Rue de la Cité-Universitaire

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14e arrt
Rue de la Cité-Universitaire
Voir la photo.
La rue en juillet 2021.
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Situation
Arrondissement 14e
Quartier Parc-de-Montsouris
Début Chemin de fer de ceinture
Fin 20, boulevard Jourdan
Morphologie
Longueur 150 m
Largeur 12 m
Historique
Dénomination 1924
Ancien nom Rue Gazan
Géocodification
Ville de Paris 2052
DGI 2057
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de la Cité-Universitaire
Rue de la Cité-Universitaire
Géolocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 14e arrondissement de Paris)
Rue de la Cité-Universitaire
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La rue de la Cité-Universitaire est une voie du 14e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès

La rue de la Cité-Universitaire est une voie publique située dans le 14e arrondissement de Paris. Elle débute au chemin de fer de ceinture — en fait 5, rue Liard — et se termine au 20, boulevard Jourdan.

Origine du nom

Plaque de la rue.

Cette rue doit son nom au voisinage de la Cité universitaire.

Historique

Cette rue est formée, par détachement d'une partie de la rue Gazan, par arrêté du [1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Plaque en honneur de l'aviateur Jean Mermoz sur la façade du no 3

No 3 : immeuble construit par Michel Roux-Spitz dans un style Art déco (ses lignes épurées et son décor sobre le rapprochent du mouvement moderne), sur commande de Jean Perzel, pour ses ateliers de luminaires[2].
Jean Perzel fait appel à Michel Roux-Spitz, qu'il connaît bien, car il souhaite y réaliser des locaux en rez-de-chaussée combinés à des sous-sols destinés à l’étude et à la réalisation de sa fabrique de luminaires modernes. Dans les étages, on retrouve des appartements et ateliers d'artistes en duplex. Pour l'époque, cet immeuble est d’une originalité inédite et d’une grande modernité.
La façade a été inscrite au titre des Monuments historiques en 1986. La façade arrière est quant à elle inscrite au titre des Monuments historiques depuis 2007[3]. Cet immeuble d’ateliers-logements est l'un des plus remarquables du quartier Montsouris et fait partie de la « série blanche » de Michel Roux-Spitz. L'atelier de fabrication et le showroom de l'atelier Jean Perzel y sont toujours installés[4].
Dernier domicile de l'aviateur Jean Mermoz (1901-1936), à partir du mois d'. Séparé de son épouse Gilberte, après la mort en avion du jeune Edmond, frère de cette dernière[5], Mermoz occupa au huitième étage de cet immeuble un grand studio donnant sur le parc Montsouris[6]. Parti le de Dakar-Ouakam aux commandes de l'hydravion Croix-du-Sud pour un vol de courrier postal à destination de Natal au Brésil, il disparut avec l'équipage et l'appareil au-dessus de l'Atlantique Sud après l'émission de l'ultime message radio « Coupons moteur arrière droit ». Une plaque apposée sur la façade en 1938[7] perpétue le souvenir de l'aviateur illustre, réalisateur de la liaison aérienne France-Amérique du Sud et de son passage en ce lieu[8].

Le peintre Jacques Yankel a vécu dans cet immeuble[9].

Annexes

Articles connexes

Liens externes

  • Rue de la Cité-Universitaire (mairie de Paris)

Notes et références

  1. « Rue de la Cité-Universitaire », nomenclature officielle des voies de Paris, paris.fr.
  2. Béatrice de Rochebouët, « Paris, reine indétronable de l'Art déco », Le Figaroscope, semaine du 16 au 22 octobre 2013, p. 4-6.
  3. Notice PA00086622, Monuments historiques.
  4. Showroom de l’Atelier Jean Perzel, un lieu empli d’histoire et de créations indémodables
  5. Jacques Le Groignec : Jean Mermoz : l'archange, Nouvelles Editions Latines, 2002, p. 105 (lire en ligne)
  6. Bernard Marck : Il était une fois Mermoz, Jean Picollec, 2003, p. 445
  7. Date indiquée sur le site aerosteles.net
  8. Inscription complète : Ici demeurait Jean Mermoz, aviateur illustre, réalisateur de la liaison aérienne France-Amérique du Sud, quand il partit pour son dernier et glorieux voyage le 4 décembre 1936.
  9. Sylvie Bonin et Bernadette Costa-Prades, Je me souviens du 14e arrondissement, Parigramme, (ISBN 978-2-84096-004-1), page 62.
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