Samuel Thomas von Sömmering

Samuel Thomas Sömmerring
Gravure de Ambroise Tardieu.
Biographie
Naissance

Thorn
Décès
(à 75 ans)
Francfort-sur-le-Main
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Samuel Thomas von SoemmeringVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
prussienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Paléontologue, professeur d'université, anthropologue, anatomiste, médecin, physiologisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Johann Thomas Soemmerring (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Johann Gottlieb Soemmerring (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Detmar Wilhelm Soemmerring (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Directeur de thèse
Distinction
Académie des sciences

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Samuel Thomas von Sœmmering est un médecin, un anatomiste, un anthropologue, un paléontologue et un inventeur prussien, né le à Thorn[1], ville hanséatique de Prusse et mort le à Francfort-sur-le-Main.

Biographie

Samuel Thomas Sömmering est le neuvième enfant du médecin Johann Thomas Sömmering. Après avoir achevé ses études à Thorn en 1774, il part étudier la médecine à l’université de Göttingen de 1774-1778, et suit notamment les cours du célèbre anatomiste Johann Friedrich Blumenbach. Il est élu en 1780 à l'Académie des sciences de Göttingen. Il obtient la chaire d'anatomie à l'illustre Collegium Carolinum de Kassel, plus tard, à l'université de Mayence à partir de 1784. Doyen de cette université durant cinq années, il commence à exercer la médecine en 1795 à Francfort en raison de blocus de Mayence.

Sömmering participe à l’introduction de la vaccine contre la variole. Il devient l’un des premiers membres de la Senckenbergische Naturforschende Gesellschaft et est nommé conseiller. Après avoir refusé des offres des universités d'Iéna et de Saint-Pétersbourg, il accepte, en 1804, l’invitation de l’Académie bavaroise des sciences à Munich. Sömmering y devient conseiller auprès de la cour et est anobli.

Il se marie avec Margarethe Elizabeth Grunelius, connue comme peintre, (qui décède en 1802). De cette union naîtra un fils, Dietmar William, et une fille Susanne Katharina. Sa mauvaise santé l’oblige à quitter Munich en 1820 et à retourner à Francfort où il décède dix ans plus tard. Il est enterré au cimetière principal de la ville.

La correspondance de Sömmering est très riche, Goethe (1749-1832), Kant (1724-1804) ou Alexander von Humboldt (1769-1859) compte parmi ses correspondants réguliers. Les lettres qu’il échange avec Georg Forster (1754-1794) ont été publiées en 1878 par Hermann Hettner (1821-1882).

Activité scientifique

Il consacre une partie de sa thèse de médecine à l’organisation des nerfs crâniens, ses observations restant toujours valables aujourd’hui. Il publie de nombreuses publications dans le domaine de la médecine, en anatomie, en neuroanatomie (c’est lui qui découvre la macula de la rétine humaine), en anthropologie, en paléontologie[2], en astronomie et en philosophie.

Sömmering est également un inventeur prolifique. Il travaille notamment sur des télescopes et sur un télégraphe électrique en 1809. Deux ans plus tard, il développe le premier système télégraphique de Bavière, actuellement conservé à Muséum allemand des sciences et des techniques de Munich. Il s’intéresse également aux aérostats (c'est lui qui réalise le premier ballon à air chaud d'Allemagne). Il travaille également sur de nombreux sujets allant des taches solaires au vin.

Liste partielle des publications

  • (de)Über die körperliche Verschiedenheit des Mohren vom Europär (1774)
  • (de)Vom Hirn- und Rückenmark (Mainz 1788, 2. Aufl. 1792) ;
  • (de)Vom Bau des menschlichen Körpers (Frankfurt am Main 1791-96, 6 Bde.; 2. Aufl. 1800; neue Aufl. von Bischoff, Henle u. a., Leipzig 1839-45, 8 Bde.) ;
  • (la)De corporis humani fabrica (Frankfurt am Main 1794-1801, 6 Bde.) ;
  • (la)De morbis vasorum absorbentium corporis humani (Frankfurt am Main 1795) ;
  • (la)Tabula sceleti feminini (Frankfurt am Main 1798) ;
  • (de)Abbildungen des menschlichen Auges (Frankfurt am Main 1801) ;
  • (de)Abbildungen des menschlichen Hörorgans (Frankfurt am Main 1806) ;
  • (de)Abbindungen des menschlichen Organs des Geschmacks und der Stimme (Frankfurt am Main 1806) ;
  • (de)Abbildungen der menschlichen Organe des Geruchs (1809).

Bibliographie

  • (de) Franz Dumont (de), « Soemmerring, Samuel Thomas von », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 24, Berlin, Duncker & Humblot, pas encore publié, p. 532–533 (original numérisé).
  • Franz Dumont: Siemmerring, Samuel Thomas (von). In: Werner E. Gerabek, Bernhard D. Haage, Gundolf Keil, Wolfgang Wegner (Hrsg.): Enzyklopädie Medizingeschichte. De Gruyter, Berlin/New York 2005, (ISBN 3-11-015714-4), S. 1341 f.
  • Ulrike Enke: Zum 250. Geburtstag des Anatomen Samuel Thomas Soemmerring (1755–1830). In: Hessisches Ärzteblatt. 1/2005, S. 21–24 (Digitalisat)
  • (de) Friedrich Jännicke, « Sömmerring, Samuel Thomas von », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 34, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 610-615
  • Emmanuel Kant. In: S. Th. Sömmerring über das Organ der Seele. Mit Kupfern. Königsberg, 1796. bey Friedrich Nicolovius, S. 81–86.
  • Wolfgang Klötzer (Hrsg.): Frankfurter Biographie. Personengeschichtliches Lexikon. Zweiter Band. M–Z (= Veröffentlichungen der Frankfurter Historische Kommission. Band XIX, Nr. 2). Waldemar Kramer, Frankfurt am Main 1996, (ISBN 3-7829-0459-1)., S. 393–395
  • Peter McLaughlin (de): Soemmerring und Kant. Über das Organ der Seele und den Streit der Fakultäten. In: Soemmerring-Forschungen. Band 1, 1985, S. 191–201 (Digitalisat)
  • Rolf Siemon: Samuel Thomas Soemmerring (1755–1830). Schriften des Westpreußischen Landesmuseum (71). Westpreußisches Landesmuseum 2004. (ISBN 3-927111-48-1).
  • Friedrich Tiedemann: Zu Samuel Thomas von Sömmerring’s Jubelfeier. Groos, Heidelberg 1828 (Digitalisat).
  • Manfred Wenzel: Die Soemmerring-Edition der Akademie der Wissenschaften und der Literatur, Mainz. In: Acta historica Leopoldina. Nr. 20, 1992, S. 105–120.
  • Handwörterbuch des elektrischen Fernmeldewesens (de). 2. Auflage. 3. Band (Q–Z), S. 1553.
  • Soemmerring-Forschungen: Beiträge zur Naturwissenschaften und Medizin der Neuzeit. Hrsg. von der Akademie der Wissenschaften und der Literatur in Mainz. Fischer, Stuttgart Bd. 1, 1985 bis Bd. 9, 1994 (danach Erscheinen eingestellt).

Notes et références

  1. Cette ville se nomme aujourd'hui Toruń en Pologne.
  2. Il fait paraître des observations sur les crocodiles fossiles et sur l'Archeopteryx.

Liens externes

  • Ressources relatives à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Biodiversity Heritage Library
    • La France savante
    • Institut Max-Planck d'histoire des sciences
    • Who Named It?
  • Ressource relative à la santéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Bibliothèque interuniversitaire de santé
  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Bénézit
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Brockhaus
    • Deutsche Biographie
    • Store norske leksikon
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • CiNii
    • Espagne
    • Belgique
    • Pays-Bas
    • Pologne
    • Israël
    • NUKAT
    • Suède
    • Vatican
    • Norvège
    • Croatie
    • Tchéquie
    • WorldCat
v · m
Paléontologues allemands
XVIIIe et XIXe siècles
XIXe siècle
XIXe et XXe siècles
XXe siècle
XXe et XXIe siècles
  • Portail:Paléontologie
  • Autres paléontologues par continent
    • Africains
    • Américains
    • Asiatiques
    • Australiens
    • Européens
  • icône décorative Portail de l’histoire de la zoologie et de la botanique
  • icône décorative Portail de la médecine
  • icône décorative Portail du royaume de Prusse
  • icône décorative Portail de la paléontologie