maison-mère britannique de l'usine, Luxfer Holdings[48]. Le 7 janvier 2022, elle annonce aux côtés de la région Auvergne-Rhône-Alpes et de Clermont Auvergne Métropole la signature d'un accord[49] pour la reprise de l'activité de Luxfer par le groupe Europlasma[50], avec un potentiel de création de 200 emplois d'ici 2028, soutenu à hauteur de 4,5 millions d'euros par l'État[51].

Agnès Pannier-Runacher réagit aux propos du directeur général de Sanofi, Paul Hudson, selon lequel si Sanofi trouvait un vaccin contre la Covid-19, les États-Unis seraient les premiers servis. Elle juge « inacceptable » qu'il y ait un accès privilégié de tel ou tel pays sous un prétexte pécuniaire[52].

Ministre déléguée chargée de l'Industrie

Le , Agnès Pannier-Runacher est nommée ministre déléguée chargée de l'Industrie dans le gouvernement Jean Castex, sous la première présidence d'Emmanuel Macron[53].

Dans le contexte du plan de relance économique relatif à la pandémie de Covid-19, elle présente un plan de soutien à la filière de production d'hydrogène dans le plan de relance économique de la France en [54],[55].

Elle est chargée par Emmanuel Macron de la stratégie française d'achat et de négociation des vaccins contre le Covid-19 au niveau européen[56] et pilote la « task force » française[57]. Elle constitue pour la France aux côtés de l'Allemagne, des Pays-Bas et de l'Italie « l'Alliance inclusive pour le vaccin », afin de négocier les contrats de livraison de vaccins avec les laboratoires les plus avancés[58].

En septembre 2020, Agnès Pannier-Runacher défend le projet de loi d'accélération et de simplification de l'action publique (loi ASAP), qui comporte des mesures de simplification administrative pour les particuliers et de facilitation à l'implantation industrielle des entreprises[59]. Le même mois, elle consacre à l'industrie 35 des 100 milliards d'euros du plan de relance[60], pour soutenir les relocalisations[61], la décarbonation, la modernisation et l'innovation[62],[63].

En mai 2021, elle officialise sa relation avec son chef de cabinet. Conformément à la loi de 2017 pour la confiance dans la vie politique, il est mis fin aux fonctions de ce dernier le 9 mai 2021[64].

Fin 2021, d'après son bilan, une entreprise industrielle sur trois a été soutenue par le plan de relance en France[65], dont 782 projets de relocalisations[66],[67].

Après avoir espéré être tête de liste pour LREM aux élections régionales de 2021 en Île-de-France[68], elle est finalement candidate en dernière position sur la liste de Laurent Pietraszewski dans les Hauts-de-France[69]. La candidature LREM est éliminée dès le premier tour en obtenant 9,13 % des suffrages[70], la liste de Pannier-Runacher dans le Pas-de-Calais en obtenant 8,67 %[71].

Ministre de la Transition énergétique

Elle est nommée ministre de la Transition énergétique le , dans le gouvernement Élisabeth Borne, qui précise sa mission : « Sortir la France des énergies fossiles pour être neutre en émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050[72]. » Sa nomination à ce poste fait l'objet de critiques, notamment en raison de sa faible expérience sur les sujets liés à son poste et sur son absence supposée de vision des enjeux globaux[73], ainsi que pour ses liens familiaux très proches avec la société Perenco, le numéro deux français du pétrole[74],[75].

Agnès Pannier-Runacher présente 4 axes de travail : la sobriété énergétique, l’efficacité énergétique dont la rénovation thermique, l’accélération des énergies renouvelables et la relance du nucléaire[76]. Elle met en place un agenda pour réduire de 55 % les émissions de la France d’ici 2030 et propose de construire une politique énergétique qui permettrait de se passer de pétrole, de gaz naturel, de charbon et de lignite par le développement des énergies plus faiblement émettrices, renouvelables (photovoltaïque, éolien marin et terrestre, chaleur biomasse), et nucléaire[77],[78],[79]. Elle affiche la volonté de multiplier par 10 la production photovoltaïque de la France. Pour accélérer le développement de l’éolien et répondre aux obligations de l’Accord de Paris, elle entend lever la « complexité administrative » qui freinerait le déploiement des solutions[80],[81].

Le 4 juillet 2022, elle est reconduite dans ses fonctions ministérielles lors du remaniement[82].

Le 6 octobre 2022, Agnès Pannier-Runacher présente le premier plan de sobriété énergétique, qui mobilise l’État, les grandes collectivités et les grandes entreprises pour réduire de 10 % la consommation d’électricité et de gaz de la France d’ici 2024, un objectif finalement atteint en août 2023[83],[84],[85].

Agnès Pannier-Runacher en tant que ministre de la Transition énergétique en 2023, pendant une conférence de l'AIEA.

En , elle est à l'origine de « l'Alliance du nucléaire en Europe » qui réunit 16 pays européens favorables à la relance de la production d'énergie nucléaire au sein de l’Union européenne pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris et préserver son indépendance énergétique[86]. Avec cette Alliance, Agnès Pannier-Runacher milite pour la neutralité technologique des crédits européens pour le développement des énergies décarbonées, indifféremment renouvelables ou nucléaire, s’attirant les critiques des écologistes et de l’Allemagne[87].

Simultanément, elle fait adopter à l’Assemblée nationale son projet de loi d’accélération de la production d'énergies renouvelables pour le développement de l’éolien terrestre et maritime et du photovoltaïque[88].

En , elle détaille les responsabilités des acteurs du nucléaire français : la recherche et la sûreté pour le CEA, EDF pour les infrastructures, Framatome et Orano pour le minerai, le Gifen pour le pilotage sectoriel et la nomination d’un nouveau délégué interministériel pour la coordination du nouveau programme. Elle défend à cette occasion la prolongation de la durée de vie des centrales jusqu’à 50 puis 60 ans, la construction de plus de 14 nouveaux réacteurs nucléaires et la formation de 100 000 personnes pour faire face aux besoins du secteur[89]. Elle est chargée de la réforme contestée de la sûreté nucléaire avec la fusion de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN)[90].

Elle organise simultanément la relocalisation au Creusot de la fabrication des cuves nucléaires par Framatome[91].

En avril 2023, elle fait adopter la loi d’accélération du nucléaire et critique la décision de l’Allemagne de fermer ses trois dernières centrales nucléaires pointant une responsabilité européenne collective dans les trajectoires d’émissions de CO2[92],[93].

En mai 2023, Agnès Pannier-Runacher met en garde contre le « mur énergétique » qui attend la France dès 2030 et constitue des groupes de travail transpartisans pour préparer la Loi de programmation énergie climat[94],[95],[96].

En août 2023, elle appelle les écologistes à réaliser leur aggiornamento sur le nucléaire, « l’une des énergies les moins carbonées au monde »[97]. Elle exprime la volonté d’augmenter la production électrique nucléaire française de 30 % d’ici 2030.

Le 17 octobre 2023, Agnès Pannier-Runacher annonce un accord des 27 États membre de l’Union européenne sur la réforme du marché européen de l’électricité pour rendre les prix plus stables et moins dépendants des énergies fossiles, accord « inimaginable il y a seulement quelques années » selon les mots de son homologue Teresa Ribera Rodríguez, ministre de la Transition écologique espagnole. Autorisant l’usage des crédits de financement européen pour le nucléaire au même titre que pour les énergies renouvelables, l’accord est présenté comme « une grande victoire française » qui permettra à EDF de développer les 6 nouveaux réacteurs nucléaires EPR voulus par la France[98].

En décembre 2023, elle mène la délégation française à la COP 28 de Dubaï[99].

En janvier 2024, Agnès Pannier-Runacher présente son projet de loi de souveraineté énergétique qui consacre « le choix durable du recours à l’énergie nucléaire »[100].

Ministre déléguée

Depuis le 8 février 2024, dans le nouveau gouvernement de Gabriel Attal, elle est nommée ministre déléguée auprès du ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire[101]. Dans une équipe gouvernementale complétée, la nouvelle ministre déléguée vient en renfort auprès de Marc Fesneau. Elle doit notamment épauler le ministre sur des thématiques forestières, mais elle ne reçoit aucune attribution propre[102].

Vie privée

En 2001, elle épouse Marc Pannier (condisciple à l'ENA[103]), inspecteur des finances et actuellement président du conseil d'administration de Engie Global Markets, entité du groupe Engie. Le couple a trois enfants[104],[105],[75]. Ils divorcent en 2022[106].

Elle partage la vie de Nicolas Bays depuis mai 2021. Le couple est domicilié à Lens[107].

Controverses

Pandémie de Covid-19

Le 13 avril 2020, dans le contexte de crise financière, elle estime qu'il « faudra probablement travailler plus qu'on ne l'a fait avant » pour « rattraper ce mois perdu », se faisant ainsi l'écho de déclarations de Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef[108]. Ces déclarations sont vivement critiquées par les syndicats (CFDT, CGT, FO) et les oppositions[109], Laurent Berger jugeant par exemple « grossier de dire aux gens qu'ils devront travailler plus alors qu'on ne sait même pas s'ils auront un boulot demain »[110].

Accusations de pressions sur des parlementaires

En octobre 2020, elle est accusée par plusieurs présidents de groupes parlementaires de gauche (Valérie Rabault du PS, Jean-Luc Mélenchon de LFI et André Chassaigne du PCF) de « pressions graves et inacceptables » sur des députés, dans le but de les dissuader de déposer un recours au Conseil constitutionnel sur le projet de loi ASAP[111], un texte discuté en procédure accélérée et accusé de contenir des cavaliers législatifs[112],[113]. Dans sa décision no 2020-807 DC du 3 décembre 2020, le Conseil constitutionnel valide la loi ASAP[114] et les mesures qui avaient fait l'objet du recours. La loi entre en vigueur le 7 décembre 2020.

Accusations contre Jean-Michel Runacher

En novembre 2022, une enquête du site d'information Disclose et Investigate Europe[74],[75]révèle que le père de la ministre, Jean-Michel Runacher, ancien dirigeant de Perenco, a créé en 2016 la société Arjunem[115] pour transmettre une partie de son patrimoine à ses petits-enfants, alors âgés de 13 ans, 10 ans et 5 ans.

La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) réagit et précise que « l'absence d'obligation déclarative ne dispense pas le responsable public de veiller à prévenir et faire cesser les situations de conflits d'intérêts qui naîtraient d'autres intérêts indirects détenus, tels que l'activité des enfants ou d'autres membres de la famille ».

Pour prévenir tout conflit d’intérêts, Agnès Pannier-Runacher se déporte de tout dossier lié au groupe Perenco et les attributions correspondantes sont exercées par la Première ministre Élisabeth Borne (décret publié le 15 novembre 2022 au Journal officiel)[116],[117],[115].

Distinctions et décorations

Décorations officielles

  • Chevalier de l'ordre national du Mérite Chevalier de l'ordre national du Mérite (nommée en 2014, décoration remise en 2016)[118],[119].

Prix satiriques

  • Casserole d'or de l'association de lutte contre la corruption Anticor en 2021[120].

Autres

Publications

En janvier 2022, elle publie avec Élisabeth Moreno, ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, un livre qui contient vingt propositions[121] Femmes, Ministres et Féministes. Notre combat pour l’égalité réelle, aux éditions Point d'Orgue[122],[123]. Elles militent pour que le secteur du nettoyage cesse d’imposer aux femmes des horaires décalés pour le nettoyage des bureaux, une prime à l’embauche des femmes de plus de 45 ans ou l’émancipation par l’éducation[124].

Notes et références

  1. Jérôme Lefilliâtre et Sébastien Tronche, « Les ailes gauche de LREM recrutent au gouvernement », sur liberation.fr, (consulté le ).
  2. a et b Cardoni, Carré de Malberg, Margairaz et al. 2012, p. 855-856.
  3. « HEC Alumni », sur hecalumni.fr (consulté le ).
  4. « Agnès Pannier-Runacher (H.95) élue HEC de l’année 2022 », sur HEC Stories, (consulté le )
  5. « Agnès Pannier-Runacher - Biographie », sur economie.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Agnès Pannier-Runacher », sur lesechos.fr, (consulté le )
  7. « Agnès Pannier-Runacher », sur Gouvernement.fr (consulté le )
  8. « Agnès Pannier-Runacher, une fidèle de la première heure pour renforcer Bercy », L’Usine Nouvelle, 16 octobre 2018.
  9. AFP, « Agnès Pannier-Runacher, directrice générale déléguée de la Compagnie des Alpes, nommée secrétaire d’État à Ber », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  10. « POLITIQUE. Agnès Pannier-Runacher de la Compagnie des Alpes au gouvernement », sur ledauphine.com (consulté le )
  11. « Agnès Pannier-Runacher, nommée secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances » , BFMTV, 16 octobre 2018.
  12. « Agnès Pannier-Runacher, de la Compagnie des Alpes à Bercy », Le Figaro, 16 octobre 2018.
  13. Thibaud Teillard, « Passe difficile pour Bourbon, le géant de l’offshore français, placé en redressement judiciaire », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  14. Antton Rouget, « Corruption et endettement: l’armateur Bourbon dans la tempête, une secrétaire d’État dans le brouillard », sur Mediapart (consulté le ).
  15. a et b Christophe Alix, « Agnès Pannier-Runacher, marchande », sur libération.fr, (consulté le ).
  16. « Macron dispose d'experts en pagaille », sur challenges.fr, .
  17. Denis Cosnard, « Agnès Pannier-Runacher, ministre et casque bleu du 16e arrondissement », sur lemonde.fr, (consulté le )
  18. « Retour à Bercy pour Agnès Pannier-Runacher, après 15 ans de carrière entre public et privé », sur Le Point, (consulté le ).
  19. « Décret n° 2019-11 du 7 janvier 2019 pris en application de l'article 2-2 du décret n° 59-178 du 22 janvier 1959 relatif aux attributions des ministres », sur legifrance.gouv.fr (consulté le )
  20. « Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d'Etat qui gagnait plus de 500.000 euros par an », sur L'Obs, (consulté le )
  21. Loris Boichot, « Conflits d'intérêts : des attributions retirées à la secrétaire d'État Agnès Pannier-Runacher », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  22. Anne-Sophié Bellaiche, « Les défis d'Agnès Pannier-Runacher, capitaine de la reconquête industrielle - Industrie », L'Usine Nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. « Pacte productif 2025 : le gouvernement veut atteindre le plein emploi », sur La Tribune (consulté le )
  24. « Opposer industrie et écologie conduit à une impasse », sur Les Échos, (consulté le )
  25. « La stratégie de la secrétaire d’État Agnès Pannier-Runacher pour les artisans et les commerçants », sur lejdd.fr (consulté le )
  26. « Agnès Pannier-Runacher : « Je ne veux pas d'une 5G des villes et d'une 5G des champs » », sur Les Échos, (consulté le )
  27. « Agnès Pannier-Runacher dévoile un nouveau Code de la commande publique », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  28. Sarah Paillou, « Municipales à Paris : la ministre Agnès Pannier-Runacher annonce sa « candidature dans le 16e arrondissement » », sur Le Journal du dimanche (consulté le )
  29. « Municipales: la ministre Agnès Pannier-Runacher candidate dans le XVIe arrondissement de Paris », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  30. « Élections municipales et communautaires 2020 : Paris (75) - Paris 16e secteur », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  31. « Elle gère l’approvisionnement en masques : 10 choses à savoir sur Agnès Pannier-Runacher », sur L'Obs (consulté le )
  32. « Masques : Macron souhaite « l’indépendance » de la France « d’ici à la fin de l’année » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  33. « Les Français pourront se procurer des masques à partir du 4 mai », sur Les Échos, (consulté le )
  34. « Bercy promet 26 millions de masques grand public par semaine à la fin avril », sur 20minutes.fr (consulté le )
  35. « Les Français pourront se procurer des masques à partir du 4 mai », sur Les Échos, (consulté le )
  36. Christophe Alix, « Objectif 20 millions de masques sanitaires à la fin mai », sur Libération.fr, (consulté le )
  37. Ludwig Gallet, « Coronavirus : tout savoir sur la généralisation des masques pour les professionnels », sur leparisien.fr, (consulté le )
  38. « Production de masques : le gouvernement annonce un changement de braquet », sur SudOuest.fr (consulté le )
  39. « LE SECRET LE PLUS SECRET DE LA NASA », dans Je ferme les yeux pour couvrir l'obscurité, Presses de l'Université du Québec (ISBN 978-2-7605-4403-1, lire en ligne), p. 107–110
  40. « 40 millions de masques made in France n’auraient pas trouvé preneurs », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  41. « Vosges. Surproduction de masques en tissu : « Un véritable scandale » », sur estrepublicain.fr (consulté le )
  42. « "Des dizaines de millions de masques" en tissu fabriqués en France invendus », sur France Bleu, (consulté le )
  43. « Masques en tissu: l’État va venir en aide aux fabricants français en difficulté », sur LA VDN, (consulté le )
  44. « 10.000 respirateurs en 50 jours : quatre industriels répondent à l'appel », sur La Tribune (consulté le )
  45. « La nationalisation de Luxfer, usine de fabrication de bouteilles d'oxygène à usage médical, de plus en plus réclamée », sur Le HuffPost, (consulté le )
  46. a et b « Coronavirus : Luxfer "ne figure pas sur la liste" des entreprises à nationaliser », sur France Bleu, (consulté le )
  47. a et b « « Victime d’une stratégie financière », Luxfer, dernier producteur français de bouteilles d’oxygène à usage médical, tente de revivre », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  48. Martine Orange, « Luxfer: cette nationalisation dont le gouvernement ne veut pas », sur Mediapart (consulté le )
  49. « Luxfer : un accord trouvé pour la reprise de l'usine près de Clermont-Ferrand », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le )
  50. « Auvergne : la reprise de Luxfer par Europlasma sur de bons rails à Cébazat », sur France Bleu, (consulté le )
  51. « Oxygène médical : le girondin Europlasma va relancer l'activité de l'ex-Luxfer », sur Les Échos, (consulté le )
  52. « Vaccin: il serait "inacceptable" que Sanofi serve en premier les États-Unis, s'insurge Pannier-Runacher », sur La Tribune (consulté le )
  53. Décret du 6 juillet 2020 relatif à la composition du Gouvernement.
  54. « Agnès Pannier-Runacher: "Un plan hydrogène sera présenté dans les prochains jours" par l'exécutif », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  55. « Agnès Pannier-Runacher annonce un plan pour le secteur hydrogène », sur ccfa.fr, (consulté le ).
  56. « Covid-19: Agnès Pannier-Runacher, négociatrice en chef sur les vaccins », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  57. « Agnès Pannier-Runacher : « Nous aurons peut-être de meilleurs prix que les Américains pour le vaccin anti-Covid » », sur Les Échos, (consulté le )
  58. « À quoi va servir “l’alliance inclusive pour le vaccin” de la France et trois pays européens contre le Covid-19 ? », L'Usine Nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  59. « Accélération et simplification de l’action publique, suite de la discussion d’un projet de loi », sur Compte-rendu de séance du mardi 29 septembre 2020, assemblee-nationale.fr, (consulté le )
  60. « Agnès Pannier-Runacher: «Le plan de relance est un plan de transformation» », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  61. Marc Vignaud, « Plan de relance : ce que le gouvernement a concocté », sur Le Point, (consulté le )
  62. « Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l'Industrie : "La réindustrialisation est un combat" », sur lejdd.fr (consulté le )
  63. « Agnès Pannier-Runacher : « Le patron de Nokia a fait de nouvelles propositions » », sur Le Telegramme, (consulté le )
  64. Arrêté du 21 mai 2021 portant cessation de fonctions au cabinet de la ministre déléguée auprès du ministre de l'économie, des finances et de la relance, chargée de l'industrie (lire en ligne)
  65. « « Une entreprise industrielle sur trois a eu un projet financé par l’État » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  66. « Le gouvernement annonce 100 000 emplois industriels « créés » ou « confortés » grâce à des relocalisations », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  67. « Paracétamol, biomédicaments, ARN messager… ces produits de santé qui vont être fabriqués en France », sur leparisien.fr, (consulté le )
  68. « VIDÉO - Régionales en Île-de-France : Pannier-Runacher se voit tête de liste », sur RTL.fr (consulté le )
  69. « LREM recrute la ministre Agnès Pannier-Runacher pour les élections régionales dans les Hauts-de-France », sur France Bleu, (consulté le )
  70. « Résultats des élections Hauts-de-France : 1er tour des régionales 2021 », sur Le Monde.fr (consulté le )
  71. « Régionales et départementales 2021 : quel score ont obtenu les ministres candidats », sur lefigaro.fr (consulté le )
  72. « Agnès Pannier-Runacher: "Ma mission, c'est de sortir la France des énergies fossiles" » (consulté le )
  73. « Gouvernement Borne : Amélie de Montchalin et Agnès Pannier-Runacher balaient les procès en illégitimité suivant leur nomination », sur lemonde.fr, (consulté le )
  74. a et b Mathias Destal, Geoffrey Livolsi (Disclose) et Leila Miñano, Maxence Peigné, Manuel Rico (Investigate Europe), « Pétrole et paradis fiscaux : les intérêts cachés de la ministre de la transition énergétique », sur disclose.ngo, (consulté le )
  75. a b et c « La famille de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, liée à des paradis fiscaux et un géant du pétrole », sur nouvelobs.com, (consulté le )
  76. Laure Equy, « Agnès Pannier-Runacher joue la carbone élève », sur Libération (consulté le )
  77. « COP27 : "La France est en situation de montrer l'exemple" assure Agnès Pannier-Runacher sur France Bleu », sur France Bleu, (consulté le )
  78. Recueilli par Stéphane VERNAY, « ENTRETIEN. Agnès Pannier-Runacher propose « un pacte territorial » aux élus pour décarboner le pays », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  79. « Énergies renouvelables : une loi pour accélérer solaire et éolien », sur Les Échos, (consulté le )
  80. « Projet de loi énergies renouvelables : ONG, syndicats et patronat appellent à mieux prendre en compte la biodiversité et le débat public », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  81. « Compte-rendu de la séance du lundi 05 décembre 2022 », sur Assemblée nationale (consulté le )
  82. « Législatives 2022 : la ministre Agnès Pannier-Runacher finalement pas candidate dans le Pas-de-Calais », sur France 3 Hauts-de-France, (consulté le )
  83. Erwan Benezet, « Sobriété énergétique : ce que contient le nouveau plan proposé pour cet hiver », sur leparisien.fr, (consulté le )
  84. Marcelo Wesfreid, « Économies d’énergie : le gouvernement abat ses cartes pour passer l’hiver », sur leparisien.fr, (consulté le )
  85. Flora Sauvage, « Plan de sobriété énergétique acte 2 :« Les mesures vont dans le bon sens, mais il faut se méfier des mesures d’affichage », selon les sénateurs », sur Public Sénat, (consulté le )
  86. « Relance du nucléaire en Europe : "Chaque pays est libre de son mix énergétique", déclare la ministre Agnès Pannier-Runacher », sur Franceinfo, (consulté le )
  87. « La France lance une « alliance » du nucléaire en Europe », sur Les Échos, (consulté le )
  88. « Le projet de loi d’accélération des énergies renouvelables définitivement adopté par le Parlement », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  89. « Relance du nucléaire : « J'ai posé la question aux industriels : savent-ils aller au-delà de 14 réacteurs ? » », sur Les Echos, (consulté le )
  90. « La contestation de la fusion des organismes de sûreté nucléaire refait surface », sur l'Opinion, (consulté le )
  91. « Nucléaire: Pannier-Runacher annonce une relocalisation en France », sur France 24, (consulté le )
  92. « La loi d'accélération du nucléaire sera «rapidement promulguée», annonce Agnès Pannier-Runacher », sur Le Figaro, (consulté le )
  93. « Arrêt du nucléaire en Allemagne : la ministre Agnès Pannier-Runacher évoque « une responsabilité collective » », sur lejdd.fr, (consulté le )
  94. « Agnès Pannier-Runacher: «Un mur énergétique nous attend dès 2030» », sur Le Figaro, (consulté le )
  95. Guillaume Jacquot, « Loi de programmation énergie climat : des sénateurs dénoncent les « tergiversations » de l’exécutif », sur Public Sénat, (consulté le )
  96. « Loi énergie-climat : après les éoliennes et le nucléaire, Agnès Pannier-Runacher vise la passe de trois », sur l'Opinion, (consulté le )
  97. Agnès Pannier-Runacher, « La France doit carburer au nucléaire, par Agnès Pannier-Runacher », sur Libération (consulté le )
  98. Damien Dole et Jean-Christophe Féraud, « Marché de l’électricité européen : les 27 pays de l’UE parviennent à un accord », sur Libération (consulté le )
  99. « COP28 : les folles heures qui ont tout fait basculer », sur Les Échos, (consulté le )
  100. « Le projet de loi de souveraineté énergétique fait la part belle au nucléaire », sur l'Opinion, (consulté le )
  101. « Agnès Pannier-Runacher », sur gouvernement.fr, (consulté le )
  102. « Agnès Pannier-Runacher nommée ministre déléguée à l’Agriculture, avec un mot à dire sur la forêt », sur forestopic.com, (consulté le )
  103. « Arrêté du 17 avril 2000 portant affectation aux carrières des élèves de la promotion 1998-2000 « Averroès » de l’École nationale d'administration ayant terminé leur scolarité au mois de mars 2000 » (consulté le )
  104. « Agnès Pannier-Runacher, macroniste de la première heure, reste à Bercy », sur challenges.fr, (consulté le ).
  105. « M. Marc PANNIER, Président de ENGIE GLOBAL MARKETS sur DIRIGEANT.COM », sur dirigeant.societe.com (consulté le )
  106. « L’émotion d’Agnès Pannier-Runacher, contrainte d’évoquer son divorce dans l’hémicycle », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  107. « Lens : Agnès Pannier-Runacher est nommée ministre de la Transition énergétique », sur nordlittoral.fr, Nord Littoral, (consulté le ).
  108. Lilian Alemagna, « Après les beaux discours, la contreoffensive néolibérale », Libération,‎ , p. 4-6 (lire en ligne)
  109. « « Il faudra travailler plus » : le Medef déclenche un tollé », sur L'Obs, (consulté le )
  110. Raphaëlle Besse Desmoulières, Bertrand Bissuel et Audrey Tonnelier, « Des aides et une prolongation du chômage partiel pour faire face », Le Monde,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  111. Ellen Salvi, « Loi Asap: au mépris de la Constitution, une ministre fait pression sur des députés », sur Mediapart (consulté le )
  112. « Le Sénat adopte le projet de loi de simplification ASAP », sur Public Senat, (consulté le )
  113. « En catimini, le gouvernement étend le champ du secret des affaires », sur marianne.net (consulté le )
  114. « Le Conseil constitutionnel valide la loi Asap, mais traque les nombreux cavaliers législatifs », sur Banque des Territoires, (consulté le )
  115. a et b Fabrice Arfi, Yann Philippin, Antton Rouget et Ellen Salvi, « Les questions que pose le cas Pannier-Runacher », sur mediapart.fr, (consulté le )
  116. « Conflits d’intérêts : Agnès Pannier-Runacher interdite de toucher aux dossiers Perenco », sur liberation.fr, (consulté le )
  117. Décret n° 2022-1431 du 14 novembre 2022 pris en application de l'article 2-1 du décret n° 59-178 du 22 janvier 1959 relatif aux attributions des ministres, (lire en ligne)
  118. Décret du 13 novembre 2014 portant promotion et nomination.
  119. « Agnès Pannier-Runacher », sur Ministères Écologie Énergie Territoires (consulté le )
  120. https://www.anticor.org/2021/02/02/la-ceremonie-2021-des-prix-ethiques-et-des-casseroles/
  121. « Elisabeth Moreno et Agnès Pannier-Runacher au JDD : "Les femmes ne demandent pas l'aumône" », sur lejdd.fr (consulté le )
  122. « Présidentielle 2022 : Emmanuel Macron à la recherche d'idées neuves », sur rtl.fr (consulté le )
  123. https://editionspo.fr/livre/b-femmes-ministres-et-feministes-b-br-i-notre-combat-pour-l-egalite-reelle-i
  124. Laure Croiset, « "Femmes, Ministres, et Féministes": Elisabeth Moreno et Agnès Pannier-Runacher font cause commune pour l'égalité femmes-hommes », sur Challenges, (consulté le )

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Agnès Pannier-Runacher, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

  • « Pannier-Runacher Agnès Charlotte Jeanne », dans Fabien Cardoni, Nathalie Carré de Malberg et Michel Margairaz (dir.), Dictionnaire historique des inspecteurs des finances (1801-2009) : dictionnaire biographique et thématique, Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, coll. « Histoire économique et financière de la France », (ISBN 978-2-11-097521-8), p. 855-856.

Articles connexes

Liens externes

  • Ressources relatives à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Haute Autorité pour la transparence de la vie publique
    • Vie publique
  • Ressource relative à plusieurs domainesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Radio France
  • Ressource relative à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • IMDb
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • WorldCat
v · m
Gouvernement Édouard Philippe II () après le remaniement du
Sous la présidence d'Emmanuel Macron
Transition écologique et solidaire
François de Rugy, ministre d'État (dém), puis Élisabeth Borne
Ministre puis secrétaire d'État chargé des Transports : Élisabeth Borne, puis Jean-Baptiste Djebbari
Secrétaire d'État : Brune Poirson
Secrétaire d'État : Emmanuelle Wargon

Édouard Philippe
Premier ministre
Justice, garde des sceaux Nicole Belloubet
Europe et Affaires étrangères
Jean-Yves Le Drian
Ministre puis secrétaire d'État chargée des Affaires européennes : Nathalie Loiseau (dém), puis Amélie de Montchalin
Secrétaire d'État : Jean-Baptiste Lemoyne
Armées
Florence Parly
Secrétaire d'État : Geneviève Darrieussecq
Solidarités et Santé
Agnès Buzyn(dém), puis Olivier Véran
Haut-commissaire aux Retraites : Jean-Paul Delevoye (dém)
Secrétaire d'État chargé des Retraites : Laurent Pietraszewski
Secrétaire d'État : Christelle Dubos
Secrétaire d'État : Adrien Taquet
Économie et Finances
Bruno Le Maire
Secrétaire d'État chargé du Numérique (délégué également auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics) : Mounir Mahjoubi (dém), puis Cédric O
Secrétaire d'État : Agnès Pannier-Runacher
Travail
Muriel Pénicaud
Secrétaire d'État chargé de la Protection de la santé des salariés contre l'épidémie de Covid-19 : Laurent Pietraszewski
Éducation nationale et Jeunesse
Jean-Michel Blanquer
Secrétaire d'État : Gabriel Attal
Action et Comptes publics
Gérald Darmanin
Secrétaire d'État chargé du Numérique (délégué également auprès du ministre de l'Économie et des Finances) : Mounir Mahjoubi (dém), puis Cédric O
Secrétaire d'État : Olivier Dussopt
Intérieur
Christophe Castaner
Secrétaire d'État : Laurent Nuñez
Enseignement supérieur, Recherche et Innovation Frédérique Vidal
Cohésion des territoires et Relations
avec les collectivités territoriales
Jacqueline Gourault
Ministre chargé des Collectivités territoriales : Sébastien Lecornu
Ministre chargé de la Ville et du Logement : Julien Denormandie
Outre-Mer Annick Girardin
Culture Franck Riester
Agriculture et Alimentation Didier Guillaume
Sports Roxana Maracineanu
Ministre et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre chargé des Relations avec le Parlement : Marc Fesneau
Secrétaire d'État : Benjamin Griveaux, Sibeth Ndiaye, porte-parole du Gouvernement
Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations : Marlène Schiappa
Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées : Sophie Cluzel
Ordonnancement par ordre de préséance
( PHILIPPE I) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant ( CASTEX)
v · m
Gouvernement Jean Castex ()
Sous la présidence d’Emmanuel Macron
Europe et Affaires étrangères
Jean-Yves Le Drian
Ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité : Franck Riester
Secrétaire d'État chargé du Tourisme, des Français de l'étranger et de la Francophonie : Jean-Baptiste Lemoyne
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes : Clément Beaune



Jean Castex
Premier ministre
Transition écologique
Barbara Pompili
Ministre déléguée chargée du Logement : Emmanuelle Wargon
Ministre délégué chargé des Transports : Jean-Baptiste Djebbari
Secrétaire d'État chargée de la Biodiversité : Bérangère Abba
Éducation nationale, Jeunesse et Sports
Jean-Michel Blanquer
Ministre déléguée chargée des Sports : Roxana Maracineanu
Secrétaire d'État chargée de l'Éducation prioritaire : Nathalie Élimas
Secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et de l'Engagement : Sarah El Haïry
Économie, Finances et Relance
Bruno Le Maire
Ministre délégué chargé des Comptes publics : Olivier Dussopt
Ministre déléguée chargée de l'Industrie : Agnès Pannier-Runacher
Ministre délégué chargé des Petites et moyennes entreprises : Alain Griset
Secrétaire d'État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques : Cédric O (1)
Secrétaire d'État chargée de l'Économie sociale, solidaire et responsable : Olivia Grégoire
Armées
Florence Parly
Ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants : Geneviève Darrieussecq
Intérieur
Gérald Darmanin
Ministre déléguée chargée de la Citoyenneté : Marlène Schiappa
Travail, Emploi et Insertion
Élisabeth Borne
Ministre déléguée chargée de l'Insertion : Brigitte Klinkert
Secrétaire d'État chargé des Retraites et de la Santé au travail : Laurent Pietraszewski
Outre-mer Sébastien Lecornu
Cohésion des territoires et Relations avec les collectivités territoriales
Jacqueline Gourault
Ministre déléguée chargée de la Ville : Nadia Hai
Secrétaire d'État chargé de la Ruralité : Joël Giraud
Justice, garde des sceaux Éric Dupond-Moretti
Culture Roselyne Bachelot
Solidarités et Santé
Olivier Véran
Ministre déléguée chargée de l'Autonomie : Brigitte Bourguignon
Secrétaire d'État chargé de l'Enfance et des Familles : Adrien Taquet
Mer Annick Girardin
Enseignement supérieur, Recherche et Innovation Frédérique Vidal
Agriculture et Alimentation Julien Denormandie
Transformation et Fonction publiques Amélie de Montchalin
Ministres délégués et secrétaires d'État auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et de la Participation citoyenne : Marc Fesneau
Ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances : Élisabeth Moreno
Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées : Sophie Cluzel
Secrétaire d'État, porte-parole du gouvernement : Gabriel Attal
(← PHILIPPE II) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant ( BORNE)
v · m
Gouvernement Élisabeth Borne () jusqu'au remaniement du
Sous la présidence d’Emmanuel Macron
Économie, Finances et Souveraineté industrielle et numérique
Bruno Le Maire
Ministre délégué chargé des Comptes publics : Gabriel Attal

Élisabeth Borne
Première ministre
Intérieur
Gérald Darmanin
Ministre délégué chargé des Collectivités territoriales : Christophe Béchu
Europe et Affaires étrangères
Catherine Colonna
Ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité : Franck Riester
Ministre délégué chargé de l'Europe : Clément Beaune
Secrétaire d'État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux : Chrysoula Zacharopoulou
Justice, garde des sceaux Éric Dupond-Moretti
Transition écologique et Cohésion des territoires
Amélie de Montchalin
Ministre délégué chargé des Collectivités territoriales : Christophe Béchu
Éducation nationale et Jeunesse Pap Ndiaye
Armées Sébastien Lecornu
Santé et Prévention Brigitte Bourguignon
Travail, Plein emploi et Insertion Olivier Dussopt
Solidarités, Autonomie et Personnes handicapées Damien Abad
Enseignement supérieur et Recherche Sylvie Retailleau
Agriculture et Souveraineté alimentaire Marc Fesneau
Transformation et Fonction publiques Stanislas Guerini
Outre-mer Yaël Braun-Pivet (dém) puis par intérim Élisabeth Borne (1)
Culture Rima Abdul Malak
Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher
Sports et Jeux olympiques et paralympiques Amélie Oudéa-Castéra
Ministres délégués et secrétaires d'État auprès de la Première ministre
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et de la Vie démocratique : Olivier Véran
Ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances : Isabelle Rome
Secrétaire d'État, porte-parole du gouvernement : Olivia Grégoire
Secrétaire d'État chargée de la Mer : Justine Benin
Secrétaire d'État chargée de l'Enfance : Charlotte Caubel
(← CASTEX) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant ( ATTAL)
v · m
Gouvernement Élisabeth Borne () après le remaniement du et jusqu'au remaniement du
Sous la présidence d’Emmanuel Macron
Économie, Finances et Souveraineté industrielle et numérique
Bruno Le Maire
Ministre délégué chargé des Comptes publics : Gabriel Attal
Ministre délégué chargé de l'Industrie : Roland Lescure
Ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications : Jean-Noël Barrot
Ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme : Olivia Grégoire

Élisabeth Borne
Première ministre
Intérieur et Outre-mer
Gérald Darmanin
Ministre déléguée chargé des Collectivités territoriales et de la Ruralité : Dominique Faure
Ministre délégué chargé des Outre-mer : Jean-François Carenco
Secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté : Sonia Backès
Europe et Affaires étrangères
Catherine Colonna
Ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité : Olivier Becht
Secrétaire d'État chargée de l'Europe : Laurence Boone
Secrétaire d'État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux : Chrysoula Zacharopoulou
Justice, garde des sceaux Éric Dupond-Moretti
Armées
Sébastien Lecornu
Secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du Service national universel : Sarah El Haïry
Secrétaire d'État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire : Patricia Mirallès
Travail, Plein emploi et Insertion
Olivier Dussopt
Ministre déléguée chargée de l'Enseignement et de la Formation professionnels : Carole Grandjean
Éducation nationale et Jeunesse
Pap Ndiaye
Ministre déléguée chargée de l'Enseignement et de la Formation professionnels : Carole Grandjean
Secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du Service national universel : Sarah El Haïry
Enseignement supérieur et Recherche Sylvie Retailleau
Agriculture et Souveraineté alimentaire Marc Fesneau
Transition écologique et Cohésion des territoires
Christophe Béchu
Ministre déléguée chargé des Collectivités territoriales et de la Ruralité : Dominique Faure
Ministre délégué chargé des Transports : Clément Beaune
Ministre délégué chargé de la Ville et du Logement : Olivier Klein
Secrétaire d'État chargée de l'Écologie : Bérangère Couillard
Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher
Culture Rima Abdul Malak
Santé et Prévention François Braun
Solidarités, Autonomie et Personnes handicapées
Jean-Christophe Combe
Ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé : Agnès Firmin-Le Bodo
Ministre déléguée chargée des Personnes handicapées : Geneviève Darrieussecq
Transformation et Fonction publiques Stanislas Guerini
Sports et Jeux olympiques et paralympiques Amélie Oudéa-Castéra
Ministres délégués et secrétaires d'État auprès de la Première ministre
Ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du gouvernement : Olivier Véran
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement : Franck Riester
Ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances : Isabelle Rome
Secrétaire d'État chargée de l'Enfance : Charlotte Caubel
Secrétaire d'État chargé de la Mer : Hervé Berville
Secrétaire d'État chargée de l'Économie sociale et solidaire et de la Vie associative : Marlène Schiappa
(← CASTEX) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant ( ATTAL)
v · m
Gouvernement Élisabeth Borne () après le remaniement du
Sous la présidence d’Emmanuel Macron
Économie, Finances et Souveraineté industrielle et numérique
Bruno Le Maire
Ministre délégué chargé de l'Industrie : Roland Lescure
Ministre délégué chargé du Numérique : Jean-Noël Barrot
Ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme : Olivia Grégoire
Ministre délégué chargé des Comptes publics : Thomas Cazenave

Élisabeth Borne
Première ministre
Intérieur et Outre-mer
Gérald Darmanin
Ministre déléguée chargé des Collectivités territoriales et de la Ruralité : Dominique Faure
Ministre délégué chargé des Outre-mer : Philippe Vigier
Secrétaire d'État chargée de la Ville : Sabrina Agresti-Roubache
Secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté : Sonia Backès jusqu’au  (dém)
Europe et Affaires étrangères
Catherine Colonna
Ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité : Olivier Becht
Secrétaire d'État chargée de l'Europe : Laurence Boone
Secrétaire d'État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux : Chrysoula Zacharopoulou
Justice, garde des sceaux Éric Dupond-Moretti
Armées
Sébastien Lecornu
Secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du Service national universel : Prisca Thevenot
Secrétaire d'État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire : Patricia Mirallès
Travail, Plein emploi et Insertion
Olivier Dussopt
Ministre déléguée chargée de l'Enseignement et de la Formation professionnels : Carole Grandjean
Éducation nationale et Jeunesse
Gabriel Attal
Ministre déléguée chargée de l'Enseignement et de la Formation professionnels : Carole Grandjean
Secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du Service national universel : Prisca Thevenot
Enseignement supérieur et Recherche Sylvie Retailleau
Agriculture et Souveraineté alimentaire Marc Fesneau
Transition écologique et Cohésion des territoires
Christophe Béchu
Ministre déléguée chargé des Collectivités territoriales et de la Ruralité : Dominique Faure
Ministre délégué chargé des Transports : Clément Beaune
Ministre délégué chargé du Logement : Patrice Vergriete
Secrétaire d'État chargée de la Ville : Sabrina Agresti-Roubache
Secrétaire d'État chargée de la Biodiversité : Sarah El Haïry
Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher
Culture Rima Abdul Malak
Santé et Prévention
Aurélien Rousseau (dém) puis Agnès Firmin-Le Bodo
Ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé : Agnès Firmin-Le Bodo
Solidarités et Familles
Aurore Bergé
Ministre déléguée chargée des Personnes handicapées : Fadila Khattabi
Transformation et Fonction publiques Stanislas Guerini
Sports et Jeux olympiques et paralympiques Amélie Oudéa-Castéra
Ministres délégués et secrétaires d'État auprès de la Première ministre
Ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du gouvernement : Olivier Véran
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement : Franck Riester
Ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations : Bérangère Couillard
Secrétaire d'État chargée de l'Enfance : Charlotte Caubel
Secrétaire d'État chargé de la Mer : Hervé Berville
(← CASTEX) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant ( ATTAL)
v · m
Gouvernement Gabriel Attal (depuis le )
Sous la présidence d’Emmanuel Macron
Économie, Finances et Souveraineté industrielle et numérique
Bruno Le Maire
Ministre délégué chargé de l'Industrie et de l'Énergie : Roland Lescure
Ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation : Olivia Grégoire
Ministre délégué chargé des Comptes publics : Thomas Cazenave
Secrétaire d'État chargée du Numérique : Marina Ferrari

Gabriel Attal
Premier ministre
Intérieur et Outre-mer
Gérald Darmanin
Ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité : Dominique Faure
Ministre déléguée chargée des Outre-mer : Marie Guévenoux
Secrétaire d'État chargée de la Ville et de la Citoyenneté : Sabrina Agresti-Roubache
Travail, Santé et Solidarités
Catherine Vautrin
Ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles : Sarah El Haïry
Ministre déléguée chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées : Fadila Khattabi
Ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention : Frédéric Valletoux
Éducation nationale et Jeunesse
Nicole Belloubet
Ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles : Sarah El Haïry
Agriculture et Souveraineté alimentaire
Marc Fesneau
Ministre déléguée : Agnès Pannier-Runacher
Culture Rachida Dati
Armées
Sébastien Lecornu
Secrétaire d'État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire : Patricia Mirallès
Justice, garde des sceaux
Éric Dupond-Moretti
Ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles : Sarah El Haïry
Europe et Affaires étrangères
Stéphane Séjourné
Ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité, de la Francophonie et des Français de l'étranger : Franck Riester
Ministre délégué chargé de l'Europe : Jean-Noël Barrot
Secrétaire d'État chargée du Développement et des Partenariats internationaux : Chrysoula Zacharopoulou
Transition écologique et Cohésion des territoires
Christophe Béchu
Ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité : Dominique Faure
Ministre délégué chargé des Transports : Patrice Vergriete
Ministre délégué chargé du Logement : Guillaume Kasbarian
Secrétaire d'État chargée de la Ville : Sabrina Agresti-Roubache
Secrétaire d'État chargé de la Mer et de la Biodiversité : Hervé Berville
Transformation et Fonction publiques Stanislas Guerini
Sports et Jeux olympiques et paralympiques Amélie Oudéa-Castéra
Enseignement supérieur et Recherche Sylvie Retailleau
Ministres délégués et secrétaires d'État auprès du Premier ministre
Ministre déléguée chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du gouvernement : Prisca Thevenot
Ministre déléguée chargée des Relations avec le Parlement : Marie Lebec
Ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations : Aurore Bergé
(← BORNE) Gouvernement précédent •••••
  • icône décorative Portail des entreprises
  • icône décorative Portail de la politique française
  • icône décorative Portail de la Ve République