Theodor Schneider

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Theodor Schneider
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En 1970 à Oberwolfach (coll. MFO[1]).

Données clés
Naissance
Francfort-sur-le-Main
Décès (à 77 ans)
Fribourg-en-Brisgau[2]
Données clés
Institutions Université de Göttingen
Université de Fribourg
Diplôme Université de Francfort
Directeur de thèse Carl Ludwig Siegel
Étudiants en thèse Gisbert Wüstholz (de), Wolfgang Schwarz (de)etc.[3]
Renommé pour Théorème de Gelfond-Schneider
Théorème de Schneider-Lang (en)

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Theodor Schneider (1911-1988) est un mathématicien allemand, surtout connu pour avoir démontré, en même temps qu'Alexandre Gelfond, le théorème qui porte désormais leurs noms.

Biographie

De 1929 à 1934, Schneider a été étudiant à Francfort ; dans sa thèse, dirigée par Carl Ludwig Siegel[3], il a résolu le septième problème de Hilbert, nommé depuis lors théorème de Gelfond-Schneider. En 1935, il fut vacataire à l'université de Francfort, mais son habilitation lui fut refusée (en effet, il était devenu membre des S. A. pour accéder à un poste à l'université, mais n'assistait pas aux réunions politiques prescrites)[4]. Il fut ensuite assistant de Siegel à l'université de Göttingen, où il fut habilité en 1939 et resta jusqu'en 1953 (hormis une interruption pour service militaire en 1940-1945, dans le service météorologique, et une année comme professeur remplaçant à l'université de Münster, en 1947-48[2]), puis professeur à Erlangen (1953-59) et enfin, jusqu'à sa retraite, à Fribourg (1959-76). Pendant cette dernière période, il fut aussi directeur de l'Institut de recherches mathématiques d'Oberwolfach (1959-63). En 1970, il devint membre correspondant de l'Académie des sciences de Göttingen[5].

Sélection de publications

  • (de) Einführung in die Theorie der transzendenten Zahlen, Springer, (lire en ligne)Introduction aux nombres transcendants, Gauthier-Villars,
  • (de) « Ein Satz über ganzwertige Funktionen als Prinzip für Transzendenzbeweise », Math. Ann., vol. 121, no 1,‎ , p. 131-140 (lire en ligne)
  • (de) « Transzendenzuntersuchungen periodischer Funktionen », J. reine angew. Math., vol. 172,‎ , p. 65-69 et 70-74

Notes et références

  • (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Theodor Schneider » (voir la liste des auteurs).
  • (de) L.-Ch. Kappe, H. P. Schlickewei et Wolfgang Schwarz, « Theodor Schneider zum Gedächtnis », Jahresbericht DMV, vol. 92,‎ , p. 111-129
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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  1. Autres photos.
  2. a et b (en) John J. O'Connor et Edmund F. Robertson, « Theodor Schneider », sur MacTutor, université de St Andrews.
  3. a et b (en) « Theodor Schneider », sur le site du Mathematics Genealogy Project
  4. (de) Wolfgang Schwarz et Jürgen Wolfart, Zur Geschichte des Mathematischen Seminars der Universität Frankfurt am Main von 1914 - 1970 (lire en ligne), p. 29, 82-82, 92-94 et 97
  5. (de) Die Deutsche Universitätszeitung vereinigt mit Hochschul-Dienst, vol. 27, , p. 28.
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