Rachida Brahim

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Rachida Brahim
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Biographie
Naissance
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FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Sociologue, historienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Directeur de thèse
Laurent MucchielliVoir et modifier les données sur Wikidata

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Rachida Brahim, née en 1982 en France, est une sociologue et historienne française spécialiste du racisme.

Biographie

Elle suit un Master « Histoire, option patrimoine méditerranéen » à Aix-en-Provence ainsi qu’un Master recherche « identités et territoires en Méditerranée » à Montpellier[1], puis devient doctorante à l'Université d'Aix-Marseille[2],[3]. Elle reçoit le deuxième prix de la compétition Ma thèse en 180 secondes en 2015, avec une contribution qui détonne par son aspect sérieux, au sujet de sa thèse intitulée « Crimes racistes et racialisation. Processus de différenciation et d’universalisation des groupes ethniquement minorisés dans la France contemporaine, 1971-2003 »[4]. En 2021, elle publie l'ouvrage intitulé La race tue deux fois, Une histoire des crimes racistes en France (1970-2000), dans lequel elle revient notamment sur la série d'agressions racistes de 1973 en France[5],[6],[7],[8],[9], et dont le texte permet, selon la recension qu'en fait Nicolas Sembel dans la Revue européenne des sciences sociales « la triple objectivation d’une trajectoire, d’un militantisme et d’un rapport à la sociologie, parfaitement servie par un style qui semble lui-même le fruit d’un long processus d’objectivation »[10]. Rachida Brahim a notamment montré comment les affaires ont été « déracialisées », les préfets faisant remonter les « incidents impliquant des Nord-Africains » en insistant invariablement sur l’absence de caractère raciste[11], et comment la transmission intergénérationnelle du stigmate raciste a transformé l’étiquette « travailleur arabe » en « jeune de banlieue »[12].

Ouvrages

  • Rachida Brahim, La race tue deux fois : Une histoire des crimes racistes en france (1970-2000), Éditions Syllepse, , 228 p. (ISBN 2849508446)

Références

  1. « Rachida Brahim : quand la sensibilité rencontre la rigueur intellectuelle », sur France Universités, (consulté le )
  2. « "Les ratonnades de 1973 ne sont pas une parenthèse dans l'histoire de Marseille" », sur Marsactu, (consulté le )
  3. « Rachida Brahim : « Pour la police, les jeunes de banlieue sont des corps déviants qui doivent être disciplinés » », sur L'Humanité, (consulté le )
  4. Ma thèse en 180 secondes#Édition 2015
    • « Rencontre avec le vainqueur français de « Ma thèse en 180 secondes » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
    • « La finale du concours « Ma thèse en 180 secondes » fait salle comble à la Sorbonne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
    • « Ma thèse chrono », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Romain Jeanticou, « Rachida Brahim, sociologue : “Nier la race assure la pérennité du racisme structurel” », sur Télérama, (consulté le )
  6. « Rachida Brahim, La race tue deux fois - Note de lecture », sur lundi matin (consulté le )
  7. Rokhaya Diallo, Grace Ly, Rachida Brahim, « Crimes racistes : l'impunité tue deux fois. », sur Kiffe ta race, Binge Audio (consulté le )
  8. « «La race tue deux fois», de Rachida Brahim, un complexe français », sur RFI, (consulté le )
  9. StreetPress, « De 1970 à 1997, plus de 700 crimes et attentats racistes en France », sur StreetPress (consulté le )
  10. Nicolas Sembel, « Rachida BRAHIM, La Race tue deux fois. Une histoire des crimes racistes en France (1970-2000) », Revue européenne des sciences sociales,‎ (ISSN 0048-8046, lire en ligne, consulté le )
  11. Benoît Gilles, « Les ratonnades de 1973 ne sont pas une parenthèse dans l'histoire de Marseille », sur Marsactu, (consulté le )
  12. Claire Cosquer, Sociologie de la race, dl 2022 (ISBN 978-2-200-63339-4 et 2-200-63339-4, OCLC 1322834441, lire en ligne), p. 107

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  • « Rachida Brahim - France - Finale internationale Ma thèse en 180 secondes 2015 » (consulté le )
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