Takana Zion

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Takana Zion
Description de l'image TAKANA ZION.jpg.
Informations générales
Surnom kongo, levaille Mashugui, Mangana
Nom de naissance Mohamed Mouctar Soumah
Naissance (37 ans)
Conakry[1]
Activité principale chanteur, producteur
Genre musical Reggae roots ragga dancehall
Années actives Depuis 2002
Labels Makafresh, Makasound
Black Mafia Records, Soulbeats Records

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Takana Zion (« Takana » signifie littéralement « détruis la ville » en langue soussou[2]), né le à Conakry en Guinée, est un chanteur guinéen. Il chante en anglais, en français, ainsi qu'en langues sosso, poular et malinké[3].

Biographie

Dès son plus jeune âge, il s'intéresse à l'histoire et se sent concerné par les inégalités qui rongent son pays et le monde entier. Il prend conscience que l'association du verbe et du son constitue une arme puissante et décide de s'en servir. Le jeune homme commence alors à intégrer le milieu du rap et du dancehall guinéen, dans lequel il se fait connaître et respecter[réf. nécessaire]. Cependant, attiré par le reggae, il décide de s'exprimer par cette musique.

Débuts

Le jeune chanteur part au Mali rejoindre Brother Sam - un doyen des rastas ghanéens - avec le désir de faire de nouvelles rencontres.

À Bamako, il fréquente le magasin de disque reggae Studio One Africa, basé à Medina Coura, où il découvre le reggae classique et y affine sa voix. Ensuite, il fait la rencontre de Tiken Jah Fakoly et Manjul, qui décèlent en lui un talent et décident de le prendre sous leurs ailes. Manjul, installé dans son studio Humble Ark, l'invite sur son album Jahtiguiya[2]

Takana enregistrera l'équivalent de deux albums pour Tiken Jah Fakoly, mais ces projets ne verront pas le jour[3]. Petit à petit, il gagne en maturité et prend de l'indépendance par rapport à Tiken. Il décide alors de repartir chez Manjul et tous deux enregistrent l'album Zion Prophet fin 2006. Il fait aussi la rencontre du guitariste Jamaïcain Makkalox grâce au chanteur Pierpoljak. C'est le point de départ de la carrière de Takana Zion. Il se produit régulièrement sur scène en Afrique, ce qui lui permet de se faire une petite réputation et il est alors rapidement surnommé « le Sizzla africain »[2], en référence à son style singjay et à sa puissance vocale[4].

Suite

Son premier album Zion Prophet sort en France en juin 2007 ; le disque est produit par Humble Ark et distribué par le label Makafresh (filiale de Makasound).

Takana Zion se produit en France en première partie de Pierpoljak et en Afrique accompagné de Manjul et son groupe, le Humble Ark band.

Alors qu'il tourne en France en 2008, Takana commence à préparer son nouvel album. S'associant une fois de plus à son complice musicien-réalisateur Manjul, le chanteur rassemble une pléiade de musiciens reggae en studio à Paris. Caractéristique de son double attachement à l'Afrique et à la Jamaïque, Takana invite aussi les chanteurs Victor Démé (Burkina Faso) et Winston McAnuff (Jamaïque), chacun sur un morceau. C'est l'ingénieur du son anglo-jamaïcain Godwin Logie, responsable des albums de Steel Pulse et Island de la grande époque, qui mixera l'album.

Il continue de chanter en soussou, malinké, peulh, anglais et français.

[réf. nécessaire]

Expérience jamaïcaine

Invité à Kingston par Sam Junior Clayton, membre des Mystic Revelation of Rastafari, sur l’île de Bob Marley, où il enregistre l'album Rasta Government. Plusieurs artistes collaborent sur l'album, notamment Capleton, dans le titre Glory[5],[6].

Récompenses et distinctions

Discographie

Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations contenues dans cette section proviennent du site internet ChartsInFrance.net[13].
  1. Oh Jah
  2. Depui a Siingé
  3. Ematoba
  4. Zion Prophet
  5. Sweet Words
  6. Conakry
  7. Des Millions De Morts
  8. I Tan Didi
  9. La Voie De Mount Zion
  10. Jah Moves With Me
  11. Pas Soif De Gloire
  12. Come in My Hands
  13. E Oulé Fu
  14. Depui a Dub
  15. Eamtoba Dub
  16. Jah Dub With Me
  17. Come in My Dub
  18. Dub to Mount Zion
  19. Dub to Conakry
2009 : Rappel à l'ordre
  1. Nasalife
  2. Abiri Na Samba Khine
  3. Mikhi Kobie
  4. I Want To Be Free
  5. Jeune Fille
  6. Reggae Donkili (feat. Victor Démé)
  7. Mama Africa
  8. Sekou Ko Non (feat. Winston McAnuff)
  9. Jah Kingdom
  10. Anawafe
  11. Celine
  12. Ithiopia
  13. Rendez à Cesar
2012 : Black mafia I
  1. Album local reggae dance hall
2013 : Black mafia II
  1. Album local reggae dance hall
2014 : Black mafia III
Attention
Le contenu de cet album n'est pas renseigné.
2015 : Black mafia IV
Attention
Le contenu de cet album n'est pas renseigné.
2016 : Black mafia V
Attention
Le contenu de cet album n'est pas renseigné.
2017 : Black mafia VI
Attention
Le contenu de cet album n'est pas renseigné.
2018 : Black mafia VII
  1. Mashugui inna di Galaxy
  1. Give Thanks to Jah
  2. Stolen Family
  3. Glory
  4. My Music
  5. Rasta Gouvernement
  6. Love Fire
  7. Rise Up
  8. Khoule
  9. M'Bife
  10. Three Six Clash
  1. Mama Africa (feat. Sizzla)
  2. Congoh
  3. Mosiah
  4. We stronger
  5. If you love me
  6. N'khili
  7. Yinrindinn houmba
  8. Khounakely
  9. Emmanuel
2014 : Ningué Férii
Attention
Le contenu de cet album n'est pas renseigné.
2014 : Khamai Toki Wouyah
Attention
Le contenu de cet album n'est pas renseigné.
  1. Good LifeTitres
  2. Africa Unite
  3. Congo Dreadlocks
  4. Good Life
  5. Hit My Soul
  6. Jah Love
  7. Jah Will Be There
  8. Mariama
  9. Protect Myself
  10. Rainbow Generation
  11. Real Black Man
  12. Mosiah Marcus
  13. Make It Work
  14. When Jah Speaks (feat. Bunny Wailer)
2021 : Human Supremacy (Soulbeats)
  1. Babylon weaked
  2. Energy feat Sizzla
  3. Humble Lion
  4. Vie de rêve
  5. Black Mary
  6. Dans l'Atlantique
  7. Can't Wait
  8. Dirigeants aveugles
  9. Human Supremacy
  10. Jah Rastafari
  11. Spiritual War

Single

  • 2019 : Singué Noun feat Konko Malela[14]

Notes et références

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Takana Zion, sur Wikimedia Commons
  1. « Biographie de Takana Zion », Bureau Export de la musique française
  2. a b et c Entretien de Christine Avignon avec Takana Zion - Africultures.com, .
  3. a et b Interview : Takana Zion - Reggaefrance, .
  4. L'axe Tiken Jah - Manjul, Reggae à Bamako - RFI,
  5. « L’expérience jamaïcaine de Takana Zion », sur RFI Musique, (consulté le )
  6. « Good Life - Takana Zion - L'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb », sur Afrik.com (consulté le )
  7. « Reggae : Le guinéen Takana Zion reçoit le prix du meilleur album reggae africain », KOACI (consulté le )
  8. « Takana Zion remporte le prix du meilleur album reggae africain à la compétition Victoire du reggae », Afrique.fr, (consulté le )
  9. « Takana Zion : meilleur album de l'année en Guinée », sur REGGAE.FR (consulté le ).
  10. (en) « Victoires du Reggae : Takana reconnaissant dans son message de remerciements. », sur Guinee hit music, (consulté le ).
  11. « Victoires du Reggae : annonce des résultats à 20H », sur REGGAE.FR (consulté le )
  12. « Musique | Takana Zion, Safa Diallo et Aly Baba nominés aux “Victoires du Reggae 2022” », sur LeKaloum Guinée News (consulté le )
  13. « Takana Zion : tous les albums et les singles », ChartsInFrance.net (consulté le )
  14. « Takana Zion feat Konko Maléla dans ‘’Singué Noun’’ », sur Africa224 (consulté le )

Liens externes

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Discogs
    • MusicBrainz
    • Muziekweb
    • Songkick
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