Tomy Lapid

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Tomy Lapid
Fonctions
Président du mémorial de Yad Vashem
-
Vice-Premier ministre d'Israël
-
Ministre israélien de la Justice
-
Membre de la Knesset
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Novi Sad (royaume de Yougoslavie)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
Tel AvivVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Томислав ЛампелVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
israélienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Journaliste, animateur de télévision, écrivain, homme politique, journaliste d'opinionVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Dr. Bela Meir Lampel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Katalin Lampel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Schulamit Lapid (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Partis politiques
Shinouï (-)
Parti libéral
מפלגת המרכז הליברלי (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Prix Sokolov ()Voir et modifier les données sur Wikidata

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Tommy Lapid au procès Eichmann en 1961.

Joseph Tommy Lapid (en hébreu : יוסף טומי לפיד) (né le à Novi Sad et mort le à Tel Aviv) est un écrivain, journaliste, producteur, puis homme politique israélien, président et fondateur du parti libéral et laïque Shinouï de 1999 à 2006. Il était fermement opposé au pouvoir des ultra-orthodoxes juifs sur la politique israélienne, notamment via le parti Shas.

Biographie

Jeunesse

Né Tomislav Lampel à Novi Sad (dans le royaume de Yougoslavie) en 1931, il survit à la Shoah et émigre en Israël en 1948. Il est marié et père de deux enfants.

Carrière politique

Lapid rejoint le parti libéral et centriste d'Avraham Poraz (en) Shinouï et en fait un grand parti de la vie politique israélienne. Aux élections générales de 1999, il remporte 6 sièges à la Knesset, puis 15 en 2003, ce qui en fait le 3e parti d'Israël, derrière les travaillistes et le Likoud. Il rejoint le gouvernement d'Ariel Sharon, ce qui le met à portée de réaliser son programme, la réduction de l'influence des religieux, dont quelques mesures phares :

  • l'obligation de service militaire pendant trois ans pour les jeunes orthodoxes ;
  • la suppression des subventions publiques aux religieux ;
  • la création d'un mariage civil, autorisé entre juif et non-juif, et sans accord préalable du rabbin ;
  • l'autorisation de l'importation de produits non kacher.

Il est nommé président de la commission de la Knesset aux Affaires étrangères. En , il est nommé vice-Premier ministre et ministre de la Justice (שר המשפטים) dans le gouvernement d'Ariel Sharon, mais démissionne lorsqu'en , le chef du gouvernement augmente les subventions aux institutions Haredi pour avoir le soutien de petits partis religieux. Il soutient toutefois Sharon en contre de menues concessions financières. Ce soutien a minima est dicté par sa volonté d'éviter la tenue d'élections anticipées, qui auraient empêché l'évacuation des établissements israéliens de Gaza.

Lapid est battu aux primaires du parti Shinouï de . Il démissionne du parti et annonce son soutien au nouveau parti de Poraz, Hetz (en).

Il mène un combat pour la mémoire de Rudolf Kastner.

En 2006, Lapid est nommé président du Mémorial de Yad Vashem, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort, des suites d'un cancer, deux ans plus tard.

Son fils Yaïr Lapid est premier ministre d'Israël du au [1].

Références

  1. https://www.lefigaro.fr/international/yair-lapid-entame-son-combat-du-siecle-20220628

Liens externes

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