Tobías Bolaños

Tobías Bolaños
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
HerediaVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
San JoséVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
costaricienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
AviateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Tobías Bolaños (* Heredia, – † San José, ) fut le premier aviateur diplômé du Costa Rica. Il étudia l'aviation en France et se rangea sous le drapeau français lors de la Première Guerre mondiale. Reconnu en diverses occasions, il fut le premier costaricien à voler au pays le .

Biographie

Enfance et adolescence

Tobías Bolaños est né le à Santo Domingo d'Heredia, au Costa Rica. 

Ses parents étaient Francisco Bolaños et Luisa Palma, des paysans. Il était le deuxième de dix fils. Ses parents voulurent que leurs enfants soient scolarisés, raison pour laquelle Tobías fut élève à l'École de Santo Domingo.

Il se fit remarquer et obtint une bourse pour étudier au Lycée du Costa Rica.

Débuts de l'Aviation au Costa Rica

Son enfance et adolescence se passèrent normalement à Heredia. En 1912, il fut attiré par le pilote américain Jesse Seligman, qui vint donner un spectacle aérien dans le pays. L'année suivante arriva au Costa Rica le célèbre aviateur français Marius Tercé. Tobías, qui souhaitait en apprendre plus sur l'aviation, discuta avec Tercé qui lui offrit de le rejoindre en France. Tobías demanda alors à terminer ses études de manière anticipée.

Le , Tobías se rendit à Paris où le pilote français ne le reçut pas finalement comme prévu. Tobías Bolaños obtint une aide de l'Ambassade du Costa Rica qui lui permit de devenir mécanicien. Au début de l'année 1915, Tobías entra dans l'armée française. Il fut blessé à un bras par une balle qui pénétra son avion. Lors de sa convalescence, son courage et son mérite lui valurent d'être accepté à l'école d'aviation militaire de Pont-Long à Pau, dans le sud sud de la France, où Tobías essaya des prototypes d'avions. Le , quinze jours avant sa promotion comme pilote, il souffrit d'un accident sur un avion du type Morane. Sa jambe droite fut amputée, et il resta encore un temps à l'école d'aviation où il continua à travailler et piloter.

Tobías Bolaños avec des collègues de l'Armée Française

Il rentra au Costa Rica avant la fin de la guerre, le , avec plusieurs reconnaissances officielles et une retraite du gouvernement français, outre une jambe de bois. Lors de ses premiers jours dans le pays, Tobías retrouva Anita Azofeifa, sa fiancée qu'il avait laissée pour aller en France, et se maria définitivement avec elle. Cette même année, le Général José Joaquín Tinoco Granados lui attribua une position honoraire dans la milice costaricienne. Tobías se dirigea ensuite vers la Zone du Canal de Panama où il travailla comme pilote pour une entreprise Nord-américaine.

Premier Pilote du Costa Rica

En 1929, le gouvernement Mexicain remit au gouvernement Costaricien un avion du type Avro (fabriqué en bois), qu'on apella Juan Santamaría en honneur du héros national de 1856. Cleto González Víquez, président du Costa Rica, décida de le présenter au public. Il demanda à Tobías Bolaños de piloter l'avion le et Tobías accepta.

En 1936, Tobías Bolaños fut embauché au Mexique comme aviateur professionnel pour travailler avec des compagnies aériennes de ce pays, il travailla aussi au Guatemala où la presse de ce pays le catalogua comme un as de l'aviation costaricienne et française.

Contributions

Tobías Bolaños fut le premier aviateur costaricien, ainsi que le premier instructeur d'aviation au Costa Rica malgré les difficultés auxquelles il fit face pour réaliser son rêve de voler.

Le souvenir de sa mémoire comme premier pilote diplômé du Costa Rica, ses anecdotes de guerre et la stimulation donnée aux futurs pilotes costariciens reflétèrent sa détermination, service et patriotisme qui lui valurent une place d'honneur dans l'histoire de l'aviation du pays et de l'Amérique Latine.

Reconnaissance

Le , la Loi 5109 donna comme nom à l'Aéroport de l'ouest de la capitale et principal aéroport pour vols internes : Aéroport Tobías-Bolaños de San José.

Références

  • Brintet, Damien ( de 2008). «Volontaires ticos de la liberté». Áncora, Journal La Nation. 
  • Chaînes, Manuel (novembre de 2003). «Un siècle en avion». Revue Dominicale, Journal La Nation. 
  • Varela, Ivannia ( de 2003). «Rapport spécial, Ce premier vol, L'aviation en ciel tico». Revue Dominicale, Journal La Nation. 
  • Meléndez, Silvia ( de 2002). «Études Sociales: Personnages de la patrie, Qui est-ce qui il a été Tobías Bolaños Palma?[1]». Zurquí, Journal La Nation. 
  • Guevara, Jose David (août de 1987). «Un Cadeau d'Hauteur». Vive, Journal La Nation. 
  • Meléndez, Silvia (octobre de 2002). «Qui est-ce qui il a été Tobías Bolaños Palma?». Études Sociales: Personnages de la patrie, Zurquí, Journal La Nation. 
  • icône décorative Portail de l’aéronautique
  • icône décorative Portail du Costa Rica
  • icône décorative Portail de la Première Guerre mondiale
  • icône décorative Portail de l’Armée française