Stanley Greene

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Stanley Greene
Stanley Greene à Uzès en juillet 2008.
Biographie
Naissance
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BrooklynVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
Clichy
Nationalité
américaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Photographe, peintre, photographe de mode, photographe de guerre, photojournaliste, journaliste, artiste visuelVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Black Panther PartyVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web
noorimages.com/photographer/greeneVoir et modifier les données sur Wikidata

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Stanley Greene, né le à Brooklyn (New York), et mort le à Clichy[1], est un photojournaliste de guerre américain.

Il est surtout connu pour sa couverture de la guerre en Tchétchénie. Il a reçu, entre autres, le prix W. Eugene Smith et le World Press, qui lui a été décerné cinq fois.

Biographie

Stanley Greene naît en à Brooklyn[2] dans une famille de la classe moyenne. Ses deux parents étaient des acteurs. Son père était un syndicaliste et un des premiers Afro-américains élus en tant que dirigeant dans le Screen Actors Guild[3], et au mouvement Renaissance de Harlem. Son père a été placé dans les années 1950 sur une liste noire des communistes et a été forcé à ne jouer que des rôles subalternes anonymes au cinéma[4].

Ses parents lui ont offert son premier appareil photo à l'âge de onze ans [5].

Stanley Greene a commencé sa carrière en tant que peintre, mais il prenait également des photos comme moyen de rassembler les scènes qu'il peignait. En 1971, alors membre du mouvement révolutionnaire afro-américain Black Panthers et contre la guerre du Viêt Nam, son ami, le photographe William Eugene Smith lui a offert une place dans son studio et l'a encouragé à étudier la photographie à l'école des arts visuels de New York et l'institut d'art de San Francisco[3].

À cette époque, Stanley Greene a effectué quelques travaux en tant que photographe, y compris prendre des photos de groupes de rock et travailler chez Newsday[3]. En 1986, il a photographié des défilés de mode à Paris. Il se considérait comme étant un amateur. Il était habitué des cafés, prenait des photos de filles et consommait de l'héroïne [5]. Après le décès d'un de ses amis du SIDA, Greene a abandonné la drogue et a commencé à prendre plus au sérieux sa carrière de photographe [5]. Il a commencé le photojournalisme en 1989, quand sa photo Baisers à tous, le mur de Berlin d'une ballerine avec dans sa main une bouteille de champagne, est devenue un symbole de la chute du mur de Berlin [3].

Alors que Stanley Greene travaille pour l'Agence VU, il se retrouve bloqué pendant la tentative de coup d'État sanglant contre Boris Eltsine à la Maison blanche à Moscou.

Stanley Greene a couvert des pays déchirés par la guerre comme le Haut-Karabagh, l'Irak, la Somalie, la Croatie, le Cachemire, et le Liban [3],[4]. Il a pris des photos du génocide rwandais en 1994[4] ainsi que de la côte du Golfe aux États-Unis en 2005 au lendemain de l'ouragan Katrina[3].

Dès 1994, Stanley Greene devient célèbre pour sa couverture de la seconde guerre de Tchétchénie qui a été publiée en 2004 dans un livre, Open Wound (Plaie à vif)[3]. Ses photos ont attiré l'attention du public sur « la souffrance qui a marqué la dernière résurrection tchétchène après des décennies de lutte pour l'indépendance »[4]. Il a également photographié les guerres et la pauvreté en Afrique, en ex-Union Soviétique en Amérique centrale, en Asie et au Moyen-Orient, mais son travail le plus connu est sa couverture de la guerre en Tchétchénie.

Il a publié plusieurs livres, dont Plaie à vif : Tchétchénie 1994-2003 aux éditions Trolley et Black Passport [6]. Stanley Greene est membre fondateur de l'agence Noor.

En 2008, il révèle avoir contracté l'hépatite C, probablement au Tchad en 2007, à cause d'un rasoir contaminé. Après une cure, il est allé en Afghanistan où il a photographié une histoire intitulée Crise de toxicomanie et des maladies infectieuses[7].

Stanley Greene meurt dans le plus grand dénuement le à Clichy, à la suite d’un cancer du foie, à l’âge de 68 ans[8].

Publications

Années 1990

  • Somnambule (éditions Marval, 1990) avec Delacorta.

Années 2000

Expositions

Liste non exhaustive

Prix et distinctions

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Stanley Greene » (voir la liste des auteurs).
  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. [vidéo] Le coureur de monde sur YouTube, 24 janvier 2012.
  3. a b c d e f et g (en) Lester Sloan, « Heroes of photography: Stanley Greene », Pop Photo.com,‎ (lire en ligne).
  4. a b c et d (en) Alan Riding, « Finding his calling in Chechnya's images of war; A photojournalist's new book portrays the devastation of a bitter conflict », New York Times,‎ (lire en ligne).
  5. a b et c (en) Dana Thomas, « Giving back », Newsweek,‎ (lire en ligne).
  6. Benjamin Favier, « Interview Stanley Greene », .
  7. (en) Daryl Lang, « Stanley Greene: Photographing illness while confronting his own », Photo District News,‎ (lire en ligne).
  8. « Stanley Greene, célèbre photographe de guerre américain, est mort », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  9. « “Vies à vif”: Stanley Greene et Édouard Elias réunis par Polka », sur Polka Magazine, (consulté le )

Liens externes

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
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