Valentin Simond

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Valentin Simond
Fonction
Directeur
L'Écho de Paris
-
Henry Simond (d)
Biographie
Naissance
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Saint-MarcellinVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 58 ans)
Neuilly-sur-SeineVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Valentin Victor Isidore SimondVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Fratrie
Victor Simond
Henry Simond (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Henry Simond (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

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Valentin Simond, né le à Saint-Marcellin (Isère) et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un patron de presse français.

Biographie

Fils de Louise Quincieux et d'Isidore Simond, négociant originaire de Romans, Valentin Victor Isidore Simond[1] est le frère aîné de Victor Simond et d'Henry Simond (1855-1894), qui feront comme lui carrière dans la presse écrite.

Opposants républicains au Second Empire puis à l'Ordre moral, les frères Simond créent et dirigent plusieurs journaux politiques au début de la Troisième République. On peut notamment citer Le Peuple, La Marseillaise, Le Mot d'ordre, Le Réveil ainsi que Le Réveil-Matin, qu'il fusionne avec L’Estafette en , et enfin L'Écho de France, fondé en 1891. Sa création la plus durable est cependant L'Écho de Paris, qu'il lance le avec le soutien financier d'Edmond Blanc[2]. En 1889, il est décoré de la Légion d'honneur.

Lors de l'affaire Dreyfus, alors que son cadet Victor (directeur du Radical depuis 1881) s'engage dans le camp dreyfusard, Valentin Simond fait de l’Écho de Paris l'un des principaux organes des antidreyfusards[2].

Hospitalisé après une appendicectomie à la maison de santé du no 50 de l'avenue du Roule à Neuilly-sur-Seine, Valentin Simond meurt le [3] des suites d'une complication de diabète et d'albuminurie.

Il est inhumé le au cimetière de Montmartre, en présence de nombreuses personnalités, après des obsèques religieuses célébrées en l'église Notre-Dame-d'Auteuil. Deux de ses fils, Paul (1867-1921) et Henry (1863-1937), reprennent l’Écho de Paris[4].

Il vécut 72 avenue Mozart (16e arrondissement de Paris)[5].

Notes et références

  1. Archives départementales de l'Isère, état civil de Saint-Marcellin, registre des naissances de 1842, acte no 10 (vue 229 sur 445).
  2. a et b Louis Vauxcelles et Paul Pottier, « La presse d'aujourd'hui : L’Écho de Paris », Gil Blas, 26 décembre 1903, p. 1.
  3. Archives de Paris, état civil du 16e arrondissement, registre des décès de 1900, acte (transcription) no 722 (vue 6 sur 31).
  4. L'Écho de Paris, 9 mars 1900, p. 1.
  5. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Avenue Mozart », p. 169.

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • base Léonore
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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    • IdRef
    • WorldCat
  • Notice du Centre d'études du 19e siècle français Joseph Sablé, sur le site de l'Université de Toronto (consulté le ).
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