Académie des technologies

Académie des technologies
Pour un progrès raisonné, choisi et partagé
Histoire
Fondation
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Cadre
Type
Forme juridique
Domaines d'activité
Technologie, administration publique généraleVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Paris (19, rue Leblanc)Voir et modifier les données sur Wikidata
Pays
 FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Langue de travail
Organisation
Fondateurs
Académie des sciences, Pierre CastillonVoir et modifier les données sur Wikidata
Président
Patrick Pélata (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Protecteur
Affiliation
European Council of Applied Sciences and Engineering (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
www.academie-technologies.frVoir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
SIREN
130003320Voir et modifier les données sur Wikidata
OpenCorporates
fr/130003320Voir et modifier les données sur Wikidata

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L'Académie des technologies est une société savante française, fondée le , dont le but est d’« éclairer la société sur le meilleur usage des technologies ». Elle est un établissement public à caractère administratif en France depuis 2007.

Historique

L'idée de l'Académie des technologies est lancée, dès 1997, par Jacques-Louis Lions, alors président de l'Académie des sciences. La réforme est validée en 1998 par le Conseil des applications de l'Académie des sciences (CADAS), dont l'Académie des technologies va prendre la suite.

L'Académie est fondée le . Son premier président est Pierre Castillon[1].

En , elle devient un établissement public à caractère administratif[2], en vertu de la loi de programme pour la recherche de 2006. Elle est placée sous la protection du président de la République[3].

Constitution, buts et activité

L'Académie est constituée de 339 membres français ou étrangers[4] désignés par cooptation, renforcés par un réseau national et un réseau international d’experts. Dix pôles[5] préparent communications, avis, rapports ou expertises.

Son objectif est de fournir une expertise scientifique et technique, et d'ouvrir, permettre et enrichir le débat sur la technologie, conformément à sa devise, « Pour un progrès raisonné, choisi, partagé ».

Ses actions visent principalement trois types de public : les pouvoirs publics eux-mêmes, les entreprises et la société civile. Le changement de statut donne à ces fonctions une mission de service public. Elle est ainsi expressément chargée d'un rôle de conseil du gouvernement français.

L'Académie se réunit en assemblée pour adopter les avis et le rapport annuel, ainsi que pour procéder aux votes de cooptation. Le bureau est constitué d'un président, d'un vice-président et d'un délégué général élus, ainsi que du président sortant. Le conseil académique, qui joue aussi le rôle de conseil d'administration, comprend outre les membres du bureau, cinq membres de l'assemblée désignés au sein de ses instances (sections) et sept membres élus par l'assemblée générale. Le conseil académique et, dans certains cas, le bureau, assurent la gestion de l'Académie.

L’Académie est membre d’Euro-CASE, fédération européenne de 21 académies des technologies rassemblant 6 000 experts, et du CAETS, conseil international d'académies des technologies.

Organisation de l'Académie

Présidents

Vice-présidents

Délégués généraux

Quelques membres

Voir la catégorie : Membre de l'Académie des technologies.

Prise de position

L'Académie des technologies estime qu'en matière de réchauffement climatique, la « sobriété est nécessaire à court terme, car la technologie ne [suffit] pas à faire face à l’urgence climatique ». De manière plus générale, elle affirme que la « sobriété est nécessaire au progrès et [que] le progrès est nécessaire à la sobriété »[10].

Notes et références

  1. Création de l’Académie des technologies, La Jaune et la Rouge, no 563, mars 2001.
  2. Soumis aux articles L.328-1 à L.328-3 du code de la recherche et au décret no 2006-1533 du .
  3. Article 111 de la loi no 2013-660 du relative à l'enseignement supérieur et à la recherche.
  4. Voir le site officiel.
  5. Voir le site officiel.
  6. « Bruno Jarry (Académie des technologies) : « Le bâtiment est un secteur en pleine révolution » », sur alliancy.fr via Wikiwix (consulté le ).
  7. a et b « Thierry Breton entre à l’Académie des technologies », sur usine-digitale.fr (consulté le ).
  8. « Articles », sur ticsante.com (consulté le ).
  9. « Rapport annuel 2005 » [PDF], Académie des technologies (consulté le 11 octobre 2020).
  10. « Matières à penser sur la sobriété : Synthèse du séminaire 2022 de l’Académie des technologies » [PDF], sur Académie des technologies, , v-vi.

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Fillet (rapporteur), Une académie des technologies pour la France, Paris, Tec & Doc, coll. « Académie des sciences ; Comité des Applications ; rapport no 17 », , 92 p. (OCLC 231874736)

Articles connexes

Liens externes

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Nominations au Journal officiel
  • Ressource relative aux organisationsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • SIREN
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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