Toto le héros

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Toto.

Toto le héros

Données clés
Réalisation Jaco Van Dormael
Scénario Jaco Van Dormael
Laurette Vankeerberghen
Pascal Lonhay
Didier De Neck
Acteurs principaux
Michel Bouquet
Jo De Backer
Thomas Godet
Gisela Uhlen
Mireille Perrier
Esthelle Unik
Sociétés de production Iblis Films (Bruxelles)
Pays de production Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau de la France France
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre Comédie dramatique
Durée 91 minutes
Sortie 1991

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

modifier Consultez la documentation du modèle

Toto le héros est un film belgo-franco-allemand réalisé par Jaco Van Dormael, sorti en 1991.

Synopsis

À travers une mosaïque complexe de flashbacks, un vieil homme du nom de Thomas Van Hasebroeck (Toto) se souvient de la vie apparemment sans éclat qu'il a menée et imagine comment les événements auraient pu tourner différemment.

Depuis l'âge de huit ans, Thomas est persuadé — à tort ou à raison — d'avoir été échangé par erreur à sa naissance avec un autre bébé, son voisin Alfred Kant. La jalousie ressassée à l'égard de cet homme mieux loti lui a gâché toute son existence, parfois avec des conséquences tragiques pour ses proches. Il ne songe qu'à se venger et envisage même de tuer Alfred. Pourtant Thomas trouvera sur le tard une manière plus originale de donner un sens à sa vie.

Fiche technique

  • Titre français : Toto le héros
  • Titre flamand : Toto de held
  • Réalisation : Jaco Van Dormael
  • Scénario : Jaco Van Dormael, avec la collaboration de Pascal Lonhay, Didier De Neck et Laurette Vankeerberghen
  • Musique : Pierre Van Dormael
  • Photographie : Walther van den Ende
  • Montage : Susana Rossberg
  • Décors : Hubert Pouille
  • Costumes : An D'Huys et Anne Van Brée
  • Production : Pierre Drouot, Dany Geys pour Iblis Films (Bruxelles)
  • Pays d'origine : Drapeau de la Belgique Belgique, Drapeau de la France France, Drapeau de l'Allemagne Allemagne
  • Langue originale : français
  • Genre : comédie dramatique
  • Format : couleur - 1,66:1 - 35 mm - son mono
  • Durée : 91 minutes
  • Date de sortie :

Distribution

  • Michel Bouquet : Thomas (âgé) et voix de Thomas (adulte)
  • Jo De Backer : Thomas (adulte)
  • Thomas Godet : Thomas (enfant)
  • Gisela Uhlen : Èvelyne (âgée)
  • Mireille Perrier : Èvelyne (jeune femme) et voix d'Èvelyne (âgée)
  • Esthelle Unik : Èvelyne (enfant)
  • Sandrine Blancke : Alice
  • Peter Böhlke : Alfred (âgé)
  • Michel Robin : voix d'Alfred (âgé)
  • Didier Ferney : Alfred (adulte)
  • Hugo Harold Harrison : Alfred (enfant)
  • Fabienne Loriaux : la mère de Thomas
  • Klaus Schindler : le père de Thomas
  • Pascal Duquenne : Célestin (adulte)
  • Karim Moussati : Célestin (enfant)
  • Didier De Neck : M. Kant
  • Christine Smeysters : Mme. Kant
  • Jo Deseure : la vendeuse
  • Bouli Lanners : un gangster
  • Bernard Yerlès : un homme dans le train

Commentaire

Toto le héros est le premier long métrage de fiction de Jaco Van Dormael, qui a déjà tourné quelques documentaires tels que Stade ou L'Imitateur ainsi que des films courts (È pericoloso sporgersi). Aujourd'hui considéré comme « le film événement de la décennie 90 »[1], il connaît un très grand succès public et critique et remporte de nombreuses récompenses internationales, dont la Caméra d'or au Festival de Cannes.

La (dé)construction sophistiquée de Toto le héros, avec ses retours en arrière, sa conjugaison du vrai et du faux, ses passages incessants du subjectif à l'objectif, constitue un véritable puzzle, pourtant cohérent et maîtrisé. Au fil des critiques, les rapprochements les plus flatteurs ont été envisagés comme David Lynch, Terry Gilliam et Lars von Trier. Une comparaison avec Citizen Kane et Orson Welles a aussi été évoquée[2].

Au-delà des mérites formels, l'interrogation identitaire, la réflexion sur les forces destructrices de la rancœur ou l'exploration novatrice du point de vue de l'enfance ont manifestement su toucher un large public.

Outre la musique originale composée par Pierre Van Dormael, le film utilise à plusieurs reprises une chanson de 1938 : Boum ! interprétée par Charles Trenet.

Distinctions

Notes et références

  1. Marianne Thys (sous la direction de), Le Cinéma Belge, Bruxelles, Cinémathèque Royale de Belgique, Ludion/Flammarion, 1999, p. 808.
  2. Contributeurs IMDb.

Annexes

Bibliographie

  • Marianne Thys (sous la direction de), Belgian Cinema / Le Cinéma Belge / De Belgische film, Bruxelles, Cinémathèque Royale de Belgique, Ludion/Flammarion, 1999, p. 808 (ISBN 9055442348).
  • Critique de Bérénice Balta, Cinéma n° 478, , p. 41.
  • Critique de Philippe Niel, Positif n° 365-366, , p. 49.

Articles connexes

Liens externes

  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AllMovie
    • Allociné
    • BFI National Archive
    • British Film Institute
    • Centre national du cinéma et de l'image animée
    • Ciné-Ressources
    • Cinémathèque québécoise
    • Filmportal
    • Filmweb.pl
    • IMDb
    • LUMIERE
    • Movie Review Query Engine
    • OFDb
    • Rotten Tomatoes
    • The Movie Database
    • Unifrance
  • Critique DVD Arte
  • Critique DVD Parutions
  • Dossier pédagogique Les Grignoux (extrait)
v · m
v · m
Réalisateur
Producteur
  • La Face cachée (2007)
v · m
Années 1970
Années 1980
Années 1990
Années 2000
Années 2010
Années 2020
v · m
Années 1960-1970
Années 1980-1990
Années 2000-2010
Années 2020
  • Filles de joie (2020)
  • Un monde (2021)
  • Close (2022)
  • Augure (2023)
L'année indiquée est celle de la cérémonie.
Les films sont ceux qui sont proposés à la nomination par la Belgique ; tous ne figurent pas dans la liste finale des films nommés.
  • icône décorative Portail du cinéma belge
  • icône décorative Portail du cinéma français
  • icône décorative Portail du cinéma allemand
  • icône décorative Portail des années 1990