Prions en Église

Prions en Église
Pays Canada, France, Espagne, Slovénie, Afrique francophone et anglophone, Inde, Philippines.
Zone de diffusion Internationale
Langue Français, Anglais, Espagnol, Slovène
Périodicité Mensuel
Genre Publication religieuse
Diffusion 500 000 ex. (2009)
Date de fondation 1936 (Prie avec l'Église)

ISSN 0982-4944
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Prions en Église est une revue catholique francophone née au Canada en 1936 sous le nom de Prie avec l’Église. Elle comporte une édition française à partir de 1987, et plusieurs autres versions internationales au XXe siècle.

Historique

La revue catholique Prie avec l'Église est fondée en 1936 au Canada par l'éditeur Novalis[1]. Elle présente les textes de la messe en latin, comme ils sont dits à l'époque, mais accompagnés de leur traduction en français[1] par le Service d’Apostolat liturgique de l'Université d'Ottawa, à l'initiative d'un prêtre, André Guay[2].

En 1965, la revue connaît un changement de titre, impulsé par le nouveau souffle du concile Vatican II : Prions en Église. Jusqu’à cette époque, existait seulement une édition dominicale présentant les textes de la liturgie du dimanche. En apparaît l’édition mensuelle de Prions en Église proposant les textes de la messe du dimanche et des jours de la semaine[2].

En , le groupe Bayard Presse en achète les droits pour l'Europe, l’Asie, l’Océanie et l’Afrique[2]. L’édition canadienne est adaptée pour la France et connaît un succès « spectaculaire »[1], et c’est ainsi qu’une version européenne voit le jour.

Selon les chiffres communiqués par l'éditeur, l'édition française de Prions en Église aurait une diffusion à 500 000 exemplaires en 2009[1],[3].

Cette revue est toujours publiée par Bayard chaque mois.

Elle est une des revues qui contribuent « de façon notable » à rendre la prière de nombreux catholiques plus proche de la Bible[4].

Une version pour plus jeunes, de six à douze ans, est lancée en sous le titre Prions en Église Junior[1].


Critique

Alors que la revue est initialement conçue pour être une aide personnelle à la liturgie et à la préparation de la messe, elle est dans les faits souvent perçue comme un « missel jetable », venant parfois en remplacement du missel romain et autres livres liturgiques tel que le lectionnaire, et sa valeur presque normative est critiquée au sein de l'Église catholique française[2].

Notes et références

  1. a b c d et e « Des guides pour la prière quotidienne - Prions en Église », dans Michel Dubost, Stanislas Lalanne, Le nouveau Théo : L'Église d'aujourd'hui, Paris, Fleurus, (lire en ligne).
  2. a b c et d Arnaud Join-Lambert, « Histoire et problématique des mensuels Prions en Église et Magnificat », sur Nouvelle Revue théologique, (consulté le )
  3. « « Prions en Eglise » évolue pour mieux donner les clés de la Bible », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  4. Michel Quesnel, Christophe Boureux, Michel Fédou, « Vatican II et la Parole de Dieu - La prière », Paris, Desclée De Brouwer, (consulté le ).

Voir aussi

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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    • WorldCat
  • L'histoire du Prions en Église
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