Réseau Orion

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Réseau Orion
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France et Belgique

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Le Réseau Orion est un réseau de renseignements de la résistance intérieure française créé dès par le Français Henri d'Astier de La Vigerie[1] et le Belge Georges Piron de la Varenne[2],[3].

Historique

Le Réseau Orion tire son nom du hameau des Pyrénées-Atlantiques, Orion, qui lui a servi de base arrière, sur la ligne de démarcation.

Le Réseau Saint-Jacques intègre le Réseau Orion en mai 1941.

Alain Griotteray en prend le commandement en 1943. Le réseau se consacre en priorité aux évasions de Français par l'Espagne[4],[5].

Le , l'agent infiltré Serge Marcheret, permet à la Gestapo d'arrêter l'ensemble des dirigeants, à l'exception de Le Balle.

Membres du réseau

  • Georges Piron de la Varenne, arrêté et condamné à mort, est décapité à la hache, à Cologne le .
  • Charles-Louis de Frotté, arrêté, déporté, tué dans les bombardements du camp d'internement de Mauthausen-Melk le .
  • Henri d'Astier de La Vigerie.
  • Alain Griotteray.
  • Jean-Baptiste Biaggi, avocat.
  • Robert Le Balle.
  • Michel Alliot.
  • Xavier Escartin, arrêté à Paris puis déporté, exécuté au camp de Mauthausen après avoir été dénoncée par Mme Borotra, épouse de Jean Borotra.
  • Henry-Jean Roulleaux Dugage, arrêté à Paris, interné à la prison de Fresnes et libéré au bénéfice du doute.
  • Léon Tardy entré en résistance Orion le et ensuite passé au Réseau Zéro en . Gradé sous-lieutenant du FFC, décoré de la croix de guerre 1939-1945, chevalier de l'ordre de Léopold II, médaille de la résistance Belge et médaille commémorative Belge. Arrêté le pour émission radio, espionnage, détention d'armes, fabrication de faux papier d'identité. Mort de dysenterie le au camp de Sandbostel, le jour de la libération du camp.
  • Maxence Faivre d'Arcier[6]

Notes et références

  1. « Réseau Orion » sur larepubliquedespyrenees.fr.
  2. Henri d'Astier de La Vigerie et Georges Piron de La Varende (1888-1943), président les anciens combattants belges 1914-1918, créent la chaîne franco-belge dont est issu le Réseau Orion 1940-1945
  3. « Henri d'Astier de La Vigerie et Georges Piron de La Varende, chaîne franco-belge » sur ordredelaliberation.fr.
  4. « Résistance intérieure » sur archivesnationales.culture.gouv.fr.
  5. Stèle du Réseau Orion à la mémoire des évadés des trains de déportation sur cndp.fr.
  6. Nathalie Carré de Malberg, « Chapitre XVI. Les parcours militaires et patriotiques 1939-1945 », dans Le grand état-major financier : les inspecteurs des Finances, 1918-1946 : Les hommes, le métier, les carrières, Institut de la gestion publique et du développement économique, coll. « Histoire économique et financière - XIXe-XXe », (ISBN 978-2-11-128751-8, lire en ligne), p. 435–477

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