Ranunculus glacialis

Cet article est une ébauche concernant un taxon de la famille des Ranunculaceae.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations du projet botanique.

Ranunculus glacialis
Description de cette image, également commentée ci-après
Renoncule des glaciers en Styrie (Autriche)
Classification
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Ranunculales
Famille Ranunculaceae
Genre Ranunculus

Espèce

Ranunculus glacialis
L., 1753

Classification phylogénétique

Classification phylogénétique
Ordre Ranunculales
Famille Ranunculaceae

Ranunculus glacialis, la renoncule des glaciers ou caraline, est une espèce de plantes herbacées de la famille des Renonculacées, poussant sous des climats montagnard et subarctique.

Répartition

La renoncule des glaciers se rencontre dans les étages subalpin, alpin et nival des montagnes d'Europe (Alpes, Pyrénées, Carpates et Sierra Nevada), dans la péninsule Scandinave, aux îles Féroé, à Jan Mayen, en Islande, au Svalbard et au Groenland oriental. C'est une des plantes à fleurs européennes poussant à la plus haute altitude puisqu'elle se rencontre jusqu'à plus de 4 000 mètres (en Suisse)[1]. Au Groenland, on peut la trouver jusqu'à la latitude de 77,4° ; plus au nord, ne subsistent que des plantes inférieures (mousses, lichens, algues). Dans ces conditions extrêmes, elle côtoie les glaciers, d'où son nom.

Sous-espèce

Une sous-espèce de la renoncule des glaciers, Ranunculus glacialis subsp. chamissonis pousse de part et d'autre du détroit de Béring.

Usage médicinal

Selon une étude ethnobotanique publiée par Françoise et Grégoire Nicollier en 1984 sur les plantes dans la vie quotidienne à Bagnes, cette plante (dénommée karlïnna dans le patois de cette région) était autrefois en France considérée comme bonne pour la circulation du sang (qu'elle était supposée liquéfier)[2].

Renoncule des glaciers en Suède.

Statut et protection

L'espèce est classée "en danger" sur la liste rouge de l'INPN en région Aquitaine[3],[4].

Références

  1. Libero Persici et Béatrice Charpentier, Fleurs du Mercantour, Nice, éd. Dromadaire, Parc National du Mercantour, , 154 p. (ISBN 2-909518-02-7).
  2. Françoise Nicollier et Grégoire Nicollier, « Les plantes dans la vie quotidienne à Bagnes : noms patois et utilisations domestiques », Bulletin de la Murithienne, no 102,‎ , p. 129-158 (ISSN 0374-6402, OCLC 716291575, lire en ligne).
  3. D. Aline, « Ces 4 fleurs classées sur la liste rouge de l’INPN ne doivent surtout pas être cueillies », Marie-France, (consulté le )
  4. INPN, « 117043 Renoncule des glaciers (Français) », INPN, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Ranunculus glacialis, sur Wikimedia Commons
  • renoncule des glaciers, sur le Wiktionnaire
  • (fr + en) Référence ITIS : Ranunculus glacialis L.
  • (en) Référence NCBI : Ranunculus glacialis (taxons inclus)
  • (en) Référence GRIN : espèce Ranunculus glacialis L.
  • (en) Référence Catalogue of Life : Ranunculus glacialis L. (consulté le )
  • (en) Référence Flora of North America : Ranunculus glacialis
  • (fr) Référence Belles fleurs de France 2 : Ranunculus glacialis
  • (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Ranunculus glacialis L.
  • (fr) Référence INPN : Ranunculus glacialis L., 1753 (TAXREF)
  • Site canope.ac-besancon.fr
  • Site FloreAlpes
  • icône décorative Portail de la botanique
  • icône décorative Portail des Alpes
  • icône décorative Portail des Pyrénées