Rue Aregnaudeau

Rue Aregnaudeau
Situation
Coordonnées 47° 12′ 16″ nord, 1° 34′ 39″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Ville Nantes
Quartier(s) Bellevue- Chantenay - Sainte-Anne
Début Rue de la Barbinais
Fin Rue Joseph-Blanchart
Morphologie
Type Rue
Histoire
Création XIXe siècle
Anciens noms Mont Nouël
Petit chemin du Moulin des Poules
Monuments Immeuble au no 8
Géolocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Rue Aregnaudeau
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Aregnaudeau
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Rue Aregnaudeau
modifier Consultez la documentation du modèle

La rue Aregnaudeau est une voie de Nantes, en France.

Situation et accès

Bitumée et ouverte à la circulation automobile, cette voie du quartier Bellevue - Chantenay - Sainte-Anne, relie la rue de la Barbinais à la rue Joseph-Blanchart, et ne rencontre aucune autre voie.

Origine du nom

Elle rend hommage à François Aregnaudeau (1774-1813), corsaire né à Nantes et disparu en mer, membre de la Légion d'honneur en 1804, et qui a reçu un sabre d'honneur des mains de l'impératrice Joséphine de Beauharnais, lors de la visite de Napoléon Ier dans la ville en 1808[1].

Historique

En 1824, le site desservi par le chemin est en partie couvert de peupliers. En 1839, son utilité est contestée, ce qui conduit à déclasser la voie de « rue » en « chemin ». D'autant que la propriété de cette artère est contestée par des riverains en 1843[2].

La première appellation connue est celle de « Mont Nouël ». Puis la voie prend le nom de « petit chemin du Moulin des Poules », avant d'être baptisée « rue du petit chemin du Moulin des Poules ». Mais en 1839, la voie est déclassée en « chemin »[2]. Le , le conseil municipal décide que, « Pour répondre à la demande d'habitants », le nom de « rue Aregnaudeau » lui est attribué[3].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Immeuble au no 8.

Au no 8 de la rue se trouve une maison du XIXe siècle, inscrite en 2005 au titre des monuments historiques[4].

Au no 9 se dresse une maison de la fin du XVIIIe siècle, conçue par Jean-Baptiste Ceineray (1722-1811) pour le compte de Jean-Baptiste Thomine. En 1896, cette demeure est acquise par l'architecte Étienne Coutan (1875-1963). Dans le jardin se trouve une pyramide de 3 mètres de hauteur, présente dès l'origine et restaurée à la fin du XXe siècle[5].

Voir aussi

Bibliographie

  • Stéphane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4).
  • Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 9-10.

Articles connexes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Rue Aregnaudeau, sur Wikimedia Commons

Notes et références

  1. Pajot 2010, p. 21.
  2. a et b Pied 1906, p. 3.
  3. « Aregnaudeau », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
  4. Notice no PA44000033, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  5. « Rue Arégnaudeau », section « Mémoire de la Butte » de l'« Association de la Butte Sainte-Anne » (consulté le ).
  • icône décorative Portail de Nantes
  • icône décorative Portail de l’architecture et de l’urbanisme
  • icône décorative Portail de la route