Square Charles-de-Gaulle

Espace de la Laïcité

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Rue du Général-de-Gaulle.

Cet article est une ébauche concernant la route et Toulouse.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Square Charles-de-Gaulle
Espace de la Laïcité
Image illustrative de l’article Square Charles-de-Gaulle
Le square Charles-de-Gaulle réaménagé en 2015.
Situation
Coordonnées 43° 36′ 16″ nord, 1° 26′ 42″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 1 - Centre
Quartier(s) Capitole
Morphologie
Type Place
Forme Trapézoïdale
Superficie 5 000 m2
Transports
Métro de Toulouse Métro Ligne A du métro de Toulouse
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus L1L8L914152329AéroportVille (à proximité)
Odonymie
Anciens noms Square du Capitole (1884-1944)
Nom actuel Square Charles-de-Gaulle : 1944
Espace de la Laïcité : 26 novembre 2010
Nom occitan Plaça Charles de Gaulle
Espaci de la Laïcitat
Histoire et patrimoine
Création 1884-1887
Lieux d'intérêt Tour des Archives
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Chalande 315553120029 • 315559000185
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Square Charles-de-Gaulle Espace de la Laïcité
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Square Charles-de-Gaulle Espace de la Laïcité
modifier Consultez la documentation du modèle

Le square Charles-de-Gaulle est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Le côté nord du square, le long de la rue Lafayette, est plus spécifiquement l'espace de la Laïcité.

Situation et accès

Description

Le square Charles-de-Gaulle est une voie publique. Elle se situe au cœur du quartier du Capitole, dans le secteur 1 - Centre. C'est une place d'environ 5000 m², qui forme trapèze irrégulier. Elle est limitée à l'ouest, par la rue Ernest-Roschach, dominée par la façade est du Capitole et par la tour des Archives. Elle est, au nord, longée par la rue Lafayette. À l'est, elle est en partie séparée de la rue d'Alsace-Lorraine par l'accès à la station de métro Capitole. Enfin, au sud, elle est bordée par la rue du Poids-de-l'Huile.

Voies rencontrées

Le square Charles-de-Gaulle rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :

  1. Rue du Poids-de-l'Huile
  2. Rue Ernest-Roschach
  3. Rue Lafayette
  4. Rue d'Alsace-Lorraine

Transports

Le square Charles-de-Gaulle abrite l'entrée principale de la station Capitole, sur la ligne de métro Ligne A du métro de Toulouse. À l'est, au carrefour des allées Jean-Jaurès et des boulevards de Strasbourg et Lazare-Carnot, se trouve la station Jean-Jaurès, au croisement des lignes de métro Ligne A du métro de ToulouseLigne B du métro de Toulouse, ainsi que les arrêts des lignes de Linéo L1L8L9 et de bus 14152329Aéroport, et de la navette Ville.

Il existe également plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse dans les rues les plus proches du square Charles-de-Gaulle : les stations no 1 (12 rue du Poids-de-l'Huile) et no 2 (2 rue Lafayette).

Origine du nom

Le square rend honneur à Charles de Gaulle (1890-1970), général, chef de la France libre et président de la République française de 1959 à 1969.

Historique

Le square est créé lors de la percée de la rue d'Alsace-Lorraine entre 1873 et 1875[1]. Après la démolition de la Maison Commune qui se situait sur l'emplacement du square, l'ancienne porte est déplacée et reconstruite au jardin des plantes[1]. La grille de fer est retirée en 1928 afin de créer des trottoirs[1]. La ligne A du métro s'arrête au milieu du square (arrêt Capitole) et, à sa construction en 1993, le bassin et les allées du square ont été recréés à l'identique; la cascade et la rocaille en fausses pierres rappelant des coquilles d'huîtres[N 1] ont disparu lors du réaménagement de la station[1].

Le square a d'abord pris le nom du Capitole, puisqu'il avait été aménagé à l'emplacement d'une partie des bâtiments de la « Maison commune »[2]. En 1944, après la Libération de la ville, le square fut renommé, par décision de la nouvelle municipalité dirigée par Raymond Badiou et largement issue des rangs de la Résistance, en l'honneur de Charles de Gaulle, chef de la « France libre »[3]. Il vint d'ailleurs à Toulouse le 16 septembre 1944[4].

En 2010, par décision du conseil municipal du 26 novembre, une allée du square, parallèle à la rue Lafayette (face aux no 11 à 23 de cette rue) a été nommée espace de la Laïcité. La nouvelle plaque est dévoilée le 9 décembre, à l'occasion de la Journée nationale de la Laïcité, lors d'une cérémonie présidée par le maire de la ville, Pierre Cohen.

Dans le cadre du réaménagement du centre-ville de Toulouse, le square a été totalement repensé en même temps que la rue d'Alsace-Lorraine. Si le projet avait fait polémique du fait de la minéralisation du jardin et de la coupe de plusieurs arbres dans l'optique d'une mise en valeur du donjon, aujourd'hui le square reste apprécié des Toulousains.

  • Ancienne porte de la Commutation, jardin des plantes de Toulouse
    Ancienne porte de la Commutation, jardin des plantes de Toulouse
  • Square Charles-de-Gaulle en 1895. La grille de fer est visible.
    Square Charles-de-Gaulle en 1895. La grille de fer est visible.
  • Vue du square en 1964
    Vue du square en 1964
  • Donjon du Capitole avant les travaux de réaménagement
    Donjon du Capitole avant les travaux de réaménagement

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Tour des Archives

Article détaillé : Donjon du Capitole.

Œuvres publiques

  • monument à Jean Jaurès.
    Le premier monument à Jean Jaurès est réalisé par les sculpteurs Henri Parayre et Georges Vivent, professeurs à l'école des Beaux-Arts, ainsi que le fondeur toulousain Louis Roques. Il est inauguré le 24 mars 1929, en présence de personnalités politiques locales et nationales de la SFIO, Vincent Auriol, Albert Bedouce et Léon Blum. Il consiste en une statue en bronze haute de deux mètres, dressée sur un piédestal orné sur trois côtés de bas-reliefs, également en bronze, représentant une femme tenant son enfant, un groupe de jeunes gens et de jeunes filles brandissant des drapeaux, et un mineur. En 1942, pendant l'Occupation, la statue est en partie fondue dans le cadre de la mobilisation des métaux non-ferreux. En 1946, après la Deuxième Guerre mondiale, les parties subsistantes (la tête de la statue et les bas-reliefs) sont intégrés par le même fondeur, Louis Roques, à un nouveau monument conçu sur les plans de l'architecte Roger Brunerie. La tête est volée en 1981, retrouvée en 1983. Le monument est rénové et déplacé à l'entrée de la station de métro Capitole en 1993. En 2004, la tête est volée une nouvelle fois : elle est remplacée par un buste en plâtre, moulage d'une sculpture d'André Abbal de 1919. Le monument est déplacé une nouvelle fois, au nord du square, en 2015[5],[6].
Stèle du général de Gaulle (1990).
  • Maternité.
    Le groupe sculpté intitulé Maternité est l'œuvre du sculpteur et peintre Jean-Louis Toutain (1948-2008). Réalisée en 1992, c'est sa première œuvre monumentale. En 1995, elle est placée au cœur du square Charles-de-Gaulle, puis à proximité de la nouvelle aire de jeu à partir de 2013. Elle souffre de son utilisation par les enfants et elle a déjà été restaurée en 2002.
    La sculpture représente une mère assise qui tient les mains de son enfant, assis sur son genoux droit. L'œuvre possède une ossature en métal et une structure en résine polyester, époxyde et fibre de verre, avec un remplissage de béton[8].
Fontaine du square Charles-de-Gaulle.
  • fontaine.
    La fontaine du square Charles-de-Gaulle est mise en service en mai 2013. Elle remplace un bassin à jet d'eau, qui existait depuis 1885, mais démoli lors du réaménagement du square en 2012. La fontaine actuelle est construite par l'entreprise Diluvial sur les plans de l'architecte Fortier Block. Elle est dite « sèche », car l'eau n'est pas récupérée dans un bassin, mais tombe directement au sol formé de deux plans inclinés en granit. Elle compte 14 jets d'eau dynamiques. Le sol étant glissant, elle n'est cependant plus autorisée à la baignade depuis 2015.
Statue de Claude Nougaro (2014, Sébastien Langloÿs).
  • statue de Claude Nougaro.
    La statue de Claude Nougaro, inaugurée le 9 septembre 2014, est sculptée par Sébastien Langloÿs et fondue par l'entreprise flourensoise Ilhat. Elle est financée par l'association "Claude Nougaro" qui fait largement appel des dons privés, ainsi qu'à la participation de la mairie de Toulouse et de la région Midi-Pyrénées.
    Lors de l'élaboration du modèle en terre destiné à fabriquer le moule, l'artiste invite les Toulousains à participer à la sculpture de la maquette. La statue en bronze patiné représente le chanteur, âgé de 45 ans, en pied et en taille réelle, les bras ouverts. Des phrases extraites de ses chansons sont gravées sur chaque épaule et au revers du col de la veste[9].

Jardin public

Notes et références

Notes

  1. Cette rocaille était appelée "parc aux huîtres".

Références

  1. a b c et d Granier 2005, p. 28-29.
  2. Salies 1989, vol. 1, p. 225.
  3. Salies 1989, vol. 1, p. 521.
  4. Pascal Pallas, « 50 ans de la mort de De Gaulle : pourquoi Toulouse était loin d'être la ville préférée du général », ActuToulouse, 9 novembre 2020.
  5. Philippe Émery, Pourquoi ont-ils volé Jaurès ?, La Dépêche du Midi, 26 février 2004.
  6. Notice no IA31133060, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  7. Notice no IA31133061, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  8. Notice no IM31100110, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  9. Notice no IM31100113, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Square Charles-de-Gaulle, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

  • Jules Chalande, « Histoire des rues de Toulouse », Mémoires de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Toulouse, 12e série, tome III, Toulouse, 1923, p. 314-319.
  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).
  • Jean-Marie Granier, Toulouse côté jardins, Drémil-Lafage, éditions Daniel Briand, , 96 p. (ISBN 2-903716-66-8)

Articles connexes

Liens externes

  • icône décorative Portail de Toulouse
  • icône décorative Portail de l’architecture et de l’urbanisme
  • icône décorative Portail de la protection du patrimoine
  • icône décorative Portail du jardinage et de l’horticulture