Soledad Ortega Spottorno

Soledad Ortega Spottorno
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Biographie
Naissance
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MadridVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 93 ans)
MadridVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Soledad Ortega SpottornoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université de Madrid (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Éditrice, enseignanteVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Rosa Spottorno Topete (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Enfants
José Varela Ortega
Soledad Varela Ortega (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinction
Vue de la sépulture.

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Soledad Ortega Spottorno, née à Madrid le et morte le dans la même ville, est une éditrice et intellectuelle espagnole. Elle participe à la création de la Fondation José Ortega y Gasset. Elle est présidente de l'Asociación Española de Mujeres Universitarias.

Biographie

Soledad Ortega Spottorno est la fille de José Ortega y Gasset[1] et de Rosa Spottorno Topete (es). Son frère, José Ortega Spottorno, est journaliste, fondateur du quotidien El País en 1976. Elle fait des études de philosophie et de lettres dans le département d'histoire médiévale de l'université de Madrid, où elle obtient son diplôme en 1936. Elle s'exile en France dès le début de la Guerre d'Espagne puis vit à Buenos Aires. Elle rentre en Espagne en 1940 et fonde à Madrid une académie de préparation aux études universitaires où elle enseigne la géographie et l'histoire jusqu'en 1942[2]. Elle reprend en 1956, avec son frère José, la publication de la Revista de Occidente fondée par leur père José Ortega y Gasset, elle en est directrice éditoriale de 1973 à 1977[2]. Elle s'occupe des archives de son père, et préside l'Asociación Española de Mujeres Universitarias[Quand ?].

En 1978, elle crée avec son fils José Varela Ortega la Fondation José Ortega y Gasset[3], dont elle est présidente jusqu'en 1993. Elle préside l'Institut de recherche José Ortega y Gasset créé en 1987[2]. Son fils, José Varela Ortega, est historien, directeur de la Revista de Occidente et président de la fondation[4].

Elle meurt à Madrid le à 93 ans.

Œuvres

  • Cartas a Galdós (Madrid, 1964)
  • Imágenes de una vida (Madrid, 1983)
  • Cartas de un joven español (1991).

Références

  • (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Soledad Ortega Spottorno » (voir la liste des auteurs).
  1. Nieves Gómez Álvarez, « L’itinéraire d’Ortega à Madrid », s Revue internationale de philosophie, no 271,‎ , p. 121-141 (lire en ligne, consulté le ).
  2. a b et c (es) « Soledad Ortega Spottorno », sur Real Aacademia de la Historia, (consulté le ).
  3. « Fundación José Ortega y Gasset-Gregorio Marañón — Quiénes somos », sur ortegaygasset.edu (consulté le ).
  4. « El presidente de la Ortega y Gasset-Marañón, protagonista del foro del diario », sur La Opinión de Zamora, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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  • « Fundación José Ortega y Gasset-Gregorio Marañón — Quiénes somos », sur ortegaygasset.edu (consulté le ).
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