William Hampson

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William Hampson, né le 14 mars 1854 et mort le 1^er janvier 1926 (à 71 ans), est un inventeur britannique qui fut le premier à breveter un procédé de liquéfaction de l'air.

Biographie

Né le 14 mars 1854^[1], William Hampson est le deuxième fils de William Hampson de Puddington, Cheshire, Angleterre.^{[réf. nécessaire]} Il a fait ses études au Liverpool College, à la Manchester Grammar School et au Trinity College d'Oxford, où il s'est inscrit en octobre 1874. Il a étudié les lettres classiques et a obtenu un diplôme de deuxième classe. Il a ensuite rejoint l'Inner Temple de Londres pour devenir avocat.

Il n'y a aucune trace de l'inscription de Hampson à un cours de physique ou d'ingénierie ; il semble donc s'être formé en sciences et en ingénierie.^{[réf. nécessaire]}

Liquéfaction de l'air

En 1895, Hampson dépose un brevet préliminaire pour un appareil permettant de liquéfier l'air. Son appareil était simple : Un compresseur augmentait la pression d'une quantité d'air à 87-150 atmosphères. L'air à haute pression passait ensuite à travers des cylindres contenant un matériau qui éliminait l'eau et le dioxyde de carbone de l'air. L'air séché passait ensuite à travers un serpentin en cuivre et sortait par une buse située à l'extrémité du serpentin, ce qui réduisait la pression de l'air à une atmosphère. Après expansion à travers la buse, la température de l'air chuterait considérablement (en raison de l'effet Joule-Thomson). L’air froid refluait ensuite sur le serpentin, refroidissant l’air qui circulait à travers le serpentin. En conséquence, dans 20 à 25 minutes, l’appareil commencerait à produire de l’air liquéfié. L'appareil mesurait généralement environ un mètre cube.

Hampson a déposé un dépôt préliminaire de brevet sur son procédé de liquéfaction le 23 mai 1895 ; Carl von Linde, un ingénieur allemand, a déposé un brevet similaire le 5 juin 1895.^{[réf. nécessaire]}

La méthode de Hampson pour liquéfier les gaz a été adoptée par la Brin's Oxygen Company de Westminster, Londres, Angleterre (rebaptisée « British Oxygen Company » en 1906).[10] En 1905, la société acquiert les trois brevets de Hampson sur la liquéfaction et la séparation des gaz atmosphériques.^{[réf. nécessaire]}

De Brin's Oxygen Company, qui a retenu Hampson comme consultant, Hampson a fourni à William Ramsay l'air liquide qui a permis à Ramsay de découvrir le néon, le krypton et le xénon, pour lesquels Ramsay a reçu le prix Nobel de chimie de 1904.^{[réf. nécessaire]}

Autres activités

En 1900-1901, Hampson a également dispensé des cours d'éducation pour adultes ; plus précisément, une série de conférences à l'University College de Londres. De ces conférences sont nés deux livres : Radium Explained (1905) a fourni à un public profane un compte rendu des développements récents de la recherche sur la radioactivité, tandis que Paradoxes of Nature and of Science (1906) a présenté des curiosités scientifiques contraires à l'expérience commune ; par exemple, comment la glace pourrait être utilisée comme source de chaleur.[13][14]

Hampson s'est également intéressé à la science médicale. Il devint pharmacien agréé en 1896 et, en 1910, il exerçait dans plusieurs hôpitaux de Londres. En 1912, il publia ses recherches sur un stimulateur cardiaque brut.[15] Le système stimule électriquement les gros muscles du corps à se contracter régulièrement ; des impulsions de sang étaient ainsi forcées vers le cœur et ces impulsions provoqueraient alors la synchronisation du cœur avec le stimulateur électrique externe. Hampson a également apporté une amélioration mineure aux tubes à rayons X.^{[réf. nécessaire]}

Hampson s'est également aventuré dans l'économie. Il a publié un livre sur le sujet : Modern Thraldom : A New Social Gospel (1907).[17] Hampson considérait le crédit – largement interprété comme une dette ou un emprunt sous quelque forme que ce soit – comme responsable de nombreux maux d'une économie. Il a prescrit un monde dans lequel il n’y aurait ni crédit, ni intérêts, ni hypothèques, ni loyers. Toutes les ventes se feraient en espèces ; les dettes ne seraient pas légalement reconnues ; les usines seraient gérées comme une coopérative de leurs travailleurs. Le gouvernement national serait financé par une taxe sur les ventes et l'économie nationale serait à l'abri de la concurrence étrangère.

Il a épousé Amy Bolton.