Soga Shōhaku

Soga Shōhaku
Li à la béquille en fer est à gauche. Derrière le personnage inconnu, la peinture à droite montre Chan Chu (le crapaud à trois pattes, symbole d'argent et d'immortalité) et une pêche (autre symbole d'immortalité) toujours attachée à sa branche avec le feuillage, feuilles et fleurs, visible. Musée des beaux-arts de Boston
Naissance
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KyotoVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
ou Voir et modifier les données sur Wikidata
KyotoVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Kōshō-ji (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
曾我蕭白Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, marchandVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Takada Keiho (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
Unkoku school (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Soga Shōhaku (1730 - 1781) est un peintre japonais de l'époque d'Edo.

Biographie

Son nom de naissance est « Miura Sakonjirō ». Sa famille est aisée mais tous les membres immédiats meurent avant qu'il n'atteigne l'âge de dix-huit ans.

On ne connaît pas bien sa vie, mais il avait la réputation de survivre comme un mendiant, en rodant près des temples et en échangeant ses œuvres contre de la nourriture et de l'alcool[1].

De nombreuses anecdotes le dépeignent comme un asocial excentrique parfois proche de la folie, mais il est possible qu'elles soient apocryphes et qu'elles aient été inventées pour expliquer l'étrangeté de ses peintures[1].

Œuvre

Jeune, il devient étudiant de Takada Keiho, membre de l'importante École Kanō qui s'inspire des techniques et sujets Chinois[2]. La désillusion de Shōhaku envers ces ateliers stricts le pousse à se distinguer de ses contemporains, se concentrant vers le style de pinceau de l'époque Muromachi, une esthétique déjà largement dépassée cent cinquante ans avant sa naissance[3].

Galerie

  • L'immortal daoiste: Li Tieguai et Liu Haichan (Museum of Fine Arts Boston)
    L'immortal daoiste: Li Tieguai et Liu Haichan (Museum of Fine Arts Boston)
  • Orchid pavilion gathering (National Gallery of Victoria)
    Orchid pavilion gathering (National Gallery of Victoria)
  • Les trois rieurs du ravin du tigre (Indianapolis Museum of Art)
    Les trois rieurs du ravin du tigre (Indianapolis Museum of Art)
  • Beauté (Nara Prefectural Museum of Art)
    Beauté (Nara Prefectural Museum of Art)
  • Sessen Dōji-zu (Mie Prefectural Art Museum)
    Sessen Dōji-zu (Mie Prefectural Art Museum)

Références

  1. a et b W.P. Brecher, The Aesthetics of Strangeness. Eccentricity and Madness in Early Modern Japan (Honolulu, 2013), p. 78-83.
  2. (en) Galit Aviman, Zen Paintings in Edo Japan (1600-1868) : Playfulness and Freedom in the Artwork of Hakuin Ekaku and Sengai Gibon, New York, Routledge, , 161 p. (ISBN 978-1-4094-7042-7, lire en ligne)
  3. (en) « Soga Shōhaku », Encyclopædia Britannica, Inc. (consulté le )

Liens externes

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