Rue du Vieux-Colombier

6e arrt
Rue du Vieux-Colombier
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Situation
Arrondissement 6e
Quartier Odéon
Notre-Dame-des-Champs
Début 72 bis, rue Bonaparte
Fin Rue du Cherche-Midi et carrefour de la Croix-Rouge
Morphologie
Longueur 220 m
Largeur 15 m
Historique
Dénomination XVIIe siècle
Ancien nom Rue du Colombier
Rue du Vieux-Colombier
Rue du Puys
Chemin de Cassel ou rue Cassel dite du Colombier
Rue de la Maladerie
Rue du Puys Mauconseil
Grant rue Saint-Sulpice
Rue Saint-Sulpice
Rue des Champs
Rue de la Pelleterie
Géocodification
Ville de Paris 9785
DGI 9793
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue du Vieux-Colombier
Rue du Vieux-Colombier
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 6e arrondissement de Paris)
Rue du Vieux-Colombier
Rue du Vieux-Colombier
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La rue du Vieux-Colombier est une rue du 6e arrondissement de Paris.

Situation et accès

Longue de 220 mètres, elle commence au 72 bis, rue Bonaparte et se termine rue du Cherche-Midi et carrefour de la Croix-Rouge.

Ce site est desservi par la ligne 4 à la station de métro Saint-Sulpice.

Origine du nom

Son nom vient du colombier de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés.

Historique

Originellement « rue du Colombier », elle prend le nom de « rue du Vieux-Colombier » au XVIIe siècle. Elle est citée sous le nom de « rue du Viel colombier » dans un manuscrit de 1636.

Elle porta également les noms de « rue du Puys » (1360), « chemin de Cassel » ou « rue Cassel dite du Colombier » (1411-1453), « rue de la Maladerie » (1414), « rue du Puys Mauconseil » (1506-1514), « grant rue Saint-Sulpice » (1509-1524), « rue Saint-Sulpice » (1521), « rue des Champs » (1509-1520-1524) et « rue de la Pelleterie » (plan de Mérian de 1615)[1].

Les peintres Antoine et Louis Le Nain habitèrent dans cette rue où ils moururent en 1648, à deux jours d'intervalle. L'auteur dramatique Alain-René Lesage, l'astronome Jean-Dominique Cassini[Lequel ?] et Jean-Paul Marat[2] y ont aussi habité. L'adresse du graveur du roi Gilles Demarteau était rue de la Pelleterie, à la Cloche[3]).

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 4 : le poète hongrois Attila József y vit en 1926 ; une plaque lui rend hommage.
  • No 8 : emplacement de l'ancienne fabrique de bannières, la Société catholique d'ornements d'église[4]. En 1938, installation attestée des ateliers d'art liturgiques Chéret[5]
  • No 9 : emplacement du Parloir du Colombier, un café d'une association chrétienne ouvert à tous, lieu de rencontre et d'échange.
  • No 11 : sapeurs-pompiers de Paris.
  • No 13 : le couple de résistants René et Jeannette Drouin y ont vécu ; une plaque leur rend hommage.
  • No 15 : emplacement de la congrégation de la Mère de Dieu pour les enfants orphelins pauvres de la paroisse de Saint-Sulpice, qui sera transformée en caserne sous le nom de « caserne de la rue du Vieux-Colombier ».
  • No 21 : domicile du peintre Joseph-Félix Bouchor en 1900. En 1902, l'artiste peintre Blanche Odin (1865-1957) y ouvre un atelier. Jacques Copeau ouvre le théâtre du Vieux-Colombier en , dans l'ancien Athénée-Saint-Germain. Ancien club de jazz Le Vieux Colombier puis boîte de nuit Katmandou. Également domicile du peintre et graveur Jean Cluseau-Lanauve (1914-1997)[6].
  • No 29 (ancien) : Alcan, éditeur d'estampes religieuses et de chemins de croix lithographiés y est installé dans la seconde moitié du XIXe siècle[7]. Le Katmandou, première discothèque lesbienne de Paris, créée en 1969[8] et fermée à la fin des années 1980[9].

Anecdote

  • De 1661 à 1683, Boileau y a occupé un appartement où se retrouvaient trois fois par semaine Molière, La Fontaine et Chapelle pour lire leurs ouvrages et souper gaiement, chacun payant son écot. Lorsqu'un convive était mis à l'amende, on lui faisait lire des vers de La Pucelle de Chapelain. Ce livre très critiqué par Boileau était en permanence sur la table et lire une page entière était assimilé à la peine de mort[10].

Notes et références

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 642.
  2. (en) Clifford D. Conner, Jean-Paul Marat: Tribune of the French Revolution, Pluto Press, 2012.
  3. Mercure de France, 1770[réf. non conforme].
  4. Inventaire général du patrimoine de Bourgogne, conseil général, référence : IM58000358.
  5. L'Art Sacré, no 36 de décembre 1938 consacré à la basilique Notre-Dame de la Trinité en ligne sur Gallica [1].
  6. Annuaire des peintres, sculpteurs, experts et galeries de France, Patrick Bertrand, éditeur d'art, 1995, p. 408.
  7. Des images pieuses anciennes éditées par Alcan passent encore régulièrement dans des ventes aujourd'hui
  8. Pierre Groppo, « Couture club », Vanity Fair, no 44, mars 2017, p. 134-147.
  9. Émilie Brouze, « "Pour le coming out, vous voyez, j’en ai encore un à faire..." », nouvelobs.com, 2 août 2018.
  10. Jacques Hillairet, op. cit.

Annexes

Articles connexes

  • Liste des voies du 6e arrondissement de Paris

Liens externes

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