Rue Raymond-Losserand

14e arrt
Rue Raymond-Losserand
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La rue Raymond-Losserand, au croisement avec la rue des Arbustes.
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Situation
Arrondissement 14e
Quartier Plaisance
Début 106, avenue du Maine
Fin 5-9, boulevard Brune
Morphologie
Longueur 1 640 m
Largeur 18 m
Historique
Création Antérieure à 1210
Dénomination 11 juillet 1945
Ancien nom Chaussée de Vanves
chemin de Vanves
rue de Vanves
Géocodification
Ville de Paris 8066
DGI 8061
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
rue Raymond-Losserand
rue Raymond-Losserand
Géolocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 14e arrondissement de Paris)
rue Raymond-Losserand
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La rue Raymond-Losserand, anciennement (de 1860 à 1945) « rue de Vanves », est une voie du 14e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès

La rue Raymond-Losserand est orientée globalement nord-est / sud-ouest, dans le 14e arrondissement de Paris. Elle débute au nord-est au 106, avenue du Maine, non loin du cimetière du Montparnasse, et se termine 1 640 m au sud-ouest aux 5-9, boulevard Brune, près des voies de la gare Montparnasse, à la porte de Vanves.

En outre, la rue Raymond-Losserand est rejointe ou traversée par plusieurs voies ; du nord au sud :

Au nord-est, de l'autre côté de l'avenue du Maine, la rue Raymond-Losserand est prolongée par la rue Auguste-Mie. Au sud-ouest, elle débouche sur le boulevard Brune et la place de la Porte-de-Vanves.

Avec plus de 1,6 km de long, la rue est l'une des plus longues voies du 14e arrondissement. Seules les rues Vercingétorix et d'Alésia, l'avenue du Maine et le boulevard Raspail sont plus longs (et dans ces deux derniers cas, à cheval sur d'autres arrondissements).

Origine du nom

Le nom attribué à cette rue en 1945 rend hommage à Raymond Losserand (1903-1942), conseiller municipal (PCF) de Paris et résistant (commandant des FFI-FTPF), arrêté par les policiers français des brigades spéciales en , torturé puis fusillé le de la même année.

Historique

Cette artère est mentionnée pour la première fois en 1210.

Elle apparaît sous le nom de « chaussée de Vanves » sur le plan de Paris d'Albert Jouvin de Rochefort en 1672.

Ce chemin qui forme alors la limite entre les anciennes communes de Vaugirard, Montrouge et Vanves est la voie principale du quartier de Plaisance qui s'urbanise à partir de la fin des années 1830 avec la création de lotissements.

Les numéros du 45 au 73 sont à l'emplacement d'une partie du domaine de l'ancien château du Maine, loti à la fin des années 1850 par son propriétaire en association avec le promoteur Alexandre Chauvelot. La rue est comprise, sous le nom de « rue de Vanves », dans le territoire annexé à la ville de Paris en 1860 de tout ou partie de ces communes.

Le 30 mars 1918, durant la Première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au no 41 de la « rue de Vanves »[1].

Elle prend le le nom de « rue Raymond-Losserand ».

Une partie de la voie délimite la ZAC Guilleminot-Vercingétorix.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

La rue Raymond-Losserand comporte les édifices remarquables suivants :

  • no 2 ter : jardin du Moulin-des-Trois-Cornets ;
  • no 5 : le peintre Auguste Durand-Rosé (1887-1962) y résida.
  • no 32 : le sculpteur Philippe Hiquily (1925-2013) y a eu son atelier[2].
  • nos 45 et 124, rue du Château : immeuble d'angle, dont le rez-de-chaussée comporte la devanture d'une ancienne boulangerie-pâtisserie, installée à la fin du XIXe siècle[3] ;
  • no 60 : l'écrivain Henry Miller (1891-1980) logea à cette adresse ;
  • no 125 : le chanteur et musicien argentin Atahualpa Yupanqui (1908-1992) logea à cette adresse du début des années 1970 jusqu'à sa mort, en 1992, au premier étage sur rue, partageant sa vie entre ce petit appartement et son rancho de Cerro Colorado, en Argentine[réf. nécessaire] ;
  • nos 126 à 138 : le square Alésia-Ridder est renommé officiellement jardin Chérifa en 2021 en mémoire de la chanteuse kabyle Chérifa ;
  • no 145 : jardin de la Place-Louise-Losserand ;
  • nos 163 à 193 : hôpital Saint-Joseph ;
  • nos 168 bis et 170 : hôtel industriel « Le Losserand » une ancienne sous-station de la Compagnie parisienne de distribution d'électricité de 1920, réaménagée, en 2008, en bâtiment photovoltaïque[4] ;
  • no  172 : c'est à cette adresse qu'habita à son arrivée à Paris en 1932, dans un atelier, le photographe Willy Maywald et c'est également à ce numéro que le peintre suisse Willy Guggenheim, dit « Varlin » (1900-1977), eut dans les années 1920 un atelier dans cette rue qui, à l'époque, portait le nom de « rue de Vanves » ;
  • no 194 : église Notre-Dame-du-Rosaire;
  • La rue se termine, au sud, à son intersection avec le boulevard Brune et la rue Vercingétorix, bordée par le jardin Monique-Wittig.
  • Nos 69-71 : allée du Château-Ouvrier.
  • No 89 : façade d'immeuble.
    No 89 : façade d'immeuble.
  • Hôpital Saint-Joseph.
    Hôpital Saint-Joseph.
  • Hôtel industriel « Le Losserand ».
    Hôtel industriel « Le Losserand ».
  • Nos 194 : église Notre-Dame-du-Rosaire.
    Nos 194 : église Notre-Dame-du-Rosaire.

Notes et références

  1. Excelsior du 9 janvier 1919 : Carte et liste officielles des obus lancés par le canon monstre et numérotés suivant leur ordre et leur date de chute
  2. « Philippe Hiquily », sur galerie-laurentin.com (consulté le ).
  3. « Boulangerie-pâtisserie », notice no PA00086611, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. http://www.cstb.fr/actualites/webzine/editions/juillet-2008/une-sous-station-electrique-reconvertie-au-photovoltaique.html www.cstb.fr

Annexes

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Articles connexes

Liens externes

  • Rue Raymond-Losserand (mairie de Paris)
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