Place fortifiée de Langres

La place fortifiée de Langres protégeait cette ville à la fin du XIXe siècle.

Histoire

Après le désastre militaire français de guerre franco-allemande de 1870 avec la perte de l'Alsace-Moselle, le général Séré de Rivières est chargé de construire la ceinture fortifiée de Langres à partir de 1873.

Le général Séré de Rivières a conçu un nouveau type de fort conçu comme une puissante batterie d'artillerie pour interdire le passage d'une armée ennemie. Il revoit l'organisation de la défense de la frontière de l'Est s'appuyant sur quatre camps retranchés entre Meuse et Jura autour de Verdun, Toul, Épinal et Belfort, complété par six forts de liaison entre Verdun et Toul et six autres entre Épinal et Belfort. Placé face à la trouée de Charmes, entre Toul et Épinal, Langres participe à la défense de la première ligne de fortifications en cas de capitulation des places de Toul, Épinal et Belfort.

Plusieurs forts, ouvrages de campagne et batteries sont construits autour de Langres pour protéger la place de Langres et la citadelle :

  • fort de Peigney[1],[2], à partir de 1868, terminé en 1870, complété en 1871-1872,
  • fort de la Bonnelle[3], à partir de 1868, terminé en 1870, complété en 1871-1872,
  • ouvrage de Brévoines[4], en 1870-1871,
  • ouvrage de Buzon, en 1870-1871,
  • ouvrage de la Marnotte, en 1870-1871,
  • fort de Saint-Menge[5], en 1875-1878, réaménagé entre 1880 et 1890,
  • fort de Dampierre[6], en 1875-1878, réaménagé entre 1880 et 1890,
  • fort de Plesnoy[7], en 1877-1881,
  • fort de Montlandon[8],
  • fort du Cognelot[9], en 1875-1877,
  • fort de la Pointe de Diamant[10], en 1874-1877.

La conception de ces ouvrages a dû tenir compte de plusieurs innovations de l'artillerie dont l'obus-torpille qui a nécessité de réaménager tous les ouvrages existant à partir de 1888 jusqu'en 1905.

Notes et sources

Crédits internes

  • Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Enceinte de Langres » (voir la liste des auteurs).

Références

  1. Fort de Peigney
  2. Office de tourisme du pays de Langres : Le fort de Peigney
  3. Office de tourisme du pays de Langres : Le fort de la Bonnelle
  4. Office de tourisme du pays de Langres : Les fortifications de campagne (1870-1871)
  5. Office de tourisme du pays de Langres : Le fort de Saint-Menge
  6. Office de tourisme du pays de Langres : Le fort de Dampierre
  7. Office de tourisme du pays de Langres : Le fort de Plesnoy
  8. Office de tourisme du pays de Langres : Le fort de Montlandon
  9. Office de tourisme du pays de Langres : Le fort du Cognelot
  10. Office de tourisme du pays de Langres : Le fort de la Pointe de Diamant

Voir aussi

Articles connexes

  • Enceinte de Langres
  • Citadelle de Langres
v · m
Place de Dunkerque
  • Mardyck
  • Petite-Synthe
  • Dunes
  • Zuydcoote
Place de Lille
  • Englos
  • Lompret
  • Vert-Galant
  • Bondues
  • Mons-en-Barœul
  • Sainghin
  • Enchemont
  • Vendeville
  • Seclin
Lille–Maubeuge
  • Maulde (en)
  • Flines
  • Curgies
Place de Maubeuge
Trouée de l'Oise
Place de Verdun
Hauts de Meuse
Place de Toul
Trouée de Charmes
Place d'Épinal
Haute-Moselle
Place de Belfort
Trouée de Belfort
Massif du Jura
Place de Besançon
Savoie
Briançon et Tournoux
Place de Nice
Place de La Fère
  • Liez
  • Vendeuil
  • Mayot
Place de Laon
Place de Reims
Place de Paris
Place de Langres
Place de Dijon
Place de Lyon
Place de Grenoble
Place de Toulon
  • Six-Fours
  • Peyras (batterie)
  • Gros-Cerveau
  • Pipaudon
  • Mont-Caume
  • Croix-Faron
  • Coudon
  • Colle-Noire
  • etc.
Roussillon
Côte Atlantique
Outre-mer
  • Djebel Kébir (Bizerte)
  • Cap Manuel (Dakar)
  • Bel-Air (Dakar)
  • Route de Baria (Saïgon)
  • Cap Saint-Jacques (Saïgon)
  • Rach-Cat (de) (Saïgon)
  • icône décorative Portail de l’histoire militaire
  • icône décorative Portail de la Haute-Marne