T. S. Monk

Thelonious Sphere Monk III
Description de cette image, également commentée ci-après
T. S. Monk en 1998.
Informations générales
Surnom T. S. Monk
Naissance (74 ans)
New York, Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité principale Musicien
Genre musical Jazz, rhythm and blues
Instruments Batterie
Labels Blue Note Records

modifier Consultez la documentation du modèle

Thelonious Sphere Monk III, plus connu sous le nom de T. S. Monk, est un batteur de jazz américain né le . Il est le fils du pianiste de jazz Thelonious Monk.

Biographie

T. S. Monk nait le à New York[1].

Il commence par jouer de la trompette et du piano, avant de passer à la batterie à l'âge de 13 ans[2]. Il prend des cours avec Max Roach[2].

Il joue pour la première fois en public avec son père, dans une émission télévisée en 1970 ; il tourne avec lui en 1970 et 1971[2]. Il joue ensuite avec le groupe fusion Natural Essence et dans le big band de Paul Jeffrey[2]. Il monte un groupe de rhythm and blues, appelé « T.S. Monk[3] » avec sa sœur Barbara Monk et la chanteuse Yvonne Fletcher[1]. Le groupe enregistre trois albums pour Mirage Records au début des années 1980, et a quelques succès comme Bon Bon Vie (Gimme the Good Life) et Too Much Too Soon[1].

Il fonde en 1986 le Thelonious Monk Institute of Jazz, qui célèbre la mémoire de son père pianiste, mort en 1982, et tient un concours annuel important dans l'émergence de nouveaux talents[2].

L'institut le conduit à revenir au jazz en 1992[1], il joue alors avec le big band de Clifford Jordan et avec Walter Davis, avant de monter son propre sextet à la fin des années 1980, avec notamment le trompettiste Don Sickler[2].

Son album Monk on Monk (1997), sur lequel il rend hommage à son père, est « album de l'année » de la première édition des New York Jazz Awards[1], ainsi qu'« album de l'année » dans le prix des lecteurs de DownBeat[1].

En 2012, il collabore avec Herbie Hancock et l'UNESCO pour créer la « journée internationale du jazz », rassemblant des musiciens du monde entier[1].

Discographie

Avec T.S. Monk
  • 1980 : House Of Music (Mirage)[3]
  • 1981 : More Of The Good Life (Mirage)
  • 1982 : Human (Mirage)
En tant que leader
  • 1992 : Take One (en) (Blue Note Records)[4]
  • 1993 : Changing of the Guard (en) (Blue Note Records)
  • 1995 : The Charm (en) (Blue Note Records)
  • 1997 : Monk on Monk (en) (N2K Encoded Music)
  • 1999 : Crosstalk (N-Coded Music)
  • 2003 : Higher Ground (Thelonious Records, Hyena Records)
  • 2014 : Verbiest Meets Monk: Father and Son avec Rony Verbiest (September)

Références

  1. a b c d e f et g (en) « T. S. Monk », sur thehistorymakers.org, (consulté le ).
  2. a b c d e et f (en) Scott Yanow, « Biographie de T. S. Monk », sur AllMusic (consulté le ).
  3. a et b (en) « T.S. Monk » (fiche artiste), sur Discogs.
  4. (en) « T. S. Monk » (fiche artiste), sur Discogs.

Liens externes

  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Store norske leksikon
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • LCCN
    • GND
    • Pays-Bas
    • Israël
    • Tchéquie
    • WorldCat
  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Carnegie Hall
    • Discogs
    • MusicBrainz
    • Songkick
  • Ressource relative à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • IMDb
  • (en) Marian McPartland, « T.S. Monk On Piano Jazz », NPR, .
  • icône décorative Portail du jazz
  • icône décorative Portail des Afro-Américains