The Natural History and Antiquities of Selborne

The Natural History and Antiquities of Selborne
Page de titre de l'édition de 1813.
Langue
AnglaisVoir et modifier les données sur Wikidata
Auteur
Gilbert WhiteVoir et modifier les données sur Wikidata
Genre
EssaiVoir et modifier les données sur Wikidata
Date de parution
Voir et modifier les données sur Wikidata
Pays
AngleterreVoir et modifier les données sur Wikidata
Éditeur
Benjamin White (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

The Natural History and Antiquities of Selborne, ou juste The Natural History of Selborne, est un ouvrage du naturaliste et ornithologue anglais Gilbert White. Il a d'abord été publié en 1789 par son frère Benjamin White. Il a été continuellement réimprimé depuis, avec près de 300 éditions jusqu'en 2007[1].

Le livre a été publié à la fin de la vie de White, et compilé à partir d'un mélange de ses lettres à d'autres naturalistes - Thomas Pennant et Daines Barrington - [Quoi ?] le « Calendrier de naturaliste » (dans sa deuxième édition) qui compare les observations phénologiques faites par White et William Markwick par rapport aux premières apparitions dans l'année de différents animaux et plantes, et les observations d'histoire naturelle organisées plus ou moins systématiquement par espèce et par groupe. Un second volume, moins souvent réimprimé, portait sur les antiquités de Selborne. Certaines des lettres n'ont jamais été envoyées, et ont été écrites pour le livre.

Le livre de White a été plutôt bien accueilli à la fois par la critique contemporaine et par le public, mais a surtout connu un succès grandissant au début du XIXe siècle, jusqu'à devenir un classique incontournable du romantisme naturaliste anglais[2]. Il a par la suite continué à être admiré par diverses figures littéraires du XIXe et du XXe siècle, notamment Samuel Taylor Coleridge, Thomas Carlyle, Charles Darwin, John Ruskin, Virginia Woolf et W.H. Auden. Ce travail a été vu comme une première contribution à l'écologie et en particulier à la phénologie. Le livre a été apprécié pour son charme et sa simplicité apparente, et la façon dont il donne une vision de l'Angleterre pré-industrielle.

La maison de Gilbert White, The Wakes, est maintenant un musée.

Le manuscrit original a été conservé et est exposé au musée Gilbert White à Selborne, dans le Hampshire.

Références

  1. « The Illustrated Natural History of Selborne », Thames & Hudson (consulté le )
  2. (en) Donald Worster, 1994, Nature’s Economy: A History of Ecological Ideas, New York, Cambridge University Press.

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « The Natural History and Antiquities of Selborne » (voir la liste des auteurs).
  • icône décorative Portail de l’histoire de la zoologie et de la botanique