Sœurs du Saint Enfant Jésus

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Ne doit pas être confondu avec Congrégation des sœurs du Saint Enfant Jésus.

Sœurs du Saint Enfant Jésus
Image illustrative de l’article Sœurs du Saint Enfant Jésus
La maison-mère rue du Barbâtre à Reims.
Ordre de droit diocésain
Approbation diocésaine 12 novembre 1683
par Mgr Le Tellier
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Spiritualité École française de spiritualité
But enseignement
Structure et histoire
Fondation 27 décembre 1670
Reims
Fondateur Nicolas Roland
Abréviation S.E.J.
Site web blog
Liste des ordres religieux

Les sœurs du Saint Enfant Jésus (en latin : Congregationis Sororum a Sancto Puero Jesu) forment une congrégation religieuse féminine enseignante de droit diocésain, fondée en France par Nicolas Roland en 1670.

Historique

En 1670, le chanoine Nicolas Roland (1642-1678) soutient un orphelinat fondé à Reims et demande au Père Nicolas Barré qu'il envoie deux religieuses de Rouen ; le 27 décembre de la même année, sœur Françoise Duval et sœur Anne Le Cœur arrivent pour soigner et instruire les enfants[1]. En 1675, le chanoine Roland obtient l'autorisation de la ville de Reims et de l'archevêque de Reims, Charles-Maurice Le Tellier, d'ouvrir des écoles pour filles tout en s'engageant à poursuivre de s'occuper de l'orphelinat[2].

Les emplacements de la congrégation en 1775.

Le , Nicolas Roland meurt à 36 ans et désigne Jean-Baptiste de la Salle comme son exécuteur testamentaire[3] ; pour obtenir une reconnaissance légale de la congrégation, celui-ci obtient de Charles-Maurice Le Tellier, qu'il use de son influence, étant le frère de Louvois et du chancelier Le Tellier ; les lettres patentes signées par le roi Louis XIV, sont enregistrées et délivrées au parlement de Paris le [4].

Les constitutions religieuses sont rédigées par Mgr Le Tellier et Jean-Baptiste de la Salle et promulguées le , la congrégation devenant de droit diocésain, les sœurs sont autorisées à faire leur profession religieuse qui a lieu le . De nouvelles constitutions sont approuvées le par Mgr de Coucy et un décret de Charles X de 1827 leur donne une existence légale[2].

La chapelle des sœurs à Reims.

Activités et diffusion

Elles sont présentes dans le diocèse de Reims avec la maison-mère rue du Barbâtre à Reims.

Selon le site de la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref), elles sont 27 sœurs en 3 maisons[5].

Notes et références

  1. Henri de Grèzes, Vie du R. P. Barré, religieux minime, fondateur de l'Institut des écoles charitables du Saint-Enfant-Jésus, Œuvre de Saint-Paul, , 428 p., p. 166 à 175
  2. a et b Académie nationale de Reims, Travaux de l'Académie nationale de Reims, Giret, , p. 173 & 180
  3. Diocèse de Rouen, La Semaine religieuse du diocèse de Rouen, Fleury, p. 816
  4. Jean Guibert, Vie et vertus de S. Jean-Baptiste de La Salle, fondateur de l'Institut des frères des Écoles chrétiennes, Poussielgue, , 377 p., p. 29
  5. « Saint-Enfant-Jésus » (consulté le )
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